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    Twist À Bamako
    Note moyenne
    3,2
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    88 critiques spectateurs

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    Marc Rome
    Marc Rome

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Alors là, c'est la grosse déception, moi qui suis fan de Guédiguian. Je n'ai pas tenu tout le film.
    J'ai trouvé les acteurs mauvais. L'idée était bonne, mais je n'ai pas trouvé de passion.
    Deux points positifs quand même: les paysages, la musique.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2022
    Le réalisateur d'origine arménienne, Robert Guédiguian, situe l'action de son film à Bamako en 1962. L'indépendance du pays vient d'être proclamée mais l'instauration du socialisme dans cette ancienne colonie française sème le trouble. Le cinéaste aborde une multitude de sujets avec comme toile de fond l'amour d'un jeune militant avec une femme mariée de force dans son village. Le film s'appuie sur une bande son énergique et restitue très bien l'ambiance de l'époque (même s'il a été tourné au Sénégal). Un ensemble très instructif mais qui pêche un peu par sa durée et un récit un peu trop didactique. A voir cependant!
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2022
    Plaisant.
    La reconstitution "historique" des premiers temps de l’indépendance malienne semble bien documentée de la désillusion progressive des -implication des commerçants dans la révolution, solutions envisagées pour l'accès à la terre des paysans etc.- mais au niveau "visuel" la référence implicite au photographe Seydou Keïta (http://www.seydoukeitaphotographer.com/fr/photographies/) est jolie mais fallacieuse : les jeunes maliens en 62 -cf les photos d'époque- avaient quand même un look bien moins moderne que ne le montre le film, même s'ils étaient sans doute, de façon subtile, très "branchés"...
    Il apparaît assez artificiel de traiter les difficultés de la création politique du Mali, entre tradition, idéalisme socialiste, rêve de progrès matériel et ambitions personnelles au travers des amours entre le rejeton d'une famille commerçante prospère et influente et une paysanne mariée de force...
    Une petite gêne : sans faire du wokisme et sans nier la légitimité de quiconque à produire de l'art sur n'importe quel thème, j'aurais cent fois préféré voir le même sujet traité par un malien, entendre des maliens parler de leur histoire...
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Pour parler d’amour et de liberté, Robert Guédiguian opte cette fois sur une grande page de l’Histoire France-Afrique, quand le Mali prend son envol pour une indépendance dont il observe les premiers effets. D’un point de vue historique, le regard parait assez objectif, mais c’est l’objectif de sa caméra qui ne suit pas le mouvement . Le cinéaste est presque béat , et un brin naïf dans sa réalisation , admiratif de son décor post-colonial aux couleurs d’une mélancolie traînante. Samba son héros, militant de la cause indépendantiste devient amoureux d’une jeune femme mariée de force. Le couple qu’ils forment maintenant symbolise cette avenir vers lequel le pays espère pouvoir entend se diriger. Mais l’héritage des ancêtres et des traditions séculaires freinent beaucoup les velléités. Avec ce passé encore tout proche. Dans la population, certains commencent à regretter le départ des Français. Et devant les premières mesures gouvernementales, les convictions de Samba commencent elles aussi à flancher … Il est joué par Stéphane Bak, irréprochable, à l’image de sa partenaire Alicia Da Luz Gomes. Un interprétation un brin plaquée sur une direction d’acteurs assez uniforme, qui les rend hésitants. Comme si Guédiguian s’était égaré dans une histoire que l’on nous a déjà racontée tant de fois. AVIS BONUS Un documentaire assez foisonnant entre commentaires et making of
    Pour en savoir plus : lheueredelasortie.com
    Mehdi A
    Mehdi A

