Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Zipzap
13 abonnés
223 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 29 juillet 2020
Oui, Hitchcock a fait des grands films. Mais lorsque le maitre du suspens s'aventure dans la psychanalyse de comptoir, l'analyse des rêves à l'emporte-pièce, il se noie totalement et ennuie son spectateur. La scène de ski est inepte et ridicule, l'histoire d'amour peu crédible, le meurtre techniquement assez improbable. Ne reste que la scène finale avec le revolver, en caméra subjective, pour laquelle Hitchcock s'est amusé et pour le coup, moi aussi. Cela reste bien maigre.
Un film assez décevant de la part d'Alfred Hitchcock qui nous a habitués à des ambiances plus saisissantes et à des histoires plus crédibles que celle-ci. On entre difficilement dans le film, subissant d'abord ce rythme assez lent et cette ambiance musicale à l'eau de rose qui prend la tête... Mais plus on avance, plus ça devient intéressant... Cependant, plus ça devient intéressant, moins on finit par y croire ! La psychanalyse est au coeur de ce film qui raconte une histoire d'amnésie et d'imposture à laquelle je n'ai pas franchement adhéré, même s'il ne fait aucun doute que "La Maison du Docteur Edwardes" devait certainement produire son petit effet à l'époque... Mais cette époque est tellement lointaine qu'il n'y a plus de réel intérêt à regarder ce film aujourd'hui, si ce n'est par curiosité cinéphile ou pour un enrichissement culturel.
Très dialogué et plutôt lent il ne s'agit clairement pas d'un des plus grand Hitchcock des années d'or,tel que "Les oiseaux" ou "Psycho" mais le couple Peck/Bergman fonctionne merveilleusement bien et les scènes de reves de Salavatore Dali sont curieuses et originales...Un bon cru malgré tout !
Ce film d' Hitchcock est sans doute l'un des plus méconnus, perdu au milieu des nombreux chef-d'oeuvres du maître du suspence. Et pourtant ! Il mériterait une bien meilleure reconnaissance. J'ai vu bons nombres de films de M. Hitchcock et peu (voire très peu) m'ont aussi convaincu que celui-ci ! Tout y est. Un scénario très bien ficelé, des acteurs crédibles, quoique Gregory Peck en fait sans doute un peu trop.
Ce film psychologique à tout point de vue a de quoi contenter les amateurs de cinéma en tout genre...
Un excellent thriller sur fond de psychanalyse. L’enquête menée par le superbe couple Bergman/Peck est passionnante du début jusqu'à la fin et le suspens est omniprésent, tout comme une certaine ambiguïté typiquement hitchcoquienne. De plus le film fourmille de trouvailles visuelles absolument délectables. Un véritable chef-d'oeuvre.
La psychanalise n'avait encore jamais été traité par le maître du suspense Hitchcock. C'est chose faite avec ce film, brillamment réalisé et interprété. Le scénario est très bien ciselé et les personnages interessants. De plus, évènement assez rare dans la filmographie du réalisateur, l'emotion se fait ressentir quelque fois. Passé donc une première partie interessante, mais sans génie, même légèrement artificielle, le film prend toute son intensité dans la seconde. En effet, le film devient très captivant et la fin est assez innatendue et très réussie. A noter que la scène du point de vue du revolver est très interessante. Un film majeur dans la carrière du cinéaste.
Ce film, qui traite de la psychologie humaine, est bien raélisé (évidemment, c'est Hitchcock!). On s'ennuie certes un peu par moments mais l'ensemble est intéressant et contient pas mal de suspense. Pas le meilleur Hitchcock, mais il vaut le détour...
Le couple Ingrid Bergman - Gregory Peck résiste fort bien aux années qui passent. Le film n'a pas pris une ride. Il est marqué par le style Hitchockien de l'époque, mais il tient toujours autant en haleine. Un bon Hitchcock, dans les règles de l'art. Extrêmement bien construit, avec une intrigue qui se noue et se dénoue régulièrement. Un peu long, peut-être, mais une intrigue prenante. Un grand moment de cinéma.
Hitchcock est l'un des plus grands cinéastes et ce film le montre encore une fois. Sans être le plus grand des films de Hitchcock, La maison du docteur Edwards est un très bon film, abouti et techniquement impressionnant. Les scénario est bien ficelé et se déroule à merveille. L'histoire est passionnante et est alimentée par un suspense superbement installé par Hitchcock. Il n'y a que ce réalisateur pour réussir à rendre un lavabo terrifiant et cela est dû à une utilisation parfaite de la musique. Il est dommage que le film s'accompagne d'une histoire d'amour bateau qui plombe un peu un film qui demeure bien maytrisé et plaisant.
