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    Couleurs de l'incendie
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    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Une histoire qui m'a passionné ! Menée par de très bonnes actrices et acteurs, mais surtout portée par la talentueuse Léa Drucker, on plonge dans les rouages d'une machination où les hommes sont prêts à tout pour le pouvoir et l'argent. Madeline Péricourt va en payer les frais, mais va décider de se venger, établissant un plan très minutieux et long mais qui va se révéler parfaitement efficace et captivant. Que ce soit la reconstitution de l'époque, les tenues ou les décors, c'est beau, propre et sobre à la fois. Quant au scénario sur ce monde machiavélique des affaires, il est remarquable avec des dialogues soutenus et enivrants.
    Un très bon moment et une adaptation réussie pour Clovis Cornillac !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2022
    Quel bonheur de revoir sur grand écran le travail de Pierre Lemaitre ! « Couleurs de l’Incendie » est la suite de « Au revoir là-Haut », mais le seul personnage qui subsiste entre les deux films c’est celui, central, de Madeleine Péricourt, le changement de casting ne pose donc pas réellement problème. Clovis Cornillac, derrière la caméra, nous offre du grand spectacle pendant presque 2h15. Son film est indéniablement ambitieux, par la reconstitution, par l’ampleur de certaines scènes, par l’importance du casting, par le soin apporté aux décors, aux accessoires, aux costumes. Sa réalisation est très professionnelle, on sent qu’il cherche en permanence le bon plan séquence (en ouverture), le bon travelling, la bonne ambiance aussi. C’est bien de voir sur écran géant un film ambitieux dans la forme, qui n’hésite pas à présenter des scènes avec beaucoup de figurants (la scène de l’Opéra à Berlin). La musique lyrique est omniprésente dans le film, peut –être un tout petit peu trop à mon gout. C’est normal car l’art lyrique tient une place importante dans la vie de Paul Péricourt et donc dans le film, mais les scènes chantées sont nombreuses, parfois assez longues et en plus, Cornillac en rajoute encore en musique de fond dans plusieurs scènes. Ça fait un peu beaucoup pour moi, qui ne suis pas une grande fan de chant lyrique. On va dire que l’omniprésence de la musique, parfois un peu trop forte, est le seul petit bémol technique que je trouve à son film. Sinon, l’humour (qui est omniprésent dans l’œuvre de Pierre Lemaitre) n’a pas été oublié même si on sent qu’il n’a pas joué cette carte autant qu’il aurait pu le faire. C’est peut-être un peu dommage car pour le reste, l’adaptation au roman est d’une fidélité presque totale. Il ne s’éloigne du livre que sur des petits détails. En même temps, quand on a l’auteur lui-même comme scénariste, c’est un peu normal. Au casting, il offre à la merveilleuse Léa Drucker le rôle de Madeleine, un rôle à la mesure de son talent, une femme blessée, manipulée et fragilisée qui prends son destin en main spoiler: et fomente lentement sa vengeance, tel un Monte Christo de l’entre deux-guerre
    . Elle est merveilleuse de force et dignité, cette Madeleine-ci. A ses côté, Benoit Poelvoorde et Olivier Gourmet incarnent des hommes spoiler: que le dépit amoureux (pour le premier) et la vénalité (pour le second)
    ont rendus mauvais. Ils sont deux « méchants » hauts en couleurs, parfois dans l’excès (il y a du De Funès dans certaines scènes de Poelvoorde), souvent pathétiques sans pourtant jamais être totalement détestables. Au final, on les plaint plus qu’on ne les déteste. Clovis Cornillac est un chauffeur observateur et taiseux, complice de Madeleine, taciturne comme il sait le faire à l’écran, Alice Isaaz et (l’encore trop rare) Alban Lenoir complète ce grand casting. Tous ont des rôles écrits, avec du fond et de la complexité, et beaucoup de choses à jouer et à faire passer. Ce n’est pas toujours le cas avec les seconds rôles, parfois réduits au rôle de faire-valoir de la grande vedette. Et puis il y a Fanny Ardant, en chanteuse lyrique en fin de carrière spoiler: et qui s’offre un final éblouissant à Berlin, devant tout le gratin du IIIème Reich. Rien que pour la force de cette scène, elle mérite une mention spéciale.
    « Couleurs de l’Incendie », c’est l’histoire d’une femme qui prend son destin en main, une femme que la crise de 1929 et la duplicité des hommes qui l’entourent ont ruinée, une femme dont le fils a voulu mourir sans qu’elle comprenne pourquoi spoiler: (l’explication viendra vers le milieu du film)
    , qui subit beaucoup avant de toucher le fond (mais qui reste pourtant toujours digne) et de relever la tête. C’est un portrait de femme dans la tourmente spoiler: qui se venge, de façon à la fois tortueuse et flamboyante. Il y a quelque chose de très enthousiasmant dans cette vengeance complexe, dont on ne saisi l’ampleur qu’une fois qu’elle est totalement achevée. Elle ne retrouve pas sa fortune perdue, elle trouve bien davantage : sa fierté et son honneur. Cette vengeance multiforme, qui occupe les 2/3 du film, capte le spectateur jusque dans la dernière scène, pleine de tendresse et de pudeur.
    « Couleurs de l’Incendie » est un grand film populaire de qualité, ambitieux sans être prétentieux et qui vous donnera à coup-sur l’envie de découvrir (ou de relire) ce formidable auteur populaire qu’est Pierre Lemaitre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    La mort de son père laisse Madeline Pericourt (Léa Drucker) à la tête d’une fortune. Mais son manque d’expérience l’oblige à se reposer sur son entourage : son homme de confiance (Benoît Poelvoorde), son oncle (Olivier Gourmet), le précepteur de son fils (Jérémy Lopez), sa dame de compagnie (Alice Isaaz), son chauffeur (Clovis Cornillac)…
    Bien vite, les masques tomberont et Madeleine se retrouvera ruinée et à la rue, avec un fils grabataire. Mais Madeleine est bien décidée à se venger.

