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Ange Beltane
105 critiques
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2,5
Publiée le 17 juillet 2024
"Chez moi" ("Hogar"), réalisé par David Pastor et Àlex Pastor, est un thriller psychologique espagnol qui explore les thèmes de l'obsession, de l'envie et de la désintégration morale. Le film nous entraîne dans l'esprit tourmenté de Javier Muñoz, un ancien publicitaire en déclin, interprété par Javier Gutiérrez, dont la performance intense et nuancée porte le film de bout en bout.
L'histoire commence lorsque Javier, incapable de maintenir son style de vie luxueux après avoir perdu son emploi, est contraint de quitter son appartement de rêve. Incapable d'accepter cette nouvelle réalité, il devient obsédé par la famille qui emménage dans son ancien domicile. Le film dépeint avec une précision glaçante sa descente dans l'obsession et la manipulation.
Psychologiquement, "Chez moi" est une étude fascinante de la déchéance humaine. Javier, autrefois un homme prospère et respecté, se transforme en un individu méprisable prêt à tout pour récupérer ce qu'il pense être à lui. Cette transformation est brillamment capturée à travers des scènes qui montrent sa détérioration morale et son glissement vers des actions de plus en plus désespérées.
Le film excelle dans la construction de la tension. Les réalisateurs utilisent habilement des éléments visuels et sonores pour créer une atmosphère de malaise croissant. Les plans serrés sur Javier et les jeux de lumière accentuent son isolement et son obsession. La musique et les effets sonores renforcent l'ambiance oppressante, mettant en évidence le contraste entre la vie intérieure tourmentée de Javier et la façade paisible de la nouvelle famille.
Cependant, "Chez moi" n'est pas sans défauts. Le film peut être difficile à apprécier en raison de son atmosphère extrêmement malsaine. Les actions de Javier sont si moralement répréhensibles qu'elles rendent le visionnage parfois désagréable. De plus, l'intrigue souffre d'une certaine improbabilité. Ce manque de crédibilité affaiblit l'impact du film et peut frustrer les spectateurs.
C'est un thriller sombre qui interroge les spectateurs sur les limites de l'envie et les conséquences de l'obsession. Bien que le film soit parfois difficile à regarder en raison de son atmosphère malsaine et de son manque de crédibilité, il reste une œuvre captivante qui laisse une impression malaisante.
Un film "malade". La première partie ne se contente pas d'être chiante mais si on n'a pas lu préalablement le synopsis, on patauge allègrement, il y a aussi cette histoire de voiture à laquelle on ne comprend rien. Le film introduit une sous-intrigue avec un spoiler: culottophile/pédophile/maitre chanteur qui ne sert pas à grand choses, d'autant que sa résolution est expéditive (direct dans l'ambulance) idem pour le chien dont on se contentera de constater qu'il est passé de vie à trépas . Le seconde partie est plus intéressante, variation sur le thème de l'incruste, garnie de facilité de scénarios (mais on est au cinéma que diable !). Il faut parler de l'interprétation de Javier Gutiérrez, impérial dans son rôle. Quant à ceux qui y ont vu des messages divers et contradictoires, ils me font doucement rigoler. Ce n'est qu'un exercice de style sur le comportement d'un psychopathe qui aurait pu être beaucoup mieux.
3/5 Pas mal. Un échec, répété, une déviance psychologique et un psychopathe manipulateur se révèle. Certains éléments sont trop "faciles" mais l'ensemble est assez malsain et réussi. Il manque un petit quelque chose de plus surprenant pour que le film soit vraiment bien.
J'ai beaucoup aimé ce film et je le recommande. L'intrigue est bien travaillée et bien amenée aussi. C'est sournois machiavélique et on ne s'en rend pas compte tout de suite et juste car il veut retrouver son appartement ! La froideur méthodologique de ce anti héros me fascine et me terrifie aussi. Il a un semblant d'humanité à propos du pedophile mais sinon il est horrible. J'aime de plus en plus les thrillers espagnols !
