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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 27 janvier 2011
Alfred Hitchcock s’intéresse à la psychanalyse et en fait son thème principal avec La Maison du Docteur Edwardes (1945), un drame angoissant où vient se mêler une très belle histoire d’amour entre la ravissante Ingrid Bergman & le mystérieux Gregory Peck. Hitchcock y insuffle comme à son habitude la dose adéquate de suspense et nous laisse surprendre à plusieurs reprises. Une œuvre qui ne sera pas l’une des meilleures du cinéaste, mais qui pourtant, fut nommée pour 6 Oscar et primée pour l’Oscar de la Meilleure Musique Originale.
Spellbound est un des grands films du maître, peut-être son meilleur des années 40. Gregory Peck est impeccable face à la belle Ingrid Bergman. Si l'histoire met un peu de temps à démarrer, on est plongé dans ce superbe scénario jusqu'à la fin après. On apprend de plus beaucoup de choses sur la psychanalyse. La scène du rêve dessiné par Dali est juste géniale d'inventivité. La réalisation est exceptionnelle, surtout vers la fin où le suspense est à son comble. Une réussite.
Incroyable de voire à quel point certains Hitchcocks (Marnie, l'Ombre d'un doute), qui, sans êtres des chef d'oeuvres, sont largement mésestimés. Celui-là en fait partie, et on se demande bien comment il a pu sombrer à ce point dans l'oubli aujourd'hui. Certes, on pourrait regretter une première heure assez lente et assez peu prenante, tant la romance entre les deux héros est prévisible et bourrée de gros clichés, défaut récurrent chez Hitchcock. Pourtant le film n'est jamais inintéressant grâce à son thème: la psychanalyse, omniprésent. J'imagine qu'Hitchcock a dû être un lecteur passionné de Freud, car, comme dans "Marne", il teinte son film d'un fascinant univers de névroses, de complexes, de troubles de l'identité, de rêves et de phobies...Lors de la première partie, ce film se révèle juste intéressant. Puis, lorsque l'habileté du scénario se joint à la densité de l'univers, le film décolle. L'histoire devient extrêmement prenante grâce à sa complexité, et à l'ambiance psychanalytique s'ajoute un ton psychologique très prononcé. L'intérêt du spectateur monte en flèche, ponctué ça et là par des scènes mémorables de créativité (je pense à la scène de rêve) ou de tension, renforcé par les touches d'humour et la subtilité des dialogues, comme d'habitude excellents dans un Hitchcock. Le Maître du Suspense n'a, encore une fois, pas usurpé son surnom: la dernière demi heure est passionnante, pleine d'un suspense agrémenté par la richesse que la dimension psychanalytique apporte au film. Malgré quelques aspects quelque peu fantaisistes (l'interprétation du rêve), le spectateur ne peut qu'apprécier l'habileté du coup de théâtre final, totalement innatendu. Un film extrêmement sous-estimé, qui mériterait une notoriété plus importante que Fenêtre sur Cour, à titre d'exemple; si le film peine à démarer et n'est pas exempt de points noirs, Spllbound (titre anglais) se révèle être un Hitchcock incontournable tant il est captivant et intéressant.
La Maison Du Docteur Edwardes déçoit. Plus mélodramatique que la plupart des autres films d'Hitchcock, ce film a moins bien vieilli. Le scénario est assez tiré par les cheveux et n'est pas au niveau de ce que l'on attend de la part du maître du suspense, sans doute plus soumis aux exigences de la production que d'habitude. Seul réconfort : le jeu approprié de la belle Ingrid Bergman.
Merci le champo (un de mes cinémas favoris à Paris) pour diffuser en salle d'aussi bons classiques. Le maître du suspense se lance dans les méandres de la psychanalyse pour élucider un mystère dont la solution se cache dans les rêves d'un malade mental paranoïaque, sublimement interprété par le grand Gregory Peck dont l'élégance crève l'écran. Le rythme du film est haletant et respecte tous les codes du genre créés par son propre réalisateur. Les rebondissements sont nombreux et captivent d'autant plus le spectateur aspirant à un final d'autant plus incroyable, et il ne sera pas déçu. A noter pour l'anecdote que les scènes de rêve sont toutes sous la direction artistique de Salvador Dali (et ça se voit!). Cependant je ne serais pas aussi dithyrambique au sujet du personnage d'Ingrid Bergman, j'ai trouvé son aveuglement pour l'amour un peu trop exagéré au vu du personnage que Hitchcock dépeint dès le début du film, une femme glaciale pour qui la psychanalyse est la réponse à tout et l'amour une simple curiosité scientifique. Son coup de foudre pour le docteur Edwardes (G. Peck) va l'amener à pousser très loin ses limites au-delà du raisonnable, bref en un clin d'oeil ce n'est plus la même personne. Cependant le rôle est très bien interprété, c'est le changement abrupt de caractère que je trouve peu réaliste mais qui malgré tout reprend la très bonne citation du film "les femmes sont les meilleures psychanalystes, faite leur découvrir l'amour et elles deviennent les meilleures patientes".
Digne des plus grands chefs d'oeuvres du cinéma, "La maison du docteur Edwards" continue de surprendre par son originalité dans la réalisation. Des plans célèbres sont restés dans les mémoires (par exemple les plans subjectifs du verre de lait et du revolver). Comme toujours, le scénario est finement conçu et parvient à nous tenir en haleine, encore aujourd'hui. Un des meilleurs Htchcock avec "Vertigo". A ne pas manquer!
