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    First Cow
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    3,9
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    86 critiques spectateurs

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    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Kelly Reichardt restera un mystère pour moi! Je ne comprends pas l'enthousiasme que suscitent systématiquement ses films, que je trouve d'une mollesse repoussante! C'est certainement son refus total du cinéma comme divertissement qui me dérange le plus et son acharnement à faire de chaque scène un moment pénible pour le spectateur! Reichardt est une pénitence! Ici elle fait évidemment le choix de laisser l'Histoire hors-champ, pour se concentrer sur le parcours de deux marginaux qui vont illustrer les balbutiements d'un capitalisme naissant. Ce parcours sera, bien entendu, le plus minimaliste possible, naturaliste même, fera preuve de la plus grande économie d'effets, de mots, de plans, de style, d'émotion, de sens... Au fond, Reichardt ne veut pas faire du cinéma! Je suis d'avis qu'elle ne devrait plus se forcer!
    Pierre C
    Pierre C

    54 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2023
    Ennuyeux, je n'ai rien contre les films lent ... mais là c'est extrêmement mal filmé.... Quand je vois Babylone à coté .... il y a un gap énorme...
    An ELuar
    An ELuar

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Ici la cruauté côtoie la tendresse. Magnifique parabole du capitalisme, dans une histoire ancrée dans le territoire américain contemporain, avec une scène d’ouverture sui donne le ton.
    Sorte de western des origines, First cow est une très belle histoire d’amitié masculine, où déploie plusieurs sentiments d’une grande finesse. Rythme lent et contemplatif auquel on se laisse volontiers aller.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2023
    Si le Western est une influence fondamentale qui irrigue toute sa filmographie, Kelly Reichardt ne l’a jamais abordé sous l’angle de l’épopée héroïque et de l’hommage à la volonté obstinée qui façonna la légende américaine mais a au contraire toujours privilégié ce qui se situait aux marges, ou plutôt dans les interstices de cette légende : des destinées ordinaires, banales ou tragiques, dont l’imaginaire n’a rien retenu mais qui, mises bout à bout, constituent simplement l’histoire réelle, sans fard, des Etats-unis. Une fois de plus avec ‘First cow’, la réalisatrice développe les thèmes qui lui sont chers, la capacité à tenir compte de ce qui rassemble plutôt que ce qui sépare, l’abnégation de ceux qui sont situés au bas de l’échelle, le caractère foncièrement prédateur et inégalitaire du capitalisme dès l’origine, à travers un récit d’une simplicité limpide. Au départ, il y a une amitié fortuite entre deux immigrants : l’un est Européen, l’autre Chinois, ils ont du mal à trouver leur place sur ce territoire où tout reste à inventer mais continuent à y voir une mythique “Terre des opportunités”. Associés pour le meilleur et pour le pire dans les régions sauvages de l’Oregon des années 1820, ils s’efforcent de monter une petite entreprise de beignets, choix aussi incongru que potentiellement porteur dans une micro-société peu habituée aux (et à la) douceurs, en allant traire clandestinement la vache - la première de la région - du notable local. A vrai dire, la conclusion du récit, qui se laisse deviner dès les premières images, ne constitue pas l’intérêt central de ce western mutique, paisible - certains diront léthargique - où même le fait de fuir pour sauver sa vie reste anti-spectaculaire et anti-hollywoodien au possible, c’est à dire qu’on n’assiste pas à un concentré d’événements et de péripéties coincées dans un tout petit laps de temps, et que les fugitifs prennent simplement le temps de se reposer, de réfléchir, de souffler. ‘First cow’ fait par ailleurs preuve d’une remarquable économie de moyens pour (parfaitement) caractériser ses personnages, ses enjeux et ses idées, et fait preuve d’un science de l’immersion visuelle - on sent littéralement l’humidité de ce coin d’Amérique! - dont pourraient se montrer jalouses bien des productions financièrement plus nanties. Il y a surtout que le cinéma de Kelly Reichardt, plus que jamais, est fait de petits rien : un homme mutique qui confie ses rêves et ses craintes à l’animal qu’il trait, la touchante madeleine de Proust d’un antagoniste, de la pêche, du troc, de la marche dans les bois, des méditations solitaires en attendant que le sommeil vienne. D’habitude, ce genre d’images , qui semble n’avoir d’autre objectif que de gonfler la durée du film, m’irrite fortement, mais quand elles sont aussi raisonnées et en accord avec l’esprit du film, elles en deviennent indispensables !
