Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 août 2013
L'un des grands films d'Alfred Hitchcock qui figure parmi les suspenses / psychologiques exploitant le filon de l'amnèsie! Dans "Spellbound" qui s'inspire d'un roman de Ben Hecht, l'amnèsie est donc le ressort de l'amour entre les personnages et la clef d'une intrigue policière particulièrement ingènieuse! L'interprètation inoubliable du couple Gregory Peck-Ingrid Bergman contribue à faire de "Spellbound" une oeuvre majeure de Hitchcock! Un film brillantissime qui n'hèsite pas à se situer dèlibèrement sur le terrain de la psychanalyse, apportant ainsi une dimension nouvelle au drame psychologique! En proie à une obsession inexplicable et à des phobies, Peck incarne un mèdecin de clinique psychiatrique qui demande de l'aide à l'une de ses collègues (Bergman) pour faire ressurgir son passè refoulè! A travers l'interprètation, on dècouvre peu à peu que le docteur Edwardes, qui se fait passer pour un mèdecin psychiatre, est en fait un malade mental soupçonnè d'avoir tuè Edwardes! Heureusement, une Bergman amoureuse de lui l'aidera à recouvrer la mèmoire! Signalons pour ce mètrage une scène d'anthologie qui est entrèe depuis dans l'Histoire du cinèma: le rêve (imaginè par Salvador Dali) que fait Peck! Rien que la sèquence de ce rêve allègorique mèrite la vue de cet essentiel du maître du suspense avec la bande son de Miklos Rozsa qui reçu un Oscar pour son travail, l'un des gèants de la musique de film qui a toujours su faire preuve d'une rare puissance d'expression...
Si l'interprétation des rêves était aussi simple que ça, n'importe quel bonimenteur de foire pourrait se déclarer psychanalyste. Ceux qui ont essayé de se frotter aux œuvres de Freud savent que les choses sont autrement compliquées et semées d'embuches. Et c'est bien le gros défaut du film de rabaisser la psychanalyse au niveau de la page "spécial jeu" de votre magasine préféré. En plus c'est bavard, et la fin est malhabile. C'est très dommage car le film à d'autres atout et principalement celui de nous offrir l'un des couples les plus glamour de l'histoire du cinéma, magnifiquement photographié. il faut aussi noter l'excellente et étonnante prestation de Michael Chekhov en Docteur Brulov. Et aussi l'excellente musique de Miklos Rozsa. Mais que voulez-vous quand le scénario n'y est pas, le film n'y est pas non plus.!
Déception. Pourtant, avec David O'Selznick à la production, Ingrid Bergman et Gregory Peck devant la caméra, Hitchcock derrière et Miklos Rozsa à ses violons, on aurait pu s'attendre à quelque chose... Malheureusement, et ce malgré une scène d'anthologie assez remarquable ( celle où Ingrid Bergman semble profondément troublée par son attirance pour Gregory Peck, errant dans les couloirs de l'asile : morceau de bravoure d'une durée considérable et sans un seul dialogue, magnifiquement accompagné de la musique de Rozsa ), La Maison du Docteur Edwardes se perd très vite dans une psychologie bas de gamme et systématique. Introspection est le mot d'ordre pour ce film mineur dans la filmographie du maître du suspense. A propos de suspense, Spellbound en manque énormément : le cinéaste multiplie les erreurs de rythme et son film traîne en longueur. Le dénouement, sans être totalement prévisible, nous laisse un peu sur notre faim. Bref, un long métrage qui n'est pas représentatif du talent d'Alfred Hitchcock. A voir à la rigueur...
Vu qu'étrangement pour une fois j'ai réussi à mettre Arte en VO j'ai pu voir ce film d'Hitchcock pour la première fois. Vu que je ne pensais pas le regarder jusqu'à qu'il commence, je ne savais pas du tout de quoi il pouvait bien parler, je ne m'étais pas renseigné, je savais juste qu'il y avait Peck et Bergman (qui est à elle un seul une raison valable de voir le film avec le nom du réalisateur). Si le début du film, bien que pas trop mal malgré tout m'ait un peu déçu, si j'aime bien que l'on parle psychanalyse je ne voyais pas trop où le film voulait en venir et ceci malgré les beaux yeux de Bergman sublimés par Hitchcock. Néanmoins quelques détails attirent volontairement l'attention ce qui empêche de décrocher du film. Mais ce n'est pas le début que je retiendrais, mais plutôt la fin, la dernière heure, qui enchaîne une scène de rêve avec des décors somptueux, un scène au ski et un final tendu et avec des pures idées de cinéma. Malgré tout je dirai que ça ne vaut pas le final des enchaînés, mais bon, ça reste du vrai bon cinéma comme on l'aime, avec du suspens, de l'amour, et une mise en scène simplement exemplaire.
