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    Rien à foutre
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    230 critiques spectateurs

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    titicaca120
    titicaca120

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2022
    comme tous les "gens normaux" qui ont vu ce film après une première partie
    sublime ou Adèle est exceptionnelle il se passe un virage à 90% et la dernière
    demi-heure est une véritable purge d'une longueur qui semble sans fin et c'est
    très dommageable car on en ressort avec une impression négative.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Un film intéressant par sa mise en scène et son montage qui suit cette jeune femme en pleine « ultra-moderne solitude ». Le thème qui n’est pas original est traité comme un documentaire, les images parlant d’elles-mêmes. Sous les paillettes des vols aériens, le misérabilisme de la solitude affective. On est à Liège, très proches des frères Dardenne sur le fond mais avec une forme plus sophistiquée. Les admirateurs d’Adèle E. seront comblés
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    33 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2022
    Le film est porté par l'actrice principale. On passe d'une chronique du travail dans le low cost à une histoire familiale tragique. Et cette relation entre les deux parties du film n'est pas très réussie. C'est dommage car cela aurait pu être mieux pensé et écrit.
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    13 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2022
    Un film sur le vide se doit-il d'être vide et ennuyeux( forcément)...
    Oui, au vu de ce "Rien à foutre".
    Cassandre (Adèle Exarchopoulos super, rien à redire) traîne son inertie d'n job qu'elle voudrait glamour mais qui n'est que médiocre (pas de mépris de ma part, c'est juste ce qui nous est montré). Sa carrière : rien à foutre. Conflit social : rien à foutre. Pas le temps d'avoir des amis, d'aimer : rien à foutre. Impossible d'affronter la mort de sa mère lors d'un stupide accident : elle voudrait bien n'en avoir rien à foutre.
    Mais être ailleurs lui procure la sensation de vivre pleinement, même si ce plein vient de soirées suralcollisées avec des quasi inconnus, de consommation de drogue dans des colocations anonymes.
    Tout ce qui touche au quotidien des hôtesses de la compagnie low cost est plutôt intéressant. Même si ça devient répétitif. Mais quand Cassandre est renvoyée pour faute et retourne dans sa famille, le film s'embourbe dans une chronique familiale en crise de plus dont n finit vite par... n'avoir rien à foutre.
    La boucle est bouclée.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    361 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2022
    C’est une réalisation de Emmanuel Marre avec Julie Lecoustre. L’idée d’écrire le scénario est venu ensemble suite à un voyage avec une compagnie low-cost. Rien à foutre a remporté le Prix Fondation Gan à la Diffusion à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021.

    Cette comédie dramatique va nous montrer la situation dans les compagnies low-cost. La première qui vient en tête, et souvent critiquer pour son aspect social, est Ryanair. Il est important de noter qu'Emmanuel Marre et Julie Lecoustre ont rencontré plusieurs employés de compagnies low-cost afin de se documenter. Cela leur a permis de comprendre les conditions de travail dégradées et la faible rémunération. Des problématiques qui seront mises en avant. Les compagnies jouent sur le fait que travailler dans un avion est un “rêve” afin d’imposer ces conditions.

    L’histoire, de cette employée de l’air, est vraiment intéressante. Il est vrai que cela démarre doucement. Le début peut sembler un peu futile. Cassandre ne pense qu’à la fête. On va donc enchaîner les verres de vodka et les soirées. C’est un reflet de sa condition de travail précaire. Elle est formatée au vol par vol, et l’empêche de se projeter sur le long terme. Finalement, elle ne pense qu’à brûler la chandelle par les deux bouts. Cependant plus le film avance plus il prend en teneur.

    Tu vas donc tourner autour de Cassandre. Au départ, elle peut sembler agaçante. Malgré tout, lorsqu’elle se rend enfin compte de l’attitude de la compagnie envers elle, la situation se débloque. Alors qu’avant on ne voyait que son apparence, on va commencer à la comprendre. Nous allons être pris dans le récit de cette jeune femme. C’est donc son évolution qui va être la ligne directrice réelle. Ceci va vraiment être bien fait. L’esthétique en tant qu’hôtesse, et celle dans la vie privée sont différentes. L’une sera assez froide, quant à l’autre plus intimiste. Dans ces passages, on se sent proche de Cassandre. Dommage que l’histoire autour de sa mère soit mal dosée.

