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elriad
427 abonnés
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5,0
Publiée le 24 avril 2021
Il y a des films qui vous poursuivent bien au delà de la projection. " Supernova" en fait partie. Sans pathos ni facilité dans l'évocation de cette maladie qui finit par vous faire oublier qui vous êtes, ce duo d'acteurs bouleversant dont l'amour inconditionnel atteint des sommets d'émotion, touche au plus profond par des regards qui souvent en disent bien plus que les mots. On pense bien sûr à la magnifique relation entres ces deux femmes du film" Deux ". Ce dernier voyage en forme d'adieu sur les belles routes de la campagne anglaise et le sacrifice déchirant de l'un comme l'autre, aussi difficile à accepter des la part de ces deux être qui s'aiment depuis plus de trente ans, leurs souvenirs d'une vie qu'ils égrènent tout au long de ces kilomètres sont le bien précieux d'une vie qui se délite inéluctablement. Un film magistral.
Sam et Tusker s'offrent une virée sur la route des meilleurs souvenirs de leur couple. Le concert que Sam doit donner à l'issue de ce road-trip n'est en réalité qu'un prétexte pour que lui et Tusker en construisent de nouveaux, peut-être même les ultimes avant que la maladie dont souffre Tusker engloutisse tout ce qui a défini leur complicité amoureuse pendant des années. Les regards échangés, les sarcasmes, les disputes futiles, les éclats de rire et tous ces instants qui ont jalonné la relation de ces deux hommes passionnés et brillants s'évadent aujourd'hui de plus en plus souvent de la mémoire de Tusker, le laissant désemparé face à une existence qu'il ne maîtrise plus à la pleine mesure de ses capacités. Son compagnon l'est bien sûr tout autant en voyant l'être aimé l'abandonner peu à peu contre sa propre volonté, il ne peut d'ailleurs s'y résoudre, espérant toujours plus de temps aux côtés de son âme sœur pour contrer sa peur de l'inconnu d'une vie sans Tusker.
Des yeux tournés vers les étoiles à ceux remplis à la fois d'amour et de détresse que posent l'un sur l'autre ses deux personnages principaux, "Supernova" approche ce dernier virage amoureux devant l'inéluctable en nous faisant partager leurs appréhensions différentes face à la maladie. Leurs sentiments mutuels ne sont pas à remettre en cause, ils sont toujours présents et aussi forts qu'auparavant, Harry Macqueen nous les fait constamment ressentir avec une infinie tendresse au cours de scènes de partage avec leur entourage ou dans leur quotidien de couple, mais le mal qui ronge Tusker -et qui ronge de fait Sam- se fait plus prégnant à chaque étape de leur voyage, mettant de plus en plus en lumière leurs sensibilités divergentes sur la manière d'aborder les derniers instants à partager. Le sujet vampirisera frontalement la deuxième partie du long-métrage à travers de brillants échanges qui n'auront qu'une mission : remettre ses deux compagnons d'une vie une dernière fois sur la même longueur d'ondes, détruire les barricades de ce qui pourrait apparaître comme une ultime once d'égoïsme chez l'autre pour mieux se réunir, atteindre la plénitude de l'harmonie qui les a toujours gouvernés jusque-là et dont il n'ont jamais eu autant besoin pour se comprendre l'un et l'autre. En utilisant les mêmes mots prononcés par Tusker pour évoquer son esprit fuyant, il faudra laisser la supernova exploser en somme et accepter ses retombées afin de pouvoir poursuivre ces derniers kilomètres ensemble et même au-delà. Et le spectateur ne pourra que partager les retombées émotionnelles de cette superbe "Supernova" à laquelle Stanley Tucci et Colin Firth apportent toute la grandeur et la subtilité de leurs talents respectifs.
Les protagonistes excellent dans leurs interprétations et nous font tantôt penchés du côté de celui qui ne veut pas laisser partir l'amour de sa vie, tantôt du côté de celui qui ne souhaite pas être emmuré dans sa maladie.
Les paysages sont somptueux et la bande son tout en finesse et en élégance.
Le thème de Supernova n'est pas super nouveau, excusez le jeu de mots déplorable, mais le film manque tellement d'humour que manier l'ironie ne fait que traduire un certain désenchantement face au traitement du sujet de la maladie, en l'occurrence dégénérative, qui se caractérise par une émotion beaucoup trop maîtrisée et une structure façon road-movie bien paresseuse. Il est certain que Harry Macqueen n'avait aucune envie que son film sombre dans le pathos, ce dont on lui sait gré, mais en contrepartie sa trop grande "neutralité", hormis dans une poignée de scènes, ainsi qu'une certaine platitude de la mise en scène n'incitent guère à l'enthousiasme. Film à deux personnages, presque exclusivement, Supernova parle d'un couple en souffrance, qu'il soit homosexuel n'est pas le sujet et c'est tant mieux, mais le fait que les deux hommes soient comme par hasard des artistes, un écrivain et un musicien, sans soucis matériels, sonne un peu comme un cliché. Une histoire entre un livreur de pizzas, atteint de démence précoce, et un ouvrier du bâtiment, par exemple, serait-elle moins crédible et dénuée de toute sensibilité ? Passons. Pour justifier son titre, le film montre de belles nuits où les étoiles scintillent, certaines d'entre elles déjà mortes, comme on le sait. Voilà pour le moment de poésie et d'éternité. Pour le reste, dans ce qui pourrait être une pièce de théâtre, Supernova est avant tout l'occasion d'admirer deux acteurs qui brillent au firmament : Colin Firth et Stanley Tucci. A eux seuls, ils valent largement le déplacement.