Spellbound est intéressant pour les différents genres qu'il aborde: policier, romance, drame psychologique; malheureusement tout n'est pas au même niveau. Si l'enquête policière est particulièrement prenante et son dénouement intelligent (la scène finale en vue subjective est tout à fait réussie), l'aspect psychologique en revanche n'est pas du tout convaincant: on a bien quelques scènes de rêves assez fantasmagoriques mais l'essentiel des dialogues est ultra simpliste et alambiqué spoiler: (la révélation de la mort du frère de Ballantine est même carrément risible) . Quant à la romance, qui est quand même peu crédible, elle est heureusement sauvée par le charme du couple Gregory Peck/Ingrid Bergman. D'un point de vue général, le film offre de bons moments de suspense spoiler: (notamment grâce à certaines scènes comme celle avec le rasoir, la descente en ski, ou la confrontation entre Constance et le meurtrier) mais aussi quelques longueurs, les acteurs sont très bons et la bande son excellente. Un film à voir, même si ce n'est pas le meilleur d'Hitchcock.
Passons sur le charme désuet des films à l’ancienne, et concentrons-nous sur le sujet. La psychanalyse ouvre un champ énorme pour le cinéma, et le futur maître du suspense va se régaler avec les possibilités offertes pour explorer l’inconscient et les chausse-trappes de l’esprit humain. Grégory Peck est épatant en amnésique névrosé, et a des regards hagards qui laissent rêveurs. Ingrid Bergman tombe facilement amoureuse, et on pourrait regretter le parfum de mélo qui plane sur ce thriller, sans oublier que Hitchcock lui-même, le scénario le faisait rire, et que le film semble avant tout être une commande d’un grand studio hollywoodien, qui vouait un truc pas trop hard mais original et vendeur, grand public en somme. Malgré ses attaches au poignet, Hitch arrive à distiller un peu de poison, comme cette montée de tension dans la fameuse scène du rasoir ; ou ces plans où le spectateur est mit au cœur de l’action en caméra subjective ; la création de plans uniques comme celle du verre de lait, un truc qui doit se voir pour comprendre. On flirte avec le fantastique théâtral dans la séquence du rêve créée par de Salvador Dali en personne ; scène restée fameuse, et qui a dû influencer bien des cinéastes futurs. Bref, ce classique à un peu vieillit, mais sa force de conviction est presqu’intacte. A voir pour son originalité, bien que Hitch ait fait bien mieux par la suite.
En 1945, Alfred Hitchcock nous emmène dans un drame psychologique qui manque singulièrement de rythme. La première partie du film est plutôt réussie avec la mise en place de l’intrigue et la rencontre entre le Docteur Petersen (Ingrid Bergman) et le dénommé J.B., un homme amnésique (Gregory Peck). La seconde partie qui expose le travail psychanalytique de cet homme pour retrouver sa mémoire est plus laborieuse. Quant au dénouement, comme parfois avec les œuvres du réalisateur britannique, il demeure hâtif et simpliste. A noter que les scènes oniriques du film utilisent des décors de Salvador Dali. Bref, une œuvre mineure du célèbre cinéaste.
un bon film Hitchcockien mais surement pas le meilleur. l'histoire est certe bien écrite, bien réalisé mais trop sentimentale entre les deux protagonistes ce qui nuit au film sans pour autant le compromettre. on se laisse entrainé par l'histoire sur la psychanalyse. le suspense est au rendez-vous, la musique rythme le tout.
Un Hitchcock qui nous réserve de très belles scènes (et pas seulement la célèbre séquence onirique signée Dali), mais dont le défaut majeur est la lenteur du rythme due aux analyses psychanalytiques.
Un des meilleurs films d'Hitchcock, à mi chemin entre thriller et drame psychologique, on se laisse prendre très facilement et très agréablement à cette cure psychanalytique fictive aux enjeux juridiques même si comme souvent au cinéma on réduit un peu trop la "guérison" à la lucidité retrouvée, mais bon on ne peut pas faire des films de 15 ans et puis il s'agit d'une oeuvre d'art qui doit transmettre de l'émotion, pas d'une thèse scientifique donc on s'en fout. En plus les scènes d'analyses sont plutôt sympas à suivre. Le duo Bergman / Peck est excellent comme le vieux psychiatre qui les accueillent ensuite et la réalisation d'Hitchcock est très bonne : de nombreux plans sont ingénieux, les effets et autres manières de figurer la névrose sont très réussis et s'il y a une fameuse scène qui a vieilli, on en fait largement abstraction. Une grande réussite, quand Hitchcock décide de n'être que sérieux, c'est du sérieux !
c'est magnifiquement filmé... : exorcise de style, hélas, le scénario est d'un crétinisme ahurissant, de quoi faire retourner Freud dans sa tombe. Il y manque le complexe d’œdipe, dommage. ! Premier film d'Ingroid Bergman avec Hitchcock, heureusement Notorious est un chef d'oeuvre. En tout cas les deux acteurs ont bien du mérite d'essayer d’incarner cette grotesque histoire. Il y a l'amusement de voir les acteurs skier en costume de ville..
J'attendais beaucoup de ce film, mais curieusement je me suis ennuyé. Peut être est ce la faute à la fatigue, mais voilà j'ai été très peu surpris. De plus, j'ai trouvé la musique dramatique omniprésente, véritablement chiante. L'histoire est intéressante et l'intrigue est bien ficelée, il y a du suspens. Une belle mise en scène et une actrice merveilleuse, pourtant cela n'a pas suffit à faire mon bonheur. Je n'ai pas aimé la romance et la musique.