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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mai 2019
La Grand kiff... un. Vrai bon moment . Allez y !!! Je pense que ça plairait au plus grand nombre...drôle, pertinent, triste,vrai...émouvant et surtout très intelligent
C'est étonnant le nombre de critiques qui reviennent à dire que le film est pas "représentatif" de la communauté. ça tombe bien c'est pas un documentaire mais une fiction. Personnellement j'ai trouvé le film drôle, et ça tombe bien encore une fois, car c'est une comédie. Finalement ce sont pas forcément ceux qu'on croit qui arrivent le plus à faire abstraction du fait que les personnages soient gay et à apprécier le film pour ce qu'il est, une comédie déjantée sans prétention ni agenda politique. Que ceux qui veulent que chaque film parlant de près ou de loin de "leur" communauté soient un message politique fort comprennent que c'est contre productif, un homophobe assumé n'ira de toute façon pas voir ce film.
Ça fait maintenant une semaine que je suis allé voir "Les crevettes pailletées" et je suis toujours aussi perplexe. D'un côté, le film dégage une vraie patate, se moquant amplement du "qu'en dira-t-on" et de la "bienséance" habituelle des comédies françaises. Mais d'un autre côté, beaucoup de points m'ont gêné, rendant alors ces Crevettes à peine récréative. Bon, pas de surprise, je fais partie de ceux qui trouvent que trop de stéréotypes s'agglutinent dans le scénario... Chaque personnage défend son petit cliché, spoiler: du plus âgé aigri au petit puceau en pleine découverte en passant par l'accro à Grindr qui se fait tatouer l'anus et se drogue en soirée... Au début, on en rigole, on se prête au jeu, mais très vite, on réalise que le film ne voit pas plus loin que le bout de son nez. L'histoire de cette équipe de water-polo en partance pour les Gay Games en Croatie est très maladroitement racontée et interprétée. spoiler: En effet, que seraient ces clichés sur la communauté LGBT sans des méchants allemands homophobes, des lesbiennes "hyènes" agressives et un transsexuel qui se prend pour la huitième merveille du monde ? C'est marrant qu'un long-métrage comme "Les Crevettes pailletées", et ce, malgré lui, véhicule une image de l'homosexualité si "Cage aux folles" et condescendant par moment... Certes, c'est déluré mais c'est aussi donner raison aux idées reçues des hétéros premier degré. Creuser la surface de ces personnages joyeux en mettant en exergue leur face plus sombre n'aurait été que bénéfique. Bon, malheureusement, il n'y a pas que le scénario qui m'a embêté. Le jeu des acteurs, pour la plupart, est très mauvais. Les blagues sont vaseuses et le sur-jeu de certains gâche la majorité des scènes. J'ai rarement vu un film où le casting n'assure pas comme ici. Seul Nicolas Gob et quelques autres crevettes secondaires s'en sortent, et heureusement ! Et que dire des scènes interminables et sans suspens des matchs de water-polos ? Quel ennui ! Bon, on se focalise sur le road-trip qui fait prendre l'air sur la route des vins d'Alsace et sur ce final touchant, qui aurait pu l'être beaucoup plus si l'hystérie qui précède avait été mieux dosée et les personnages plus approfondis...
En contrepoint avec l'avis général des spectateurs : même pas drôle, et parfois vulgaire. L'homosexualité masculine ne se résume pas à ce côté "grande folle" dont la caricature finit par être fatigante.
Vu hier dimanche à la séance de 18 h dans une salle quasi pleine. Ce film est bourré de sincérité et d'humanité et cela fait plaisir à voir. La scène de fin est à la fois émouvante et sensationnelle. Aussi, honte à ceux qui ont écrit des critiques nauséabondes (ils sont rares fort heureusement).
Quand j'ai vu que Maxime Govare, qui a co-réalisé le détestable Tout première fois, était aussi dans le duo de mise en scène de celui-ci, j'ai craint le pire. Mais les retours étaient excellents, je me suis donc laissé tenter. Et j'ai bien fait. Voilà une comédie française qui sort un peu des sentiers battus. Si tout n'est pas parfait (on évite pas les clichés, la mise en scène pêche parfois un peu, et un peu de mal au début avec les personnages), très vite on s'attache à toute cette petite troupe. Les dialogues et certaines situations sont hilarantes. Certains moments sont aussi plus graves mais parfaitement bien négociés. Quand arrive la fin, on craint un court instant à un dénouement digne de celui des Petits mouchoirs. Mais pas du tout, aucun pathos ici, et cela finit même en apothéose. Tous les acteurs sont très convaincants, avec peut être un petit plus pour Alban Lenoir. Voilà donc une comédie qui fait du bien, on en ressort enchanté et des paillettes plein la tête. En espérant que le message passe, même s'il reste du chemin à parcourir face aux homophobes et intolérants de tous poils (voir la bordée d'insultes qu'a reçu L'équipe pour sa une "Embrassez qui vous voudrez") pour la sortie du film (inspiré de l'équipe de water-polo du même nom). A mi-chemin entre Priscilla folle du désert et Le grand bain Les crevettes pailletées est une comédie fraiche, intelligente, militante, touchante et surtout très drôle. Une bien belle surprise.