    On avait tous adoré en 2013 "Au revoir là-haut", le roman haut en couleurs de Pierre Lemaître, auquel les jurys du Goncourt avaient eu le nez creux de décerner leur prix prestigieux, n’en déplaisent aux grincheux qui leur reprochent leur élitisme ou leur compromission avec Galligrasseuil. On avait tous aimé en 2017 la flamboyante adaptation qu’en avait tirée Albert Dupontel, elle aussi couverte de prix (cinq Césars en 2018). Ce double succès critique et public ne pouvait avoir qu’une seule issue : l’écriture d’une suite… et son adaptation au cinéma.

    Albert Dupontel ne s’y est pas collé cette fois-ci, laissant la place à Clovis Cornillac, un solide acteur qui a parfois gâché son talent dans des films niaiseux, mais qui est aussi un solide réalisateur. Il s’est entouré de la fine fleur du cinéma français. Il n’a pas lésiné sur les moyens : le budget du film, produit par Gaumont, s’élève à seize millions. La reconstitution des années Trente est impeccable : il ne manque aucune traction avant dans les rues de Paris (on reconnaît la rue Le Goff dans le cinquième, la place saint Georges dans le neuvième, la Cour de cassation dans le premier et bien sûr le Grand Escalier de l’Opéra Garnier) et aucun bouton de manchette aux riches toilettes des personnages.

