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    Serre Moi Fort
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    3,2
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    107 critiques spectateurs

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    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    "Ca semble être l'histoire d'une femme qui s'en va." dit le dossier de presse. Évidemment, tout est dans le "semble". Il est vrai qu'il est difficile d'en dire plus sur le récit sans en dévoiler trop. 

    Inspiré de la pièce Je reviens de loin de Claudine Galèa, Serre moi fort parle de l'absence et de ce qu'on en fait à travers l'histoire de Clarisse.

    On retrouve dans Serre moi fort la virtuosité de Mathieu Amalric à raconter des histoires, et dessiner des portraits dans des montages complexes faits d'instantanés, de fragments qui éclairent petit à petit le récit. Serre moi fort se construit ainsi par petites touches, scènes de vie intemporelles, où l'émotion affleure. Seul regret dans ce montage : le réalisateur dévoile un peu trop vite le cœur du drame qui caché plus longtemps permettrait au spectateur d'accompagner au plus près Clarisse dans son voyage. Dans le rôle principal, Vicky Krieps est exceptionnelle. Elle porte la puissance émotionnelle du film.
    Sanscrierart.com
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2022
    Ce long-métrage de Mathieu Amalric suit la comédienne Vicky Krieps dans le rôle d’une épouse et d’une mère qui semble fuir sa famille. Burn out ? On semble le croire et on semble penser que les regrets viennent hanter son esprit. Et pourtant, ce que l’on semble penser n’est qu’hypothèses. Le montage déconstruit la chronologie de l’intrigue pour un film à puzzle dont seule la fin nous fait comprendre les véritables maux. Si l’idée est touchante, le rythme léthargique frôle avec une mise en scène fastidieuse.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 929 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2022
    Scénario légèrement déstructuré comme l’est Clarisse.
    Sans vouloir me la jouer, on devine qui est parti relativement tôt ; déjà j’avais un pressentiment au milieu de l’agitation matinale concernant père et enfants, des questions, mais pas vraiment d’inquiétude, spoiler: puis confirmation avec la scène du gendarme assisté d’un secouriste qui interpelle Clarisse inquiète, l’esprit troublé marchant ans la neige.


    Le biopic de Mathieu Amalric sur Barbara était original, loin des sentiers balisés, là avec « Serre moi fort » - sans trait d’union - spoiler: (certainement voulu puisque qu’une union s’est brisée car qui peut serrer fort Clarisse ?)
    , le réalisateur mêle habilement souvenirs du passé aux souvenirs qui auraient pu se dérouler. Tout ça à travers l’esprit meurtri de Clarisse. Ca peut paraître brouillon mais en se laissant emporté par la prestation de Vicky Krieps, le récit s’avère limpide.
    Encore une fois, Mathieu Amalric nous promène dans un jardin qui lui est propre, ce n’est pas un jardin bien tracé aux figures géométriques, c’est un jardin sauvage et surprenant.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2022
    Raconter l'indicible, la perte de ses proches. Une tâche ô combien difficile.
    Almaric se propose d'en présenter son aperçu, par un personnage baigné dans une confusion de sentiments. Du cinéma graphique, posé, poétique. Mais innacessible. Tout est joué d'avance : le spectateur ne pourra s'accrocher à aucune vérité, et se retrouvera alors balloté de scènes en scnène à en finir ennivré voir malade.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2022
    Ce film montre l’histoire d’une femme (Vicky Krieps) qui semble partir, fuir sa famille (son mari et ses deux enfants).
    L’idée du film est très bonne, très originale, elle permet de traiter un sujet difficile avec un certain recul. C’est très bien fait. En revanche, c’est vrai que cette prise de recul ne m’a pas permis de dégager d’empathie pour l’héroïne. Tout est très bien fait et le traitement permet de ne pas rendre le sujet larmoyant, mais je pense que, pour moi, ce film ne restera pas mémorable.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Je suis allé voir ce film sans savoir à quoi m'attendre. Clarisse (Vicky Krieps) abandonne mari et enfants au volant de sa vieille voiture sans que l'on sache pourquoi. De là va naître un mélange entre réalité et fiction tout à fait déroutant. Poignant pour certains, ce film m'a plus agacé qu'autre chose, lassé de ces interminables morceaux de piano censés renforcer le côté mélo. Et pourtant, Vicky Krieps est plus que convaincante mais l'ensemble est sans doute trop cérébral pour mon petit cerveau qui a déjà déjà été mis à mal devant la complexité à déchiffrer virtuel et réel.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 808 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    Non seulement Mathieu Amalric est un extraordinaire acteur mais il est aussi un réalisateur très talentueux qui manie la caméra avec beaucoup d'intelligence et de réflexion. Peut-être trop. C'est le reproche que l'on peut faire à son film qui, brillant dans sa construction et sa réalisation en mêlant le passé et le présent, la réalité et le fantasme, perd pourtant son émotion par surcroît de Raison. On pense trop et on ne se laisse pas assez emporter sur un sujet pourtant fortement porteur d'émotion. Ainsi, la scène où la maison vide est mise en vente crée beaucoup moins de tristesse et de mélancolie que la chanson de Benabar évoquant pourtant la même visite d'un agent immobilier. Merci tout de même pour l'extrait du Quatuor pour la fin des temps de Messiaen.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    En 2021, Mathieu Amalric livre un film très confus compte tenu de son montage segmenté. En effet, en jouant avec le spectateur sur le présent, les souvenirs, les rêves et le passé, le réalisateur crée une œuvre conceptuelle très difficile d’accès. La grille de lecture est fournie au compte goute pour mieux retranscrire le parcours sinueux de reconstruction mentale de cette femme (l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps) cruellement meurtrie. La musique prend également une place importante et accentue le caractère dramatique du récit. Bref, une œuvre singulière non dénuée d’intérêt mais dont le caractère abstrait dilue les émotions.
    Michèle G
    Michèle G

