Derniers Avis : Antebellum - Page 10

Un concept fort et intense seulement le film est ultra maladroit et laisse donc un goût de frustration face à une œuvre qui aurait pu être tellement meilleure. En revanche quel plaisir de voir Janelle Monáe en tête d'affiche, elle est la force qui maintient le film malgré d'énormes incohérences scénaristiques.

Un film particulièrement saisissant et captivant. Mais malgré tous les moyens mis en place, on se demande quand même quelle leçon finale nous pouvons en tirer.

L'histoire se met lentement en place, trop lentement. Mais l'idée est originale, si on ne s'endort pas avant le dénouement...

Ce film est plus que nul. Le scénario n’a ni queue ni tête, il n’y a pas de fil conducteur. Je ne comprends pas qu’un tel film puisse se retrouver au cinéma.

Film dans le fond exploitable mais le réalisateur a réussi à pondre un film complètement nul qui n'a ni queue ni tête du début à la fin.
Ne perdez ni votre temps ni votre argent et restez chez vous.

« Le passé ne meurt jamais »
Antebellum est un film saisissant et presque dérangeant... Il nous fait ressentir un terrifiant sentiment d’impuissance, quasi de non assistance aux personnages en souffrance. D’où ce côté dérangeant. On peut voir que les réalisateurs ont réussi à jouer avec le temps, on ne sait même plus dans quelle époque se déroule le film ! L’ambiance des séquences changent aussi très brusquement, une fois nous sommes plongés dans un milieu hostile et digne d’un film retraçant les moments de notre Histoire les plus sombres, une fois nous sommes dans un monde moderne et plus ouvert mais toujours en présence de l’oppression contre la population noire. Un film qui illustre le combat contre ces injustices selon les couleurs de peau et qui vaut le coup d’avoir un très franc succès !

Je ne suis pas allé voir ce film tout de suite parce que j'ai cru à tort que c'était un film d'horreur. C'est en fait un film à part, un film à la fois "divertissant" parce qu'il y a du suspens, des twists intéressants, etc... mais c'est surtout un film avec un message très actuel et essentiel sur la suprématie blanche qui reviens en force que ce soit aux USA ou dans d'autres pays du monde. Le film touche un des points les plus importants sur la discussion contemporaine sur les questions raciales, à savoir, la continuité des phénomènes qui ont comme influence une mentalité colonialiste et esclavagiste. L'esclavage est finie.... oui... mais...
La performance de l'actrice principale est un peu inégale, mais avec des moments incroyables, surtout un vers la fin qui m'a fait vraiment pleurer d'émotion. Antebellum c'est plus qu'un film, c'est une leçon d'histoire et un réveil de consciences. Et il y a des plan et des mouvements de camera absolument magnifiques.

Meme si un message à passer est présent dans le film, le film demeure moyennement captivant suite à soucis de rythme. On devine facilement le pourquoi du comment si on demeure attentif. Le film aurait peut etre gagné en étant un peu plus court, et un peu détaillé sur certains personnages

Le fait de voir qu' antebellum est produit par le producteur de Get out et us nous permet de se dire qu'on va se retrouver face à une histoire pas ordinaire.
Et même si ce film commence d'une façon classique, on se retrouve bien dans un scénario qui nous surprends et qui est au final est sympa mais et qui est plus du niveau de "us" que de "get out" pour celui connaissant ces 2 films.

Je m'attendais à quelque chose d'un peu mieux, d'un peu plus complexe même si le scénario est original et assez prenant. Janelle Monàe est une actrice que je n'avais jamais vu à l'écran et j'espère la revoir, dans ce film elle est incroyable dans son rôle prête à tout pour sortir de cet enfer... Un film qui avance à son rythme, sans longueurs. La fin est très bien dans le sens où c'est bien filmé, la musique et le reste change des fins abituelles. Après aucune surprise pour le dénoument personnellement. Film sympatique, je ne pense pas le revoir un jour.

Le film aurait été beaucoup plus puissant si actuel, c'est-à-dire avec des noirs qui séquestrent, pillent, violent ou tuent, comme c'est le cas dans la réalité, et comme le montre toutes les statistiques sur le sujet.

Non là on nous fait croire que le passé c'est le présent, on joue sur du cliché absurde et fantasmé, pour retourner totalement le réel -> c'est de la pure propagande idéologique.

Du coup, à moins d'être naïf, hypocrite, pervers, on y croit pas du tout, et on est même mal à l'aise, par cet attisement de haine.

Trop engagé "méchants blancs et gentils noirs opprimés ", trop manichéen, ce film déçoit.
Politiquement, il rate sa cible et dessert même la cause qu'il défend.
En tant que long métrage, il est ennuyeux, confus et agaçant. La poursuite de la fin est assez réussie, sans compenser le reste.
Que fait Sigibe Gabourey dans ce film prétentieux et arrogant ?

