Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 17 octobre 2011
Je surnote surement légèrement ce film, mais je dois avouer qu'il fut pour moi le début d'une grande histoire d'amour avec Kitano, que je ne connaissais alors que comme militaire alcoolique dans Furyo. Ce film confine au chef d'oeuvre, tant la poésie y est présente, à chaque instant. La construction de l'histoire autour de ce gamin qui fait sortir ce qu'il y a de meilleur chez les paumés qui l'accompagne est vraiment superbe. Elle permet en plus aux étrangers d'avoir un aperçu d'un Japon différent, non limité à Shinjuku ou à des décors médiévaux. Cet OVNI dans la filmographie de Beat Takeshi est donc un chef d'oeuvre que j'imagine intemporel tant tout le film plane au-dessus de la mélée et ce quelque soit le genre auquel on le rattache : Road-movie, Film initiatique....... Essentiel donc (aussi par la performance des acteurs, et en particulier celle du maitre himself)
Un Road-movie efficace, à conditions d'aimer le style Kitano, sinon passer votre chemin. Les normes du Road-movie sont respectées, mais c'est surtout le genre Kitano qui est respecté(rythme lent, humour subtile rempli de gags très japonais,...). Beat Takechi incarne magistralement son personnage de l'arnaqueur bête et méchant et réussi un film à la réalisation très sobre avec une histoire attachante et un atmosphère assez léger. Quelques point faibles quand même comme ce passage creux assez difficile à supporter pour les néophytes, on note aussi une fâcheuse tendance qu'a Kitano de se focaliser sur son personnage quand il joue dans ses films. BO très simple composé d'une seul musique et de ses variantes.
L'été de Kikujiro, est un film bourré d'émotions et poésies. Kitano en Yakuza viellisant est génial. Ce film mélange humour et mélancolie a merveille. En bref L'été de Kikujiro nous fait parvenir les bonnes ondes et ca, ca ne nous déplait pas.
Un film simple, sensible et beau mais qui a ce grain de folie (japonais) en plus. Le film est touchant et drôle, et s'il peut être ennuyeux par moments, on se laisse bercer par cette mélancolie et par une B.O magnifique.
Présenté à Cannes en 1999, l’Eté de Kikujiro marque une rupture dans le cinéma de Kitano, où le thème de la violence et de l’univers des gangsters est très présent. Pour autant, il conserve un format lent et contemplatif, des personnages silencieux et n’a pu se résoudre à supprimer complètement les yakusas ! Le thriller est délaissé au profit d’une douce comédie, un road movie tendre où les bandits font rire les enfants, où les jeunes couples leur cousent des ailes dans le dos, où les voyageurs se déguisent en pastèque… N’oublions pas la musique envoutante et reposante de Joe Hisaishi, compositeur présent sur la majorité des films de Kitano. Surement une des plus belles...
Le premier Kitano que j'ai vu et celui qui m'a donné envie de découvrir son oeuvre (et je ne l'ai pas regretté). Je suis tombé dessus par hasard sur arte le temps d'une pause pub d'un autre film. Il m'a fallut une scène pour me dire que j'avais choisi le mauvais film et qu'il fallait absolument que je ne loupe pas la rediffusion. J'ai alors découvert une oeuvre simple et poétique, simplement magique. On rit, on pleure, on s'émerveille devant ce road movie qui réunit un vieux yakuza (Kitano) et ... un enfant. Bref, un très beau film doté en plus d'une photo et d'une musique magnifiques. A voir si possible en VO.
Kitano signe un film pur, sensible et enfantin.Il mélange l'humour et le drame, il crée une atmosphére enfantine et Kitano est parfait dans le rôle du vieux grincheux qui s'attache si rapidement à l'enfant.Ce film est émouvant,réaliste.C'est très très beau.
Un film tendre qui à la force de s'améliorer au fur et à mesure qu'il avance. "Kikujiro no netsu" (Japon, 1999) de Takeshi Kitano reprend le filon du duo incompatible usé à milles reprises par le cinéma américain. Or Kitano réussi à donner à son film une fraicheur grâce à sa construction chapitré, à la candeur de l'enfant, au jeu clownesque de Kitano, aux dialogues réussis et aux situations farfelument attendrissantes. Le film aux scènes oniriques réussit à confondre le statut de l'enfant et le statut de l'adulte. Qui est l'enfant entre Kitano et le gamin ? En marge de l'univers sanglant habituel à la filmographie de Kitano, "Kikujiro no netsu", ponctué par des peintures du cinéaste et l'une des meilleurs oeuvres de Kitano puisque l'une des plus intimes.