    La trame du roman est scrupuleusement respectée. Son histoire est abracadabrantesque, renouant avec les grands romans populaires à feuilleton d’Eugène Sue ou d’Alexandre Dumas. Je reproche souvent aux scénarios leur manque de crédibilité et le manichéisme de leurs personnages. Pourquoi ne le fais-je pas ici ? Parce que ce manque de crédibilité et le manichéisme des personnages font partie en quelque sorte de ce genre, parce qu’on les accepte plus aisément dans ce genre de récit-là.
    On se laisse happer par ce récit enthousiasmant et profondément moral où les Gentils finissent toujours par l’emporter sur les Méchants. On n’a qu’un seul regret : que le film, qui dure pourtant deux heures et quart bien sonnées, ne soit pas plus long. Couleurs de l’incendie aurait fait une parfaite série de six fois une heure, dont on aurait dévoré les premiers épisodes en attendant impatiemment les suivants.

    Vivement l’adaptation du troisième tome de ce cycle romanesque : "Miroir de nos peines" !
    pst113
    pst113

    35 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2022
    Excellent film
    Les decors sont superbes
    On est pris dans l'histoire pas un temps mort et les acteurs sont incroyables
    Bravo Mr Cornillac pour votre film
    laurence l
    laurence l

    139 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Wouah quel bonheur. Ce film est vraiment magnifique et très réussi. Bravo à Clovis Cornillac pour se film les acteurs choisis et la mise en scène ainsi que le rythme qui nous tient en haleine du début à la fin. Mi thriller mi film de famille tous simplement génial
    Regine C.C
    Regine C.C

    40 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2022
    Pédophilie et délinquance en col blanc, oui, cela existait déjà dans les années 30. Le monde moderne n'a rien inventé. Adaptation d'un roman inspiré de faits réels, on assiste au dépeçage en règle d'une riche héritière par son notaire complice du banquier et de son fils unique, victime d'un précepteur pédophile. Mais cette dernière saura rebondir telle une araignée tisse sa toile.
    Dans ce monde de cynisme et cupidité, une nounou slave dégoulinante d'affection et une superbe cantatrice qui permettront à l'enfant de se reconstruire.
    Très belle mise en scène et acteurs plus vrais que nature.
    rozlina
    rozlina

    84 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Clovis Cornillac à fait un chef d’oeuvre, la trame est la même que le livre, les acteurs sont extraordinaires de justesse, notamment Benoit Poelvoorde qui trouve là un rôle à la hauteur de son talent. Bravo et vivement la suite de la trilogie
    Manuèle L
    Manuèle L

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    La suite de pierre Lemaître
    Oui c'est un vrai beau film français.
    De magnifiques personnages magistralement interprétés par les acteurs au sommet de leur art. Un très bon moment qui passe très vite.
    J'ai adoré la façon de tourner, les décors grandioses, la classe et l élégance de cette époque bien rendue.
    Poulevorde est formidable
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Après le succès cinématographique de "Au revoir là-haut" (2017), voici porté à l'écran le second volet de la trilogie littéraire de Pierre Lemaitre.
    Nous sommes toujours dans la France de l'après Première Guerre mondiale, mais entre 1927 et 1934 cette fois.
    Sur fond de Krach boursier et de montée du nazisme, et après la mort de son père très riche, Madeleine Péricourt va devoir affronter la cupidité et la jalousie de son entourage très proche.
    Heureusement, la vengeance est un plat qui se mange froid...
    J'ai été encore une fois émerveillé par le talent brut de Léa Drucker, capable d'éclabousser l'écran de sa force et de sa fragilité en même temps.
    Le scénario est remarquable, cette histoire de revanche s'étalant sur plusieurs années est savoureuse à suivre, d'autant que le casting est plutôt réussi en qualité : Benoît Poelvoorde, Olivier Gourmet, Fanny Ardant, Alice Isaaz, Alban Lenoir, et Clovis Cornillac, brillant acteur et réalisateur ici.
    J'ai même trouvé cet opus plus puissant que le premier volet !
    Populaire, spectaculaire, créatif, intense, comique et tragique à la fois, à ne surtout pas manquer !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    LeFilCine
    LeFilCine

