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    Possession
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    82 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    De retour chez lui à Berlin d’une longue mission, Mark (Sam Neill) retrouve sa femme (Isabelle Adjani), qui veut le quitter, et son fils. Mark est persuadé qu’Anna entretien une liaison avec Heinrich (Heinz Bennent) ; mais celui-ci lui soutient que leur liaison est aujourd’hui terminée. Avec l’aide d’un détective privé qu’il a embauché, Mark retrouve face au Mur l’appartement où Anna a ses mystérieux rendez-vous et découvre avec stupéfaction les causes de son inéluctable éloignement.

    "Possession" est un film culte. L’interprétation hallucinée et hallucinante d’Isabelle Adjani lui a valu le prix d’interprétation féminine à Cannes (un prix qui, fait unique dans l’histoire du festival lui fut décerné pour son rôle dans deux films en compétition cette année là : "Possession" et "Quartet" de James Ivory) et le César de la meilleure actrice (le premier des cinq qu’elle a obtenus dans cette catégorie).

    À première vue, "Possession" est un film d’horreur qui, comme son titre l’indique, raconte l’envoûtement d’une femme. Mais, à y regarder de plus près, c’est aussi, c’est peut-être surtout l’historie de la désintégration violente d’un couple. C’est peut-être aussi, nous disent des exégètes mieux inspirés que moi, une allégorie sur le double, voire une critique du communisme et du totalitarisme.

    À quarante ans de distance, "Possession" est un film qui a mal vieilli. L’hystérie, la violence qui l’habitent sont épuisantes. Il est à craindre que le traitement que Zulawski a infligé à son actrice lui vaudrait aujourd’hui un procès pour harcèlement. Adjani raconte d’ailleurs sans fard le traumatisme qu’elle a subi sur le plateau. On la croit volontiers.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    66 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2024
    Certains doivent encore chercher désespérément une grille de lecture qui les aide à appréhender un film aussi radical! L'interprétation est forcément plurielle. C'est un film sur le délitement d'un couple, sur l'emprise toxique, sur l'amour et l'enfer conjugal... Mais s'il se déroule dans le Berlin-Ouest du début des années 80 ce n'est évidemment pas un hasard... Le cinéaste polonais, ayant écrit le scénario en plein traumatisme (séparation amoureuse, alcoolisme, solitude, exil), livre un film hallucinant et halluciné, une oeuvre monstre, aussi intime que politique donc, mais surtout viscérale, violente et chaotique!

    Possédé par son actrice principale, dont l'interprétation radicale et superlative fascine encore aujourd'hui, le film n'est jamais séduisant, ni confortable mais toujours excessif, libre, démentiel, aliéné, hystérique, fascinant, épuisant, monstrueux, traumatisant... Impossible pour le spectateur d'en sortir indemne...quitte à rejeter catégoriquement l'ensemble, mais déjà possédé...
    Lcampa
    Lcampa

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Une femme mentalement coupée en 2... comme Berlin avec un mur de la honte et de l'horreur.
    C'est vrai c'est dur à comprendre pour certains.... monstrueux communisme ...folie de dictature... tout est évident ici.
    Génial Zulawski ... géniale Adjani qui s'offre à la caméra comme aucune autre actrice.
    messeda samir
    messeda samir

    66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Possession c'est plus qu'un film,plus qu'un chef d'œuvre. C'est un coup de génie. Une fable sur la duplicité, la trahison,la séparation vu sous son angle le plus cru. Les acteurs sont à leur sommet avec une Isabelle Adjani qui fera date. Ce film,c'est le paroxysme du cinéma en tant que spectateur,pour les acteurs et pour le réalisateur.
    Jazoon
    Jazoon

    13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Sans surprise c'est un film très étrange mené par une Adjani terrifiante qui se transforme au sens propre comme au figuré au fil des minutes. Les regards caméra m'ont fait entrer encore plus dans le film me faisant, de fait, devenir complice de cette bizarrerie angoissante.
    Adrien J.
    Adrien J.

