Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Benjamin
11 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 mars 2021
Film un peu tordu qui aurait pu être meilleur si il n'y aurait pas eu d'aussi grande facilité scénaristique. 2 acteur principaux que je trouve bon mais tout ce film est cruellement lent et prévisible. Sa manque surtout vraiment de crédibilité. Dommage.
Chez moi est un thriller espagnol bien pensé qui met en scène un publicitaire au chômage ( considéré comme n'étant plus au goût du jour) qui ne parvient pas à retrouver un emploi. Il est contraint de déménager avec sa femme et son fils, mais lorsqu'il met la main sur la clef de son ancienne résidence, une idée lui vient à l'esprit. Il retourne dans son ancien logement, et va de fil en aiguille s'immiscer dans la vie de la nouvelle famille sans que ces derniers s'en rendent compte, et va mettre en place un plan machiavélique. C'est un film hyper captivant dans son déroulement, on voit cet homme sombrer dans la folie et tenter de parvenir à ses fins de la manière la plus malsaine qui soit. L'énorme point positif de ce film, c'est qu'il ne s'impose pas vraiment de limite et va jusqu'au bout de son concept, en nous montrant le point de vue d'un homme qui atteint le point de non-retour. Certaines scènes nous montrent l'être humain sous sa pire forme: addictions, comportement pédophile, manipulation, mensonge etc ... Le scénario nous tiens en haleine du début à la fin, notamment grâce à la prestation de Javier Gutiérrez qui incarne parfaitement le calculateur pervers. Mais il reste cependant prévisible, et un peu trop facile dans l'enchaînement des péripéties. C'est un thriller audacieux, pas non plus novateur dans le genre, mais qui mérite d'être vu pour le thème abordé et le climat malsain qui met en avant le côté parfois sombre et peu scrupuleux du chemin qui mène à la réussite.
Javier, publicitaire nouvellement sans emploi, voit son train de vie diminué et se voit contraint de déménager dans un quartier populaire et de vendre sa voiture.
Il commence à perdre pied et se passionne pour la surveillance des nouveaux locataires de son ancien appartement.
Le cauchemar commence …
Sur un rythme assez lent, le plan machiavélique se met en place, Javier sombrant peu à peu dans une psychose meurtrière.
« Chez moi » est un excellent film, glaçant et royalement interprété par Javier Gutierrez et réalisé par David et Alex Pastor, déjà auteurs de « Mirage ».
Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !
Si tu n'aimes pas ta famille, choisis-en une autre... Javier est un homme au chômage qui perd peu à peu pied en voyant toute sa vie s'écrouler. La perte de son appartement est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et c'est à ce moment-là qu'il décide de passer ses journées à espionner les nouveaux locataires... Après deux films post-apocalyptiques plus ou moins réussis, les frères Pastor changent de registre et proposent un thriller qui est dans le même style que de nombreux films espagnols sortis ces dernières années. Des films généralement efficaces et réussis, ce qui est également le cas de celui-ci. Il n'y a rien de très original et tout n'est pas toujours très crédible, mais l'histoire est bien construite et captivante. Finalement, on assiste comme à une vengeance, celle d'un homme qui s'en prend à un autre qui n'y est pour rien, mais qui prend pour tous les autres et pour tout ce qu'il représente. C'est d'ailleurs là que se situe le message du film. Au-delà de tout ça, la plus grande force du film est l'interprétation de Javier Gutiérrez qui est juste excellent dans la peau de cet homme tordu qui est prêt à tout pour arriver à ses fins. C'est ce qui notamment fait de "Hogar" un thriller psychologique aussi malsain qu'efficace.
"Chez moi" atteste de la qualité du nouveau cinéma espagnol - qui n'a certes déjà plus rien à prouver - et est une preuve supplémentaire que les Espagnols excellent en matière de thrillers à dimension psychologique. Après avoir beaucoup apprécié "La Plateforme", je n'avais pas autant d'attentes concernant ce film. Et pourtant, cette fois-ci encore le niveau est là. Les scénaristes nous plongent dès le début du film dans la situation complexe rencontrée par le personnage principal, un publicitaire au chômage qui n'est plus dans le coup, justifiant ainsi le tournant pervers-narcissique et manipulateur qu'il prendra par la suite et le poussera à agir de la pire des manières. Ce qui fait la qualité de ce film, au-delà du casting judicieux, c'est également l'équilibre qu'il propose. Les 30 premières minutes de "Chez moi" posent tranquillement le contexte et affichent progressivement la transformation psychologique du personnage, pour lequel on aurait volontiers de la compassion au début du film puis qui, au fur et à mesure, finit par nous inspirer du dégoût par sa méchanceté et son absence totale d'empathie. Le final est somme toute plutôt inattendu et vient apporter son lot de plaisir au spectateur, qui a été tenu en haleine de la meilleure des façons durant plus d'une heure et demi. Si l'on devait regretter quelque-chose, ce serait sûrement le fait que les choses semblent s'enchaîner un peu trop facilement pour le personnage principal, qui pourtant prend, à chacune de ses actions, des risques inconsidérés. En synthèse, "Chez moi" est un film que je conseille à tout amateur du genre, à condition qu'il ne soit pas repoussé par les personnages dénués de toute morale et de compassion envers autrui.
J’ai adorer l’intrigue, ce film est une dinguerie . J’ai adorée, l’histoire est très bien réalisée, ainsi que les acteurs qui jouent très bien leurs rôles. Je vous conseilles de le regarder, beaucoup de suspens selon moi.
