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    Serre Moi Fort
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    3,2
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    107 critiques spectateurs

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    mayekeul78
    mayekeul78

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Mathieu Amalric réussi avec ce film à nous intriguer au début, à nous troubler, en jouant entre le passé , le présent et le (supposé) futur de Clarisse ( Vicky Krieps, magnifique ). Les images sont superbes, le montage et la réalisation sont d'une sophistication d'orfèvre. La bande son , presque un film dans le film, contribue complètement à la beauté de cette totale réussite. Vive le cinéma français !
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Magnifique mélo, dès les premières images le ton est donné. J'ai été embarqué complètement jusqu'à la toute fin du générique de fin ! L'ambiance est belle et trouble, comme dans un rêve. Le rebondissement est stupéfiant. Le déroulée de l'histoire - comme la réalisation - est tout en sensibilité et délicatesse. L'émotion nous étreint à plusieurs reprises. Les acteurs sont parfaits ! L'un des meilleurs films de l'année !!!
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Un matin, Clarisse s'en va en laissant ses enfants derrière elle. Qu'est-ce qui a pu pousser cette mère de famille à prendre cette décision ? Un drame, un besoin de se ressourcer ou tout autre chose ? Avec son nouveau film, Mathieu Amalric nous prend par surprise avec un récit alambiqué qui nous montre que tout est une question de perspective avec des fragments de vie éparpillés dans un récit volontairement confus au niveau de la temporalité. C'est intéressant, mais le mystère ne dure pas longtemps. Une fois l'histoire éclaircie, le réalisateur aurait dû simplifier et épurer son histoire surtout que ce style-là n'amplifie absolument pas les émotions ressenties. Oui, c'est ce qui le rend original, pour le temps que ça dure du moins, mais ça ne le rend pas meilleur. J'ai trouvé également les personnages peu attachants. Le plus intéressant est finalement ces « dialogues » avec la voix off et ce parallèle qui est fait entre deux scènes. Tout n'est pas à jeter, mais c'est un drame finalement assez froid et peu émouvant. J'ai toujours préféré Mathieu Amalric devant la caméra et ce film ne me fera pas changer d'avis.
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Un film un peu compliqué ; beaucoup de flash back , de récits emmêlés , mais avec un fil conducteur ténu. Une jeune femme décide de tout quitter, soudainement, mari et enfants, sans prévenir. On ne sait plus, ou pas encore, les raisons de cette rupture avancée. La voilà « on the road » , voulant aller au bord de la mer ,avec beaucoup de galère , de cuites ,et de solitude. On comprend par les flash backs, qu’il y a eu des crises et des drames dans sa vie . Difficile parfois de reconstituer le puzzle. On s’y perd. En revanche une excellente prestation de l’actrice principale Vicky Kreips, touchante et très investie. Le film est imprégné d’une vraie poésie originale, comme toujours chez Almaric
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Nous le sentions de plus en plus inspiré dans la manière d’aborder son cadre, mais surtout sa narration. Mathieu Amalric l’a dernièrement prouvé à travers la remarquable autrice-compositrice « Barbara ». Le comédien de métier ne s’efface pas pour autant derrière la caméra et on ressent un désir de lier toutes les expériences bénéfiques qui l’ont porté jusqu’ici, à l’image de ses rôles instables. Il faut le voir pour en témoigner. La justesse poétique qu’il met en scène transpire de douceur, autant qu’il transpire d’ivresse. Il ne s’arrêtera donc pas à de simples archétypes complexes, car il propose à ses personnages, notamment à son héroïne, une présence forte. C’est tout cela qui viendra renforcer l’atmosphère si singulière de cette femme qui part à la recherche d’elle-même.

    La question est de savoir pourquoi Clarisse se perd ainsi et de connaître la destination finale de sa route. Vicky Krieps lui donne le parfait cachet, entre le remord qu’elle éprouve, en laissant le domicile familial derrière elle, et le désir de surmonter une vérité qui la libérera enfin. L’absence frappe son jeu et pourtant, elle ne s’éloigne jamais très loin du champ, comme pour signifier un soupçon d’espoir dans ce qu’elle traverse. Cette mère, et épouse, fuit ainsi ses responsabilités, mais toute la symbolique du titre vient dérouler la confusion, servie par un montage méticuleux et qui convoque pleinement l’émotion. Quelques partitions de Mozart, Chopin et Ravel consolideront l’expérience, en plus d’imprégner l’esprit mélancolique de Clarisse.

