Un film dont l'intrigue initiale semble intéressante : avec le protagoniste autrefois publicitaire qui voit sa carrière et sa vie lui échapper etc... On éprouve presque de la compassion au début mais très vite l'évolution narrative devient agaçante. On se retrouve face à un personnage détestable qui arrive à ses fins, de manière complètement improbable, absurde et tiré par les cheveux. Aucune morale, aucune éthique et aucun sens avec des personnages passifs et vains pour une fin immonde
Excellent film, la tension monte crescendo et nous lâche pas jusqu'à la fin. La réalisation est soignée et l'acteur principal est parfait pour le rôle. Un très bon film Netflix.
"Home, sweet Home"..... Quand "Javier", fin de quarantaine et ancien "fils de pub" tombé dans la dèche, doit se résoudre à quitter son très confortable "Hogar" (foyer) loué dans les beaux quartiers de Barcelone, avec femme et fils ado mal dans sa peau (obèse...), il le prend mal, replié dans un appartement miteux des faubourgs (dont il a cependant l'avantage d'être propriétaire). Le hasard lui faisant retrouver un jeu de clés, toujours valable, il va prendre l'habitude de revenir dans ses anciens aîtres, dès les nouveaux locataires partis vaquer à leurs occupations (mari, femme et petite fille). Il saisit rapidement toutes les opportunités (y compris les moins avouables...) pour prendre sa revanche sur le mauvais sort qui a signé sa déchéance..... Un "thriller" tortueux pas toujours crédible dans ses développements factuels, mais plutôt bien architecturé sur le plan psychologique (et d'une amoralité réjouissante...) - écrit et réalisé par deux frères catalans, David et Àlex Pastor ("Infectés"). Qui vaut surtout par son excellent "premier rôle", assuré par Javier Gutiérrez ("El Autor").