Quel plaisir de voir des thrillers se renouveler et proposer des scénarios exigeants. Les espagnols savent faire de très bons thrillers !
Tout démarre avec une descente aux enfers où Javier devient spectateur de sa vie. Rien ne va pour lui et il est face à son échec. Voici la transformation de notre héros, qui va donc se donner tous les moyens pour réussir. Fini de se faire marcher dessus et d'être une simple fourmi, il va fournir tous les efforts pour être à la hauteur de son ambition. Et c'est là que son plan machiavélique se met en marche.
Minutieusement et savamment concocté, Javier construit son piège scène après scène. D'autant plus troublant, on n'est pas omniscient, on découvre tout (comme Tomas) à chaque révélation. Et c'est jouissif de voir que les actions s'accélèrent, l'adrénaline monte, et Javier est maître de son jeu, calme en ayant tout prévu.
A lire, pour beaucoup Javier est le "méchant", mais c'est mal comprendre et sous-estimé le message du film.
Après deux films de pandémie post-apocalyptique (tiens, tiens…), les frères Pastor signent un film presque “confiné”, un huis-clos tordu qui confirme qu’après l’excellent ‘La plateforme’, le cinéma de genre espagnol de qualité est bel et bien de retour ! Publicitaire à succès mais dépassé par les nouvelles tendances, Javier subit un licenciement qui se traduit par un véritable déclassement social pour lui et sa famille, et notamment par la perte de leur luxueux appartement. Un jour, il constate qu’il a conservé un jeu de clés de l’ancien immeuble et commence, sans vraiment l’avoir calculé, à espionner la famille qui s’y est installée...mais son obsession va prendre un tour de plus en plus malsain. Tout au long de ce home-invasion policé mais machiavélique, la psychose destructrice de Javier n’est jamais clairement explicitée : a-t-il trouvé une cible aisée pour assouvir une revanche sociale aveugle...ou est-il incapable de ne pas se laisser dominer par son besoin dévorant de symboles de réussite matérielle ? Ces suppositions sont laissées à l’appréciation du spectateur et si les développements du récit semblent parfois difficile à avaler et injectent quelques éléments périphériques superflus afin de noircir le trait encore davantage, ‘Chez moi’ a le grand mérite de ne jamais virer au banal portrait de Stalker lambda, qui déciderait tôt ou tard de faire parler les flingues ou les lames pour arriver plus vite à ses fins : au contraire, les Pastor ont fait en sorte que ‘Chez moi’ reste “civilisé” dans son ignominie et son amoralité, et ils s’en tiennent fermement à cette vision jusqu’à la conclusion du film, seulement occupés de témoigner de la ‘banalité du mal’ et d’un monstre tellement ordinaire qu’il en devient un des meilleurs Bad guy qu’on ait vu à l’écran ces derniers temps.
« The occupant » ou « Chez moi » pour le titre français est une production Netflix, un thriller espagnol assez attirant en lisant le synopsis. C’est l’histoire de Javier, un réalisateur de publicité reconnu mais daté qui peine à se réinventer et à rajeunir ses méthodes. Il se retrouve au chômage et commence à avoir des dettes. Sa relation avec sa femme s’effrite et celle avec son fils est inexistante. Possédant un belle appartement avec vue sur la ville, son endettement financier va le pousser à changer de logement pour un nouveau domicile lugubre et pauvre. Javier se rend compte qu’il est train de passer à côté des choses les plus importantes de sa vie, le seul bien qui lui reste est sa voiture. Quelques jours plus tard, il voit un couple avec un enfant emménager dans son ancienne habitation et va commencer à les espionner en s’introduisant chez eux grâce aux doubles des clés qu’il n’a pas rendu. C’est à ce moment que nous allons découvrir un côté bien plus sombre de Javier. Tout au long du film, il va se révéler être un psychopathe avec une idée bien fondée que nous n’arrivons pas à décerner jusqu’au final qui s’avérera ne pas être très surprenant et même assez décevant. Le dernier dialogue est intéressant sur le plan psychologique, comme une morale montrant que les personnes souhaitant le bien des autres sont pénalisées par des égoïstes. Ce film, dans l’ensemble, est bon dans son domaine sans être un chef-d’œuvre, sa part de machiavélisme saura vous intriguer jusqu’à la chute. On notera le très bon jeu de l’acteur principal. Ce thriller a un côté psychologique, il vous fera réfléchir sur jusqu’où pourriez-vous aller pour une chose particulière. 3.5 étoiles.
Le scénario et les réactions des personnages sont beaucoup trop téléphonés. Les personnages sont soit complètement fêlés soit complètement faibles d'esprit et n'ont aucun instinct de survie. Aucune réelle péripétie puisqu'on ouvre au psychopathe un boulevard pour faire tout ce qu'il veut, sans résistance...
Un excellent thriller qui rappelle un peu Le couperet de Costa Gravas, adapté d'un roman de Westlake, et les romans de GJ Arnault. Mise en scène efficace, interprétation impeccable de Javier Rodriguez et suspense garanti. Les ellipses sont bienvenues et donne du rythme. Le côté subversif, qui nous montre comment on peut devenir un monstre pour conserver sa position sociale et son appartement avec vue sur Barcelone, est savoureux. Certains ont objecté que le scénario n'est pas toujours réaliste, mais c'est généralement ce qui distingue un thriller d'un documentaire... On en redemande aux frères Pastor.