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marc sillard
8 abonnés
162 critiques
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4,0
Publiée le 7 juillet 2020
Du très bon Hitchcock. Un mélange de psychanalyse et d'enquête policière. Il ne faut pas y chercher la petite bête. Cela permet à Hitchcock de faire de l'excellent cinéma, comme il sait faire. Par exemple, je n'ai pas compris comment le docteur Edwardes, homme âgé, après un magnifique schuss qui l'avait projeté dans le vide, avait pu prendre dans le buffet une balle du colt de Léo Carroll, autre vieillard. L'explication du rêve de Gregory Peck à Ingrid Bergman par le même Léo Carroll est à la fois sublime et cocasse. Un grand moment, digne de Macbeth. Et puis il y a le jeu des acteurs. Ingrid Bergman est parfaite en aliéniste tournant à la vieille fille et sauvée par l'amour. Quand elle aborde la psychanalyse elle semble très convaincue. Autre étrangeté du scénario : qu'est ce qui donne à l'amnésique Grégory Peck l'idée d'aller se faire passer pour le docteur Edwardes dans sa propre maison? Je cherche la petite bête ...
Ce n'est peut-être pas le meilleur film d'Hitchcock, loin de là, mais il vaut néanmoins le coup d’œil, ne serait-ce que pour les prestations d'Ingrid Bergman et de Gregory Peck, toujours impeccables.
Hitchcock réussi à traiter de la psychanalyse avec intelligence et brio , le scénario est bien mené avec une enquête passionnante bien portée par le magnifique duo Bergman / Peck et comme toujours le suspens est omniprésent avec des rebondissements toujours biens sentis. Cependant il y a quand même quelques scènes de "niaiseries" amoureuses qui viennent ternir le film, et le personnage du psychanalyste et assez cliché. Ça reste tout de même un thriller très bien réalisé avec une quête de vérité et d'identité très intéressante. A noter enfin que le voyage aux pays des rêves signé par Dali est exceptionnel .
Un Docteur émérite tombe sous le charme d'un usurpateur désemparé. Jeu dément raisonné par un rêve révélateur. Hitchcock entre dans la mouvance de son temps.
Dans La Maison du Docteur Edwardes, Hitchcock s'intéresse de près à la « science des rêves » avec l'histoire de cet homme mystérieux, atteint de névrose, dont tombe amoureuse une femme médecin qui n'aura de cesse de le guérir. A l'affiche, deux acteurs au sommet de leur art : Gregory Peck et Ingrid Bergman interprètent avec brio leurs personnages en leur donnant une véritable épaisseur psychologique. Leur magistrale finesse de jeu nous étonne du début à la fin. Sous la houlette du maître du suspense, le scénario se déroule à la perfection jusqu'à un final surprenant, ne laissant au spectateur aucun temps mort. Fallait-il en douter ? Une fois de plus, la mise en scène d'Hitchcock est prodigieuse : le plan séquence où Ingrid Bergman erre dans les couloirs de la clinique est saisissant et la scène prise du point de vue du revolver est tout simplement géniale. La photographie est réussie, sans être pour autant la plus belle des films du réalisateur. La musique est prenante, sans toutefois atteindre la perfection des bandes sons de certains autres de ses chefs d'oeuvre, comme par exemple Sueurs Froides. On fait par ailleurs grand cas de la « scène du rêve », célèbre par les peintures qu'a réalisées pour l'occasion Salvador Dali, mais cela tient plus - il me semble - de l'hommage forcé que de la critique objective car ce fameux passage apparaît aujourd'hui très daté... Dans le genre, bien d'autres transpositions de songes à l'écran ont été mieux inspirées depuis. Bref, La Maison du Docteur Edwardes, sans être un parfait chef d'oeuvre, est un excellent film d'Alfred Hitchcock à ne manquer sous aucun prétexte.
Malgré une entame quelque peu trainante et parfois lassante, notamment lors de divers discours sur la psychologie, ce film nous emporte peu à peu vers un mystère fort intéressant, pour nous amener à un des plus spectaculaires finnish qu'ai eu l'occasion de nous offrir Hitchcock.
Un des plus mauvais film dAlfred Hitchcock. L'intrigue s'enfonce dans une thése psychanilitico-gelatineuse.... Les scènes de rêve "conçues" par Dali relève aujourd'hui de la comédie. Mais bon... chut ! C'est un Alfred Hitchcock !
A part la prestation des acteurs qu'on dirait tout droit sortit de "Plus belle la vie" (j'ai souvent cette impression pour les films des années 50-60), l'intrigue est très prenante et est accompagné de nombreux rebondissement. "Psychanalyse de comptoir" peut être, sûrement même, mais pour ceux qui ne sont pas trop calé dans le domaine, le plaisir reste entier.
Deuxième collaboration de Selznick et Hitchcock après le génial "Rebecca", "la maison du Dr Edwardes" ne remplit pas ses promesses. Ingrid Bergman offre une performance pas vraiment convaincante, beaucoup de longueurs et de répétitions, une scène de procès copiée-collée sur celle de Rebecca... Reste Gregory Peck, dont l'interprétation reste fascinante, le milieu de la psychanalyse, la scène du rêve, celle du revolver... Moins romantique que Rebecca, plus intellectuel que "Le procès Paradine", "La maison du Dr Edwardes" reste ma grosse déception dans la filmo d'Alfred.
Je n'ai pas réussi à voir Alfred dans le film, sauf évidemment sa griffe inimitable, bien que souvent imitée. La séance onirique imaginée par Dali vaut vraiment le détour. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais quel sens du cadrage ! Ca m'a donné envie de m'intéresser à la science des rêves, et je crois que je vais commencer par "introduction à la psychanalyse" de Freud. Vu que je n'y connais presque rien, autant commencé par le commencement.
Pas mal du tout. voilà qui confirme qu'un Hitchcock même moyen se situe à un niveau inaccessible à d'autres metteurs en scène. La séquence onirique, signée Dali, si souvent décriée, est plutôt sympa. Un passage à retenir ? La scène de la lettre sous la porte. Un pur moment de suspense domestique. Ca paraît simple ... et pourtant.
Sorti en 1945, La maison du docteur Edwards est un film américain d’Alfred Hitchcock. Thème fétiche du réalisateur, l’innocent que tout accuse a cependant ceci d’inédit qu’il est ici le premier à se croire coupable. 2nde nouveauté également : le recours-prétexte à la psychanalyse comme trame de fond, et comme outil de la résolution du crime. La plus fameuse information sur ce film concerne toutefois l’intervention de Salvador Dalí pour la scène du rêve, même si celle-ci sera très largement tronquée.
L’exploitation psychanalytique est assez grossière, et le scénario souffre de certaines longueurs. Si l’innovation de la scène du rêve par Dalì a forcément une prétention surréaliste, elle n’en demeure pas moins plutôt rationnelle dans son déroulement, si bien qu’on en subodore aisément la signification. Hitchcock recycle le procédé de la caméra à travers un verre qui se vide, tel qu’il l’avait exploité dans Champagne. Le film est néanmoins sauvé par son originalité, mais surtout par le jeu réussi de ses acteurs, le couple Peck-Bergman en tête.