    101 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2024
    L’obscurité cinématographique et atmosphérique dans toute sa splendeur. Une œuvre terriblement baroque et hystérique, semblable à un cauchemar hallucinatoire interminable, envahi par une rage pure et une folie déconcertante. Une agression visuelle et sonore qui torture les sens, où le spectateur est aussi perdu que les personnages, complètement possédés. Un film hanté, incompréhensible, unique…
    Mélange de dégoût et de fascination, d’ineptie et de génie. Un vertige esthétique inaccessible…
    Vador Mir
    Vador Mir

    260 abonnés 793 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Un film cauchemardesque proche du style de Cronenberg avec de l'hystérie et du sang. Plutôt déroutant et décousu.
    Des personnages tous possédés campés par des acteurs talentueux.
    Roub E.
    Roub E.

    968 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Je n’avais pas du tout aimé mes premières tentatives avec le cinéma de Zulawski, mais Possession semblait plus en rapport avec un cinéma que j’apprécie et il y avait la réputation d’une grande performance d’Isabelle Adjani. A ce niveau c’est effectivement le cas, elle est troublante, perturbante, arrivant à être crédible alors que le film pousse tout au maximum. D’autres acteurs du film qui n’ont pas sa maîtrise tombent d’ailleurs dans le ridicule , le plus flagrant ici étant l’acteur qui interprète le personnage d’Heinrich qui m’aurait fait rire si je n’avais pas trouver le film aussi détestable. Car brouillant les pistes entre réel et imaginaire Zulawski laisse une grande part à l’interprétation. Pour ma part j’ai subi le film le plus misogyne qui m’a été donné de voir. On m’a montré une vision de la femme hystérique, perverse, irresponsable et irréfléchie. Dommage pour l’aspect glauque, fou, ainsi que pour la vision du Berlin alors encadré par le mur mais j’ai trouvé cela vraiment détestable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    562 abonnés 4 973 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2023
    Quand la folie hystérique s'invite dans un couple. Un film glauque et éprouvant mais surtout grotesque et très fatiguant car en totale roue libre, malgré une Adjani terrifiante dans ce rôle schizophrénique.
    Mathieu
    Mathieu

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Ce film est une véritable catastrophe en plus d’être une atteinte à la mentalité du spectateur car effectivement durant la séance on peut constater certaines personnes dans un état d’hypnose total en demandant aux gens de se taire à des moments où personne ne parle. Mais en plus d’être une dégradation mentale pour le spectateur on constate un scénario qui n’a aucun sens avec aucun véritable message. Bref une définition extrêmement précise de la gênance et de la merde.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2024
    Ça hurle, c'est insupportable dommage la photo est très belle.
    L'inspecteur 0 en discrétion, cramé à 20000 lieu, l'amant est totalement irréel, c'est quoi cette personnalité de mollusque sous lexomil.
    Le film crie être intellectuel pourtant les dialogues sont bêtes comme tout.
    VOSTTL
    VOSTTL

    97 abonnés 1 944 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Vu à sa sortie, j’avais été impressionné par l’incarnation hantée d’Isabelle Adjani. La scène dans le couloir du métro m’avait scotché, j’avais mal pour elle et d’autant plus que j’avais le souvenir que l’actrice avait frappé le mur tant elle était prise dans le tourbillon de la folie de son personnage.
    Etait-ce voulu ?

    En le revoyant, et depuis, en lisant différents témoignages, je ne m’étais pas trompé sur la folie du personnage qui avait rongé l’actrice, et sa collision contre le mur était incontrôlée : « J’entends encore le bruit de son crâne sur la faïence (…) Elle s’est effondrée à demi-inconsciente sur le sol. Et là l’équipe a refusé tout net de continuer…  » (Bruno Nuytten).

    J’en avais pas compris tous les enjeux, je me rappelais ces tons bleus dans un Berlin abandonné et laid, et un Heinz Bennett aussi déjanté que l’actrice mais nettement moins hystérique.
    Par contre, black-out sur le personnage de Mark sous les traits de Sam Neill et des doubles.

    Je savais qu’Andrzej Zulawski était un réalisateur de l’extrême dans sa direction d’acteur notamment (mon fameux cheval de bataille), que son récit était le fruit d’un divorce douloureux, la traduction d’un fantasme violent pour exprimer sa colère, sa souffrance.
    Il choisit Berlin, côté mur, pour aussi nous rappeler qu’il vient de l’autre côté de ce mur, synonyme d’oppression soviétique.
    Zulawsky ne fait que traduire, sous les effets de l’alcool, sa déception, sa colère, sa souffrance et sa rage avec une violence outrancière voire horrifique.

