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Un visiteur
0,5
Publiée le 16 septembre 2015
J'ai beaucoup ri à la lecture des seules deux critiques "0 étoiles" concernant ce chef d'oeuvre cannois, ou intellos rive gauche. Pourtant j'aime bien d'autres films de Takeshi Kitano. Mais là franchement qu'est-ce que les personnages sont bêtes ! Quand ils spoiler: doivent se défendre face aux policiers après une tentative de viol par un délinquant , ils ne font que répondre oui en souriant bêtement, ils ne veulent rien dévoiler au jury parce qu'ils ont fait une promesse. Comment peut-on avoir de l'empathie pour quelqu'un qui comment un acte absurde ? Dès le début, quand ils se font voler de l'argent, ils agit bêtement. Par ailleurs l'image est laide, les musiques de Joe Hisaishi sont les plus nulles qu'il ait faits, la partie dramatique ne tient pas débout, rien ne prend, aucune émotion, il y a plein de situations ridicules (notamment pendant l'absurde partie de la spoiler: tentative de viol ). Kitani lui-même n'est pas crédible une seule seconde en yakuza, le film entier n'est pas crédible du tout et le scénario, la dramaturgie sont lamentables. Pas étonnant que pas mal de critiques n'aient pas aimé à la sortie (voir les critiques presse).
Je hais tout simplement ce film japonais ! Etant jeune on m'avait emmené voir ça et je vous dit que même étant petit, c'était ennuyeux à mourir ! C'est simple : une heure s'écoule sans qu'il ne se passe rien ! Mais rien, rien, rien! Les "ca va garçon?" "oui ça va mon vieux" toutes les 5 minutes sont vites agaçants à force, manque de subtilité dans les dialogues! En plus les acteurs sont complètement nuls et le scénario lamentable.
Il va falloir que l'on m'explique l'interet et la trame de ce film. Les plans sont d'une longueur interminable. D'un ennui. Rien ne décolle. La doublure francaise a bien du mérite. Film à éviter, sauf si l'on a du temps à perdre.
Le petit Masao s’ennuie durant l’été et souhaite vivement revoir sa maman dont il n’a qu’une photo pour souvenir. Il sera accompagné dans sa recherche par Kikujiro, un truand de bas étage qui se retrouve embarqué dans cette histoire, contraint par son entourage. Si le cinéma de Kitano m’a globalement plu jusque-là, on ne peut pas forcément dire que ça m’ait remué ni touché des masses. Mais avec l’été de Kikujiro c’est désormais le cas, ce film m’a vraiment émerveillé.
Road-movie barré, drôle et touchant, le métrage de Kitano nous embarque dans un voyage atypique avec des personnages aussi pittoresques qu’attachants. L’évolution de la relation entre les deux protagonistes principaux est très bien traitée, évitant subtilement cette trajectoire clichée qui consiste à partir des antagonismes entre personnages au départ pour découler sur une guimauve sentimentale. Ce n’est heureusement pas le cas ici et ça n’empêche pas le film de révéler une grande part de tendresse. Chaque personnage apprendra quelque chose de l’autre et grandira d’une certaine manière. C’est la rencontre de deux solitudes, toutes deux différentes, qui s’oublieront le temps d’un périple estival.
Et pourtant dans cette atmosphère qui pourrait paraître douce au premier abord, Kitano n’hésite pas à traiter de thèmes durs comme l’abandon ou la pédophilie qui contrastent avec le monde d’enfant de Masao. Et c’est ce monde que Kikujiro tentera de recréer via des jeux loufoques, juste pour lui redonner le sourire. Ce film arrive à conserver cette légèreté très appréciable malgré les quelques scènes difficiles, il navigue aisément entre rire et émotion sans que le mélange paraisse improbable. Les rencontres que les personnages font sur la route sont irrésistibles avec une mention pour les deux motards qui feront l’objet de mises en scènes barrées pour amuser l’enfant. Et c’est la force du film aussi, celle de voir cette part de magie qui réside dans la réalité malgré ses innombrables maux. Celle de voir des humains loin d’être parfaits qui se métamorphosent et s’unissent pour créer un univers innocent où l’on joue, où on l’on rit, où on échappe tout simplement à ce que la vie propose de pire. C’est un film très humain, dans le sens noble du terme.
On notera également la partition extrêmement belle de Joe Hisaishi, utilisée avec parcimonie et contribuant parfaitement à la dimension feel-good du film. Je me suis passé « Summer » en boucle plusieurs fois après le film d’ailleurs. L’été de Kikujiro est l’exemple-même du voyage duquel on ressort le sourire aux lèvres malgré les tumultes et scènes bouleversantes. spoiler: La rencontre avec la mère c’était quand même quelque chose… J’ai rarement ressenti autant de tristesse . Le cinéma populaire dans ce qu’il propose de meilleur, un très bon film.
