Nous n'avons pas lu le livre, donc nous avons découvert l'histoire à travers le film et sommes ressortis déçus par sa lenteur et sa longueur, alors que la bande-annonce présageait d'un film rythmé et plein de rebondissements. Les décors sont beaux et la reconstitution historique soignée; les acteurs sont bons avec une belle distribution. Mais l'histoire de l'enfant avec la chanteuse nous a paru incongrue, insipide et inutile; en plus, cela coupe le rythme de l'intrigue, dommage !
Probablement le meilleur film de l'année. Tout est parfait, les images, la bande son, le casting, les nombreux "petits" ou seconds rôles apportent énormément, comme par exemple la nounou slovaque. Benoît Poelvoorde, Olivier Gourmet...Fanny Ardant, Clovis Cornillac...enfin...tous sont bons. Clovis Cornillac a fait une très belle adaptation.
Adaptation d' un roman suite d' au revoir la haut et adapté par l' auteur lui même. C' est là que le bât blesse car il a sciemment choisi de réaliser d' importantes coupes franches dans son œuvre. suppression de personnages( la femme de Charles péricourt, Anatole...)spoiler: Des personnages réduits au simple cliché: Charles péricourt qui ne sait plus que parler de la dot de ses filles. des trames supprimées: l' évolution de la carrière d' André Delcourt, les élections pour Charles Péricourt, la ruine de Madeleine Péricourt réduite à trois minutes .. des rôles clichés au possible: olivier gourmet d' habitude excellent est ici pathétique dans ce rôle de charles péricourt ou il ne fait que cabotiner. le rôle de vladi montre une femme simple d' esprit, le rôle de Solange Gallinato n' a plus rien à voir avec celle du livre et Fanny Ardant peine à assumer un rôle cliché au possible. Toutes ces coupes franches ajoutées à des scènes pathétique dès l' entrée avec cette tentative de suicide de Paul...Si on ajoute à cela que l'oeuvre originale n' atteint pas la qualité d'Au revoir là-haut on peut vraiment l'éviter.
Petite avant-première des "Couleurs de l'incendie" réalisé et avec Clovis Cornillac.
Tiré du roman qui fait suite à "Au revoir là haut" on est clairement devant un film de commande pas raté mais pas prodigieux non plus.
Très belle reconstitution, beau casting et très fidèle au roman.
Par contre, on est pas dans une troisième dimension cinématographique.
Si vous vous rappelez les deux biopics sur Saint Laurent, on est plus dans le style Jalil Lespert, bien éxécuté mais sans virtuosité que celui de Bertrand Bonello qui projetait l'histoire de YSL dans une sorte de rêve hypnotique.
Si vous avez aimé le roman allez y, mais ne vous attendez pas à une adaptation comme celle des "Illusions Perdues" magnifiée par Gianolli.
« Vous avez dilapidé votre fortune pendant que je construisais la mienne. » Après avoir réalisé qu'elle a été manipulée par certains membres de son entourage, Madeleine Péricourt, qui est désormais ruinée, décide de se venger des responsables. Parmi eux, il y a trois hommes : Gustave Joubert, un homme dont l'ambition le mènera à sa perte, Charles Péricourt, le gaspilleur d'argent qui est obsédé par l'avenir de ses filles, et André Delcourt, qui ne pense qu'à sa réputation dans le milieu du journalisme. "Couleurs de l'incendie" est un film qui s'assume dans le sens où c'est très théâtral avec même un jeu caricatural. La musique qui nous accompagne sans cesse accentue chaque situation tandis que les acteurs grossissent le trait de leur personnage. Bien que pas très poussée et cousue de fil blanc, cette vengeance s'avère plaisante et même jouissive par moment même s'il manque des rebondissements et des surprises pour ajouter de la tension au récit. Cette deuxième adaptation de la trilogie des "Enfants du désastre" après "Au revoir là-haut" bénéficie d'un scénario solide et d'une belle mise en scène à laquelle on peut ajouter de jolis décors et une reproduction d'époque convaincante. Une production ambitieuse donc qui donne un film réussi et prenant de bout en bout.
Est-ce que Paul sera le prochain personnage principal du troisième opus? On espère en tout cas voir cette suite tant le film est ici véritablement une réussite. Le comte de Monte-Cristo se serait-il réincarné en femme? C’est en tout cas l’enjeu central qui nous a maintenu tout du long. La vengeance prend des chemins tortueux tel l’esprit de la femme qui tisse des intrigues diaboliques pour terrasser ceux qui l’ont malmenée. Une réalisation somptueuse de Cornillac qui a un rôle de l’ombre tout à fait réjouissant et au signe une belle réussite cinématographique.
Il est ambitieux, pour Clovis Cornillac, de s’attaquer à l’œuvre de Pierre Lemaître après Albert Dupontel. Académique mais rigoureux, il s’en sort avec les honneurs et ce "Comte de Monte-Cristo" de l’entre deux guerres a de nombreux arguments pour convaincre.
Une épopée romanesque palpitante sur fond de récit de vengeance picaresque d'une femme déchue dans la France des années 30, portée par un excellent casting.
Un film français efficace grace à l'auteur, les acteurs et le réalisateur. Rien, n'est laissé au hasard, décors, costumes, jeu, et tout est parfaitement maitrisé. Brillant
La réalisation est vraiment bonne (plan séquence, panoramique fluide), la reconstitution aussi et l'histoire est dans son ensemble assez prenante. Bémol tout de même, une fin quelque peu prévisible et surtout trop longue.
LE GRAND MONDE. L'espoir d'une étincelle, sous les cendres la buche reprend. Un retour de flammes, d'audace et de perseverance. Livres-se de Pierre Lemaitre, qui éclaire la couleur des sentiments féminins. A Cor-nillac et à cris. Les Innocents ont aimé.
Un film sans prétention aux allures de bon film tv qui a les honneurs du grand écran grâce à son casting et ses décors / costumes. L’histoire et les rebondissements sont suffisamment captivant pour passer un bon moment. Les recettes utilisées par Corniac sont basiques mais efficaces.
Ce n'est qu'un film. C'est l'adaptation d'un roman. Il y a énormément d'incohérences historiques. Il ne faut pas s'y fier. C'est juste une histoire. Derrière cette ambiance pompeuse, il y a une immense stratégie qui se met en place par des gens pas très futées à la base. Une ambiance d'entre-deux guerres un peu malmenée.