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    Serre Moi Fort
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    3,2
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    107 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Ne rien savoir (ou presque) d'un film avant sa projection n'est en rien un handicap, voire même une aubaine. Dans le cas de Serre-moi fort, cela se discute car impossible de ne pas patauger pendant un très long moment en se demandant ce qui peut bien relier des scènes qui appartiennent au présent, au passé, au futur, voire surtout au conditionnel. Une fois compris la vérité, le film n'en devient pas limpide pour autant, semblant avoir été conçu comme un puzzle existentiel, de la vie, de la mort et d'autres mondes flottant entre les deux. En gros, Serre-moi fort est le genre de film très cérébral qui est largement plus intelligent que la majorité des spectateurs sans qu'il y ait la moindre trace ludique puisque la tristesse et le deuil y sont dominants. Si le film était linéaire et compréhensible immédiatement, il aurait bien entendu perdu de son originalité et surtout de son opacité mais il aurait véritablement permis de s'intéresser de plus près à cette femme qui fuit et à éprouver ses sentiments sans le filtre imposé par la construction sophistiquée du scénario. Car l'émotion, en définitive, qui est à l'évidence recherchée dans ce mélodrame, comment pourrait-elle venir nous submerger dans ce malström de scènes juxtaposées dans un désordre si savamment organisé ? Tant pis pour Vicky Krieps dont le talent est irréfutable mais condamnée ici à errer dans une sorte de train fantôme.
    alex_76
    alex_76

    5 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Certaines critiques négatives soulignent le côté incompréhensible du film (ceux qui le comprendraient seraient des génies ou des mythomanes donc...)
    Alors pour ces derniers, voici une explication synthétique: spoiler: une jeune femme semble quitter, dans une vieille voiture américaine rouge (non sans rappeler la Saab de "drive my car") son mari et ses deux enfants (burn out maternel, besoin de liberté?... rien de tout ça). On découvre peu à peu qu'en réalité c'est le deuil de son mari et de ses enfants que vit cette femme (tous 3 pris dans une avalanche dans les montagnes espagnoles). Entre ce terrible hiver et le dégel du printemps qui permettra de retrouver les corps et acter l'impensable, elle va fuir, aller et venir entre sa maison, la mer et le lieu du drame, pour imaginer sa famille continuer à vivre, fantasmer des moments avec son mari, inventer un avenir à ses enfants. Amalric film la réalité, le passé et le fantasme sans les différencier (dans sa mise en scène et dans sa chronologie) pour mieux symboliser la violence du deuil et l'infime limite entre la folie et la résilience.