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2023
    En 2019, la réalisatrice américaine Kelly Reichardt propose un western épuré dans lequel la lenteur du propos engourdit totalement les émotions. D’autant plus que le scénario repose sur une intrigue pouvant contenir sur un timbre-poste. Malgré tout, le caractère naturaliste et poétique du récit finit par rendre attachant le quotidien de ces deux faux héros. En effet, dans l’univers sombre et sauvage de l’Oregon du début du XIXème siècle, la survie de nos aventuriers ne repose pas sur le maniement des pistolets mais sur la création d’un petit commerce de pâtisseries. On a vraiment le droit à la description du rêve américain dans son opportunisme le plus minimaliste. Bref, une vision originale de la conquête de l’Ouest.
    Martine R.
    Martine R.

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Un chef-d'œuvre inattendu, tourné dans le clair-obscur de forêts profondes, où les seuls éclats de soleil sont les girolles cueillies dans la mousse sombre des bois, les beignets dorés grésillant dans une poêle de fonte et l'amitié entre deux trappeurs en loques qui rêvent d'improbables jours meilleurs. Magnifique et poignant.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 113 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 novembre 2022
    Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché à First Cow. Cette oeuvre prend le parti pris de suivre deux gars dans la nature, mais avec un rythme tellement lent que ça m'a presque donné envie de dormir. Ça donne la sensation qu'il ne se passe rien dans le film, de ce fait je n'ai tenu que 45 minutes devant je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout. Cette manière de filmer sans artifice une histoire, je trouve l'intention louable mais je n'accroche pas du tout.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    D'un ennui... l'histoire archi simplette est prétexte à des plans interminables pas forcément tous esthétiques. Pas de rebondissement mais une planitude constante. J'ai pas vu l'intérêt et pas compris l'engouement des critiques sur ce film..
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2022
    "L'oiseau a son nid, l'araignée sa toile, l'homme l'amitié."
    Un western sobre et touchant mais un peu lent à démarrer, sur l'amitié entre deux marginaux tentant de survivre et leur espoir d’une vie meilleure, enfouis à jamais dans la terre.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 932 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2022
    Troisième long métrage de Kelly Reichardt que je vois après « Certaines femmes » et « La dernière piste ».
    J’ignore si c’est la patte de la réalisatrice, toujours est-il la lenteur est une de ses signatures.
    « First Cow » prend son temps, pas nécessairement pour installer les personnages, installer une intrigue ; prendre son temps chez Reichardt c’est vivre au rythme de la nature, du temps dans lequel elle a décidé d’inscrire son récit. C’est aussi respecter le temps, le rythme inhérent aux hommes de cette époque.
    Autre signature par rapport aux deux films cités : une économie de dialogues. Kelly Reichardt est l’antithèse de Quentin Tarantino !
    Ses personnages parlent d’essentiel. Ce temps qui s’étire est aussi la traduction de solitudes au pluriel(le) pour « Certaines femmes » et ici « First cow » ; de pensées au milieu de paysages immenses aux habitations isolées.
    Comme pour « La dernière piste », Kelly Reichardt conclut son récit un peu brutalement. Mais à bien y réfléchir, que pouvait-elle ajouter quand les deux hommes décident de se reposer pour la nuit, tête contre tête.
    Oui, je me suis surpris à me rappeler la scène d’introduction. Oui, je l’avais oubliée !
    Je n’en dirai pas plus.
    En tout cas, la direction d’acteurs est toujours aussi juste.
    Enfin, il y a cette vache au doux regard et reconnaissante envers celui qui la trait.
    A voir en V.O si possible…
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    Les critiques dithyrambiques m'incitaient à croire à un bon moment de cinéma.
