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    First Cow
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    86 critiques spectateurs

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    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Un western d'un autre genre, loin des films de John Ford avec attaques de diligence ou lutte contre les indiens. On se trouve physiquement plongés à la "frontier", dans l'Oregon du XIXe siècle, avec une belle histoire d'amitié entre un cuisinier et un Chinois. Un rythme lent qui donne une large place à la nature. A voir.
    1515 1492
    1515 1492

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Un mauvais film lent avec des plans séquences infinis qui n'aboutissent à rien, des incohérences, comme l'indien domestique ! Verse du néant dans du vide ! A fuir !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    “First Cow” est un western américain réalisé par Kelly Reichardt. L’histoire dépeint l’amitié de l’américain Cookie, un cuisinier débrouillard et King-Lu, un Chinois en quête de fortune. Les deux hommes vont accumuler une grosse somme d’argent en vendant des gâteaux confectionnés avec le lait de la première vache du territoire, qu’ils vont traire clandestinement. La réalisatrice indépendante revisite le genre en lui apportant une mélancolie poétique où le bruit des branches la nuit prime sur le vacarme des combats à cheval du XIXème siècle. Dans une photographie remarquable, Reichardt pose longuement sa caméra sur des plans fixes et minimalistes et décrit subtilement les prémices du capitalisme.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2022
    L'art rare de suggérer infiniment en montrant très peu. Une science époustouflante du cadre et du récit.
    Un chef d'œuvre exceptionnel. A mon sens, le meilleur film vu cette année. De loin !
    Ce n'est pas 5 étoiles que ce film mérite, mais 6 ou 7.
    Prodigieux.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    First Cow le samedi 13 novembre 2021
    J'oublie volontairement de vous parler de la première scène qui raconte tout et pas grand chose en fait.
    Et si je vous disais que ce film maîtrise totalement le suspense et pourtant il est tellement contemplatif. Les quelques  moments d'action sont suivis de très longs plans sur la nature . Nature omniprésente dans laquelle l'homme , les deux hommes se fondent, se confondent. Là se construit une relation entre les deux personnages : relation amicale, fraternelle, père-fils, limite amoureuse. L'un protège l'autre, et vice et versa. L'autre imagine, l'un rêve , l'autre est communicatif , l'un est silencieux, l'autre s'active,  l'un crée  ou bien vraiment vice ET versa. Ils se ressemblent dans leurs différences. Ils ont un seul projet partir et réaliser leurs rêves pour enfin se poser chez eux.
    Ils sont deux  à essayer de vivre ou survivre, ils ne feront plus qu'un ...
    Joseph B
    Joseph B

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    First critique

    Le beurre et l'argent du beurre

    First cow, réalisé par l'américaine Kelly Reichardt, est adapté d'un roman de Jonathan Raymond nommé The Half-life. Le film nous place au début du XIXème siècle, sur les terres sauvage de l'Oregon, et nous conte l'histoire d'un cuisinier, Cookie, qui rencontre King-Lu, un immigrant d'origine chinoise avec qui il se lie d'amitié. Ils vont décider de s'installer en partageant le même cabanon. Grâce au talent de cuisinier de Cookie, ils se lancent dans la confection de gâteaux Pendant ce temps, la première vache, dont le lait les aidera à faire leurs pâtisseries, est introduite en Amérique. Problème : elle appartient à un noble des environs.
    First Cow est le 8ème film de Kelly Reichardt et résonne beaucoup avec La dernière Piste ( son 5ème film, sorti en 2011) qui se passait également pendant la conquête de l'Ouest. Je découvre Kelly Reichardt avec ce film et je dois dire que j'en suis plutôt réjoui et intrigué.
    Le film commence avec une citation de William Blake : «l'oiseau a son nid, l'araignée a sa toile et l'homme l'amitié », qui décrit bien le thème central du film : l'amitié.
    Le film aborde en effet l'amitié entre Hommes (et ici entre deux hommes) et montre son évolution.
    Le genre du western est ici réécrit pour montrer quelque chose de plus intimiste et modeste, que ce soit à travers les personnages ou le scenario. Il n'y a pas ici de courses de chevaux ou de combats de saloon. Le film dépeint une histoire simple et assez calme (mais néanmoins violente en arrière plan) dans laquelle on se laisse guider avec un récit qui nous met l'eau à la bouche mais nous refroidit, en montrant la cupidité humaine. Car oui, derrière ses airs de film reposant et relaxant, le film fait une certaine critique de l'homme moderne et du capitalisme mondialisé. Le premier plan du film le montre bien : un porte conteneurs traversant lentement les eaux naturelles de l'Oregon ( fleuve Colombia ). Cela est en contraste avec les petites barques qui le traversent aux XIXème siecle comme le dit Kelly Reichardt: « Qu'est ce qui est arrivé ? On est passé d'un monde de canoë à un monde de porte-conteneurs».1
    Les acteurs principaux (John Magaro et Orion Lee) apportent beaucoup au film de par leur jeu d'acteurs mais aussi par leurs personnages. John Magaro (Cookie) procure au film cette douceur retranscrite notament à travers l'image et le son. Les deux personnages donnent au récit ce côté « anti-western hollywoodien » en montrant l'opposé du cliché du « cowboy viril».
    Les plans, ou domine les tons vert et ocre sont donc révelateurs de cette douceur que ce soit à travers les gros plans sur la nourriture ou sur la nature elle-même, ici omniprésente. Les premiers plans du film sont directement liés à sa fin et nous font deviner l'aboutissement de l'histoire (telle une boucle). Le but du film n'est pas de connaître la fin, mais de raconter une histoire sans suite, mais qui en dit beaucoup.
    Le film est tourné en 4/3, ce qui est un choix même déjà récemment utilisé au cinéma (Mommy de Xavier Dolan ou The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson ), que la réalisatrice justifie en expliquant : « Le format carré convient bien aux grands arbres pour les extérieurs et accentue la proximité des éléments du plan avec le spectateur. Il convient bien également aux personnages. Le 4/3 n’a rien de spectaculaire. C’est un format modeste.»2 Cela rajoute, en effet, un aspect authentique au film (de par également le grain de l'inmage).
    First Cow est donc un film simple mais très bien écrit et visuellement beau dans sa tacon de filmer la nature (différemment de Terrence Malik, car moins spectaculaire). Malgré ses deux heures, le film n'est pas ennuyeux. On peut s'endormir mais ce sera pour le plus grand plaisir de la réalisatrice car on aura certes loupé son film mais il aura quand même réussi à nous hypnotiser dans ces plans silencieux (et musique douce) et apaisants. C'est donc un film apaisant mais qui dépeint la violence d'une/des époque/s.

