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    Twist À Bamako
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    88 critiques spectateurs

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    Indul Jean
    Indul Jean

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Je ne suis pas un spectateur régulier du cinéma de Guédiguian mais j'ai plutôt de la sympathie pour la demi-douzaine de films que j'ai vus de lui. Mais là non. Trop didactique, trop récité (pire que quand c'est Gérard Meylan), rapidement je pique du nez. Et puis quand on veut convaincre de l'authenticité historique d'un récit, on fait un effort pour que les petits détails ne viennent pas gâcher le sérieux de l'entreprise. L'action est située en 1962, donc on ne fait pas danser sur une chanson des Suprêmes de 64 et, même pour se faire plaisir, on n'affiche pas le visuel du mégatube des Procol Harum, "A whiter shade of pale", sorti en 67 ou encore l'illustration encore plus tardive d'un James Brown sur les murs de la chambre du jeune frère du perso principal...
    Odile Richard
    Odile Richard

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Quand nous avançons en âge, nous avons envie de connaître notre histoire, notre passé et sans aucun doute tout ce qui avait évolué depuis toutes ces années.
    En 1962 je n'avais que 4 ans et si j'étais loin de cette histoire, ma date de naissance avait été déjà marquée par des évènements sans que je puisse bien-sûr m'y intéresser parce que je n'avais les soucis que de mon enfance et être heureuse avec ma maman et mon papa.
    Mais si à cette époque, en France puisque je suis française et bien française de droits que j'ai acquis et dont je n'ai nullement envie de les perdre, nous ressentons et comprenons dans ce film qu'il y a beaucoup à faire pour leurs droits mais aussi de devoirs à avoir pour les faire avancer, avoir envie de se prendre en charge, leur montrer le chemin de l'indépendance avec leur seule volonté, détermination et résultats pour ne pas compter sur les autres mais s'aider mutuellement et partager leurs compétences.
    Si la romance rajoutée confirme bien-sûr le peu de droits des filles, dépendantes de leurs pères à choisir leurs maris pour leurs dots et à se soumettre à leurs bonnes volontés puisqu'elles leur appartiennent comme leur bien, nous pouvons nous apercevoir que cette jeune fille est heureuse de sa liberté retrouvée momentanément avec ce jeune homme qui lui fait aspirer un monde meilleur pour chacune d'elle.
    Mais si malheureusement la fin de son espoir remet tout en cause où elle se retrouve au point de départ, même pire avec tous les torts d'une jeune femme adultère qui avait abandonnée son domicile conjugal, elle s'est nourri de souvenirs heureux comme elle sait si bien le raconter à sa descendance bien des années après où la sagesse a remplacé sa colère et sa soumission pour l'accepter avec elles tous et qu'elles puissent vivre un autre rôle de femme.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Pour « Twist à Bamako » (2022) Robert Guédiguian a quitté son Marseille natal. Nous sommes au Mali à Bamako en 1962, peu de temps après la décolonisation, alors que les jeunes découvrent le twist venu de l’Europe et des USA, une tentative de mise en place d’un régime socialiste/communiste est en cours. Samba (Stéphane Bak), 20 ans, est envoyé en brousse par le Ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, pour expliquer aux habitants les bienfaits du nouveau régime et il se révèle très efficace. Au cours d’une de ses missions, il fera la connaissance de Lara (Alicia Da Luz Gomes) qui a été mariée de force et veut fuir son mari qui l’a violée. L’amour fera son chemin, illustré par de très belles photos en noir et blanc… mais pas le nouveau régime politique face à la fronde des gros négociants (dont le père de Samba) du fait de la baisse des bénéfices, des limitations géographiques en termes d’import-export et de la décision de remplacer le Franc CFA par le Franc Malien … mais aussi à la tradition avec ses chefs de village, ses lois machistes … Malgré quelques longueurs (le film dure 2 h 09) et lourdeurs (les 2 personnes envoyées pour ramener Lara au village), le film est plaisant à regarder même si le discours politique reste assez schématique voire « candide » ! La photo est particulièrement soignée dans ce film tourné au Sénégal.
    Carla B,
    Carla B,