Voilà un film des plus alléchants sur le papier mais au combien décevant au final (surtout lorsqu'il est signé Hitchcock). L'intrigue est passionnante, avec une des premières approches de la psychologie au cinéma, et mérite à elle seule le détour. Mais le sujet, se prêtant pourtant aux plus grandes audaces, est traité avec une légèreté affligeante décrédibilisant complètement le propos. Tout est trop facile, prévisible et manque grossièrement de réalisme. Ajouté à cela un jeu d'acteurs très limite (Ingrid Bergman en devient presque exaspérante) et une histoire d'amour beaucoup trop romancée, il en résulte que pour la première fois chez Hitchcock, je me suis ennuyé. Restent certains plans intéressants, une magnifique scène de rêve signée Dali et une réalisation maîtrisée (bien que très classique) qui relèvent le niveau. Un film que je considère comme un brouillon des suivants (Psychose,...).
C'est sans doute le plus mauvais film de Hitchcock. Mes enfants me l'ayant offert il y a 20 ans en cassette, j'ai du essayer de le regarder au moins dix fois sans m'endormir. Rien n'y fit. Scénario absurde, dialogues débiles, vision de la psychanalyse et de la psychiatrie complétement farfelue, musique grandiloquente omniprésente comme une sauce frelatée conçue pour faire passer un repas indigeste tout y est pour s'ennuyer à mourir.
Comme à son habitude, fidèle au clin d'oeil facétieux du caméo, le Maître se glisse furtivement parmi ses personnages. Ici, à la sortie d'un ascenseur, dans le hall de l'Empire State New York. Outre l'apparition surprise, grand classique du cinéma d'Hitcock, la musique tient une fois encore une place prépondérante dans le processus émotionnel. Incandescente, passionnelle, portée par la partition symphonique de Miklos Rozsa, elle rythme en parallèle les envolées dramatiques à grand renfort de cuivres et de violons. "La Maison du Docteur Edwardes", c'est l'histoire d'un homme accusé de meurtre, un homme amnésique, tourmenté par ses démons intérieurs et qui, avec l'aide d'une psychiatre fort sagace et fort éprise, va tenter de recoller les morceaux d'un passé qui le hante. Coupable ? Non coupable ?... Petit cru hitchcockien au scénario bancal truffé d'invraisemblances, le spectateur a bien du mal à se laisser embarquer dans cette enquête psycho-policière qui nous sert une bouillabaisse freudienne assez indigeste de refoulé, de mémoire verrouillée et de traumatisme lié à l'enfance. Tout fait indice et tout se décode : un étui à cigarettes gravé JB, une brûlure au poignet, des traces de fourchette sur la nappe, une robe de chambre et une couverture rayées... et puis cette couleur blanche, omniprésente, qui crée le malaise et provoque la syncope. Si l'on a plaisir à retrouver les deux monstres sacrés d'Hollywood que sont Ingrid Bergman et Gregory Peck, il faut reconnaître que leur romance est bien mal amenée quand, subitement frappés par les flèches de Cupidon, on les voit s'enticher l'un de l'autre au premier regard et, elle, sacrifier sa carrière d'éminent psychiatre pour devenir complice d'un quasi inconnu dont-elle ingorait tout la veille. Sentimentalisme à l'eau de rose. Sinon, on retrouve évidemment tout ce qu'on aime dans le cinéma d'Hitchcock, tout ce kitsch devenu une référence exemplaire dans l'histoire du 7e art, à une époque où les effets spéciaux étaient encore balbutiants. Avec des moyens qui ressemblent aujourd'hui à du bric et du broc, il avait le génie, grâce à son jeu de caméra unique, d'envelopper ses personnages dans une ambiance oppressante, magnifiée par le noir et blanc, comme ce moment où le héros descend l'escalier avec son rasoir coupe-choux à la main. Mémorables aussi deux autres scènes, au symbolisme fort : le verre de lait au bromure qui submerge le Dr Alex Bralov comme une vague blanche et la volte-face de l'arme du crime noyant l'écran sous une giclée rouge sang.
Ce film n'a pas pris une seule ride depuis 1945 ! Il est vraiment agréable à regarder et on prends beaucoup du plaisir à suivre nos deux protagonistes dans la recherche de la vérité. Quelques scènes sont vraiment très originales et nous donnent l'occasion de voir quelque chose de "neuf" avec un film pourtant très ancien. C'est une très bonne surprise puisque le scénario tiens (très) largement la route et qu'il arrive à nous tenir en haleine du début jusqu'à la fin ! C'est un très bon Hitchcock. A voir !
Un film sur la psychanalyse, la recherche des signes, de l'interprétation des rêves. Hitchcock, à son habitude, laisse courir ses personnages et ne dévoile le mystère qu'à la toute fin. Le tout est porté par d'excellents acteurs. On note la scène de rêve principale dont les décors sont inspirés de Dali.