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Marc G
4 abonnés
113 critiques
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3,0
Publiée le 22 novembre 2013
C'est un film trèèès difficile à noter... exigeant... pas facile à regarder...on a parfois un sentiment de malaise...voilà donc l'antithèse du cinema pop corn commercial ...ici c'est pas loin si le realisateur polonais Zulawski vous maltraite...il faut être un peu persévérant, un peu maso peut-être aussi pour apprécier ce genre de film... d'ailleurs...je ne vois pas comment on peut "apprécier" à proprement parler ce film là...il ne s'agit pas d'un menu Mc Do dégoulinant de saveurs ou de rose sucreries...au que Diable non... c'est un film qui tiraille l'âme...un film que pourrait éventuellement être "apprécier" par des psychothérapeutes et psychanalystes (polonais pourquoi pas). Même si ce film est de 1981...il me fait plus penser à un film des 70s que des 80s... d'ailleurs quelques part c'est un film 70s...le film à surement été filmé en 1980 et pensé et réfléchi auparavant...
Il fait partie de ses film avec l'Exorciste (1972), La Chose (1982), The Omen (1976)...etc etc... qui sont des tues l'amour... bon si votre copine aime le r'n'b évitez de le regarder ensemble... ça va à la limite si elle est gothique...et encore...même si les films que j'ai prénommé sont "meilleurs"...ce Possession mériterait un revisionnage...pour mieux comprendre ses dialogues assez halluciné (version bad trip)... peut-être que ce film flou et opaque s'expliquerai donc mieux après plusieurs essais...mais justement on hésite à le revoir volontiers avant un bon moment...c'est ça le problème...
N'empêche les perfs des acteurs (Sam Neill & Adjani & "l'amant") sont assez extrêmes ils y ont mis leur âmes...c'est du "profond" ici... et l'ambiance (Berlinoise) décrépie de 1980 n'est pas sans rappeler le film allemand célèbre dans le monde entier "Christine F." (1981) et aussi (musicalement) la période Berlinoise de David Bowie(1977-1980)...mais ça c'est encore une autre histoire
Enfin...le Mur de Berlin...est presque omniprésent...en tant que polonais Zulawski semble en être subtilement obscédé...et j'essaye de comprendre ce qu'il a essayé de nous dire là...comme si quelque part c'est ce mur qui "joue un mauvais tour" au scenario de ce film...et comme si c'est ce même mur d'incompréhension qui se place entre les 2 principaux protagonistes et ex-couples (Neil & Adjani)... allez savoir...
Tien ça me donne l'envie de revoir...Dernier Tango à Paris (1972) de Bertolucci...c'est plus regardable pour un couple...et je préfère...
L'hystérie, je n'ai rien contre, mais trop d'hystérie tue l'hystérie. Tous les personnages sont barjes, toutes les situations sont barjes, rien n'est normal, il n'y a d'explications sur rien ou presque, pas d'instant de normalité... A ce qu'il paraît c'est une dénonciation du régime communiste qui tyrannisait encore à l'époque la moitié de l'Europe ; à part les premiers plans qui filment le Mur de Berlin, franchement... Une vision destructrice du couple (le réalisateur ayant eu autour de cette période un divorce difficile !!!) paraît être une optique plus probante. Enfin, tout n'est pas à jeter parce que Zulawski peut se montrer un brillant directeur d'acteurs, la séquence avec la jeune danseuse et surtout celle, peut-être la scène de possession la plus réaliste de tout le cinéma, qui se déroule dans les couloirs du métro, sont absolument remarquables d'intensité ; mais je pense qu'elles auraient fait encore plus forte impression si elles avaient été placées un peu plus dans de la normalité.
C'est un vrai film de dingue !!! ^^ J'ai adoré !!! Un classique avec une ambiance de fou inégalée où la folie atteint son paroxysme :) On dirait du Kubrick mélangé avec du Cronenberg, du Gary A. Sherman et du Adrian Lyne, c'est fantastique !!! :p
1) Film sur la dualité dans le couple. Chaque partenaire a sa vie mais "partage" celle de l'autre. Qu'en est-il lorsque l'un des deux veut quitter l'autre? Ou trompe l'autre.
2) N'épouse-t-on pas toujours la même personne? Le même clone finalement?
La réalisation est véritablement exceptionnelle et l'interprétation sublime, à donner la chair de poule. Un film éprouvant mais de qualité.
"Possession" est un film bien réalisé et bien inteprété. En revanche, à côté de ces deux points positifs, c'est le néant absolu. Les comportements et caractères surréalistes des personnages attaque la crédibilité de l'histoire et rend nulle une ambiance qui aurait dû être angoissante. De même, trop d'onomatopée (notamment des gémissements, des cris,...) viennent garnir les dialogues du film rendant ce dernier peu supportable par instants. Andrzej Zulawski déraille complètement et son délire cinématographique ne m'a pas emballé.
