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    First Cow
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    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Je suis allé voir le film en suivant les conseils de la critique délirante et de l'avis d'une amie cinéphile qui me le vendait comme un western "lo-fi", tout en délicatesse...
    Alors oui c'est délicat et on passe des plombes à la cueillette aux champignons, c'est aussi bien photographié... mais pitié pas des personnages aussi ternes et ennuyeux. Ca se veut une ode à l'amitié j'imagine, mais quel ennui : chaque scène est à sa place et vient accentuer un postulat de départ louable mais très mince : la conquête de l'Amérique s'est aussi faite par des gens ordinaires.
    Je n'en doute pas mais pitié , cela ne justifie pas de développer aucune situation !
    J'ai peur que les spectateurs comme moi, qui veulent voir le film "intelligent" à la mode, ne retournent pas de sitôt au cinéma.
    anne boucays
    anne boucays

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    Trop long et tenu. Je ne suis pas admirative du tout. Les feuillus sont trop foncés et on ne voit presque pas la vache
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Le film de Kelly Reichardt est un anti-western. Il y manque tous les éléments basiques d'un western : pas de troupeaux de vaches, à part justement cette seule et unique représentante, pas de bagarres entre indiens et blancs, pas de shérif, pas de duels avec les colts à la main. Autre fait surprenant, les Indiens sont des serviteurs. Et le format du film n'est pas en CinemaScope pour faire admirer les panoramas des plaines du Far West mais dans un format bien plus intime.
    Les héros sont des anti-héros. Ils ne cherchent pas de conflit mais veulent une vie normale, dans la mesure où la rudesse et les conditions de travail le permettent. Cookie est un homme doux et gentil, il n'hésite pas une seconde à porter secours à ce chinois inconnu. Il est même romantique et tellement touchant quand il balaie le sol et met un bouquet de fleurs sauvages dans la petite bicoque minable de son ami ; il est presque ridicule dans ce contexte. King-Lu est un homme bien plus débrouillard et roublard qui a des projets concrets pour l'avenir. Leur amitié est vraie et sincère et ils vont se compléter dans leur nouvelle activité. Cookie donne un peu de douceur aux villageois avec ses beignets croustillants, en quelque sorte des madeleines de Proust dans le dur quotidien. Mais le rêve américain de devenir riche va s'effondrer, la morale sera sauvée, leur vol sera puni !
    La force du film réside dans la description des conditions de vie dans ce nouveau pays. La nature est belle, encore sauvage. Mais tout est difficile, c'est une survie quotidienne. Rien d'extraordinaire ne se passe, chacun doit subvenir à ses besoins dans un environnement encore peu civilisé. Le seul notable du coin, bien installé dans une maison coquette, a la nostalgie du pays. Son envie d'un clafoutis va faire basculer l'histoire qui tourne au drame.
    On peut naviguer entre deux avis, ce sentiment ambivalent que nous avons déjà ressenti pour un autre film de Kelly Reichardt La dernière piste.
    Oui, le film est long, dès le début comme dit justement Pascale. En plus, il n'y a pas de suspense puisque dès les premières images on devine l'issue fatale. Mais, cette narration est tellement faite de douceur, avec l'amour du détail concernant toutes les petites choses qui, à priori, n'ont pas beaucoup d'importance et qui sont valorisées à l’image. C’est une sorte de slow cinéma, peut-être parce que c'est un "western" fait par une femme ?
    Nous avons adhéré à ce film !
    http://www.matchingpoints.fr/2021/11/02/cinema-first-cow/
    Crashdownalex
    Crashdownalex

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Que c'est lent, que c'est long !
    Plus de 2 heures pour une histoire qui aurait pu être racontée en une demi-heure : un américain et un chinois deviennent copains, ils volent du lait pour faire des bons gâteaux et ils se se font prendre.
    Mais le film est d'une lenteur abominable, il ne se passe rien ou presque pendant des séquences interminables.
    Ennuyeux au possible !
    Ioannis Georgakoudis
    Ioannis Georgakoudis

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Scénario original, caractères et jeux de rôle intéressants et belle mise en scène. Seul hic : la mise en place du thème est trop longue, rallongeant inexplicablement et inutilement le film.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    23 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Il faut du recul, pour pouvoir analyser et apprécier cette histoire singulière, inattendue, celle de deux "losers"
    Sandrine M.
    Sandrine M.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    J attendais beaucoup de ce film, mais quelle déception, ça fait bien longtemps que je ne m étais pas autant ennuyée ... beaucoup trop lent
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    Ce western d'auteur brille par son épure et son minimalisme. Si le scénario tient de la série B, le style contemplatif révèle un vrai sens de la mise en scène. Une bonne surprise.
    Pascal R
    Pascal R

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    La réalisatrice a rompu le pacte avec le spectateur enthousiaste de "la dernière piste" que je suis : ne pas mettre en scène de violence. Ici, même atténuée par le prologue et le cut final, il y a une montée vers un destin inévitable, insoutenable pour moi qui ai quitté bien des séances de ciné quand le piège se resserre inéluctablement autour des protagonistes. First Cow est un mélo, et je n'ai pas besoin de ce rappel de la violence du monde, je le sais déjà.