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2022
    Selon moi, rien ne va dans ce film..
    Au premier abord, le sujet me paraîssait passionnant, les instants d'une nation libéré du colonialisme et voit l'espoir du socialisme pour se reconstruire. Nous aurions pu voir tant de belles choses dans ce film...
    cependant rien ne va, le scénario est totalement décousu, tout se passe entre très peu d'acteurs où on a l'impression que tout le Mali est dirigé par si peu de personne comme tout Bamako. Il souffre d'incohérences et de réalisme, à part la musique nous nous sentons vraiment pas dans le Mali des années 60, l'atmosphère n'est pas présente. On se demande pourquoi la révolte a lieu dans l'hôtel de Ville et non dans le lieu de pouvoir central du pays. Par ailleurs, nous étions très gêné devant certains scènes où comme si des personnes civilisés allaient instruire et civiliser les populations rurales, les tribus (relation occidentale/colonisé). On ne comprend pas non plus, pourquoi il y a 5 ou 6 fois la même musique, c'est lassant et lourd. La fin est la cerise sur le gâteau, la forme de "morale" aurait pu être écrite par un enfant de 12 ans, tant c'était mal écrit... Et comme si l'actrice principale avait gardé toutes ses photos qui ont représenté quelque mois de sa vie accroché comme ça chez elle des dizaines d'années plus tard. Bref, très déçu, vu en avant première avec réalisateur, de nombreuses personnes sont partis avant que le réalisateur n'arrive.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2022
    Douloureuse utopie

    Derrière ce titre qui sent bon les OSS 117, voire les SAS d’antan, se cache le dernier film de Robert Guédiguian, qui, en l’occurence, abandonne les rives de sa chère Méditerranée, pour le soleil de l’Afrique et s’essaie au drame historique. 1962. Le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d'Amérique. Samba, le fils d'un riche commerçant, vit corps et âme l'idéal révolutionnaire : il parcourt le pays pour expliquer aux paysans les vertus du socialisme. C'est là, en pays bambara, que surgit Lara, une jeune fille mariée de force, dont la beauté et la détermination bouleversent Samba. Samba et Lara savent leur amour menacé. Mais ils espèrent que, pour eux comme pour le Mali, le ciel s'éclaircira... Tout au long de ces 129 minutes, on retrouve la sincérité, l’idéalisme teintée de candeur du réalisateur de Gloria Mundi, La Villa, Les Neiges du Kilimandjaro, ou de Marius et Jeannette. Son cinéma est toujours aussi vibrant, même si la cause est ici différente. C’est amusant de constater que L’Humanité a beaucoup apprécié, contrairement au Figaro… On ne se refait pas !
    C’est en voyant, à l’automne 2017, l’exposition des photographies de Malick Sidibé, Mali Twist, à la Fondation Cartier, que le réalisateur a décidé de s’intéresser à la jeunesse du Mali des années 1960. C’est en pensant qu’on pouvait raconter des choses qu’on n’a pas vécues qu’il a osé le grand saut vers le Mali. Inspiré par une des photographies les plus connues de Sidibé où l’on voit deux jeunes gens danser, lui en costume blanc et elle, pieds nus en robe, que le scénario a pris naissance, même si en réalité le frère et la sœur de ladite photo sont devenus un couple d’amoureux et, à travers eux, raconter une belle et tragique histoire d’amour pour incarner ce moment communiste, de construction, de fête révolutionnaire où les possibles se heurtent à la contre révolution mais aussi à la tradition et aux coutumes ancestrales. Le tournage ne pouvant se dérouler à Bamako, à cause du climat politique, il a eu lieu à Thiès, la deuxième ville du Sénégal. La passion de Guédiguian reste intacte, même éloignée de sa Provence et sait toujours nous transporter et nous déranger.
    Loin de sa troupe d’habitués, Guédiguian met en scène le jeune Stéphane Bak et la délicieuse Alicia Da Luz, qui sont parfaitement convaincants. Hélas, on ne peut en dire autant des Saabo Balde, Bakary Diombera et tous les autres qui ne sont visiblement pas à l’aise devant la caméra et se contentent de débiter platement leur texte. Dommage, car cette variation politique d’un Roméo et Juliette à l’africaine méritait mieux. Certes le ton est un tantinet didactique et le film frôle par instant la démonstration de socialisme révolutionnaire pour les nuls. Mais la petite incursion finale dans le Mali d’aujourd’hui sous le joug islamiste fait pardonner la naïveté dans laquelle baigne ce drame. A voir pour ce Mali que nous ne connaissions pas et pour… Guédiguian.
    val kaf
    val kaf