L’affiche était alléchante, le pitch aussi, on s’attend donc pas à une comédie. Rien à reprocher à l’interprétation, Colin Firth et Stanley Tucci sont très biens, malheureusement ils n’ont pas grand-chose à défendre. Le tout est aussi long que lent. L’émotion ne sort jamais, même si quelques jolies moments et quelques scènes touchantes, mais vraiment trop en surface. Au final, c’est l’ennui qui domine et cette histoire qui aurait pu (dû) être déchirante ne nous touche pas du tout. Un premier film de Harry Macqueen qui nous laisse sur notre faim, dommage.
Au départ, on pense que ce film traite de la maladie d'Alzheimer et honnêtement on se dit : "Encore ?". C'est vrai qu'après avoir vu "The Father" (2021), "Remember me" (2020), "Du miel plein la tête" (2019), "La finale" (2018), "Floride" (2015), "Still Alice" (2014)..., on se demande bien ce que cette nouvelle approche cinématographique peut apporter à ce type de drame. Pour commencer, le couple subissant cette épreuve est homosexuel, ce qui est assez nouveau dans le genre et plutôt moderne sur le fond. Ensuite, les thèmes abordés ici sont plus axés sur le "choix de fin de vie" et le "comment dire adieu à quelqu'un de son vivant" plutôt que sur les dégâts au quotidien de ce syndrome. Les seuls défauts à reprocher à ce long-métrage sont presque liés aux choix de la réalisation : pudeur, intimité, délicatesse. En effet, même si cette romance dramatique aborde un sujet complexe et sensible, toute cette retenue scénaristique crée une légère distance avec le spectateur, j'avoue avoir été touché mais pas non plus bouleversé. Intimiste et accablant, comme la dure réalité de la vie parfois. Site CINEMADOURG.free.fr
Belle histoire avec 2 acteurs remarquables dans ce road movie sur les souvenirs et la peur de les perdre pour toujours. Un film par son histoire classique qui parle de la maldie , d amour et face au choix de sa fin de vie . Ce film pourrait etre universel pour toute maladie incurable et histoire d amour , la peur d etre seul et la peur de vivre dans la decheance et le faire vivre à l autre . L histoire est sans patos , simple et sans artifice dans une plénitude de routes de campagnes et paysages vierges de toute civilisation comme une première fois .
Bouleversant ! Un jeu d'acteurs d'une finesse et d'une sobriété rares... Colin Firth est magique dans son rôle. Les paysages nous transportent. Le sujet de l'euthanasie est abordé dans ses multiples modalités. La peur de la solitude, la profondeur de l'engagement, la réalité de l'amour, sont abordés avec une grande sincérité. Vraiment un très beau film, qui m'a tiré les larmes à de nombreux moments. Merci.
Dès la première scène Tusker est présenté râleur, cynique, hautain... Partant de là, tisser un lien avec lui s'avère difficile, d'autant que sa relation avec Sam est très tiedement montrée. Je comprends que le film ne veuille pas sortir les violons mais là même dans les moments où leur monde devrait s'écrouler, ils ont à peine l'air concerné, comme si le film arrivait trop tard et que tout était déjà joué L'aspect road movie ressemble plus à un weekend à la campagne et l'évocation de leurs souvenirs se résume à quelques évocations autour d'un gratin de courgettes.
On aurait aimé l’adorer ce film. Être emporté par un tourbillon d’émotions et de grâce. Malheureusement on ne le sera qu’à moitié. « Supernova » prend comme sujet la maladie d’Alzheimer comme pas mal de films l’ont déjà fait et le font régulièrement (« The Father » multi-nommé aux Oscars est en la prochaine preuve cinématographique). Néanmoins, c’est l’amour qui est au centre véritable de ce long-métrage tout en pudeur. L’amour que se porte ce couple de deux hommes et que cette terrible maladie va mettre à mal. On se souvient d’une très belle œuvre sur le sujet : « Still Alice » qui avait valu à Julianne Moore l’Oscar de la meilleure actrice. Mais ici on se sert davantage de ce coup du sort qui s’abat sur l’un de ces deux amoureux pour montrer la puissance et la pérennité de leur relation tout comme la difficulté de se dire au revoir à jamais. Et tout cela serait bouleversant si l’émotion n’était pas si contenue la plupart du temps.