    Un très beau film, poétique, émouvant mais jamais larmoyant, qui perd son spectateur comme l'est son héroïne. Merveilleusement interprété et mis en musique (omniprésente, sa fille Lucie interprétant Beethoven, Ravel, Debussy...), il emportera ceux qui feront l'effort de ne pas comprendre immédiatement où Amalric veut les emporter.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    630 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Faisant partie du dernier cru du festival de Cannes, cette nouvelle réalisation signée Mathieu Amalric s'agence autour d'un personnage de femme en fuite. Cette adaptation de pièce de théâtre s'articule dans une temporalité volontairement confuse où l'absence de l'un devient une présence fantomatique pour l'autre. Est-ce réel ? Ou bien le fruit de l'imaginaire des personnages ? Se sont-ils séparés ? Pourquoi ne partagent-ils que si peu de scènes ensemble ? Tant de questions se posent face à ce ballet tourbillonnants de scènes disparates, tantôt joyeuses, tantôt exposant une solitude douloureuse. Personnellement, j'ai trouvé ce montage fragmentaire très particulier et rebutant car j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à percuter les émotions des personnages. Beaucoup de situations s'enchainent sans logique et les comportements du mari et de la femme paraissent souvent incongrus et bizarres. J'ai l'impression, du coup, d'être passé à côté de l'essence même du film et de la puissance de jeu de Vicky Krieps... Le procédé narratif de ce puzzle mental m'a très vite lassé et prend beaucoup trop de place face à la force poétique du récit. Là, "Serre moi fort" est un exercice de style très formel qui m'a beaucoup interrogé sur l'oeuvre théâtrale d'origine et sur l'accessibilité de ce parti-prix. Je reconnais qu'il s'agit sans doute d'une question de sensibilité car j'ai vu de nombreuses belles critiques à propos de ce film. Mais pour moi, c'est nébuleux, redondant et au bout d'un moment, agaçant, car on flaire plutôt facilement où la tonalité mélodramatique veut en venir... D'ailleurs, la scène clef du film se porte garant pour rétablir une logique à toutes ces bribes sans queue ni tête. Mais bien qu'elle soit cruciale, elle n'a véhiculé que peu d'émotions. Et c'est dommage car cette fresque intime, au bord du précipice, me parle beaucoup du point de vue de ses thématiques universelles...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Avec Barbara et Serre-moi fort, il semble désormais acté que Mathieu Amalric porte le cinéma dans un registre hors normes où très peu osent s'aventurer. Les semaines passent et le quotidien cinématographique apporte son lot de films hebdomadaires. Nous allons les voir pour nous distraire, pour découvrir d'autres univers, rencontrer virtuellement des personnalités qui nous intéressent, etc. Mais voir les trente premières minutes de Serre-moi fort suggère que ce comédien désormais si connu et si populaire (à sa façon) s'affranchit totalement de la quotidienneté de l'actualité culturelle qui passe et s'oublie, et construit une œuvre cinématographique d'une toute autre échelle. Serre-moi fort est un film si nouveau, si déroutant, que, sincèrement, je ne vois pas quoi en dire en ne l'ayant vu qu'une seule fois. À ce stade, une chose est certaine : la bande-son est exceptionnelle. Le travail sur la musique, mais aussi le bruitage, l'entremêlement du son d'une époque avec les images d'une autre : tout cela est hors du commun. Et comme toujours avec Mathieu Amalric, la photographie est l'une des plus belles du cinéma français (toujours ce merveilleux usage de la couleur, et mon dieu, quelle lumière !). Pour le reste, une seule solution : le revoir et utiliser la fonction de mise à jour des critiques Allociné pour en dire plus bientôt. ----- Mise à jour après seconde séance ----- Le synopsis minimal diffusé partout pour annoncer Serre-moi fort ("ça semble être l'histoire d'une femme qui s'en va") et la réalité de cette fuite ponctuée d'implicites révélations du vrai drame induisent lointainement que le film est à voir au moins deux fois. Car la poétique fausse-route que cela impose au spectateur n'est véritablement résolue que lorsqu'on parcourt à nouveau ces premiers chemins en toute connaissance de cause. On décèle alors dans mille détails que la fuite imaginaire est tissée d'une réalité trop difficile à accepter (carte des Pyrénées, skis, glace du poissonnier, mousse de la baignoire, etc.). L'intrication entre le vrai et l'imaginé se déploie autant dans le temps que dans l'espace. La chronologie fragmentée, disséminée, éparpillée démultiplie les scènes, les lieux, les ambiances pour chacun des membres de la famille (école, cours de sport, concert de piano, atelier de montage des rames SNCF, etc.), et semble faire de Serre-moi fort l'un des films les plus foisonnants du cinéma français (en nombre de plans, nombre de situations, etc.). Impossible de comprendre en une seule séance la subtilité des scènes d'attente dans cet hôtel-refuge des Pyrénées, tout simplement car le fil du scénario ne vous révèlera pas la première fois que vous reverrez exactement la même scène, le même petit-déjeuner, le même chien surgissant du relief, sous un autre point de vue vingt minutes plus tard, suggérant par là que les vingt minutes interstitielles étaient une nouvelle et brève divagation de l'esprit de la jeune femme imaginant encore et toujours les possibles devenus impossibles. Ce grand film du spoiler: deuil
    (existe-t-il une œuvre plus importante sur ce thème dans l'histoire du cinéma ?) interroge aussi l'identité multiple d'une femme, tant mère qu'amante. Mathieu Amalric, dont on finit par comprendre que tout le travail sera fondé sur les femmes (Le Stade de Wimbledon, Tournée, Barbara, etc.), pose le personnage de Vicky Krieps comme une amante éprise d'un formidable Arieh Worthalter, le séduisant dans une boîte de nuit, le recherchant à la surface du torse velu d'un flûtiste rencontré par hasard, et comme la mère d'un petit garçon déboussolé par l'abandon et surtout d'une fille pianiste s'épanouissant dans la musique. Cette relation mère-fille ci est particulièrement développée, jusqu'à la folie, et donne lieu à un parallèle avec la vie personnelle et professionnelle de Martha Argerich, en un mélange réalité/fiction qui rappelle Barbara. Mosaïque, kaléidoscope, mandala cinématographique : Serre-moi fort est, dans la lignée d'un Mulholland drive d'abord puis de Un long voyage vers la nuit, le point d'aboutissement transitoire d'une histoire du cinéma où la ligne de réel tracée par le récit s'enrichit des fils de l'imaginaire, du supposé, de l'espéré, du possible. Le dispositif, qui déroutera certains, n'est pas vain : il retranscrit fidèlement cette aspiration des survivants à tout ce qui n'est pas, à tout ce qui aurait pu être, quand la vérité est intenable.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    138 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    J'ai trouvé que le film était habile dans le scénario et dans le déroulé de celui-ci... mais deux écueils... d'abord le film est d'une tristesse infinie ensuite l'actrice n'est pas attachante et transmet peu d'émotions... on est finalement un peu honteux d'être si peu ému devant un sujet aussi grave (la mort de ses enfants)...!
    François CHAUPITRE
    François CHAUPITRE