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2022
    Musique au top, et engagement politique qui amène une réflexion, des héros sincères incarnés par de très bons acteurs...je recommande !
    Sylvyye
    Sylvyye

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Pourquoi hésiter à donner la meilleure note à ce film qui traite d’un sujet difficile et douloureux de l’indépendance du Mali, qui traite également de la condition féminine en Afrique. Un scénario très bien écrit, des bien belles images accompagnées entre-autres de nos souvenirs musicaux yéyé ! On s’attache aux amoureux, au pays, on aime beaucoup et on découvre une fois de plus les drames des colonisations.
    Allez-y !
    GabrielleTK
    GabrielleTK

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2022
    Du bon et du grand Guediguian. Avec ses trois ingrédients de base. La musique, le respect des acteurs et des spectateurs et un idéal, celui de la liberté pour tous, partout.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Guédiguian est peu sorti de Marseille pendant sa carrière. Il prouve avec ce film africain que son talent de narrateur peut servir au-delà de la Méditerranée et dans un contexte historique. Recréant avec bonheur la dolce vita éphémère qui jaillit à Bamako après l'indépendance du Mali, le cinéaste s'attache à dépeindre avec justesse la prise de conscience des jeunes Maliens en faveur de la mise en place de la jeune démocratie, et, parallèlement, l'arrivée dans la capitale d'une jeune femme mariée de force dans son village, à la recherche de son émancipation. Son histoire d'amour avec Samba est belle et formidablement mise en scène. Les scènes de danse, notamment, et l'utilisation de la musique en général, sont très réussies. On peut reprocher au film sa longueur et la répétition de certaines situations, ainsi qu'un dénouement qui réserve peu de surprises, mais, globalement, "Twist à Bamako" est un des beaux rendez-vous de ce début d'année.
    joelle g
    joelle g

    88 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Probablement le film de Guedigian que je préfère .
    1962 ...l'indépendance du Mali....un gouvernement socialiste a pris les rênes du pays.....avec des idées à contre courant de celles de la jeunesse qui écoute les chanteurs décadents français et américains.
    Une histoire d'un autre temps , une belle histoire d'un amour impossible ....au rythme des musiques de notre enfance.
    En regardant ce film on ne peut que faire le parallèle avec le Mali d'aujourd'hui .
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Film qui retrace les premiers pas du Mali après son indépendance de l'empire colonial français obtenue en 1962. L'arrière plan historique est aussi ici une fenêtre sur l'histoire d'amour qui naît entre le fils d'un riche commerçant de Bamako, militant et soutien du nouveau gouvernement socialiste et une jeune fille de l'arrière pays bambara, mariée de force selon les traditions coutumières locales. A mes yeux, le film est une très bonne surprise qui m'a semblé pour une fois un peu sous vendu par la critique professionnelle. Réalisé de manière académique et à l'ancienne, c'est un film qui restitue une vision de l'afrique sub saharienne des années 60, colorée au charme suranné. Les acteurs sont tous très bons, elegants. De même les décors sont soignés et flattent le regard tandis que les dialogues tiennent la route. On comprend que l'indépendance du Mali placée entre les mains du tiers-mondiste Keita conduisit le pays dans l'impasse. Il fut renversé après environ huit ans à la tête de son Etat et finit sa vie en prison ou il décédera une petite décennie plus tard, sans doute liquidé malgré la version officielle. Le premier film de Robert Guediguian que j'ai découvert fut "à la vie à la mort" en 1995. Il n'avait pas encore connu la reconnaissance du grand public avec le succès que fût "Marius et Jeannette " ( sans doute son chef-d'oeuvre). Depuis j'ai suivi de près sa filmographie jusqu'à "la villa" que je n'avais pas du tout aimé. "Twist à Bamako" me permet de renouer avec ce réalisateur dont la marque de fabrique porte souvent sur les thèmes de l'entraide, de l'amitié toujours autour du même groupe d'acteurs. A ce titre, Jp Daroussin est sans doute né avec le cinéma de Guediguian. Parfois et c'est le cas avec ce film, il nous propose une réflexion politique et historique en prise directe avec notre actualité. A voir.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2022
    La toile de fond du film est historique, intéressante car nous ignorons sans doute les secousses que la société malienne a vécu après l’indépendance, ce passage par une phase communiste et dictatoriale. Elle éclaire d’ailleurs un peu les évènements actuels, car les liens avec la Russie se sont construits dès cette époque (dommage que le film n’évoque pas cet aspect des choses, ô combien important).