J'adorais déjà Gregory Peck plus vieux dans la Malédiction, Hitchcock pour la Mort aux trousses et Ingrid Bergman pour le crime de l'Orient express, alors réunir les 3 dans un film ça annonçait du bon. Commençons par les mauvais point qui font que je ne donne pas 5 étoiles : principalement le rythme, saccadé, un peu lent aussi, dû aux investigations psychologiques, certes elles sont importantes mais ça casse un peu, surtout qu'elles sont pas mal poussées. Il est parfois un peu difficile à suivre, la complexité n'effrayant pas Alfred H., ou trop simple dans la résolution du crime final, quand à la musique, bien que très bonne et bien choisie, elle est parfois trop grandiloquente pour les scènes qu'elle illustre. Quand à l'amour que se portent les 2 protagonistes on ne voit pas trop comment il apparait, surtout qu'il fait tout perdre à Miss Peterson. Bien sur les incrustations et autres FX étaient à leurs débuts, Hitchcock s'en sort bien, mais de nos jours c'est bien dépassé. Néanmoins, cela reste un chef d’œuvre du maitre du suspens. Au fur et à mesure du déroulement du film on ne devine toujours pas la fin, sans doute dû à une trame originale, peu copiée. L'histoire change aussi, résoudre un crime par la psyché d'un homme j'avais jamais vu, les thrillers psychologiques n'étant pas légions, et l'aspect psy étant vite relégué aux oubliettes on est devant une rareté... Les acteurs jouent très bien, surtout Peck, un malade amnésique et bluffeur de génie (mieux que Di Caprio dans "Catch me if you can"), il ne laisse jamais deviner son état ni la suite. La musique a son importance, celle de Miklos Rozsa convient tout à fait ici. Si on rajoute le rêve revu par un Salvatore Dali dans toute sa splendeur, on se régale dans son canapé. Comme quoi le noir et blanc ne gène pas, un bon film se fait avant tout avec une bonne histoire et un savoir faire pour la raconter, bravo Al.
Hitchcock se collant à la psychanalyse ? Voilà qui a de quoi attirer, bien évidemment. Malheureusement, cette "Maison du Docteur Edwardes" est un grand monument d'ennui. De la psychanalyse, bien entendu qu'il y en a. Mais elle est de bas étage et appuyée par aucun exemple concret. Hitch n'y est pour rien, c'est le scénario qui est ainsi fait. Il faut se fader toutes sortes de théories certainement justes, mais carrément chiantes puisque ces raisonnements ne sont que didactiques. Et cette histoire d'amour entre Gregory Peck et Ingrid Bergman, mais c'est d'un gonflant, bavard. Le couple est glamour, j'en conviens, mais ne dégage aucune alchimie. La faute à la belle Ingrid qui est parfois à la limite de l'insupportable. Son doublage français n'arrange pas l'affaire. En tout et pour tout, il y a trois moments assez bien torchés (le plan avec le revolver du docteur). Mais c'est bien trop maigre pour un film de plus d'1h45.
"Spellbound", c'est typiquement le genre de film qui devait être original à l'époque, et qui n'a pas très bien vieilli vu d'aujourd'hui. Car cette œuvre d'Alfred Hitchock traite de la psychanalyse, une thématique encore relativement nouvelle à sa sortie. On y suit une psychiatre, qui tente d'aider un amnésique dont elle est évidemment tombée amoureuse : est-il comme il le prétend un assassin, ou a-t-il imaginé la chose ? Le hic c'est que cette thématique est traitée de manière assez pompeuse, peu subtile, voire un peu grotesque. Quelques éléments scénaristiques sont capillotractés, tels que des rêves qui semblent être le paradis à décrypter pour les psychiatres ! Et il y a un vrai coup de mou en milieu de film. Sans compter une BO qui utilise entre autres du thérémine (!). Là encore c'était original pour l'époque, Hitchcock ne pouvait pas se douter que cet instrument allait être utilisé à foison dans les séries B de SF des années 50... Si bien qu'à chaque note au thérémine, on s'attend presque à voir un alien débarquer ! Mais soyons indulgents, la musique est globalement jolie, il y a même quelques notes qui évoquent furieusement le futur thème Han / Leïa de l'épisode V de Star Wars. Et sur la forme, on sent qu'un certain soin a été apporté à "Spellbound". Outre le joli couple Ingrid Bergman / Gregory Peck, la mise en scène offre de beaux moments et des plan originaux. Le clou étant cette fameuse scène de rêve, conçue avec l'aide de Salvator Dali (!). La légende raconte que cette séquence durait initialement 20 minutes, mais a malheureusement été raccourcie à deux, les images d'origine ayant par ailleurs été perdues.