En effet, pour un premier film, Harry McQueen a choisi d’être minimaliste dans les émotions. Le film n’est pas non plus froid mais les moments touchants restent rares (la scène du discours est, à ce titre, la plus émouvante) et on peine à vraiment être impliqués par la douleur ressentie par ces deux hommes. La peur de perdre l’être aimé et la solitude sentimentale qui va avec pour le premier et la peur de ne plus se souvenir et d’être un poids pour les autres pour le second sont les lignes directrices de ce road-trip anglais. Des enjeux dramatiques et psychologiques forts qui sont bien explicités ici mais montrés de manière peut-être trop timide, trop pudique. Les scènes sont souvent belles et leur simplicité aurait pu être une gageure mais on ne s’y investit pas émotionnellement autant qu’on l’aurait souhaité. Peut-être que plus de seconds rôles aurait également permis un regard différent sur ce couple et accentué notre implication mais ils sont trop peu nombreux et vus trop rapidement.
Le rythme de « Supernova » est volontairement lent, mais on pourrait dire aussi apaisant car on ne trouve pas le temps long non plus. McQueen prend le temps aussi de nous combler de paysages écossais magnifiques validant peut-être un film en forme de voyage à double sens. La caméra s’arrête sur des regards, des silences ou des petits gestes, préférant parfois la suggestion à la démonstration. Ce qui fonctionne parfois mais pas toujours. Le duo formé par Stanley Tucci et Colin Firth est parfaitement crédible et on croit à leur histoire mais elle manque peut-être de développements et aussi de légèreté. C’est triste comme sujet certes mais le film aurait gagné à un peu plus de lumière d’un côté et d’épaisseur de l’autre pour qu’on s’attache encore plus aux personnages. Pas désagréable pour autant, on est juste un peu déçu de ne pas avoir aimer un film si doux, vantant un si bel amour et porteur de si beaux sentiments, autant qu’on l’aurait souhaité.
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Bien sûr c'est une leçon de vie qui touche à ce qu'elle a de plus profond, l'amour et la mort. Mais c'est aussi une immense leçon d'acting. Colin Firth et Stanley Tucci atteignent dans ce film la perfection du jeu. Une claque émotionnelle.
ce film ne présente aucun intérêt !! le scenario est plat et mal écrit. Les acteurs ne sont pas crédibles et jouent très mal. Dès le début du film on sait déja comment il va se terminer. C'est une suite de clichés éculés que l'on peut voir dans des dizaines d'autres film. c'est mal filmé et on s'ennuie terriblement sans qu'aucune scène ni aucun personnage ne puissent nous donner envie de continuer à regarder ce film sans intérêt.
Une merveille d'humanité! Dans ce contexte dramatique, la grande réussite de ce film est de rendre essentiels et profonds les futiles sujets de discussion de la vie. Les deux acteurs sont tellement touchants et sensibles. La musique est contemplative. spoiler: Il ne veut pas perdre le contrôle de sa vie. Il demande qu'il le laisse s'en aller.
Le concert final voit Colin FIRTH jouer au piano une musique de Elgar. Magnifique!
La version doublée en français est épouvantable. Pour ce qui est des dialogues (surtout parce que l'un d'eux est ecrivain), ce n'est pas très bon... Un film d'une grande banalité, malgré un sujet vraiment pas banal...
Sam et Tusker sont en couple depuis 20ans, ils vivent une histoire passionnée et rien ne pouvait se mettre en travers de leur chemin si ce n’est la maladie de Tusker qui le ronge à petit feu. Ce dernier est atteint de démence précoce et le voyage qu’ils s’apprêtent à faire ensemble va mettre leur amour à rude épreuve.
Supernova (2020) est un magnifique drame, touchant et humain. Un road-movie au cœur de sublimes décors naturels du nord de l’Angleterre. Pour magnifier le tout, le duo est incarné par Stanley Tucci & Colin Firth, tous deux sont prodigieusement sincères et poignants. Le combat de l’un pour rester aux côtés de l’autre, tandis que le second doit se battre face à la dégénérescence consciente de son esprit due à une maladie neuro-dégénérative précoce.
Harry Macqueen nous immisce au cœur de ce couple à travers une mise en scène épurée et minimaliste, beaucoup de silence et de moments de réflexions. Le duo d’acteurs est de tous les plans, ils sont beaux et émouvants à la fois. Ce couple d’hommes vieillissant qui craint plus que tout d’être séparé est d’une rare justesse. Confrontés à une triste réalité, celle d’une fin inéluctable et plus précoce qu’ils ne l’auraient imaginé, ce voyage sera sans doute le dernier…
Il était déjà question "l’euthanasie active" à travers le brillant Blackbird (2020), cette fois-ci, c’est sous une autre forme et une toute autre approche que ce thème est une fois de plus abordé. Pour son second long-métrage, Harry Macqueen brosse ici de très beaux portraits, à travers un drame d’une réelle sobriété et des acteurs envoutants.