    Autre reproche : le personnage caricatural du chef du poste, dans ses mimiques, ses répliques et ses actes qui rapproche le film de tous ces films à méchants grimaçants, et Gangs Of New York me revient à ce propos en mémoire. De même, la candeur angélique de Cookie est trop marquée, rappelant au passage le personnage de Lazzaro (Alice Rohrwacher,2018), et le comédien du rôle en est tout encombré.

    Quant à l'ode à la différence et à la tolérance, mieux vaut relire "faillir être flingué" de Céline Minard.
    Mathilde Lengreney
    Mathilde Lengreney

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Bon film avec une bonne représentation de la vie des pionniers que je méconnaissais. Un rythme lent et calme mais l'histoire s'y prête et les relations entre les acteurs aussi. Je recommande.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Avant d’avoir des cow-boys, il faut avoir des vaches. Sans vache, inutile d’embaucher ces garçons vachers, guidant les troupeaux de bétail vers leurs pâturages. First Cow, le nouveau long-métrage de Kelly Reichardt présenté au Festival de Deauville 2020, et très largement salué par la critique, ne raconte pas l’histoire du premier cow-boy des USA. En quelque sort c’est un anti-western qui raconte l’histoire d’avant : celle de la première vache du territoire.
    C’est difficile à imaginer de nos jours, et je l’ignorais, les vaches n’existaient pas aux Etats-Unis avant leur importation par les colons européens, vers les années 1820. First Cow raconte précisément l’arrivée de ce noble animal dans une région reculée du Far West, l’Oregon, au milieu du XIXe siècle …les aventuriers venus de tous les coins du monde étaient jusqu’alors trappeurs et piégeaient les castors pour fabriquer les chapeaux des européens….Ils se regroupaient parfois autour des forts militaires de rondins, dans des comptoirs aux ruelles boueuses et aux cabanes en bois grossièrement travaillé…dans ce paysage, une bande de trappeurs mal dégrossis , crapahute sur la piste d’un fugitif asiatique qui a fui une bande de russes…Ils sont accompagnés d’un cuistot taiseux et doux rêveur qu’ils rudoient…les deux hommes , Cookie, le cuistot et King Lu l’asiatique, se retrouvent au fort et ne se quitteront plus…Cookie va avoir l’idée de proposer aux pionniers de tout poil, des beignets qui rencontrent beaucoup de succès …pour réaliser ses beignets, Cookie trait en douce la vache apportée d’Europe par l’administrateur local appelé Facteur Chef…la suite on la devine, la ruse des deux compères sera éventée et ils ne devront leur salut que dans la fuite…
    Le film de Kelly Reichardt peut se voir comme un western naturaliste, un film hors du temps, un poème visuel qui revisite d’un œil neuf le mythe des origines de Etats Unis…Avec un minimaliste déconcertant, il montre, qu’avant d’être ces héros de la Légende de l’Ouest, c’était un ramassis de pouilleux, accourus pour faire fortune…et au cœur de ce monde égoïste et sauvage, Kelly Reichardt fait émerger une paire d’amis, à l’amitié pure, sous le regard d’une vache quasi-affectueuse…. Christopher Blauvelt est chargé de la photographie, et délivre une composition naturaliste valorisant avec réalisme, les forêts et environnements pastoraux.
    Cette reconstitution bucolique du quotidien de ces pionniers de la Frontière, est la réussite remarquable du film, qui immerge facilement le spectateur dans cette époque de l’Amérique sauvage. Le recours au format 1,37 :1, qui restitue une image « carrée » rappelle les débuts du cinéma, et donne l’impression de voir quasiment un documentaire qui aurait été filmé directement dans ces années.
    En cherchant à coller au plus près du « vrai », Kelly Reichardt renonce à verser dans le spectaculaire. L’utilisation de la lumière naturelle, la lenteur du rythme, la quasi-absence de musique, accentue cette volonté de tenter de reconstituer le réel, ses silences et ses absences d’action. Ce parti-pris, durant les deux heures bien tassées que dure First Cow, finit pourtant par provoquer chez le spectateur une douce somnolence. C’est le seul bémol que je mettrais à ce film plein de délicatesse mais malheureusement à la distribution restreinte.
    François
    François