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    Fan de Mathieu Amalric, je suis allé voir son dernier opus le premier jour, et quelle déception ! Montage alambiqué, maison lugubre, acteurs pas attachants, je n'ai ressenti aucune empathie pour le personnage principal. Seul intérêt : la voiture faite pour les road-movies (une AMC Pacer break de 1979) ! Mathieu, j'avais adoré Tournée...Heureusement tu nous a gratifié d'un JJ Cale au générique de fin !!!
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2021
    Comme souvent chez Amalric, on ne comprend d'abord rien à ce qu'on voit.

    Si on ne connait pas le synopsis du film, ce qui était mon cas, il faut attendre une petite heure pour commencer à saisir de quoi il est question. Amalric malaxe dans son creuset poétique sons, images, temporalités, vivants et morts, souvenirs et rêves. C'est le plus souvent exaspérant, et parfois beau.

    De cette sophistication inutile, on ne retient au final pas grand-chose, si ce n'est quelques éclairs lancés à travers le jeu de Vicky Krieps, malheureusement un peu bridée dans un rôle dans lequel elle ne peut pas faire grand-chose d'autre que la "veuve éplorée qui rêvasse en triant les photos". Quand les acteurs peuvent se lâcher un peu (la scène de la boîte de nuit et quelques autres), Serre-moi fort prend une toute autre dimension, moins doloriste et plus sensible. Ces moments sont malheureusement trop rares.