    Ils ont pris une actrice de choix pour interpréter Cassandre. Adèle Exarchopoulos est parfaite pour ce rôle. L'actrice française, qui avait reçu le César du meilleur jeune espoir féminin en 2014 pour La Vie d'Adèle, montre encore une fois tout son talent. Elle nous emmène avec elle dans le cheminement de son personnage. Tout d’abord, on est devant cette carapace superficielle. Puis elle se dévoile dans ses traits les plus intimes. Par contre, il faut l'aimer pour apprécier Rien à Foutre, car on ne verra qu’elle. Bien qu'Alexandre Perrier et Mara Taquin sont loin d’être mauvais, ils n’ont pas le panache d’Adèle Exarchopoulos.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    774 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2022
    Dans ce film français, réalisé par le duo Julie Lecoustre / Emmanuel Marre, nous allons suivre Cassandre pendant plusieurs semaines de sa vie d'hôtesse de l'air au sein d'une compagnie low-cost européenne.
    Elle vit au jour le jour, alternant les moments de travail en cabine et les instants de détente alcoolisés dans ses différentes escales.
    Les aventures d'un soir et les accrochages avec sa direction s'enchaînent, cette jeune femme sombre peu à peu dans une sorte de fuite en avant sans but et sans attache.
    On la pense légère, inconstante et insouciante, on va découvrir peu à peu sa fragilité profonde, et ce qui a bien pu la pousser à vivre cette existence de bohème depuis presque 3 ans maintenant...
    Hormis l'actrice Adèle Exarchopoulos qui irradie totalement cette oeuvre de sa présence, je n'ai pas trop aimé la réalisation en forme de reportage de télé-réalité, trop de scènes sont mal tournées ou tout simplement longuettes.
    Dommage, cette comédienne dégage vraiment quelque chose d'intense.
    Très très moyen au global.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Outof A
    Outof A

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Une très agréable surprise que ce film. Un montage intelligent et un scénario qui ne tombe pas dans la facilité de nombreux films actuels de faire long pour faire passer une émotion chez le personnage.
    Un personnage d'ailleurs sensible et complexe, comme chacune et chacun d'entre nous.
    À voir.
    norman06
    norman06

    348 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2022
    Primé à la Semaine de la Critique 2021, ce petit film est une véritable bouffée d'air frais. Plus qu'un semi-documentaire sur les compagnies aériennes, c'est un attachant portrait de jeune femme à la fois déterminée et fragile, sublimement jouée par Adèle Exarchopoulos.
    Francois Descols
    Francois Descols

    10 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2022
    un diptyque entre le vide sidéral de la vie d'hôtesse de l'air et la jeune femme, fille de son père, sa sœur, ses amis d'enfance confrontée à la mort de sa mère..
    veronique B
    veronique B

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Passages sans intérêt, pas d'action et de finalité. Neanmoins bons comédiens, touchants. Montre la face cachée du métier, mais 2eme partie du film sans intérêt
    Lou-Brice L.
    Lou-Brice L.

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Heureusement Adele exarchopoulos est fascinante à regarder, avec son charisme et sa vulnérabilité. En dehors de ça, le film dépeint assez bien la vacuité du monde contemporain à l'image du monde froid, fonctionnel, sécuritaire et marchand de cette compagnie aérienne low cost. Une question me reste : pourquoi aller contempler cette vacuité du monde contemporain dans une salle de cinéma alors que elle est déjà partout autours de nous ? Ma réponse : cela n'a aucun intérêt. Ennui, ennui, ennui...
    Ismael
    Ismael

    83 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Plus ennuyeux que vraiment loupé, Rien à foutre (titre un peu provocateur qui ne colle pas spécialement au contenu) est surtout un film assez frustrant ou l'on a sans cesse l'impression de rester à la surface des choses sans jamais vraiment rentrer dedans.

    L'intrigue se résume de manière fort simple: quelques semaines dans la vie d'une jeune hôtesse de l'air belge, au physique avenant, mais sinon assez banale. Une fille de son temps, si on veut, en admettant que l'expression veuille même dire quelque-chose. Un peu à mi-chemin entre la fiction et le documentaire, on la suit, à travers une série de scènes plutôt décousues, dans son boulot, sa vie intime, puis enfin au sein de sa famille dans le dernier tiers du film. Toutes ces scènes nous dépeignent, de façon parfaitement crédible, la réalité d'une certaine jeunesse contemporaine. Le film a visiblement été préparé et documenté, ce n'est pas le souci.

    Le problème de Rien à foutre c'est son absence de ton: il n'est ni drôle, ni spécialement dramatique non plus. Il n'est pas ouvertement à charge contre les compagnies aériennes low cost. Soit. S'il se veut "existentiel" ben ca ne transparaît pas vraiment non plus. Donc il est quoi au juste ? On a un peu l'impression d'effleurer des sujets, de regarder des images volées ou vues à travers le trou de la serrure sans mise en contexte.