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Je ne m'étais pas autant ennuyé depuis longtemps. Quelle lenteur ! Des gens se sont endormis dans la salle. On le sent venir dès le début avec ce plan inutile et interminable de péniche qui passe et qui m'a rappelé le début de la parodie de Star Wars par Mel Brooks, avec ce vaisseau spatial géant qui n'en finit pas de défiler. C'est comme si on avait étiré un court métrage de 15 mn sur un format long métrage sans ajouter aucun événement majeur ni aucun dialogue et qu'on avait fait du remplissage avec des scènes de cueillette de champignons, de promenade en pleine nature et de découpe de bois avec quelques notes de banjo pour faire poétique. Le film a certes des qualités visuelles, une certaine atmosphère, et cela change des westerns habituels de se retrouver parmi ces trappeurs bizarres dans la forêt, à la limite de la subsistance, mais le spectateur aussi aimerait bien avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Sans compter que le comportement des personnages est parfois à la limite de l'incompréhensible. Dans le même genre (western atypique, contemplatif et poétique), La Ballade de Buster Scruggs est beaucoup plus riche et mieux réalisé.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
        Petit film méditatif, western soft, maltraité: sorti l'an dernier, arrêté aussitôt pour   cause de confinement, il ressort clandestinement dans un très petit nombre de salles -   quel dommage. Tellement original, tellement différent de tout ce qu'on peut voir par   ailleurs. Lent! et il y a si peu de suspense que dans les trois premières minutes, avant   que l'action ne démarre, la fin en est exposée. La grande vedette c'est la nature,   devant  laquelle les acteurs font de la figuration. Bien sur, on pense tout de suite à   Terrence Malick, sauf que chez Malick, la nature est magnifiée, déifiée, elle représente   une sorte de bien absolu. Ici elle est présente, mais plutôt hostile; les sous bois sont   embroussaillés; les chemins pleins de boue.
              Dans cet Oregon d'il y a deux siècles, les aventuriers viennent traquer le gibier à fourrure. Ils vivent dans des cahutes, comme des bêtes, ou itinèrent. Cookie Figowitz (John Magaro) est cuistot pour une bande de trappeurs, mais il ne fait pas l'unanimité.... à part des champignons, il n'a pas grand chose à proposer. Il rencontre alors un industrieux chinois, King Lu (Orion Lee) et les deux hommes vont se lier d'une amitié discrète, sans ambigüité et sans grande démonstration. Puisque Cookie est le roi des beignets, pourquoi ne pas faire fortune (King Lu se voir déjà achetant un hôtel à San Francisco) en vendant ces délicieux petits gâteaux? Mais pour faire la pâte, il faut du lait.  Et justement, une première vache vient d'être apportée en Oregon, par le propriétaire du  coin (Toby Jones). L'actrice est délicieuse, et joue très bien. Et c'est une française!  issue une race bretonne, une Froment du Leon, vive nous! Il suffit d'aller la traire clandestinement, la nuit... 
             Pensez vous que dans le Far West du 19e siècle, un voleur de deux litres de lait est mieux traité qu'un voleur de bétail ou un voleur d'or? 
             Le film de Kelly Reichardt fait du bien. Il nous lave de toutes les vulgarités, toutes les banalités du cinéma habituel. Et puis, il nous montre ces tribus indiennes de l'Oregon, mutiques et nobles dans leurs étonnantes capes d'écorces. A voir! 
    Lilicot
    Lilicot

    4 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    Un film lent et silencieux qui propose une immersion dans la nature nourricière pour des gens qui ont faim ! histoire d'une amitié constructive entre deux hommes d'horizons si différents. La vie rude des pionniers et de leurs congénères indiens dans une Amérique où la domination blanche se met en place. Les acteurs restituent parfaitement cette humanité courageuse et souffrante.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    Kelly Reichardt filme magnifiquement les paysages et la nature. D'un point de vue formel, first cow est une belle réussite d'autant plus que la beauté des plans entre en adéquation avec le récit qui, sous ses dehors très simple, raconte en filigrane la disparition des amérindiens et lame début du capitalisme. Reichardt livre un western minimaliste sur fond d'amitié et s'attardent longuement sur des gestes anodins du quotidien pour mieux donner l'impression au spectateurs de vivre avec ses personnages. Alors oui c'est beau mais cette épure tant narrative que stylistique tend parfois un peu à ennuyer le spectateur notamment lors d'une première demi heure qui tend à mettre trop longuement les enjeux du récit en place. Si cette lenteur peut, au départ , un peu agacé, elle finit par imposer au film son rythme de croisière et laisse le spectateur face à une oeuvre qui doit se laisser contempler. L'histoire d'amitié entre les deux protagonistes devient mêle touchante et une certaine émotion naît, comme c'était déjà le cas dans le très beau certaines femmes, des interactions entre les personnages. Bref, first cow est un beau film qui donne envie de s'intéresser de plus prêt au travail de Kelly Reichardt.
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