    Beau, mais froid.
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 457 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Un drame, oui c'est bien ça !! Façon puzzle - et dans un beau désordre... Mathieu Amalric s'est sans doute employé à concocter le fruit de sa cogitation que l'on sait féconde. C'est du cinéma "hors piste" ou transgenre.... qui risque d'en décevoir plus d'un, à commencer par moi. Une des seules bonne note, réside dans la musique, ces morceaux de piano très présents et intenses ! Pour le reste, un cocktail de tristesse et d'ennui, qui ne vous laissera pas un souvenir impérissable, sauf si les reconstitutions compliquées sont votre '"truc" ....!!**
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Si quelqu'une ou quelqu'un vous affirme avoir absolument tout compris dans le film de Mathieu Amalric, regardez la ou regardez le avec respect : c'est une ou un génie. Rectification : c'est plus probablement une ou un mytho qui cherche à se faire mousser ! Vous voulez un semblant de preuve : dans 2 critiques positives du film, on rapporte que, à son début, la protagoniste quitte sa maison située dans un environnement de montagnes. Sauf que la dite maison se trouve dans les Charentes Maritimes. Une région très montagneuse, tout le monde le sait. Il y a bien des scènes qui se déroulent en pleine montagne, mais c'est ailleurs dans le film. Si, par ailleurs, une personne prétend avoir pris du plaisir à la vision de ce film, l'ayant ou non compris, pas de doute, c'est une masochiste : ce film est non seulement incompréhensible pour le commun des mortels, il est aussi prétentieux, irritant, désagréable et d'un ennui ... mortel. Ce film est l'adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre qui, parait-il, n'a jamais été jouée, probablement parce qu'elle était injouable. En fait, le meilleur moment du film, le seul bon moment, d'ailleurs, c'est quand on entend la chanson "Cherry" de JJ Cale accompagnant le générique de fin. Plutôt que d'aller voir "Serre moi fort", écoutez la chanson, c'est sur l'album "Troubadour" !
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    Jeudi 9 septembre
    Serre moi fort
    C'est un film intrigant
    Comme dans un puzzle les spectateurs attentifs tentent d'ajuster chaque  pièce du jeu .
    Et même si tous les morceaux ne sont pas en place peu importe, car le tableau final  reste une réelle réussite .
    Une œuvre d'une beauté profonde.
    Ce film sur la perte,
    perte  incomprenssible, innommable .
    Celle qui ne peut s'exprimer sans une douleur aigüe.
    Un deuil impossible  à accepter, à vivre ;
    que le temps ne peux effacer.
    Quand même la réalité ignoble arrive enfin , la souffrance ne s'atténue pas.
    Alors il faut survivre dans le superfuge .
    Savoir imaginer coûte que coûte.
    Savoir sublimer l'horreur.
    Et ce piano qui ponctue cette histoire, chaque note  comme un coup de poignard;
    la musique  pour atténuer  cette violence ou l'exacerber.
    Clarisse jouée par la comédienne Vicky Krieps (déjà vue et admirée dans @#BergmanIsland ) est attachante et si crédible.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Ce film est terriblement prétentieux. Croire que l'on peut intéresser le spectateur avec une narration aussi fragmentée, des acteurs si mal dirigés, Vicky Krieps en tête, elle n'a pas su me transmettre la moindre émotion, et pourtant quelle actrice !, des scènes qui s'allongent ne façon absolument inutile, des recours à la musique de façon si maladroite (je ne parle pas du fond sonore), est vraiment illusoire. Prévoir de visionner un autre film, juste avant ou juste après, sous peine de vous gâcher la soirée. Je n'ai effectivement pas compris suffisamment de choses, pour apaiser ma furieuse rancoeur.
    Jessie23
    Jessie23

    31 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2021
    La fin justifie les moyens serait-on tenté de dire. Le film a un certain maniérisme très français, on s'y perd parfois, il y a quelques bonnes longueurs, même si tout se remet en place pour un final haletant et captivant. Vicky Krieps est impressionnante de maturité.
    Thomas P.
    Thomas P.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    On peut, bien sûr, débattre du caractère touchant d’un film, de la prestation d’un acteur, ou de la crédibilité d’une intrigue. Ce troisième « long-métrage » de Mathieu Amalric s’apparente davantage à une succession de plans et d’images, de dialogues et de musiques, parfois esthétiquement appréciables mais que le montage rend parfaitement incompréhensibles, et dont les clefs de lecture (si elles existent) ne sont jamais révélées au spectateur. On les attend en vain pendant la première heure ; pendant la seconde, on fait sa liste de courses ou on médite sur la condition humaine (chacun ses priorités). C’est à se demander si les critiques les plus élogieux se sont vraiment donnés la peine de visionner ce que le cinéma français sait faire de mieux en termes de navet. Dommage de caviarder ainsi un casting pourtant alléchant, Vicky Krieps en tête d’affiche (méconnaissable par rapport à son rôle dans Phantom Thread, le film de Paul-Thomas Anderson dans lequel elle s’était révélée).
    Raphaël L
    Raphaël L

    17 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Le film est un enchevêtrement passionnant entre entre le passé et le présent sans savoir quelle séquence se déroule dans quelle temporalité. Amalric opère sans cesse des disjonction son/image: les personnages d'une séquence essaient de communiquer avec ceux de l'autre temporalité. On remet sans cesse en question ce que l'on voit jusqu'à se demander si on est pas plongé dans la folie du personnage. Un film qui s'effrite en même temps qu'il se construit à travers une attention aux détails de tous les instants. Brillant !
    Spaceboy2095-2.0
    Spaceboy2095-2.0

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Un A Ghost Story à l'envers, Un Manchester By The Sea ésotérique et dans le désordre, ce film vaut pour son montage et l'énergie de Vicky Kreeps mais, de par sa structure et son écriture, il n'arrive pas à susciter l'émotion. Manque le jusque-boutisme de A Ghost Story (qui même si je n'en étais pas fan avait au moins pour force de dérouler jusqu'au bout sa pelote) et l'évidence et la brutalité de Manchester by The Sea.
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