Ce film a le mérite de soulever une vraie question : par quelle altération de ses facultés psychiques une personne peut-elle éprouver un intérêt, même minime, pour un objet visuel aussi nul ? Sommes-nous censés esquisser un début de frémissement de sourire à la vue de cette succession de séquences consternantes ? Si cette chose avait été tournée en 1943, on aurait pu trouver un certain courage à son réalisateur. Mais aujourd'hui, entre Le grand bain et Coming out, ce mauvais téléfilm n'est ni drôle, ni subversif. C'est au contraire un pur produit de propagande véhiculant une idéologie qui a pris le pouvoir depuis longtemps. A quand un film racontant l'histoire de migrants manchots qui essaieraient de devenir champions du Pas-de-Calais de saut à la perche ?
Bah c'est du divertissement. Evidemment un croisement entre Priscilla Folle du Désert et le Grand Bain, mais Cédric Le Gallo n'avait certainement pas le même budget!! Ce film est bienveillant, humain, et franchement moi je n'en peux plus des comédies franchouillardes, dites "familiales", avec leurs suites, des films juste affligeant, vous voyez à qui je fais référence? Pour l'aspect politique et militant moi je trouve qu'en "banalisant" de plus en plus les diverses représentations du monde LGBT, en en proposant de plus en plus au grand public (dans tous les supports de création) on éduquera notre société bien trop sectaire. Les mentalités changent, lentement mais ça change. Et puis il y a tant de joie, de fun, de couleur dans ce genre de film, c'est un régal!!
Bon petit film avec de bon acteurs. Comme tout le monde compare avec 'le grand BAIN' ; alors pour ma part, j'ai préféré le film de G. Lelouche. Une quinzaine seulement dans la salle vendredi à 20h00. Je m'attendais à de monde en vue des très bonnes critiques. On rigole bien en tout cas par contre je ne sais si ce film plaira beaucoup aux hétéros! Qq toutes petites longueurs mais ça passe bien.
Tellement drôle mais aussi profondément touchant ! On a adoré ! Les personnages sont haut en couleurs parfois un peu clichés mais sincèrement attachant
Priscilla, folle de la piscine. Les Crevettes pailletées est une comédie légère, décalée et souvent drôle grâce à ses personnages haut en couleur (chacun très bien interprété), et même émouvant dans son final. Bien sûr, les traits ont été forcés au maximum, mais de là à parler de caricatures, c'est oublier le principe-même de ces "shows-exhibitions libertaires" (dont les Gay Pride) qui est d'exagérer au possible (couleurs, fanfreluches, maquillages et positions lascives...) pour trouver un moyen de se faire entendre dans une société rigoriste. S'affirmer par l'exagération était donc le meilleur choix esthétique pour Les Crevettes Pailletées, et c'est réussi. On rigole bien, les personnalités sont creusées pour chaque "nageur", l'évolution du coach est positive, et le final nous tire à la fois la petite larme et le sourire amusé. Le film fait également découvrir la discipline du water-polo, les Gay Games et s'offre comme un hommage aux folles du cinéma qu'on a connu comme Priscilla ou celles de La Cage aux Folles. Évidemment, on connaît la fin dès les premières minutes et la révélation de Jean, mais le retournement de situation finale lors de spoiler: l'enterrement (la chorégraphie sur I Need A Hero) était inattendu, cocasse et décidément très fidèle à l'esprit "Gay Pride". Encore bravo aux vrais nageurs des Crevettes Pailletées dont l'intrigue est tirée. Un film qui fait du bien avec une équipe de doux-dingues très attachants.
Franchement foncez !!!! Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant adoré un film ! Bravo aux acteurs mais aussi aux scénaristes, film touchant on passe du rire aux larmes
vu hier ! ce film est nul, vulgaire. Dommage parce qu'il ne rend pas service à cette communauté et je le regrette. ces clichés sur les homosexuels sont ratés. Même s'il s'agit d'une comédie, je pense qu'il est nuisible parce qu'il les fait passer pour des êtres dépravés. Dommage pour les acteurs qui eux sont bons.