    41 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Porté par la puissance d’une narration labyrinthique, ce film magnifique est un subtil montage qui entremêle les scènes dans une fusion des temps et des espaces. Un dispositif qui renforce singulièrement l’étanchéité des mondes dans lesquels vit désormais séparé le couple que forment les deux protagonistes, interprétés par Vicky Krieps et Arieh Worthalter.

    De cette césure va surgir deux points de vue qui vont sans cesse chercher à s’approcher au plus près de cette frontière derrière laquelle se trouve l’autre.

    Si la bande son tente de faire lien, un lien fantomatique où les voix, la musique, les souvenirs s’évertuent à raccorder les mondes ; chacun cherche l’autre là où il n’est peut-être pas.

    Dans quel espace-temps sommes-nous ? Pour le savoir, il faut suivre le jeu de piste élaboré par la magistrale performance de Vicky Krieps dont le personnage nous conduit bien au-delà des apparences.

    Le film s’ouvre sur un départ. Celui d’une femme qui quitte la demeure familiale. Il paraît que celui qui part n’est pas toujours celui que l’apparence veut bien laisser croire.

    La mise en scène, le « ludique » deviennent des passerelles nécessaires pour quitter les lieux, s’échapper ; peut-être panser des blessures. Des signes peu à peu éclairent cette traversée sibylline. Des empreintes que le réel a laissées sur le corps de l’imaginaire. Un imaginaire qui a beau tout effacer, certaines traces demeurent. Défier le réel, le revêtir, devient alors un acte salvateur.

    Ce jeu laisse filtrer par endroits une insidieuse lueur. Retrouver l’autre finira peut-être par devenir réalité. Retrouver l’autre. On ne sait jamais comment. Continuer. Imaginer. Espérer. L’imaginaire a une force que n’a pas le réel. Tout remettre en scène lorsque l’on ne peut plus rien remettre en question.

    Et c’est là où le cinéaste devient un véritable tisserand. Son montage ouvre une kyrielle de champs où les pièces éparses d’un puzzle finissent par lentement s’assembler autour de ces deux mondes ; celui de la femme partie seule et celui de l’homme abandonné avec leurs deux enfants, tous trois restés dans la demeure familiale.

    Par moments, il y a jonction des temps, voire l’évocation d’un passé commun. Ce bref instant du souvenir évoqué de la rencontre du couple redonne au temps un fragment de son ancrage dans le réel. Mais le présent que cherche-t-il à révéler ou à dissimuler dans la fracture de ces deux mondes ?

    Pour la femme, partir, n’est-ce pas retrouver les siens en les laissant vivre à distance ? Les espaces temporels sont ouverts, tout comme les hypothèses.

    Les deux protagonistes monologuent dans des tentatives de dialogues avec l’autre. L’autre qui n’est pourtant pas là. Si les réponses se font écho dans un montage où la voix devient un champ- contrechamp qui rapproche intérieurement les personnages, aucun plan ne semble pouvoir les réunir dans un même cadre.