    Si l'écriture et la mise en scène ne souffrent d'aucun reproche, cette mise en scène minimaliste, poétique, a été pour le béotien du genre que je suis un puissant refouloir à émotions. Impossible d'accrocher un seul instant. Certainement un événement manqué.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Une histoire d'amitié entre un cuisinier juif et un chercheur d'or chinois dans l'Ouest sauvage qui se teinte, dès les premières minutes du film, d'une tonalité tragique - un contre-pied évident aux structures narratives habituelles dans le cinéma américain.
    Le tout est filmé avec une grande délicatesse et une attention aux détails, aux regards, aux choses tout simplement, qui en disent long sur le talent de réalisatrice de Kelly Reichardt. On y apprend aussi avec un naturalisme saisissant ce que pouvait être la vie dans ces campements de fortune, avant que la civilisation vienne bétonner ces étendues sauvages.
    En d'autres termes, on ressort du visionnage de 'First Cow' grandi - comme c'est le cas avec tous les grands films.
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Très vite on s'aperçoit surtout que la réalisatrice semble vouloir étirer son film au maximum, la lenteur contemplative de "La Dernière Piste" est ici poussé encore plus loin. Le début est long, peu intéressant, l'ennui pointe son nez jusqu'à ce que les beignets fassent leur apparition. Enfin un petit rebondissement, enfin un fait, enfin un enjeu. Le beignet comme source de liberté, de douceur et de voyage dans le dur labeur des colons où on s'amuse que personne ne s'interroge sur l'origine de la recette, que personne ne s'interroge sur le lait nécessaire à la recette. C'est là l'idée de génie du scénario. Malheureusement, on s'aperçoit que l'histoire n'avait nul besoin d'une durée de 2h de film. Finalement un moyen métrage aurait suffit. Kelly Reichardt impose un style plutôt envoûtant mais force le trait d'une langueur monotone sur une histoire qui manque de densité. Dommage...
    Site : Selenie
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Cinéma indépendant, total, ce film revendique un retour aux sources dans la forme et le fond. Une réalisation plutôt primaire, voire ascétique, peu d'actions, une direction d’acteurs indolente et un sujet qui revient quasiment à l’origine du monde. L’Oregon sauvage qui n’est pas encore le far-West , ses premiers pionniers. Parmi eux Cookie Figowitz, cuisinier de son état, King-Lu, chinois par sa naissance. Ils ont l’esprit d’entreprise et là où tout est à construire ( même les banques ) ils imaginent un petit commerce de beignets qui va faire leur réputation. Problème, le lait, élément indispensable est tiré de la seule vache qu’un notable a fait venir du vieux continent. L’homme n’est pas un tendre, il ne doit rien savoir … Plus que l’enjeu policier de la rapinerie, la réalisatrice ne parle que d’amitié dans un monde qui le permet encore. Ce monde qu’il vont aider à construire avant que la civilisation ne les rattrape. Une forme de morale à méditer . AVIS BONUS Une rencontre avec la réalisatrice qui reprend tout sa filmographie. C’est intéressant .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    C'est le deuxième long métrage que je visionne de Kelly Reichardt et je commence a aimé le cinéma de cette cinéaste inventive et douée !!
    Après avoir été séduits par "Certaines femmes", je fonce dans la salle obscure de chez moi voir son nouveau film "First Cow" , un Western original avec très peu de violence (en tout cas pas montrer à l'écran) avec comme sujet les choses simples de la vie de se faire beaucoup d'argents en faisant des beignets et clafoutis dans un endroit très pauvre par deux personnes qui se rencontrent dans les bois, un Chinois et un Américain à l'allure d'un cowboy. J'ai vu cette oeuvre dans sa version originale sous titrée mais dans le récit, une vache peut tout changer par la traite sauf si cet animal a un autre propriétaire, je n'en dis pas plus. "First Cow" n'est pas fait avec de grands moyens comme souvent chez la réalisatrice Américaine , le scénario est très malin et la mise en scène intelligente et simple. Les acteurs sont très bons , les deux interprètes principaux et les comédiens de seconds roles. Une expérience belle a ne pas manquer.
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