    182 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    La suite d'Au Revoir Là-Haut souffre forcément de la comparaison avec le bijou concocté par Albert Dupontel en 2018. Déjà parce que le second roman de la trilogie de Pierre Lemaitre est moins captivant que son premier opus, récompensé par le prix Goncourt. Et ensuite parce que Dupontel avait apposé sa patte d'auteur flamboyant au premier film. Clovis Cornillac a, malgré tout, eu le courage de s’atteler à la réalisation de ce projet périlleux. Celui-ci nous avait déjà proposé un long-métrage (C’est Magnifique) plutôt réussi et totalement à son image sorti cet été mais passé assez inaperçu. On le sent moins à l’aise dans l’adaptation d’un univers qui n’est pas à tout à fait le sien. En comparaison à Au Revoir Là-Haut, on trouve moins d'humour et de second degré dans le film de Clovis Cornillac, mais plus de sérieux et de gravité. Léa Drucker incarne le premier rôle avec justesse mais son interprétation manque un peu de nuances. On l’a vu plus inspirée dans ses précédentes sorties. Ici on a du mal à percevoir dans son jeu la bascule entre la première partie et la seconde où son désir de vengeance est trop peu palpable. Le rôle qu'incarne Fanny Ardant n'apporte également pas grand-chose au récit et son personnage aux contours flous finit par lasser. Le long-métrage est pourtant agréable à suivre et de nombreuses séquences sont sublimes, mises en scènes impeccablement. Quant à Benoit Poelvoorde, qu’on a toujours plaisir à retrouver, il est parfait comme d’habitude.
    DENIS DUPUY
    DENIS DUPUY

    7 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2022
    Vu ce soir en avant première et pour le label UGC spectateurs : original , super intrigue et suspense , une histoire surprenante ! Cela m'a fait penser à une pièce de théâtre , supers décors , très bien filmé , très bon acteurs .
    francoise portos
    francoise portos

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Une fresque historique et sociale remarquablement interprétée par l'ensemble des acteurs et une réalisation magistrale par Clovis Cornillac.
    Chaque scène est un véritable tableau avec une musique parfaitement calibrée.
    Enfin un film qui donne toutes ses lettres de noblesse au cinéma.
    A voir absolument
    Philippe Moreau
    Philippe Moreau

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    Dans le marigot des productions françaises récentes qui rivalisent de médiocrité, à l'exception de Simone, voici un film qui mérite à lui seul tous les superlatifs, tant son décor, sa distribution, la qualité de son écriture et celle de son histoire sont excellents. Jean Gabin disait que, pour faire un bon film, il faut une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. C'est l'exemple parfait de ce film qui montre que Clovis Cornillac est passé maître dans la réalisation. Il est vrai aussi que ce film est porté par la performance de Léa Drucker, soutenue par Benoît Poolevoerde, Olivier Gourmet et l'ensemble des seconds rôles. A ne rater sous aucun prétexte.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    55 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Bon film, complexe mais bien écrit, qui cède un peu trop à l’air du temps avec quelques scènes très improbables (celle de “La prière des Hébreux” devant le Führer à Berlin) mais aussi qui contient certains développements hasardeux ( la fourniture de plans aux Allemands qui s’avèrent dépassés) dont le paiement, via une banque véreuse, conduit à la chute de Gustave Joubert notamment. C’est dommage car cette complexité de l’intrigue finit par affaiblir l’ensemble. Pour le reste, le film de Clovis Cornilllac est bien rythmé et bien costumé et on passe un bon moment de deux heures et quatorze au cinéma.

    Tout commence en 1927, à la mort du riche banquier Marcel Pericourt, dont les funérailles auxquels le Tout Paris assiste, sont le théâtre d’une tentative de suicide de son petit fils Paul qui en gardera les séquelles toute sa vie. Madeleine (Léa Drucker) unique héritière, doit reprendre la tête de l’empire financier entourée de son oncle Charles Pericourt (Olivier Gournet) député et qui est constamment au bord de la faillite et de Gustave Jouvert ( Benoît Poelvoorde) qui voudrait épouser l’héritière par intérêt et qui va provoquer sa chute par dépit.