    Lequel de ces deux mondes est le réel ? Celui de l’homme ? Celui de la femme ? Au fur et à mesure que le film ou plutôt le fil se déroule, on commence à sentir, à entrevoir, peut-être même à comprendre. Mais l’on préfère continuer à suivre l’imaginaire de la femme qui s’évertue à tisser son propre fil. Un fil auquel on s’accroche car il protège encore des blessures du réel. La musique, omniprésente, relie les mondes, les êtres jusqu’à cette lisière où franchir semble impossible.

    Se raconter. S’inventer pour continuer à vivre sans l’autre. Pour tenter de retrouver l’autre. Magnifique scène où Vicky Krieps déboutonne la chemise d’un inconnu et pose sa paume sur son torse velu pour sentir la vie ; le corps de l’absent. Qui a quitté l’autre ?

    Les mots sont inutiles. L’inconnu se laisse faire comme s’il comprenait sans savoir, acceptant la puissance exutoire de ce geste tel un passeur de mondes.

    Le temps s’inscrit dans l’esprit de la femme. Un temps à vivre. Une attente pendant laquelle les enfants grandissent et les saisons s’écoulent. La neige recouvre. La mère est là, à distance derrière cette paroi blanche. Omniprésence de ce fantôme bienveillant qui ne peut rien, hormis rester inlassablement sur ce même seuil. Observer. Murmurer. Veiller sur l’autre. Infranchissable seuil d’où s’échappe cette musique que joue si bien au piano la fille du couple. Une musique qui devient un abyssal silence si elle n’est plus jouée. Alors l’imaginaire sans cesse la réinvente. Mais le réel finit par claquer au visage telle la voile d’un voilier qui revient seul au port. Qui a ramené ce vaisseau fantôme ? Où sont les passagers ? Qui joue si bien du piano ? Le destin était si prometteur.

    Traverser les saisons et les partitions. Vers quel horizon ? Que faire en attendant la fonte des neiges ? Tenir. Tenir jusqu’à ce point de non-retour. Inéluctable. Ce point où il n’est plus possible de continuer à se dédoubler, à s’inventer. Ce point où le clavier ne peut plus faire lien.

    Cette scène où les corps finissent par se rejoindre est sans échappatoire. Un moment d’une incroyable puissance. Les masques tombent sur la douleur. Il n’y a plus qu’une seule et même lecture. Un point unique où plus aucune mise en scène n’est possible, où la musique n’est plus un baume, où la neige ne recouvre plus rien.

    La réalité redistribue les rôles de façon irréversible. « Je » est désormais face à lui-même. Face au réel. Un seul et même monde. Le sien. Celui où le destin finit par rattraper.

    Avec ce film d’une grande puissance, Mathieu Amalric offre à Vicky Krieps son plus beau rôle.
    M_wombat
    M_wombat

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2021
    Les acteurs font ce qu'ils peuvent....mais le montage est incompréhensible. Moralité une succession de scènes que l'on essaye de remonter. Ce chemin initiatique sur le deuil n'est qu'une très pâle contrefaçon de "Drive my car"
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2022
    Avant de voir le film j'avais, comme à l'accoutumée, parcouru les critiques presse qui étaient dithyrambiques.
    Ce qui m'a permis de rester positif la première partie du film, car il faut s'accrocher devant un mystérieux film d'auteur.
    Car le film est contruit comme une très grande chausse-trappe, dans laquelle on évolue d'interrogation en interrogation.
    Le plus troublant est de voir le couple échanger à distance. Et la cause du désarroi de Vicky nous apparait soudainement "en montagne". Mais tout se trouble à nouveau avec les rejets de ses propres enfants...
    Perle scénaristique mais l'émotion est un peu trop cérébrale.
    Flavielecuyer
    Flavielecuyer

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Poignant et remarquablement interprété. On ressort en se disant qu'on avait pas vu un aussi bon film depuis bien longtemps.
    isabelle savelli
    isabelle savelli

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Film très émouvant et magnifique
    Les acteurs sont parfaits mention spéciale aux enfants surtout la jeune fille Juliette Benveniste
    Françoise P.
    Françoise P.

    5 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2021
    Très beau film. Poétique, avec une musique qui ponctue la vie réelle ou imaginaire de façon magistrale. Mathieu Amalric nous touche au cœur.
    Amphigourique
    Amphigourique

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    J'ai été très déçu par ce film, malgré la belle figure centrale de l'héroïne. La construction en millefeuilles du film nuit à l'émotion sur le sujet, grave, qu'il entend sublimer. Je me suis perdu dans les tours et détours d'un scénario haché et confus qui dessert l'histoire. Déroutant et dispensable à mon sens.
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