Le cinéma espagnol m'a souvent surpris. Dans ce film, l'obsession de propriété d'un homme pour son appartement, dépasse la limite du raisonnable dès lors qu'on entre dans une spirale machiavélique dès la première demi-heure. Lentement mais sûrement, l'on va être pris dans ce tourbillon de manipulation et ce, pour la plus grande joie du spectateur. On est pas dans le chef-d'oeuvre mais on est quand même dans un thriller de très bonne facture.
Les personnages de films sont censés être la représentation d’un être humain avec un cerveau et qui réfléchit mais dans ce film y a aucun personnage qui réfléchit. La fin est très décevante est trop facile. c’est le genre de films que je deteste le plus et j’ai regretté de l’avoir suivi. Moi qui ne donne quasiment jamais de notes négatives aux films…
Le film parle d'un homme déchu socialement qui échafaude un plan machiavélique pour retrouver son statut perdu. Si on suit avec intérêt les événements, que le suspense fonctionne tout du long, on réalise une fois terminé que ce plan machiavélique tient véritablement de la construction improbable qui empêche l'histoire d'être crédible. Mais après tout pourquoi pas, c'est du cinéma, toutefois d'autres ajouts bien inutiles qui ne sont là que pour insister sur la monstruosité du personnage principal (spoiler: le chien du voisin, le jardinier, l'assassinat du mari avec le comportement très étrange de l'épouse ) alourdissent et décrédibilisent encore plus le récit. Comme quoi une bonne idée peut être gâchée par la volonté de trop vouloir en faire.
Un psychopathe projette un plan diabolique pour changer de peau, et de famille. L'histoire est bien ficelée et le plan est imparable, peut-être un peu trop d'ailleurs. Manipulation psychologique et sang froid pour un homme qui ne s'efface devant aucune situation. Pourquoi finalement n'a-t-il réussi dans son domaine qui est la publicité ? Le type ne supporte pas l'idée qu'un autre vive dans son appartement. Quelques scènes avec de belles architectures modernes.
Un très bon thriller. Une folie qui s'installe doucement et un homme des plus manipulateurs. Un film d'une certaine lenteur à l'image de son plan machiavélique qui s'insinue dans la vie de ces locataires tel un parasite. D'ailleurs, bien que très différent dans son style et son approche, on pourrait le rapprocher par son propos du film Parasite de Bong Joon-ho mais en encore plus vicieux dans son cheminement. Une satyre sur la société et le rang social où le personnage principal est un véritable antihéros. Intéressant.
Dans la flopée des productions espagnoles de Netflix celle-ci ne sort pas vraiment du lot. Vu et revu en beaucoup plus invraisemblable que les films du genre. Le tout est fait assez platement et l'on sait vite comment cela va tourner. Le seul vrai point positif est la présence du beau Mario Casas. Cela se laisse pour autant regarder d'un œil distrait mais est très vite oublié aussi...Les frères Pastor ont fait nettement mieux avec les très réussis Infectés et Les derniers jours...
Le personnage principal est un vrai psychopathe. On ressent une telle injustice face à ses agissements incompréhensibles et machiavéliques que l'on en vient à se demander pourquoi il agit de la sorte. Je ne dirais pas qu'il s'agit d'un mauvais film en soi mais la fin est trop facile et baclée à tel point que l'on finit par se demander si ce film a vraiment du sens. On assiste simplement au plan mis en place par un timbré qui parvient à ses fins. C'est un peu du temps perdu, selon moi.
Un horrible film. Au delà de la réalisation qui n’est pas intéressante, les personnages mal choisis, les rôles improbables et créés de toute pièce pour nourrir les fantasmes des réalisateurs, il faut quand même souligner le manque cruel d’humour, de panache et d’intelligence de la fin de ce film. Aucune positivité, mais aussi aucune lueur d’auto critique ou encore de sarcasme : juste une sorte de sordide déroulement d’évènements. 1h30 de perdu