    Mais on a surtout la conviction que Rien à foutre cherche à surfer sur la vague d'un certain cinéma social, qui a le vent en poupe en ce moment. Avec sa façon d'alterner des scènes un peu dégradantes dans le monde de l'entreprise, suivies immédiatement de moments de la vie privée, le film n'est pas sans rappeler ceux de Stéphane Brizé, dont le dernier (coïncidence ou pas), est actuellement dans les salles. Mais la grosse différence c'est que Stéphane Brizé- qu'on aime ou pas ses films- donne toujours l'impression de savoir ou il va et de poursuivre un objectif artistique et social. Ce n'est pas le cas ici, ou on se laisse plutôt porter au gré du vent, un peu à l'image de l’héroïne du film.
    Jylg
    Jylg

    44 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Quelle déception ! Une idée en or, d'ailleurs très bien décrite dans la 1ère partie ´ documentaire ´très intéressante. .. puis, on ne sait trop pourquoi, l'héroïne revient chez son père et la , l'ennui commence et jusqu'à à une fin improbable. Seule consolation, l'interprétation naturelle de Adèle Ex...,
    Cinememories
    Cinememories

    484 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Ce premier long-métrage d’Emmanuel Marre, coréalisé avec Julie Lecoustre, prend au pied de la lettre ce non-sens de l’aller simple dans une vie. Une vie sans attache, sans révolte, sans succès, sans espérance de survie, c’est la réalité d’aujourd’hui. En nous plongeant dans un de ces métiers parfois invisibles, on se surprend encore à reconsidérer l’entreprise des agents de cabine, où leur fonction tient de l’illusion. Les parades des gargouilles avec leur gilet de sauvetage et les plateaux repas cachent pourtant les maux de ces individus, qui bataillent sur un front compétitif, où chaque élément semble interchangeable. Que ce soit en l’air ou sur terre, aucun horizon ne semble offrir ce paradis ou cette oasis que tout le monde recherche.

    La contradiction entre dès la première scène et nous promet un discours le plus terre-à-terre possible. Elle montre de ce fait l’impasse du métier, où les responsabilités riment davantage avec contraintes que bénéfices. La contrepartie est bien trop lourde pour les épaules de la jeune Cassandre, où Adèle Exarchopoulos s’engage à donner la tonalité qu’il faut, afin de rendre justice aux hôtesses et aux stewards de l’air. En prenant le point de vue d’une compagnie low-cost, nous comprenons rapidement de quoi il retourne et en quoi le fantasme du métier s’apparente à un cauchemar. Cassandre enchaîne ainsi les vols, les fêtes, les rencontres et les relations éphémères, mais pour quoi ? Parce qu’elle n’a pas de choix, elle ne possède pas la volonté de surmonter une indépendance qu’on lui refuse ou un deuil non résolu.

    La routine de cette dernière illustre ces moments de doutes, parfois cachés derrière des sourires figés et tremblants que la caméra ne lâche pas. Elle en vient même à étouffer la comédienne, ainsi que tous les autres interprètes non-professionnels, vivant sur un lourd tribut quotidien. Les perspectives sont vues et rabattus avec une rationalité effrayante, comme s’il n’y avait déjà plus rien à faire, plus « Rien à foutre ». D’un malaise à un autre, d’un réveil soudain à une nouvelle gueule de bois, le récit ne semble pas vouloir soigner les maux de l’héroïne, qui semble avoir accepté cette vie désabusée et disgracieuse. Son humanité entre en conflit avec les objectifs de manager, chose que l’on viendra frontalement critiquer, dans des dialogues à sens unique. Et cet élan de résignation semble suffisamment bien documenté pour qu’on n’en conteste aucun aspect.

    Cassandre continue pourtant à sourire, même après son service, auprès de ses proches. Sa destination reste inconnue et c’est également ce qui fait toute la beauté du planning improvisée de l’hôtesse, en quête de nouvelles émotions, quitte à y laisser un peu de mauvaises fois. Le second segment la ramène d’ailleurs au domicile familial et fait le choix d’explorer sa profonde mélancolie, sans pour autant questionner son rapport à l’alcool ou sa vision d’une vie à reprendre en main. On se contente de recycler la fable du choc générationnel, des habitudes qui se perdent ou qui mutent vers la déconnexion totale. Un entretien par vidéo interposée justifie tout le crash d’une société qui musèle ses salariés, déjà formés et programmés à répondre des besoins des employeurs, au détriment des clients et passagers, qui ne souhaitent que passer un bon vol, sans retard, ni surcoût.
    Mallory
    Mallory

    39 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Très bon insight sur les coulisses d’une compagnie aérienne low cost durant la première partie du film, c’est d’ailleurs ce que j’ai préféré étant du métier.

    La deuxième partie du film est focus sur la vie perso de Cassandre ce qui pour moi casse le rythme du film et ce pour quoi on va le voir à la base.

    La dernière scène de fin clôture le film en beauté mais on aurait clairement pu se passer des 45min sur sa vie, pour continuer de parler des traitements du personnel dans les compagnies très low cost (copie conforme de Ryanair ici)
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