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    5,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    Défi réussi pour Guédiguian!
    On se plonge dans un Mali qui se lève pour son indépendance en dansant le twist! Durant tout le film j'avais envie de m'engager au côté de Samba (Stephane Bak) avec l'espoir d'instaurer un mouvement social durable! Rempli de poésie, ce film/documentaire enrichissant est A VOIR!
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Autant commencer par dire que malgré toute la sympathie que l'on éprouve pour ce réalisateur pétri d'humanité et en dépit de l'admiration qu'on lui porte pour quelques uns de ses chefs d'œuvre, ce film nous laisse sur notre faim. La déception vient d'une absence de rythme - un comble quand on parle de twist ! - et d'une trop longue séquence de présentation des trois thèmes abordés : la fin de la colonisation et l'arrivée d'une révolution communiste, la place de la femme dans une société à la fois socialiste et archaïque, la tentation de la modernité occidentale à travers le twist et Salut les copains. Sauvé par la fougue et le charme de ses deux acteurs principaux, le film s'anime un peu plus dans la deuxième heure et éveille le spectateur qui aurait pu s'assoupir. Le procédé d'inclusion de superbes photos en noir et blanc ajoute un peu de sel à un film tourné (trop) visiblement avec un budget très étroit.
    Phillipe T,
    Phillipe T,

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    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Parfaite représentation des militants socialiste de cette époque. L'histoire d'amour nous permet d'apprécier encor mieux le film et de nous identifier plus facilement au personnage, du coup de mieux comprendre cette période. J'ai vu ce film avec un ami (Malien) qui y a vécu durant cette période et était aux bord des larmes, nostalgique et heureux de se voir représenter sur un écran de cinéma avec des acteurs dignes de ce nom!
    NELLY K
    NELLY K

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    J'ai adoré les images et l'histoire très touchante sur fond de révolution et d'espoir ! Les références au photographe Malik Sidibé sont très réussies
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Très beau film de Guédiguian, géographiquement et culturellement renouvelé mais avec toujours, au moins dans l’intention, la même veine sociale. Nous assistons à la naissance, puis à l’accomplissement d’une belle histoire d’amour, une histoire très romantique entre un jeune homme de bonne famille, Samba, éduqué et qui veut oeuvrer à la reconstruction socialiste de son Mali devenu indépendant, et une jeune et très jolie villageoise, Lara, mariée de force au petit-fils gras et sans charme d’un chef de village de la brousse. La colonisation a amené avec elle la culture occidentale. Même après l’indépendance, la musique des colons, le twist en particulier, continue à raisonner dans la tête des jeunes maliens. Pour eux, foin du soumou ou du takamba, ces danses traditionnelles, ce n’est certainement pas sur elles que l’on va faire la fête dans les boîtes de nuit de Bamako. Les boîtes de nuit, Samba va y emmener sa belle amoureuse, Lara, qui s’est enfuie de son village.

    L’histoire d’amour, superbe, est le propos central du film. Lara est lumineuse, solaire. La question sociale est secondaire. Elle est secondaire, parce que Guédiguian est amené, avec honnêteté lorsque l’on connaît ses convictions, à constater tragiquement l’échec du socialisme, ou du moins l’impossibilité de l’installer pacifiquement dans cette terre pourtant chimiquement pure. Le responsable et grand ordonnateur qui a missionné Samba, jette à terre, de désespoir, sa pile de livres, constatant que son peuple n’est décidément pas prêt pour le grand partage. Les livres, l’idéologie, qu’est-ce que tout cela peut bien valoir face à la beauté des yeux de Lara, finit par comprendre tragiquement Samba, confronté à l’arbitraire, à l’égoïsme et la corruption.