Emmener par une interprétation assez impressionnante de la part de Sam Neill et d’Isabelle Adjani, ce film d’horreur de Andrzej Zulawski a aussi le mérite de posséder une mise en scène très inspiré de la part de son auteur. On y constate d’ailleurs pas mal de séquences chocs –notamment ceux où apparaissent le fameux monstre qui est remarquablement conçu par Carlo Rambaldi – qui auront pour conséquence de provoquer un certain malaise chez le spectateur. Une œuvre vraiment très forte et éprouvante pour les nerfs et qui s’impose pour moi comme une surprenante réussite chez ce metteur en scène.
Vraiment bizarre, j'ai trouvé ceci assez pénible et ennuyant à regarder. Je ne sais pas quoi dire. D'un côté on a Isabelle Adjani qui se donne à fond mais qui gueule à chacune de ses scènes. Le père est ennuyant et énervant, exagérant ses trais. Bref, on ne comprends rien de ce qui se passe! Par contre côté positif on a la caméra qui change de cadrage au fur et à mesure du film.
Oeuvre à part dans la filmographie de Zulawski Possession est sans doute l'un des films les plus étranges qui soient. Privilégiant des décors intérieurs épurés baignant dans une lumière blafarde et au rendu poisseux, le réalisateur nous donne sa propre vision d'une rupture conjugale : cadre réaliste, glauque et dépressif mêlé à une dramaturgie proprement hystérique ; musique aux allures de cinéma giallo avec thème principale obsédant ; Sam Neill dans son rôle le plus mémorable et enfin Adjani, actrice allant de l'artifice à la transfiguration en passant par la réserve... Le rôle de sa carrière, indéniablement ( la scène du souterrain est l'une des plus terrifiantes qu'il m'ait été donné de voir, tant sa prestation dépasse l'imaginable ). Malgré tout Possession n'est pas exempt de quelques petits défauts : un scénario tarabiscoté et improbable, des raccourcis uniquement adoptés pour racoler les amateurs de trash et une hystérie certes assez communicative mais trop systématique, peinant parfois à tenir sur la longueur. L'esthétique déliquescente du film n'est évidemment pas là pour rendre le visionnage agréable mais l'effet de surprise est considérable. Un classique véritablement bizarre et difficilement compréhensible ( bien qu'il n'aie pas forcément la volonté de l'être ). Un choc.
Difficile d'accès, pour ne pas dire carrément hermétique, le cinéma de Zulawski atteint son paroxysme avec "Possession". Une femme trompe son mari dans le Berlin Ouest du début des années 80. La haine qu'elle entretient prend des proportions monstrueuses. Enfin, si l'on veut. Entre les quinze scènes de hurlements d'Isabelle Adjani, les délires en sueur de Sam Neill et les vingts dernières minutes gores, il est quasi impossible de comprendre quoi que ce soit à cette histoire. C'est incompréhensible (et le mot est faible) du début à la fin, les dialogues, n'importe quelle scène du film, rien n'a de sens. Une interminable enfilade hystérique (un mot clé) qui fatigue nerveusement. Vraiment éprouvant, mais pas pour les bonnes raisons. Rarement un film aura été aussi insupportable à regarder.
C'est bien sur Isabelle la reine du bal, mais ne faut pas oublier Sam Neil, qui joue aussi de façon remarquable. Le jeu d'Isabelle Adjani, dans le couloir du métro, est trop, sa folie filmée semble vraiment réelle. M’étonne pas qu'elle ait eu un prix ! Le film est compliqué, quand même, va falloir que je le revoie si je veux tout comprendre, et encore ...
"Possession" est un film qui met très mal à l'aise. Entre ses personnages décontenancés, hystériques, violents, déjantés (superbes acteurs), sa mise en scène (proprement géniale de maîtrise dans le style) à la fois immersive et suffocante, son ambiance morbide, pessimiste, mystérieuse et captivante, et cet incroyable final, il n'y a aucun répis, on a pas le temps de souffler, ou même d'espérer souffler. C'est aussi un film qui frappe, qui interroge, car tout n'est pas compréhensible au premier abord, et cet imbroglio sordide est un puits de symboles et de réflexions en tout genre. Mais "Possession", c'est surtout un film poignant, qui donne mal au cœur. Qu'importe ce que l'on en tire, le fait est qu'on ne peut pas se sentir à l'aise en le regardant, et ça, c'est sa grande force. C'est mon premier Zulawski. J'ai aimé, beaucoup aimé peut-être même "Possession", qui m'aura mis les nerfs à vif pendant près de deux heures. Mais j'ai un peu peur que tout les autres films de ce réalisateur soient aussi désagréables à regarder...