    On associera le son à sa fille, pour qui le piano canalisait son caractère féroce, puis le trait de dessin du fils cadet, pour enfin revenir aux caractéristiques des trains, dont le mari est ingénieur. C’est une forme d’harmonie, que l’on devine anéanti dès la première scène évoquant la rupture. Et ce sera grâce à chaque supposition, bien-fondé ou quelque peu évasive, que le récit gagne à emporter le spectateur dans le même tourment que l’héroïne. Cette prise de conscience s’installe ainsi, parallèlement à nos découvertes et aux enjeux d’acceptation, qui poussent Clarisse à modérer ses habitudes et à exister dans un monde qui ne voit plus que son fantôme. L’espace qu’elle occupe semble alors tenir d’un surréalisme, dès lors qu’elle se retranche derrière un doute, qui nous interpelle également sur la manière de conter un deuil impossible.

    Les interrogations se multiplient et valorisent une traversée qui promet une réponse à chacune d’elles, avec la même caresse que Clarisse recherche, peut-être en vain, ou alors à raison. Mathieu Amalric confirme un certain zèle dans la réalisation et élève l’adaptation d’une pièce (jamais jouée) de Claudine Galéa, à un haut degré d’émotions. « Serre Moi Fort » se distingue sans tiret, comme pour isoler chaque entité de cette phrase, qui réclame pourtant une complémentarité. C’est là toute la subtilité du récit d’une femme qui s’échappe, pour finalement retomber sur ses racines.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2022
    Mathieu Amalric explore le labyrinthe mental d’une femme en deuil (interprétée par l’émouvante Vicky Krieps), et signe un drame intimiste sensible traversé par des moments de grâce mais aussi par des longueurs.
    Alasky
    Alasky

    346 abonnés 3 379 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2022
    Longuet, heureusement que le film ne dure qu'1h40. Le scénario n'a pas vraiment de saveur, ça tourne en rond et c'est l'errance totale de bout en bout, mais malgré cela j'ai regardé le film sans trop m'ennuyer. La BO au piano est vraiment délicieuse, et l'actrice principale porte le film à elle seule.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    129 abonnés 2 228 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2024
    SNOW THERAPY. A qui est la vie? Décors sous la fonte des neiges, relais manquant d'un puzzle trop grand. Empêchez moi de mourir, derrière une vérité. Amalric brouille les souvenirs que Clarisse laisse tomber. Je ramasse les morceaux dans le désordre, trop tard sera toujours trop tard. Le Petit Poucet a aimé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    Pitcher, c’est spoiler. Pour cette raison, « Ça semble être l’histoire d’une femme qui s’en va » convient parfaitement à ce film.
    Mathieu Amalric adapte une pièce de théâtre tout en déstructurant la narration et en usant d’ellipses vertigineuses. Pris dans le tourbillon de ce scénario oscillant sans cesse entre réel et imaginaire, passé et présent, la vie et la mort ; le spectateur est perdu et essaie de reconstruire le récit à l’image de l’héroïne essayant de se reconstruire elle-même. Ça ne vous rappelle rien ce type de film. « The father » frappait fort en début d’année en usant à peu près des mêmes subterfuges narratifs, ce film fait office de redite, la puissance en moins. La légèreté n’est pas mise ici, on est dans un mélodrame assumé à la Douglas Sirk, Amalric le revendique. Ce type de construction reste casse gueule, quelques vignettes ne sont pas toujours bien connectées entre elles ; cependant il s’en sort malgré tout très bien. On est captivé durant tout le film, à vouloir comprendre l’enchainement des événements. Dans la dernière demi-heure, lorsque l’on a tout saisi, on peut avoir l’impression d’assister à un exercice de style se résumant à perdre sans cesse le spectateur. Et au terme du film, on se dit que sans cet exercice virtuose sur un film, avec un scénario aussi malingre, le film n’aurait guère d’intérêt. Happé par le film, mais partagé une fois la lumière rallumée dans la salle.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Tour à tour film aux allures fantastiques, drame tragique et intimiste, le tout soupoudré de scènes parfois comiques, Serre moi fort brasse plusieurs genres avec une grande facilité aidé par son montage, au cordeau, qui évite les écueils d'un ennui et d'un intellectualisme pesant et ennuyeux. Le film montre les mécanismes du travail de deuil, du refoulement de la culpabilité et du travail de l'imaginaire. Les vivants survivent mais les morts rôdent tels des fantômes. Il faut un temps d'adaptation pour adhérer à la forme éclatée du film composé à la fois de flash back, flash forward, réalité et fantasme, espoir et pleurs, envie de vivre et désespoir. Serre moi fort tient en partie par la force du jeu de Vicky Krieps, personnage attachant à la fois fuyant, culpabilisant, fantasmant et se réfugiant dans la volonté de conter des histoires. L'actrice est formidable. Arieh Worthalter incarne aussi avec beaucoup de justesse le rôle d'un père sans épouse dont les relations avec les enfants sont justes et parfois allant à l'encontre de l'attendu. La mise en scène sait au mieux utiliser les cadres naturels sans volonté de vision touristique (la neige bien filmée) et, au contraire, sont vecteurs d'angoisse de même le jeu des personnages dont sourdent une dose d'inquiétude et d'absurde. Le film utilise au mieux la musique du piano en choisissant des morceaux qui vont à l'opposé de l'attendu (Ligeti par exemple). On note la grande liberté du propos avec ces personnages dans un arbre, cet improbable déménagement, ses scènes d'intérieurs bizarroïde. Le road movie mental de la femme vs une famille en appartement. Grâce au montage, nous passons d'un temps à un autre et d'un lieu à un autre sans réticence. Un film qui flirte parfois avec un excès d'auteurisme mais émeut en restant près de nous longtemps. Le meilleur film réalisé par Amalric.
    Juan 75
    Juan 75