    « S’il n’y avait pas eu de colonisation, peut-être que tout cela [les drames] n’aurait pas eu lieu ». Cette dernière phrase du film est étrange. Elle contredit tout ce que Guédiguian vient de nous montrer. S’il n’y avait pas eu la colonisation, certes il n’y aurait pas eu la décolonisation, cela est un peu trivial. Mais ce n’est pas à la colonisation qu’il faut attribuer le meurtre de Samba mais aux pratiques tribales de ces mariages arrangés où la femme, au même titre que les terres, n’est qu’une monnaie d’échange entre les familles de propriétaires qui négocient leurs biens. Et Guédiguian a sans doute vu, sans aller jusqu’à nous l’avouer, jusqu’à se l’avouer à lui-même, qu’ il faut remonter bien au-delà de cette histoire de colonisation pour trouver la racine du mal. C’est peut-être à Rousseau qu’il faut s’attaquer. Non, ce n’est pas la Société qui pervertirait l’Homme, naturellement bon. C’est cette bonté naturelle chère à Rousseau qu’il convient de questionner. Et pour Guédiguian, l’humaniste, nul doute que ce constat est amer.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    L’histoire se déroule en 1962, c’est-à-dire 2 ans après l’indépendance de la fédération du Mali qui regroupait le Sénégal et le Soudan français et qui éclate, suite au retrait du Sénégal, devenant lui-même indépendant. Le Soudan français garde alors le nom de Mali, sous la présidence de Modibo Keïta (1915-1977) et qui sera renversé par un coup d’état en 1968. Panafricain, tiers-mondiste et socialiste, il a été maire de Bamako, député à l’Assemblée Nationale française, deux fois secrétaire d’Etat sous la IVe République et co-fondateur de l’Union Soudanaise Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA). Robert Guédiguian a su reconstituer l’époque (tournage au Sénégal, notamment à Thiès et Saint-Louis) et raconter les débuts de la jeune République du Mali avec les difficultés de collectiviser les terres afin de redistribuer les récoltes et de réglementer le commerce (monopole d’Etat des importations et exportations) avec création du franc malien (qui remplaça le franc CFA de 1962 à 1984). Loin de tout militantisme et manichéisme, le réalisateur raconte, grâce à une mise en scène fluide, l’histoire du Mali à travers, d’une part, l’amour (certes conventionnel et qui rappelle celui de « West Side Story » avec Tony et Maria) de Samba (Stéphane BAK), 20 ans, fils de commerçant en tissus à Bamako, militant de l’US-RDA et de Lara (Alice DA LUZ, 20 ans, dont c’est le 1er film), mariée de force au petit fils du chef de son village et d’autre part, l’adhésion des jeunes Maliens au rock ’n roll et dont la chanson « Twist à Saint-Tropez » (1961), interprétée à 16 ans par Dick Rivers (1945-2019) du groupe français « Les chats sauvages » sert de référence au titre du film. Cette nouvelle musique suscite le rejet et la condamnation des ainés (comme aux Etats-Unis avec Elvis Presley et en France) car elle détourne les jeunes de la tradition et des valeurs du socialisme. D’où le parallèle final avec la situation du Mali, 60 ans plus tard, où les islamistes, dans le nord du pays, interdisent la musique.
    Marianne Bacque
    Marianne Bacque

    14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Sympathique mais trop propre sur lui . Ce film manque de rugosité . Difficile de conjuguer l effet studio photo et la réalité sociale !
    Alexis G.
    Alexis G.