    1.Interview Trois Couleurs/ du 10-12-2021
    2.Entretien/ Allociné : secret de tournages
    Matthieu Ferrari
    Matthieu Ferrari

    5 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Lent et contemplatif, First Cow est intéressant dans sa description de la vie dans l'Oregon des années 1800 sous forme de tableaux racontant une belle histoire d'amitié ainsi qu'une critique de l'esprit capitaliste et de ses conséquences. La réalisatrice refuse tout cliché du western populaire, quitte à mettre de côté le divertissement pour se concentrer uniquement sur un réalisme historique beaucoup moins passionnant.
    Critique vidéo : https://youtu.be/P2-09nWqorM
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Eloge de la lenteur et du plan fixe. Heureusement que Kelly Reichardt n’a pas tourné « Illusions perdues », le spectateur aurait été obligé de venir avec sa toile de tente et son ravitaillement ! Là, le scénario tient sur une demi-page et chaque plan est étiré à l’infini. Pour faire bref, le film illustre le difficile démarrage d’une start-up pâtissière dans l’Oregon, au début du 19ieme siècle. Faut espérer pour lui que le dialoguiste n’a pas été payé à la ligne ! Difficile d’avoir la moindre empathie avec les acteurs, encore que la vache semble avoir le moins mauvais rôle dans l’affaire. Un film à vous dégoûter de l’écologie, des beignets nature, du lait de vache et de la cueillette des champignons !
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Film qui prend le temps. De nous montrer des paysages sauvages, une amitié improbable entre un cuisinier solitaire et un chinois qui veut réussir le rêve américain. Leur histoire est celle des opportunités qui peuplent l'Amérique du XIXème siècle.
    Même si le film ne montre pas la violence (ou de loin), on sent qu'on est dans un territoire où tout est possible, et même le pire.
    C'est un film contemplatif mais la lenteur sert le propos de la réalisatrice. On est loin de la frénésie, loin de la civilisation mais c'est l'Amérique des pionniers. Où le temps semble s'être arrêté.
    Un beau film qui ne plaira pas à tout le monde.
    16/20
    75001tine
    75001tine

