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Sonia K.
18 abonnés
157 critiques
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1,5
Publiée le 8 janvier 2017
Si Hitchcock n' a jamais été le "maître du suspens", il est encore moins celui de la psychanalyse! Comme suspens, nous avons une fin propre à tous les films du "maître": le gentil aidé par une gentille s' en sort; ils se marient et ils auront sans doute beaucoup de petits "nenfants"... Quant à la "psychanalyse", le "maître" nous offre en toute prétention une bouillabaisse de notions éclectiques de freudisme: spoiler: en un temps trois mouvements, le malade retrouve ses esprits, sa mémoire (perdue on ne sait guère) pourquoi, et son identité. Une psychologie que le "maître" a sans nul doute bûché dans "La psy en trois jours et trois leçons"; un suspens où nous imaginons la fin avant le début; bref, un spectacle grand-guignolesque, kitchissime à souhait, que ni G. Peck ni I. Bergman n' arrivent à sauver malgré leur talent et malgré une mise en scène honorable. Il faut regarder ce film comme on regarde la série "Zorro", pour le spectacle et sans ne jamais y croire! A noter qu' en prime, mais cela n' est pas la faute d' Hitchcock, le doublage d' I. Bergman est mauvais....
Un bon film sur la psychanalyse notamment avec une superbe scène supervisée par l'incroyable salvador dali, mais l'histoire est parasitée par un gros brin de mièvrerie.
Reconnaissons à Hitchcok qu'il sait bien filmer, et que sous sa caméra même un lavabo propre parvient à devenir inquiétant. Reconnaissons lui qu'il ose s'aventurer sur un sujet pas facile, et assez nouveau au final lorqu'il a tourné son film. Reconnaissons aussi au principal duo d'acteur qu'ils sont convaicants.
Malgré tout le film n'est pas le plus réussi de Hitchock. On a bien du mal à se passionner pour cette romance qui naît un peu de nul part, un coup de foudre qu'on ne voit pas, auquel on a bien du mal à croire, à cette jeune médecin qui perd la tête pour le premier beau jeune premier venu... A noter que le film est ponctué par des touches d'humour réussies.
Encore un thriller réussi d'Alfred Hitchcock. Il s'entoure là de deux des plus talentueux acteurs de leur génération : Ingrid Bergman et Gregory Peck. Encore une fois l'histoire est captivante et riche en rebondissements, la mise en scène est inventive et la musique très appropriée. Cette fois-ci je trouve que la conclusion à la va-vite typique d'Hitchcock passe bien. Le bémol serait selon moi la love story assez mièvre. Encore un très bon film du maître, on retiendra particulièrement la magnifique scène du rêve. À voir
Un trés bon Hitchcock, qui réussi a merveille à distiller le suspence du début à la fin du film. Un bon scénario, une histoire qui tient debout mais surtout l'excellente prestation des acteurs rendent se film incontournable dans la filmographie du maître du suspence. Gregory Peck est saisisant de réalisme et Ingrid Bergman, toujours radieuse, apporte de la fraîcheur dans se film.
Pas le film le plus connu de Hitchcock, ni le plus réussi d'ailleurs. Le maître du suspens nous avait habitué à des scénarios bien plus torturés que ça. Ici, on regarde le film sans craindre d'être surpris, la clef du mystère étant d'une banalité affligeante, avec des aspects un peu ridicules. Pour le reste, c'est du Hitchcock, donc très propre. Quant au jeu d'acteur bien trop théâtral, j'y passe outre, étant l’apanage des films de l'époque.
Je n'aime pas trop quand Hitchcock fait dans la psychanalyse de comptoir, l'intrigue est forcemment tirée par les cheveux. Le film a d'ailleurs eu le droit à sa caricature. La chance du film reste la présence d'une Ingrid Bergman rayonnante et il y a aussi l'excellente scène finale du pistolet.
Certains reprochent à La Maison du Docteur Edwardes une approche un peu naïve de la psychanalyse mais peu importe car pour moi ce film est l'un des plus beaux d'Hitchcock avec le couple Bergman/Peck plein de romance, le personnage de Bergman touché par l'amour est très attachant, le scénario est passionnant et la mise en scène crée une ambiance plein de suspense. Un thriller très prenant nous offrant une belle séquence avec l'interprétation d'un rêve, ce rêve fantasmagorique a bénéficié de décors étranges provenant de l'imaginaire foisonnant du célèbre Dali. Je le classe sans hésiter parmi mes Hitchcock préférés.
Un film noir qui aborde la psychanalyse et la schizophrénie de manière un peu simpliste et kitch mais sauvé esthétiquement par la mise en scène brillante d'Hitchcock (même si la scène de ski est assez ridicule) et par l'interprétation géniale de Michael Chekhov en Docteur Brulov, ainsi que par l'envoûtante Ingrid Bergman.
