Kikujirō no natsu, n'est que le sixième film que je découvre de son réalisateur / acteur, comme toujours à la volée. Les deux premiers Outrages, Sonatine, Hana-bi, Violent Cop ( vu l'été dernier ) et maintenant L'été de Kikujiro viennent secouer mes habitudes de " cinéphile " parfois un peu trop habitué à la cabriole gratuite. Oui, ici tout est simple en apparence, pourtant la magie est comme toujours bien dissimulé sous ses apparats de bourrin !
Takeshi Kitano à définitivement choisit de sourire de tout, pour tout et surtout face à des problèmes qui frappe toujours, tout le temps ! Evidemment, le rire chez lui se distingue de manière significative, presque unique en son genre. Le film est d'ailleurs à son image, drôle, triste, généreux car proche des siens.
Les dessins du générique et toute les envolées de style qui s'en suivront sont toujours un réel bonheur pour moi. Comme sujet à l'émerveillement constant son procédé me ramène à une rêverie que je connais à ma façon. La musique de l'ami Joe Hisaishi sont qui plus est le meilleur des accompagnement. Une partition pour la postérité, et oui, encore !
La course de ce petit gosse sur ce pont que l'on finira par bien reconnaitre plus tard suit ce fameux générique et se pare d'une tendresse et de poésie qui déjà en ce qui me concerne m'avais déjà comblé. Ce petit acteur, Yusuke Sekiguchi sous les traits de Masao fait définitivement partie de mes plus grands coups de cœur, jamais je n'oublierai ces rires ou ses larmes tant ils et elles sont là aussi magnifiques. Kitano et lui forme là un binôme fort attachant, leurs rencontres fortuites sont également à mentionnés, ces trois derniers loustics plus spécifiquement. Une sacrée tribu !
Kikujiro est bien le type le plus désagréable et parfois stupide qu'il soit, niveau intentions ont ne peux pas dire qu'il brille de trop non plus mais a contrario il se révèle être du coté de ce monde ou la gentillesse se déguise, ne se montre pas trop, altruiste comme mot le plus juste. Je sais pertinemment que bien des choses me sont échappé de ce premier visionnage, des détails forts importants me sont passé sous le nez car bien trop pris par les petits jeux d'un cinéaste à son sommet ... Pourquoi s'en inquiéter, j'y reviendrai, assurément.