    Ruinée par la crise et de très mauvais placements dans le pétrole roumain, Madeleine doit tout quitter et tout vendre. Cinq ans ont passé.

    Madeleine, digne, s’installe avec Paul qui a repris le goût de vivre aux côtés de sa nouvelle nurse polonaise. Il a pour unique passion la voix de soprano alto de Solange Gallinato (sublime Fanny Ardant ) . Mais Madeleine qui est le personnage central rêve de se venger. Elle découvre que Gustave Joubert associé à Charles Péricourt et soutenu par l’ancien précepteur de Paul , André Delcourt, dont elle apprendra qu’il abusait de l’enfant, ont fondé une société aéronautique qui cherche à mettre au point un moteur à réaction en vue d’un contrat avec l’Etat pour cette avancée technologique majeure. Elle engage Lucien Dupré ( Clovis Cornillac) son ancien chauffeur pour mener l’enquête et utilise Léonce, son ancienne femme de chambre, devenue l’épouse de Gustave Joubert bien que deja mariée une première fois, pour élaborer un plan qui conduira Gustave Joubert à sa perte.

    Madeleine réussira à confondre ce dernier, finalement accusé de trahison et de malversations, tout comme André Delcourt. L’intrigue, compliquée, occupe tout le champ du film et c’est sans doute dommage d’avoir si peu utilisé l’esprit du temps et d’avoir en quelque sorte escamoté presque complètement les Couleurs de l’incendiie qui pointent à l’horizon… Le passage avec le Führer et l’escapade en Allemagne puis le fuite en France avant le dénouement paraissent assez fantasques. Trop de choses. Trop de détails. Le spectateur a du mal à s’imprégner des decors et des clins d’œil qui sont fait à l’histoire réelle. Meme si la fin est heureuse pour Madeleine et Paul, la premier refaisant sa vie avec Lucien, et le second héritant des biens de sa chère Solange qui disparaît après son coup d’éclat en Allemagne.

    Quant au fameux moteur à réaction, il a été inventé par l’allemand Hans Von Ohain en 1939 qui fit voler la même année un Heinkel He -178 . Le premier essai avait été conduit par le britannique Franck whittle dés 1934, l’année où se déroule la seconde partie du film. On ne voit pas paraître le français René Leduc qui travaillait sur le même projet chez Bréguet et dont les résultats concluants avaient suscité une commande par l’Etat d’un prototype. Rene Leduc poursuivit ses recherches jusqu’en 1958. Mais le premier avion à réaction français décolla le 11 novembre 1946. C’était un SO 6000 Triton, conçu dans la clandestinité par Lucien Servanty en 1943 à partir d’un moteur allemand …
    cortomanu
    cortomanu

    77 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    Le film ne mégote pas sur le budget : distribution pléthorique, costumes, décors, photo, etc.
    Hélas à l'arrivée, quelle déception ! Les personnages sont dessinés à gros traits, des caricatures qui servent une mise en scène simpliste, grossière, de téléfilm raté.
    Rien ne vient balancer le propos d'une histoire de vengeance monolithique, ne proposer un peu de subtilité, d'équilibre et de distance dans le propos.
    Ce qu'on arrivait à trouver, même dans l'humour grinçant de Au Revoir Là Haut (précédente adaptation des livres de P.Lemaitre) disparaît dans ce film.
    Le casting fait ce qu'il peut, mais comment rendre intéressant et crédibles des personnages aussi simplistes, une histoire avec d'aussi grosses ficelles sans nuances ? F.Ardant en cantatrice, ça ne marche pas du tout, O. Gourmet est cantonné à un rôle auquel on a enlevé toute crédibilité, B. Poelverde s'en sort mieux mais il y avait tellement plus inquiétant à tirer de son personnage, etc, etc...
    Une très très grosse déception.
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