    58 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    La réalisation et le scénario sont brillants, mais sans doute trop sophistiqués. Le mélange des temporalités et des points de vue m'a perdu. Et quand je suis arrivé au dénouement j'ai été déçu. Pourquoi ménager un tel suspense ? J'ai trouvé cela contreproductif. C'est dommage car il y avait de quoi faire un beau film sur la fuite et le deuil. Du coup les acteurs font ce qu'ils peuvent pour nous transmettre quelque chose mais c'est difficile quand on ne sait pas ce qu'on regarde. Un peu de simplicité aurait été bienvenue.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    De Mathieu Amalric (2021).
    Le nouvel opus d'Amalric est à l'image de ses autres films. Parfois difficile à suivre entre passé, présent voire même du conditionnel. Magnifiquement interprété avec finesse et pudeur, le film n'en est pas moins pas facile à suivre surtout au début. Et un peu long voire lent . Pourtant subrepticement, la trame se déroule jusqu'à la conclusion qui petit à petit est amenée au regard du spectateur. C'est un film fort sur l'insoutenable, celui de la perte d'un être cher. L'absence et l'obsession de la présence pèsent constamment sur le film. Vicky Krieps dans sa quête est formidable tout comme Arieh Worthalter , Anne-Sophie Bowen-Chatet et Sacha Ardilly .
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Le dernier Almaric est un film tout ou rien. Un film qui vous emporte ou vous insupporte. Le synopsis est minimal, le résultat maximal. Voilà le vrai coup de cœur de la rentrée. Trois raisons. L'actrice Vicky Krieg, criante de sensibilité, et capable de décliner une variété d'émotions immense. Le montage, débridé, volontairement incompréhensible , et pourtant si limpide. L'émotion qui, si vous la partagez, vous fait l'effet d'une tornade, qu'il ne faut pas chercher à contrôler mais s'y laisser porter pour surnager. Comme dans une avalanche. Un film que l'on a déjà envie de revoir, car il est indéniable que des petits indices réalistes ont été semés de partout dans la mise en scène de la confusion mentale de Clarisse vont apparaitre et montrer la richesse de ce film . Cinéma septembre 21
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Mathieu Amalric n’en finit pas d’interroger le cinéma , sa grammaire et sa raison d’être. Ce qui rend ce nouvel opus attrayant, les réponses apportées ne laissant filtrer que des éléments cinématographiques de première importance. Sur le fil d’un départ inexpliqué, une famille se retrouve à vivre sans la mère. Ce qui parait ne pas compliquer le quotidien du mari et de ses enfants, quand la femme prise entre ses souvenirs et son propre cheminement, mène une quête secrète et solitaire. Mathieu Amalric mixe de manière fulgurante l’avant et l’après. La lumière est douce, le cadre attentiste au moindre mouvement. L’attente est manifeste dans ce décalage temporaire ou le désordre parait conduire une impalpable logique. Le souvenir est devenu une abstraction à l’image de cette mise en scène qui retrouve une tonalité véritablement concrète sur le final qui à mon avis échappe à l’esprit du film. Loin de conclure sur ce vide jamais comblé, Mathieu Amalric nous confie les clés de son histoire. Ca m'a un peu chagriné. Mais les acteurs sont magnifiques. Et le film aussi .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Encore un joli titre….
    le film lui, laisse perplexe par sa complexité.
    La construction du film, déroute et le « désordre » de la famille comme celui du récit du film, règne en maître….

    Entre rêve et réalité, pour moi la Maman (superbe Vicky Krieps) cherche à échapper à la vie quotidienne et ses obligations……
    ……mais on est sûr de rien!!!

    Ce qui est surprenant, c’est que progressivement on s’éloigne de la montagne pour aller à La Rochelle où règne l’agitation et très progressivement, l’émotion nous étreint.

    Il faut parler de la qualité de l’image, de la Musique, du « jeu » de la comédienne…
    à voir plusieurs fois ???
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