Quand on parle de la psychanalyse dans le cinéma d’Alfred Hitchcock, on pense généralement à Pas de printemps pour Marnie. Pourtant, quasiment vingt ans auparavant, le cinéaste anglais avait déjà évoqué ce sujet avec La Maison du docteur Edwardes. Ce dernier film est axé essentiellement sur la recherche de la raison d’un traumatisme (ce qui le rapproche beaucoup du film avec ‘Tippi’ Hedren et Sean Connery) et de l’amnésie. Ainsi, des spectateurs actuels pourront peut-être trouver l’ensemble bavard et lent mais le rythme correspond à beaucoup de films psychologiques de cette époque. Une fois accepté cela, Hitchcock nous offre une fois encore une belle rencontre entre Ingrid Bergman et Gregory Peck (qui est meilleur que semblent le penser François Truffaut et Hitchcock dans leur célèbre entretien) et, même s’il reste globalement assez sage, nous livre encore de belles idées de cinémaspoiler: comme dans la séquence des portes qui s’ouvrent lors du premier baiser des protagonistes principaux (Hitchcock n’a pas attendu le dernier plan de La Mort aux trousses pour créer des métaphores sexuelles), celle du rasoir et du verre empoisonné (thématique déjà présente dans Soupçons et que l’on retrouvera dans le film suivant, Les Enchaînés), celle du procès volontairement totalement déréalisée (succédant à une séquence de ski dont les rétroprojections possédaient déjà un aspect irréaliste pouvant être vu comme une représentation visuelle de la thématique du rêve) et surtout comme le plan du pistolet suivant Ingrid Bergman avant de se retourner vers la caméra et tirer vers cette dernière dans un flash rouge (le film étant en noir et blanc) . Mais le passage pour lequel est surtout connu le film est le fruit de la collaboration du cinéaste avec un autre grand artiste : Salvador Dalí. En effet, ils ont créé ensemble une séquence de rêve assez marquante (on peut penser que Portrait d’un assassin, premier épisode de la neuvième saison de Columbo, s’est inspiré de celle-ci pour ses propres séquences oniriques) qui est totalement dans l’esprit du peintre espagnolspoiler: (on ne peut que penser à Un chien andalou en voyant les plans d’yeux découpés par des ciseaux) . On pourra juste regretter que ce moment, sûrement trop en avance sur son temps, fut charcuté par David O. Selznick car il devait à la base est constitué de quatre rêves différents qui totalisaient en tout une vingtaine de minutes : les restes sont excellents mais on a certainement loupé le meilleur. Le tout est accompagné par une belle musique pleine d’emphase de Miklós Rózsa qui réussit également à retranscrire l’aspect psychologique de ce récit. Ainsi, La Maison du docteur Edwardes reste une œuvre très agréable à suivre qui retranscrit l’attrait de son créateur pour la psychanalyse mais qui ne fait cependant pas partie des œuvres les marquantes d’Alfred Hitchcock.
Revu plus de 30 ans après ma seule et unique vision à une époque où je m’étais fait l’intégral de Hitchcock. Et j’en avais gardé un assez bon souvenir. L’âge, la maturité, la culture cinématographique font que je ne le recommanderai plus aujourd’hui. Le maître s’attaque ici à la psychanalyse, et connaissant l’oiseau, le résultat aurait pu être alléchant. Cette science toute jeune en 1948 pouvait se contenter d’un traitement caricatural à sa sortie pour tenir le spectateur en haleine. 80 ans plus tard, les clichés s’empilent durant tout le film au point que l’on a l’impression de lire un article de magazine féminin, coincé entre horoscope et cuisine, sur l’interprétation des rêves. Les théories que reprend Hitch pour le film sont documentées, mais le traitement simplifié du propos condamne tout suspense. On s’ennuie ferme. Bien heureusement que 2 ou 3 choses le sauvent de la bérézina : - Le couple d’acteur hyper glamour : Bergman / Peck - La photographie avec un éclairage en noir et blanc sur Bergman quelque fois incroyable - La partition musicale, même si datée, est magnifique - La scène du rêve co écrite avec Dali tout comme la scène du révolver sont de superbes trouvailles de mise en scène. On peut largement prendre plus de plaisir devant d’autres classiques d’Hitchcock TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Thriller psychologique plongeant dans les méandres de l'amnésie traumatique cette enquête mentale plaisante se double d'une romance fort convenue entre un mystérieux Grégory Peck et une lumineuse Ingrid Bergman qui n'évite cependant pas une théâtralité désuète. Acte de foi amoureux, la ténacité de la doctoresse offre d'explorer les techniques et ressorts de la science freudienne auxquels Dali prêta sa folle imagination dans des séquences oniriques emblématiques. Au sein d'une mise en scène élégante maîtrisée avec aisance, la ridicule séquence à skis détonne maladroitement. Bien que l'issue semble évidente, la révélation dernière maintient un certain suspense jusqu'au marquant coup de feu final. Un cru intéressant!
Le jeu des acteurs est bon, l'histoire est digne d'intérêt mais il y a beaucoup trop de fond sonore, cette musique à l'ancienne est vite insupportable même si elle est sensée donner le ton. Je n'ai pas aimé, trop long pour une intrigue qui ne marque l'intérêt qu'au départ et dont la fin se fait attendre durant une grosse heure et quart. L'aspect artistique lors de la psychanalyse est pourtant soigné et Ingrid Bergman est magnifique. J'ai également aimé le plan du spoiler: "J'ai tué mon frère" .
Ouille... premier Hitchcock que je n'aime pas et ca fait tout drôle ! Là je n'ai pas accroché au coté amnésie, déni de passé, psychanalyse... et je me suis ennuyé ! En plus le twist final n'est pas extraordinaire car le génialissime Alfred nous a habitué à bien mieux... un mini fiasco me conernant !
Le maître du suspense joue ici une partition qu'il connaît pour ainsi dire par cœur, un peu une marque déposée, glissant une intrigue amoureuse dans les fils d'un récit policier aux accents de thriller, un peu moins marqué à cet égard que nombre de ses classiques. Au premier chef, c'est la performance du tandem constitué d'Ingrid Bergman et Gregory Peck qui emporte l'adhésion, ainsi que la mise en scène habile des rebondissements distillés jusque dans les derniers mètres de pellicule. Quelques faiblesses de rythme et une certaine facilité à saisir le dénouement avant l'heure tempèrent l'impression globale du film, lequel explore parmi les thèmes favoris d'Hitchcock dans une succession de scènes de belle facture.