J'ai regardé ce film parce que tout le monde en parle comme LE film japonais à voir au moins une fois dans sa vie... Mais quelle navet sérieux! On dirait un vieux film documentaire tourné pour une école primaire pour connaître l'ennui d'être dans une voiture - comme si ils ne le connaissaient pas déjà ceci en partant en vacances familiale... Le jeu de l'acteur principal est mono-expressif et pas du tout bouleversant (en comparaison, par exemple, au jeu de Björk dans "Dancer in the dark" qui lui arrive à nous toucher sans en rajouter des caisses). Les dialogues sont agaçants, les "ça va? oui ca va" qui revient tout le temps et veut faire genre "on a notre façon de protéger les mômes, comprenez ils sont tellement sensibles...", les acteurs sont nuls... sans parler de cette histoire de voyage interminable pour retrouver une personne. Quelle niaiserie! Vraiment mauvais... Et heureusement que je ne l'ai que emprunté à la médiathèque !...
On ne peut pas dire que l'on passe un désagréable moment lors de l'été de Kikujiro, mais tout repose sur le personnage de Takeshi Kitano et rien d'autre. Certains passages sont longs. Pas forcément indispensable lorsqu'on fait sa filmographie. Je ne recommande pas !
Le parcours de l'espace par les personnages : c'est le thème du film de Kitano, cinéaste japonais de la poésie impassible de la tâche de la violence. Ici Kitano raconte le voyage d'un adulte misanthrope et d'un petit garçon presque habitué par les bizarreries qu'il rencontre. Ils veulent aboutir à une quête, retrouver leur mère. Cette quête sera plus ou moins accomplie pour les deux personnages, et en plus d'être l'élément qui les unit de force, elle permet de se concentrer sur leur relation, qui évolue du mépris à l'amitié, en passant par l'ajout de photographies-chapitres qui marquent chaque étape, avec les rencontres des différents genres humains. Si le spectateur doute parfois de la confiance mutuelle entre les deux héros, ses soupçons sont directement effacés ( Kitano qui vole un gri-gri pour l'offrir à Masao, ou encore ce dernier qui abandonne Kitano blessé pour acheter des produits pour le soigner ). C'est ce parcours gigantesque et difficile que Kitano métaphorise par l'espace : dans beaucoup de longs plans d'ensemble, le cinéaste fait circuler ses acteurs dans des décors qui en deviennent infinis : un terrain de foot paraît anormalement grand et une plage qui ne s'arrête pas. Le montage image et sonore est clairement dans ce film une remarquable prestation de l'univers de Kitano : on retient la superposition d'une cloche sur les visages de jeunes filles, ou les séquences de cauchemars colorés ; et, le plus intéressant, dans la plupart des plans, Kitano laisse encore quelques secondes sur le décor quitté par les personnages. C'est la mise en valeur du décor qui renforce l'importance des personnages, autrement dit la question de l'homme dans le monde urbain ou rural. Kitano réalise en effet une vision de l'évolution de deux êtres opposés dans l'âge et dans le caractère, dans la narration, mais aussi à l'image, où le décor se lie avec l'histoire.
Une note moyenne pour un film assez drôle, rêveur -on pourrait presque dire rétrospectif- mais un peu trop long et un peu trop mou. Dans l'été de Kikujiro, Kitano met en scène un duo composé d'un ancien yakusa et d'un enfant en manque de sa maman. Kikujiro le yakusa promet au gamin de l'emmener voir sa mère, mais c'est un tout autre voyage qui se profile. Car Kikujiro est un phénomène qui insulte tout le monde et qui vit à grand coups de combines de petit malfrats. Mais, attendri par la solitude du petit garçon qu'il accompagne, il va lui faire passer des vacances agréables, où le système D de l'animation -deux motards et un écrivain bohème- va compenser chez le garçon, la tristesse d'être sans sa mère. Finalement, Kikujiro se voit enfant à travers le petit garçon. Un beau film réellement drôle, mais qui aurait mérité plus de punch.
Takeshi Kitano enfile son costume de clown pour ce film et nous pond un film aussi poétique que drôle et émouvant sur l'enfance , avec son jeu d'acteur toujours aussi naturel il fascine et fait rire avec une histoire simple et efficace , tout aussi touchante par moment qu'hilarante le tout sur les faux air d'un road movie remplit de galères .
L'humour du film est tout simplement génial , original et souvent décalé , le genre d'humour que l'on voit rarement au cinéma , c'est rafraichissement et super plaisant , on fera aussi la rencontre de pleins de personnages haut en couleurs . On retrouve une bande son superbe signé Joe Hisaishi et une photographie soignée .
Kitano tient a explorer une fois de plus le "monde des yakuzas" en incarnant un ancien yakuza , un personnage aussi violent qu'au coeur tendre et souvent agressif avec les gens . Takeshi Kitano réalise donc une fois de plus un magnifique tableau ou se mélange a merveille poésie , humour et tristesse , une petite aventure touchante sur l'enfance .
Un film doux-amer sur l'enfance avec un Kitano réalisateur-acteur qui lorgne vers le mime et le monde de l'enfance avec une sensibilité et un sens de l'absurde très attachant.
Un film de Kitano touchant, drôle, un peu barré, où la vedette est le petit enfant et pas le maitre Kitano. Sorte de road movie plein de rencontres improbables et de jeu étranges ("fait le poisson"). Très beau.
Je n'accroche pas au cinéma de Takeshi Kitano, pourtant il délaisse le polar violent pour faire dans le road-movie tendre et en gardant son goût pour la bizarrerie et le décalage. Je me suis ennuyé pendant la vision, plusieurs scènes sont touchantes et bien filmées.