Avec "La maison du docteur Edwardes", Hitchcock signe un thriller psychologique qui va jusqu'à utiliser la psychanalyse comme moteur narratif. En effet, l'amnésique Gregory Peck pensait être le docteur Edwardes et reste persuadé qu'il l'a tué. Mais la psychanalyste Ingrid Bergman, tombée amoureuse de lui, va tout faire pour l'aider à retrouver ses souvenirs et son identité. Si parfois l'intrigue est un peu lente (et beaucoup moins intéressante quand elle est centrée sur l'histoire d'amour), elle n'en reste pas moins intéressante et passionnante. Qui est donc celui qui pensait être Edwardes ? Que veut-il oublier ? A t-il tué celui dont il a pris l'identité ? Autant de questions qui vont trouver leurs réponses dans un dénouement comme Hitchcock les aime. Avec une séquence de rêve réalisée par Salvador Dali et devenue célèbre, le film est prenant de bout en bout. Et magnifiquement interprété.
"La Maison du Docteur Edwardes" souffre malheureusement de quelques longueurs au début. Mais le final est mené majistralement par le maître Hitchcock : le suspens est au rendez-vous!
Film fascinant signé Hitchcock où l'on suit Constance, une médecin dans un hôpital psychiatrique qui va tomber amoureuse du nouveau directeur. Malheureusement pour elle, il semblerait que ce ne soit pas le vrai directeur, mais un amnésique ayant pris son identité. Ils vont tenter de résoudre le mystère sur le passé du jeune homme, ainsi que sur l'assassinat du véritable directeur. Le scénario est passionnant, mêlant thriller et psychanalyse, et il s'avère bien construit et écrit jusqu'à une fin réussi et inattendus, le film comporte de belle scène, comme celle du rêve. Les personnages sont intéréssant et eux-aussi bien écrit. L'atmosphère mystérieuse et angoissante est propice au récit et tout le long c'est captivant. Mais la réussite tient aussi de son duo d'acteur, la superbe Ingrid Bergman est impeccable et (très) talentueuse, Peck lui rend bien la réplique. Un très bon film et un très bon Hitchcock, sans être son meilleur, mais original, techniquement maitrisé et captivant.
Passons sur les grossières ficelles freudiennes qui parsèment le film, en particulier la deuxième partie, sur le rêve dont le décor à été conçu par Salvador Dali qui apparaît comme anecdotique et sur la séquence à ski qui apparaît ridicule. Sa vision vaut (largement) le coup d'oeil parce que le reste des décors est impressionnant, la musique justement récompensé par un Oscar de Miklós Rózsa superbe et surtout parce que le couple Ingrid Bergman-Gregory Peck est glamour à souhait. Et puis Alfred Hitchcock instaure une atmosphère qui parvient à maintenir l'intérêt jusqu'au bout et nous gratifie de quelques trucages visuels inoubliables (le plan subjectif avec le verre de lait, celui avec le revolver,...). Une oeuvre imparfaite mais fascinante.
Ce film n'est pas digne d'Hitchcock : on va de cliché en cliché sur la psychanalyse, le jeu des acteurs est lent, ennuyeux,... à croire qu'il ne repose que sur le sourire d'Ingrid Bergman... ce film est vraiment décevant
Alfred Hitchcock maitrise ses acteurs, Ingrid Bergman et Gregory Peck dans une histoire psychanalytique, dont les scènes de rêve et hallucination ont été dessinées par Salvador Dali. Beau final également dans un décor enneigé.
La jeune psychiatre Constance Petersen arrive dans un établissement tenu par un Docteur sur le point de partir à la retraite. Elle tombe sous le charme de son successeur le Docteur Edwardes. Mais ses comportements bizarres inquiètent les autres médecins. Edwardes était en fait un usurpateur souffrant d'amnésie. Le faux docteur croit alors avoir tué le docteur Edwardes et s'enfuit de la clinique. Constance le retrouve et le cache à la police en doutant de sa culpabilité. Avec “La Maison du Docteur Edwardes”, Alfred Hitchcock nous offre une oeuvre psychologique brillamment portée par les comédiens Gregory Peck et Ingrid Bergman. Pour impressionner ses spectateurs pendant les scènes de rêves de John Ballantine, le réalisateur confie la direction à Salvador Dali qui impose un style surréaliste, loin des flous embrumés qui caractérisent souvent les visions nocturnes. “La Maison du Docteur Edwardes” est un film qui rencontre des lacunes et l’histoire d’amour atténue trop souvent la psychologie de l’oeuvre. Pourtant la réalisation, la photographie et la direction artistique nous fascine. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com