Kitano poursuit sa quête du retour en enfance mais en changeant sa façon de faire. Cette fois c'est la comédie douce-amère qui prime. En fait, depuis "Hana-bi", son style a sérieusement évolué. Il n'en oublie pas pour autant ses plans figés à la manière de peintures (à laquelle il s'adonne également, ceci expliquant cela) et son étroite collaboration avec Joe Hisaishi pour la musique qui se mêle aux images à la perfection. Kitano se bonifie de film en film comme le prouve ses oeuvres "post-kikujiro", le brutal "Aniki mon frère", le très onirique (un peu trop même) "Dolls" et le fabuleux "Zatoichi" qui montre qu'un film de commande n'a pas à echapper à son auteur. On ne peut donc lui souhaiter que de faire une très longue carrière.
L'été de Kikujiro ou encore comment émerveiller par la simplicité. Véritable voyage initiatique se fondant sur l'errance malgré la quête, de deux personnages à la fois si opposés mais tellement indissociables. Ce film est une symphonie de sentiments, Kitano jongle d'un air naturel et avec sensibilité entre la douceur, la violence, la légèreté et la douleur. C'est un hymne à la vie, une poésie de tout les instants. L'errance des personnages n'en n'est plus une, c'est un chant qui recouvre toute sensation de néant...la fragilité de ce scénario néanmoins rare, s'efface avec la qualité de la réalisation et du montage. Enfin quelqu'un a su faire de la vie une fable sans afficher de pédance ou de morale pompeuse et déjà vue. Quant aux acteurs principaux, le jeu est tant maîtrisé qu'il se fait transparent, on a du mal à croire que l'on regarde des comédiens. Les dialogues très rares, et la simplicité APPARENTE du scénario témoignent de la solidité du travail de réalisation de Kitano. Le tout, porté par une musique qui s'accorde à merveille au visuel et paradoxalement au style dépouillé du réalisateur. C'est définitif, Kitano est vraiment un réalisateur intelligent. Il est très rare de voir de si belles et intelligentes façons de rendre compte des capacités uniques du cinéma.
Une merveille de sensibilité et de simplicité. Kitano atteint le sommet de son art dans ce voyage initiatique drole, touchant et enlevé, très original et terriblement attachant. La musique est d'une beauté transcendante et marque assurément les esprits d'une indiscible gaieté, d'un bonheur jouissif. On sort de la salle, on respire, on sourit et on voit la vie autrement. On a redécouvert l'espoir.
L'été est arrivé. Masao n'a pas de père, sa mère la abandonné, sa grand-mère n'a pas le temps de s'amuser avec lui, et tous les autres enfants de son âge sont partis en vacances. L'été s'annonce donc ennuyeux. Mais Masao, découvrant inopinément l'adresse de sa mère, décide de partir à sa recherche, et la seule personne disponible pour laccompagner est un ancien yakuza raté joué par Takeshi Kitano. Cest le point de départ dun road-movie à la japonaise où va senchaîner une multitude de scénettes toutes plus drôles les unes que les autres. Ici pas de baguettes dans les yeux, pas de baguettes dans le nez non plus. Kitano a mit toute violence de côté et on len remercie. Comme le récent Papa dAlain Chabat, les rôles sont inversés. Cest à lenfant dêtre calme et réfléchit, et cest à ladulte dêtre totalement irresponsable et denchaîner conneries sur conneries. Du coup, rien ne se passe comme prévu. Le personnage de Kitano commence par dilapider tout leur argent aux courses et comme ils nen ont plus pour voyager il faut bien quil se creuse la tête. Comment faire de lauto-stop en jouant les aveugles ? Comment arrêter une voiture en faisant éclater son pneu ? Comment voler un taxi quand on ne sait pas passer les vitesses ? Autant didées absurdes que de rires déclenchés chez le spectateur qui assiste émerveillé à toute une panoplie de jeux puérils auxquelles sadonne avec un grand sérieux des adultes aussi touchants que sincèrement idiots. Mais derrière tout cet étalage deffets comiques règne une certaine mélancolie présente dans toute la filmographie de Kitano et qui entoure de douceur les différents personnages. Cest donc un grand sourire aux lèvres et le cur léger que lon sort de ce film car lhumour de Kitano est emplit dune tendresse rafraîchissante en cette époque où le cynisme règne en maître et on len remercie. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Ce film raconte l'histoire des vacances d'un jeune garçon accompagné d'un drôle de type chargé de le divertir. On observe l'amitié naissante entre ces deux personnages que tout oppose. L'histoire semble se dérouler en dehors du monde. En un mot : sublime.