Antebellum est porté par une telle énergie belliqueuse que sa révolte épouse la structure de son récit, soit la fusion et la confusion des époques – l’esclavagisme américain du XIXe siècle, l’Amérique d’aujourd’hui – au nom d’une défense et illustration de ce droit fondamental d’être noir dans une société patriarcale blanche. D’abord ampoulé, à la limite de la complaisance dans les sévices représentés, le film trouve son intérêt et sa valeur dans le mystère progressif qu’il construit autour de cet étrange emboîtement des temporalités et dont les acteurs – esclaves comme maîtres et soldats – semblent les témoins silencieux : un grondement dans le ciel, un soulèvement qui se prépare… Quelque chose dissone, ça grince ou, au contraire, c’est trop graissé, trop calme. Le scénario réussit à surprendre sans multiplier les retournements de situations et sans jamais revendiquer une prétention auteuriste. La confusion temporelle et spatiale offre au long métrage une achronie politique qui lui permet de brosser le portrait tuméfié d’une communauté noire contrainte d’affronter un racisme quotidien et forcée d’imposer son corps, sa voix, ses droits par la force. Si le contexte change, la superposition des âges contribue à exacerber similitudes et adaptations de la violence, à l’instar du mépris avec lequel l’hôtesse accueille Veronica ou de l’absence de considération du sénateur lors du débat télévisé. Gerard Bush et Christopher Renz font cohabiter une violence physique, qui est celle subie par les esclaves dans les champs de coton, et une violence psychologique, plus insidieuse et sournoise, qui travaille au corps, dans le corps, tout au fond, la première violence, qui la déplace, la rejoue sous la peau. La marque au fer rouge a disparu, non elle demeure, invisible. Et les détonations qui résonnaient jadis, elles, continuent de résonner ; le champ de bataille se transforme, filmé par téléphone portable : c’est la rue d’aujourd’hui. Antebellum constitue une œuvre pleine de colère, de révolte et de poésie mêlées – beauté des plans au ralenti, sublime de la photographie – qui a l’audace d’articuler non sans une certaine virtuosité l’immédiat présent à ce passé qui ne saurait passer et qui continue de s’actualiser au fil des arrestations, des violences et des injustices.

Ce film fait partie de ceux qui laissent sans voix où vous vous dites que vous n'avez rien compris aux 2 heures qui viennent de s'écouler.
Pas d'action, aucune surprise, et j'avais compris le dénouement au bout de 5 mn 🤬. Ceux qui parlent de rebondissement ne doivent pas aller beaucoup au cinéma. Et surtout, il ne se passe rien pendant 90% du film.
En bref, une très grosse déception, à la hauteur des attentes que j'avais dans ce film.

À première vue, cela ressemble fort à du Jordan Peele, même s'il est légèrement moins subtil. Et cette opinion ne fera que se renforcer tout au long du métrage. Je remercie la production pour ceux qui aiment ce genre, vous ne serez probablement pas déçu. Nous sommes immédiatement embarqués par cette introduction qui rappelle une fois de plus Jordan Peele (c'est la dernière fois que je le compare promis.). Que ça soit cette réalisation avec ses plans-séquences ou ses bandes-son, le film est visuellement savoureux. Ce que j'ai d'autant plus apprécié, c'est peut-être le sujet traité au cours de ce métrage "l'esclavage", un sujet qui m'intéresse toujours autant, un sujet qui me hérisse et m'indigne à la fois, même si cette fois, ils traitent le sujet avec fiction et modernité, tout en sachant être réaliste. J'avoue que je ne m'attendais pas forcément à ce style de métrage, mais cela ne m'a pas déplu.

Loin du film d'horreur, c'est un drame et un thriller plutôt intéressant qui sera nous faire compatir pour notre personnage principal dans ce passage difficile et cruel, même si cela manquera peut-être d'émotion, c'est le genre de détail qui aurait pu largement être placé facilement avec ce contexte. D'ailleurs, l'actrice principale s'en sort plutôt bien avec ce rôle, et nous avons même l'honneur d'avoir Gabourey Sidibe dans un petit rôle, c'est toujours très sympa de la voir !

Le film réserve vraiment son lot de surprises tout d'abord en commençant par se la jouer à demi-teinte, car oui, un certain aspect historique sera présent. Nous penserons à une sorte de contraste dans sa manière de faire et plus on avance et plus on s'écarte de cette idée pour laisser place aux rebondissements. Le film prendra un nouveau tournant dans sa compréhension, ce qui rendra surprenant et encore plus tendu qu'il ne l'était ! Quant à la fin, beaucoup trouveront cela peut-être trop facile, mais je ne vais pas vous cacher qu'elle peut faire du bien. Elle est appréciable et c'est tout ce qu'on attendait au bout du compte. Un long-métrage qui sera réalisé un joli tour de passe-passe, tout en sachant parfaitement mêler la période coloniale aux temps modernes, tout ça sous une forme méprisable mais valorisante dans ses valeurs.
Enfin bref, un film déjà pas mal exploité, et pourtant l'histoire aurait pu proposer tellement plus ! C'est tout à fait le type de sujet qui mériterait une minisérie, car il y a encore beaucoup de choses et d'aspects qui auraient eu le mérite d'être plus développés, cela n'empêche pas d'avoir malgré tout un bon thriller sachant bien cacher son jeu.