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Très bon film, qui aurait pu être un peu plus court sans nuire au propos, tant il y a de longueurs inutiles dans les premières 30mn... Histoire sympa mais fin surprenante : on reste un peu sur sa faim...
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2023
    Magnifique!. Voilà un western aux chemises non repassées, et sans coups de feu!.
    Sans doute très proche de la vraie vie d'alors, de ce no man's land où les pionniers défrichaient "la frontière de l'ouest". La mort à cette époque venait souvent plus souvent par derrière, d'un bon coup entre les deux oreilles, pour solde de tout compte. La loi, c'était celle des interdits majeurs: Ne pas toucher au bétail de l'autre, par exemple..
    Jack London a lui aussi très bien représenté l'âpreté de la vie de pionnier, et de trappeur.
    Des récits comme " l'amour de la vie", ou "construire un feu" sont dans le même ton crépusculaire de ce film étonnant. Le scénario tient en quelques lignes, mais nous tient tout le film durant vissé dans le fauteuil.
    Nous redevenons des enfants, sachant à l'avance, dés le début, comment l'histoire va évoluer. Un truc de conteur sachant jouer avec son public. Et quand l'un des deux copains se demande s'ils doivent continuer à prendre des risques un jour de plus, nous avons envie, comme au spectacle de guignol, de les mettre en garde, de leur dire : "Prends l'oseille et tire toi!""
    La survie, les réflexes s'y attachant, la lutte pour s'élever patiemment d'une branche à l'autre, tout en serrant les dents, est au centre de cette histoire. Celle de deux migrants. Pas des beaux cow boys élégants et séducteurs. Mais deux types trainant un passé difficile, dont quelques brides remontent parfois en confidences brèves, mais parlantes.
    S'ils sont là , ce cuisinier ressemblant à un Dustin Hoffman lunaire, et un long chinois pouvant passer pour un indien, c'est poussés par le hasard et la nécessité. Ils se sont liés d'amitié et commencent à rêver d'un autre ailleurs que cette forêt humide et froide, où la chasse au castor représente la ressource.
    Leur bas de laine se remplit, grâce à "une fortune de mer"....Il faut savoir forcer sa chance et prendre des risques. Et les voilà qu'ils rêvent: A un petit commerce en Californie. Et peut être bien sera t'il possible d'acheter un Hôtel s'ils parviennent à continuer leur petite affaire quelques mois encore?
    On pense alors à la fable de "Pierrette et le pot au lait. "
    Le lait est d'ailleurs un élément central du film.
    L'essentiel, quand on fauche, c'est de pas se faire prendre.
    On ne saura pas ce qui s'est passé entre le moment où l'un des deux protagonistes harcelé par un trappeur craint pour sa vie, et le moment où on le voit avec sa paire de bottes aux pieds. Une scène située au début du film et qui fait valeur de modèle pour ce qui suivra.
    C'est ce genre d'omission qui donne sa grâce et son mystère au film, ayant choisi de ne pas représenter la violence en elle même, mais de la suggérer. Et cela, de bout en bout. Nous rendrons grâce au réalisateur de ce choix, à l'heure où trop de scénarios choisissent la facilité : Faire dans l'hémoglobine.
    Les grands metteurs en scène préfèreront suggérer. Le choix de celui ci est encore plus minimaliste, qui préfère la gomme à l'aquarelle, pour nous projeter dans un "ailleurs" sidéral, et brut, où le silence nous remplit plus d'effroi que ne le feraient des hurlements. ,
    L'ailleurs, c'est aussi cette jolie vache, aux grands yeux doux, venant de "Britanny", du Léon pour être précis. Un monde qui leur apparait fait de mystère et de richesse promise, comme le lait de ce bel animal qui sera la vedette féminine. C'est la seule vache dans cet univers âpre. Le lait qu'elle donne n'a pas la même substance qu'ailleurs.
    Les gâteaux qu'on peut faire avec le lait si rare, ont un gout si extatique que les trappeurs font la queue avec leur porte monnaie en main pour en obtenir un!
    Mieux que la madeleine de Proust, il parlent des saveurs perdues, et de la vieille Europe disparue. Du passé donc, mais aussi de l'avenir§ De ce qu'ils pourront gouter en terme de raffinement , si la chance se tient à leur coté.
    Allez voir ce film au plus vite. Je pense pas que je pourrais manger des beignets maintenant sans penser à lui.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Déjà auteur d'un western "la dernière piste" imparfait mais mystérieux, Kelly Reichardt signe un nouveau bijou sur l'amitié de deux hommes dans un milieu hostile. Kelly Reichardt sait imprimer un rythme tranquille mais au service d'une dramaturgie mineure mais bien presente. Le sens du cadre, l'image en 4/3, la précision du montage, la psychologie fine envoûte le spectateur. Et en plus, la cinéaste offre une dimension universelle à son histoire en évoquant le capitalisme et l'organisation des hommes. Une charge tout en fatalisme et en sensibilité sur la condition humaine
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Un western, puisque situé dans l’Ouest Américain au temps de sa conquête, qui n’en est pas vraiment un, puisque dépouillé de tous les codes du genre, classique ou « moderne ». L’histoire de ces deux amis est contée dans un format carré, à l’ancienne, dans un style extrêmement épuré, presque minimaliste, privilégiant les plans rapprochés et les ambiances nocturnes (un seul plan de paysage lumineux). Pas de grand spectacle donc, pour nous faire suivre nos deux « héros » dont les exploits consistent en la traite d’une vache et la préparation de beignets. Malgré quelques poncifs, comme le talent du Chinois pour le commerce, par son humour et son humanité, ce film original est très savoureux ; il reste cependant anecdotique.
    Gruffalo75
    Gruffalo75

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Très beau !
    Film doux et agréable
    Anti western mais d’autant plus juste
    Un beau voyage en Amérique
    Muriel F.
    Muriel F.

    53 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Très beau film de Kelly Reichardt qui nous offre une très lente parenthèse hors du temps dans une Amérique du far West au XIX siècle. Epoque d'espoirs et d'ambitions qui s'accompagne de difficultés et de désilluisions. On sent l'humidé, la boue, la pénibilité, et on imagine les odeurs. Découverte de deux magnifiques acteurs : John Magaro et Orion Lee. Leur jeu sobre et vrai traduit leur amitié improbable pour nourrir au sens propre et figuré des estomacs frustrés de douceurs autant que leurs profondes envies de réussir. A voir !
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