    Notre jeune héros Samba illustre l'enthousiasme révolutionnaire et sa naïveté, sur un fond sociétal qui avait besoin de se réformer. Lara est jouée par Alicia Da Luz Gomez, magnifique et convaincante, incarnation de la femme libre dans un pays où le mariage forcé demeure. La caméra est belle, le montage assez réussi. L’histoire d’amour entre Samba et Lara est délicate et intégrée à l’intrigue politique.

    Mais le scénario pêche un peu, comme cousu de fil blanc : l’histoire entre Samba et Lara, de même que le glissement dictatorial du régime sont menés sans surprise. Plusieurs choix de réalisation affaiblissent le propos : les acteurs sont français et n’ont quasiment pas d’accent, ce qui n’existe pas en Afrique ; la naïveté de Samba est à l’excès ; certaines scènes ne sont pas crédibles, comme par exemple la replantation du champ mal entretenu ; les argumentaires politiques sont simplifiés à l’extrême. On prend un bain d’Afrique, vraiment, on voit la contre-révolution en marche et en même temps on n’y croit pas trop, il y a comme une distance.

    Un film agréable à regarder, intéressant, à conseiller tout de même.
    Einleiger
    Einleiger

    6 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    129 minutes de film, cette durée pourrait paraître excessive à certains. D'autant plus que ce long métrage prend le temps de se mettre en place. Mais pour un film portant sur le socialisme d'un pays devenu "indépendant", ça peut être un peu court.

    Robert Guédiguian propose un film didactique sur les toutes premières années post-coloniale du Mali. Il intègre aussi bien les problèmes de richesses, de conditions de travail, les droits des femmes, l'éducation, la culture.
    Il le fait simplement en mettant en place le parcours amoureux d'un jeune révolutionnaire, fils d'exploiteurs, et celui d'une jeune fille mariée de force et qui fuit son mari.
    Après une longue partie alternant entre phase didactique et celle mettant en place le mécanisme de l'intrigue, le film s'emballe lentement, gardant une certaine langueur. J'ai adoré l'épilogue.

    Je vois aussi ce film en tant qu'Européen, donc il y a aussi une part d'exotisme et de voyage qui apporte de la fraîcheur à ce film. Et contrairement au Dune de Denis Villeneuve, j'ai enfin ressenti la chaleur.
    J'invite Michel et Michel à regarder ce film qui pourrait faire l'objet d'un "faux raccord".
    y g
    y g

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    0,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    La catastrophe. Les acteurs sont particulièrement mauvais dans ce film qui ne dit rien mais qui porte pourtant sur un sujet passionnant ! Est-ce vraiment possible de jouer aussi mal ? C'est une vraie catastrophe. Ça va de clichés en clichés et c'est très mal construit. Plusieurs scènes de twist (exactement les mêmes à chaque fois) entre des dialogues dignes des pires téléfilms...
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