Vu Sans avoir visionné la bande annonce, et Heureusement! Une grande partie de la force du film réside dans l'effet constant de surprises, éléments totalement annihilés par les spoilers éhontés de la bande annonce beaucoup trop chargée...
Original, bien imaginé, poignant, [surprenant et bourré de surprises, d'inattendus, et de retournements de situation (dans la mesure où on n'en sait rien sinon la lecture du synopsis très évasif)], crédible, marquant, excellemment bien monté, bien joué, beau dans ses décors, ses costumes, ses lumières et son cadrage, émouvant, et une bande sonore impeccable; Bref, une belle claque hélas étouffée par la covid.
Si le film tient en haleine, après une intro qui promet du lourd, le film traîne un peu on longueur dans la partie suivante (dans l’éventualité où on est en totale découverte et qu’on ne sait pas où le film va aller ensuite), certains éléments totalement secondaires auraient mérités d’être cutés, des personnes ont d’ailleurs quittés la salle avant de découvrir la suite.
!Ce n’est Pas un film d’horreur Ni un film d’action! (ambiance bande annonce)
Le film à voir du moment sous réserve de ne pas avoir d’autres attentes que ce qu’il est: un thriller portant sur le racisme en l’encontre des noirs.
Je ressors mitigé. Le film n'est pas mauvais en soit mais je ne vois pas l'intérêt du film, si il y a un message ou pas. Je pense que ce serait mieux pour ceux qui ne l'ont pas vu, d'attendre qu'il soir sur Canal+
Peut-être commercialisé dans le mauvais sens comme un film d'horreur style le Silence des Agneaux, Antebellum parvient toujours à se vendre grâce à sa structure particulière et la puissance montante de star de Janelle Monae. Bien que le premier acte est mal rythmé voir ennuyeux, le film vous supplie de rester jusqu'à la fin, telle est la beauté de voir un film au cinéma plutôt qu'à la maison où on peut appuyer sur pause. Lorsque les actes se concluent, vous partez avec une expérience satisfaisante et divertissante.
Heureusement qu'il arrive parfois de ne pas prêter attention aux critiques , ce film et je le conçois bien doit etre terrible pour tous ceux qui par identification se retrouvent plongés malgré eux à se défendre des comportements des bélligérants , ceux qui ont pour référence seule référence connue sur l'esclavage CASE DEPART , dans lequel les esclaves donnent l'impression d'être dans une joli cour de récréation . Mais peut etre que ce qui m'a donné" un rapport tout autre à ce film était aussi le fait que je ne sache pas qu'il était labélisé comme film d'horreur puisque ce n'est absolument pas le cas . Ce film bien qu'il soit une fiction , est pour beaucoup d'autres une réalité , pour ceux qui ne sont pas au courant cela se passe actuellement en Lybie . Pour le reste j'ai aimé l'intrigue , l'actrice principale joue juste , est attachante , est ce que je recommencerais ce film ; oh que oui , ne serait ce que pour la culture G.
Je vais pas dire que je me suis régale, mais j'ai pas regretté ma séance. C'est pas le flim de l'année mais l'idée est bonne Ça met du temps à démarrer, mais en même temps ça se tient par rapport à l'histoire afin d'être bien plongé dans l'ambiance Je peux rien en dire de plus sans risquer de spoiler 😄.
Cauchemar ou terrible réalité ? "Antebellum" est un film dont il est difficile de parler si on ne veut rien dévoiler de l'histoire qui a une grande part de mystère et qui se dévoile assez tardivement. Avec leur premier long-métrage, Gerard Bush et Christopher Renz dénoncent un racisme généralisé, celui qui ne disparaît pas malgré les années et qui est bien ancré chez certaines personnes. C'est aussi un film qui met en avant le sentiment d'insécurité des noirs aux Etats-Unis. J'ai trouvé le concept vraiment bon, mais l'exécution n'est pas à la hauteur. Je n'ai jamais ressenti ce que j'aurais dû ressentir en découvrant une telle histoire, car le traitement est assez brouillon et n'est pas assez direct. Il faut arrêter avec l'argument de vente "Par les producteurs de..." Ce ne sont pas les producteurs qui sont derrière la caméra ou qui écrivent le scénario. Vendu comme le nouveau "Get Out", ce film est très loin d'atteindre l'excellence du film de Jordan Peele. On peut y voir des similitudes, mais on est très loin de ressentir la même tension ou angoisse en regardant ce film et c'est d'ailleurs ce qui manque le plus, car encore une fois, l'idée est plutôt bonne. Au final, c'est un film moyen qui se laisse quand même regarder sans problème.