    Quarante ans après, je perçois mieux la symbolique des doubles Anna/Hélène et Mark, double comme le mur qui sépare deux Berlin.

    Je comprends ou j’interprète ?

    « Possession » est comme un tableau, c’est un ressenti. On est touché ou on ne l’est pas. Le tableau ne s’éternise pas comme un film. L’émotion est pratiquement immédiate. Comme un coup de foudre.
    ll n’est pas toujours nécessaire de tout comprendre, de s’acharner à comprendre. Parfois, il est bon de ne pas chercher à comprendre. Le coup de foudre, c’est ça, on reçoit le coup, ça tombe sur soi sans s’y attendre. C’est comme ça. On est séduit, point barre. Pourquoi chercher une explication ?

    « Possession », peinture macabre m’a touché et peu importe si je comprends ou ne comprends pas tout, peu importe si j’interprète mal, si je suis à côté de la plaque.

    Au-delà du double, du double jeu des deux acteurs, des deux Berlin, « Possession » illustre aussi la séparation, séparation de Berlin avec son mur, séparation du couple Anna et Mark, séparation du bien et du mal, de l’humain et du monstre.
    Et Isabelle Adjani est l’ambassadrice, si je puis dire, de la folie dévastatrice, destructrice de son metteur en scène Andrzej Zulawski, lequel règle sans doute ses comptes personnels comme son divorce ; à cela s’ajoute une colère contre le bloc soviétique d’où il s’est échappé, coupable d’accoucher de monstres comme celui que nourrit Anna.

    A voir et à revoir, à découvrir et à redécouvrir pour l’interprétation magistrale (ou de malade !) d’Isabelle Adjani.
    CRUELLIXNXX
    CRUELLIXNXX

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    5,0
    Publiée le 26 août 2022
    Pour moi, le film Possession souligne le vrai problème d'une relation amoureuse, la distance.

    À l'arrivée de Mark, même pendant son voyage, Anna manquait de sa présence, ce qui lui permettait de fantasmer sur un tout nouveau Mark totalement parfait comme elle le souhaitait.
    Cela explique aussi la métamorphose de son amant (la créature) en un Marc nouveau, mais d'un point de vue bien plus différent et envoûtant.
    Ce qui révèle également la raison pour laquelle Anna et Mark n'étaient plus attirés l'un par l'autre, car Anna et Mark avaient également donné naissance à leurs amants interdits comme le professeur du côté de Mark et la créature du côté d'Anna.
    C'est pourquoi ce film est un pur chef-d'œuvre et qu'Andrzej Zulawski est un vrai génie.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    Le problème de Zulawski c'est qu'il n'a pas le talent de son compatriote Polanski, qui restera comme son ombre portée. La première partie de "Possession" est la plus réussie et de loin. La seconde partie s'enfonce dans le n'importe quoi , mais avec style. Bien évidemment le film est inspiré de "répulsion " de Polanski réalisé une bonne décennie auparavant. En gros, c'est l'histoire d'un couple qui se sépare et se déchire. Les deux belligérants perdent la tête et le réalisateur nous entraîne dans leurs démons intérieurs. L action se déroule à proximité du mur de Berlin, côté occidental,
    qui coupait à l'époque la ville en deux ( tout comme ce couple complètement dysfonctionnel) . Adjani obtint le prix d'interprétation féminine à Cannes. J'avais vu le film lors de sa sortie en salle à ce moment là et je dois dire qu'il m'avait laissé un sentiment mitigé. Quarante ans après, je viens de le revoir en salle et je dois reconnaître n'avoir pas été du tout convaincu par ce film qui sur le papier était alléchant. Disparu il y a peu, Zulawski, n'a pas laissé ( selon moi) une filmographie de premier plan, même si son nom n est pas oublié.
    Alasky
    Alasky

    354 abonnés 3 427 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mai 2021
    J'ai juste eu l'impression d'assister à un film long et interminable, où l'on voit une femme hystérique qui ne fait que gueuler et gigoter dans tous les sens. Je ne sais pas trop en quoi ce film est considéré comme un incontournable, encore moins comme un chef-d'oeuvre. Isabelle Adjani est bien dans ce rôle certes, mais c'est là le seul point positif que j'en retiens.
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