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2024
    Beau film, belles références aux photographie de Malick Sidibé, bien réussies et inspirantes, je le comprends
    mais scénario maigre et prétentieux , joué de façon charmante mais peu crédible. A part les Africains Diouc Koma et Issaka Sawadogo, respectivement du Mali et du Burkina Faso, les actrices et les acteurs sont et ont l'accent français. Miveck Packa est douée, comme Alicia Da Luz Gomes qui me semblent jouée de façon très européennes. Les actrices qui jouent les mères sont formidables.
    L'intrigue met en jeu des personnages aux convictions politiques fortes et conflictuelles mais ça ne la rend pasmais elle ne donne pas une tragédie passionnante. spoiler: La fin est pathétique
    .
    Mais, quoi qu'il en soit, c'est du cinéma, et c'est un bel essai.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Le réalisateur méridional quitte les rives de sa chère Méditerranée pour installer sa caméra près de celles du fleuve Niger à Bamako. En 1962 suite à son indépendance le Mali est en train de s'inventer un avenir entre tradition clanique, idéalisme socialiste et rêve capitaliste. Alors que sa jeunesse se déhanche sur le twist occidental en lisant Salut Les Copains le grand photographe malien Malik Sidibé, à qui l'œuvre est dédiée immortalise l'insouciance de cette période. Joli film sur ce moment transitoire où tout semblait possible avec pour finir un constat amère sur ce qu'est devenu 60 ans plus tard ce pays : un repère de militaires, mercenaires ou djihadistes qui n'a pas complètement sombré encore...mais pour combien de temps?
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Si l'on aime Robert Guédiguian, c'est (entre autres) pour sa sincérité idéaliste, teintée de candeur mais vite rattrapée par les désillusions de la réalité. Twist à Bamako, bien que se déroulant loin de Marseille et à une époque déjà lointaine (1962), n'est pas une anomalie dans la carrière du cinéaste mais dans sa continuité, entre fraîcheur de l'espoir et mélancolie de l'échec. Le réalisateur a voulu traiter d'une idylle amoureuse dans un pays qui savoure son indépendance, alors que les premiers signes d'une dictature annoncée se dessinent. Les deux thèmes ne se marient pas trop mal, dans un premier temps, avec cette jeunesse euphorique qui se trémousse au rythme du twist et croit à des lendemains qui chantent, mais le film finit par céder à un didactisme un peu lourd, tout en s'orientant vers une tragédie, un Mali mélo qui semble un brin artificiel. Cela n'empêche pas le film de s'autoriser quelques scènes enlevées, les plus insouciantes et dansantes, et de faire briller ses deux interprètes principaux, Alice Da Luz et Stéphane Bak, irrésistibles. Mais l'amour aux temps du socialisme est visiblement une utopie et l'on ne peut finir que triste à Bamako. Le fait que le long-métrage ait été tourné au Sénégal et non au Mali, pour des risques terroristes évidents, montre que la gaieté et la beauté ne sont pas près de gagner la partie, hélas. Ce qui n'interdit pas de continuer le combat, suggère le toujours militant Robert Guédiguian.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Il arrive que Robert Guédiguian filme ailleurs qu'à Marseille et ce sont en général ses films les moins aboutis. C'est une fois de plus le cas avec "Twist à Bamako", un film dans lequel Guédiguian mêle 3 thèmes avec plus ou moins de bonheur : le début de l'indépendance au Mali, la jeunesse malienne prise de passion par l'arrivée du twist, l'amour qui se noue entre Samba, fils d'un riche commerçant de Bamako et militant de la révolution, et Lara, une jeune femme qui a été mariée de force et qui a quitté son village et son mari. Bien qu'appréciant presque toujours le cinéma de Guédiguian, On n'hésitera pas à affirmer que la première heure n'est pas aboutie du tout et que le film tire en longueur. Heureusement, la deuxième heure apporte davantage de satisfactions. Dans cette deuxième partie, Guédiguian montre avec bonheur combien la mise en place par des gens sincères d'un régime socialiste généreux peut s'avérer difficile, voire impossible, face aux égoïsmes des nantis et face au poids des traditions. On notera que, pour des raisons assez faciles à comprendre, "Twist à Bamako" a été tourné au Sénégal. On notera aussi un procédé intéressant : des arrêts sur image avec "production" d'une magnifique photo en noir et blanc.
    Bernard Tourdain
    Bernard Tourdain

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Bravo pour ce magnifique film! J'ai énormément appris et reçu une énorme claque avec un Stephane Bak qui incarne à la perfection son personnage!
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