Les 40 premières minutes sont très bien, et nous rappellent que la véritable se trouve dans le réel. Le film aurait pu se contenter de ça, d'une reconstitution historique dure et poignante, mettant en scène un récit d'évasion, ç'eut été honorable. Mais non. Vient ensuite un apparent basculement temporel qui ouvre sur 30 minutes d'une platitude sans nom et qui précise son propos avec la subtilité d'un bulldozer: le racisme systémique, venant du passé il se manifeste un peu partout dans la société etc. Bon déjà il faut adhérer au propos, ce qui n'est pas mon cas mais outre cela le problème vient surtout du fait que cette 2° partie du film est sur un plan cinématographique d'une grande nullité et ennui, c'est assez vide. Enfin la 3° partie boucle le film en se contentant de séquences d'action/thriller d'un grand comique tout à fait invraisemblable spoiler: ("fuyons!" "non j'ai une meilleure idée on va plutôt essayer de téléphoner et pour cela déverrouiller le téléphone en le plaçant face au visage de notre tortionnaire qui est en train de dormir") . Ce dernier segment semble clairement là pour apporter une conclusion à une tentative de discours sociétal si pauvre qu'il échoue à produire la sienne, de conclusion, c'est genre "bon ben on a fait ce qu'il fallait dans le registre de la dénonciation du racisme voilà ça c'est fait mettons de l'action pour finir hop clap de fin de tournage emballé c'est pesé".
C’est une mauvais série B sur un thème louable mais les réalisateurs ont voulu faire un film trop intelligent sans avoir le talent. « The hunt « était plus intéressant car il ne se prenait pas au sérieux pour nous exposé les problèmes sociaux et politique de l’Amérique de Trump. Ou il faut être américain pour comprendre.
Voili voilou, le destin a voulu que le premier film auquel j'attribuerai une note, ainsi qu'une critique, soit ce chef d'œuvre d'Antebellum. Cough cough, wink. Je faisais partie à l'époque de ces rares personnes qui avaient détesté le film Get Out du même réalisateur, et je dois dire que même si cet Antebellum n'est pas une franche réussite, je ne peux que constater une assez nette amélioriation de la part du réalisateur. C'est pour vous dire ô combien j'avais détesté Get Out qui, pour moi, était abject, à tel point que je me rappelle avoir engueulé ma copine de l'époque parce-qu'elle avait osé apprécier le film. Le film m'avait rendu complètement débile. Alors qu'ici, Antebellum a ses quelques moments de gloire, mais malheureusement pas suffisamment pour en faire un grand film. Il y a cependant de bonnes trouvailles scénaristiques assez inattendues, ainsi qu'une photographie assez plaisante, accompagnée par de très jolies plans séquences qui ont su satisfaire mes besoin oculaires. Donc en clair, j'ai pas eu l'impression d'avoir été pris pour un con cette fois ci. Ma note véritable pour ce film est de11/20. Ça se regarde et on passe pas un mauvais moment, mais je l'oublierai certainement d'ici peu.
Bien qu'il ne soit pas réalisateur, l'ombre de Jordan Peele plane derrière ce nouveau film de genre moderne où l'homme est un loup pour l'homme. A la manière de "Get Out" ou "Us", "Antebellum" dénonce avec force le racisme aux Etats-Unis en jouant sur la temporalité, prenant tantôt pour cadre les plantations de coton en Louisiane à l'ère de la colonisation, tantôt notre présent où une auteure à succès tient tête à la suprématie blanche. Inutile de dire à quel point les propos du film résonnent avec les récentes bavures policières qui ont sévi outre-atlantique ainsi qu'avec le mouvement Black Lives Matter qui en découle. En cela, même si cette première réalisation à deux cerveaux (Gerard Bush et Christopher Rentz) se veut parfois trop explicite, elle n'en est pas moins pertinente et réussie. Déjà, afin d'éviter toutes déceptions, il ne faut pas s'attendre à de l'horreur mais plutôt à un thriller psychologique mettant nos nerfs et notre tolérance à rude épreuve. Ensuite, l'originalité d''"Antebellum" réside dans son twist donc je me contenterai de souligner un vrai souci du détail dans le scénario, un peu trop prononcé par moment, mais qui a le mérite de tenir en haleine. Pour ma part, ce côté démonstratif soutenu par mes références cinématographiques et télévisuelles m'ont permis de comprendre très vite les rouages du récit. Le dénouement fût donc on ne peut plus prévisible. Mais fort heureusement, "Antebellum" déploie de nombreux atouts avant d'en arriver là ! La mise en scène est très soignée, avec des plans forts et marquants accompagnés d'une bande sonore immersive. J'ai particulièrement adoré le plan-séquence d'ouverture, qui plante le décor de façon magistrale ! La lumière chaude, jouant sur les clair-obscur, est magnifique. Mais surtout, Janelle Monàe est sublime et se démène dans ce rôle engagé et politique. Les émotions sont à fleur de peau, et notre empathie en prend un coup, notamment quand Jena Malone et Jack Huston rentrent en scène, via des rôles démoniaques et infâmes. Les frissons ne sont pas forcément ceux qu'on attendait, mais force est de constater que le message est efficace et que la thématique est traitée avec beaucoup d'ingéniosité. On se sent, nous aussi, pris au piège au coeur de paysages ensoleillés magnifiques, à l'instar du personnage principal. Mais l'ensemble reste néanmoins trop facile à cerner.
Film categorisé comme étant un film d'épouvante / horreur, mais il n'en est très loin. C'est un thriller, long, ayant que les 20 dernières minutes pour vous tirez de votre sommeil, ayant des scènes bien trop longues qui ne sont d'aucune utilités dans le scénario...