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François-Xavier C.
9 abonnés
50 critiques
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2,5
Publiée le 11 décembre 2019
Au départ je ne pensais pas voir ce film. Trop militant donc plein de lieux communs et de bons sentiments à la sauce habituelle des poncifs politiquement corrects. Et oui, forcément il y a de ça et c'est un peu agaçant ! Mais il y a bien plus et il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau de la piscine... Car les acteurs sont tous excellents, la BO superbe et il y a de vrais bons moments assez drôles. Mais c'est sûr qu'on s'ennuie pas mal par moments, avec un sentiment de déjà vu, surtout avec le très mauvais Grand Bain en mémoire. Sauf que la fin est absolument sublime et ça change tout. L'émotion est là et la vraie valeur du film apparait. Sans doute un des meilleurs plaidoyer de la cause gay, malgré les incontournables excès propres à ce genre d'exercice.
Très bien réalisé et pas de temps mort. Et un super scénario tres bien joué. Les acteurs s'approprient vraiment les rôles et ne tombent pas dans le cliché ou le pathos
Excellent film, on ne s'ennuie pas une minute. Beaucoup de rire mais aussi de l'émotion. Certains y verront un ramassis de clichés sauf que ces clichés viennent bien de quelque part. C'est une partie de la population gay qui existe et qui doit être acceptée tout autant que les homosexuels (comme dirait Pierre Palmade) qui sont "hétéronormés".
Une vraie régalade ! Un bijou de fraîcheur, bien rythmé, de bons dialogues et une vraie escapade tout en légèreté, on rit très fréquemment ! Merci j’ai adoré !
Les crevettes pailletées (2019. Comédie). Comédie: pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l’intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules (Larousse). Dans ce mode d’expression, au théâtre comme au cinéma, les personnages présentent souvent des caractéristiques socio-psychologiques amplifiées pour faciliter la construction de l’intrigue et sa lecture, pour amuser et/ou critiquer. Le scénario de cette comédie est faible: un nageur professionnel de haut niveau reçoit de sa fédération comme peine pour des propos homophobes tenus en public l’obligation d’entraîner l’équipe française de water-polo gay afin qu’elle ait plus de chance de gagner lors de sa participation aux Gay Games qui se tiendront en Croatie. L’homophobie pratique condamnable condamnée ces récentes années et l’identité communautaire gay comme sources de la comédie ... Or, le film montre une équipe gay qui aurait nécessairement besoin du magistère élitiste hétérosexuel pour dominer la frivolité et l’inconséquence quasi essentialistes de gays pourtant animés par les mêmes contraintes concurrentielles caractéristiques de la société dans laquelle tous vivent. Le dépassement des supposées faiblesses ne pourrait venir du seul projet, il nécessiterait l’onction dynamisante du monde hétérosexuel, ce monde où tous cohabiteraient sans se mêler, où le dépassement resterait définitivement fragile. Les personnages sont des caricatures, réminiscences de la caricature propre au film La cage aux folles (1978. Comédie). L’hétérosexuel, sportif aguerri, père d’une petite fille, divorcé, enfermé dans son obsession de devenir champion du monde n’échappe pas au stéréotype. Lors du match de sélection de l’’équipe qui représentera la France, l’équipe des lesbiennes est évincée au profit de l’équipe des gays et transgenre, scène curieuse, combat de préjugés, seule véritable critique pertinente dans le scénario, le souci de reconnaissance et d’intégration sociale mis en avant par les gays ne paraissant concerner qu’eux-mêmes. Les références cinématographiques mobilisées le sont avec lourdeur: le film Priscilla, folle du désert (1994. Comédie-Drame) et le film Quatre mariages et un enterrement (1994. Drame), sans que le scénario ni le jeu des acteurs n’atteignent jamais le niveau de ceux développés dans ces deux films. Les scènes se succèdent en une suite plate de situations convenues sans profondeur, sans réelle émotion. Il n’y a aucune surprise et ce n’est pas le cancer dont meurt l’un des personnages en remplacement du sida qui renforcera la dramatisation. Évolution des mœurs, deux papas un rien excessifs rayonnent de ce que leur vie a trouvé un sens dans l’élevage de jumeaux dont on ne dit rien de la mère, même si un autre personnage leur reproche leur attitude hétéronormée, critique qui renvoie à un vieux débat idéologique sur la conception de la gaytitude. Cette comédie n’a aucune puissance créatrice qui proposerait une analyse humoristique et/ou dramatique originale ancrée dans une réalité sociale considérée dans ses transformations et les situations qu’elles font naître.
Contrairement à certains films sur le milieu gay, qui sont bourrés de clichés vulgaires, Les Crevettes Pailletées, montre le vécu de cette équipe, avec les problèmes du mariage gay (celui qui est marié a deux enfants et n’est pas toujours disponible), du transgenre, des rapports entre gays qui sont parfois plus simples pour certains, plus compliqués pour d’autres qui vieillissent. Mais à aucun moment le regard est négatif, condescendant. Il est très juste.
A la fois très drôle et très émouvant. Beaucoup de rires, d'éclats de rire et de sourire. un peu de larmes. Surtout, une envie simple de vivre heureux, ensemble et de s'amuser. La justesse du film (dans le jeu des acteurs, dans les excès, dans la retenue et la pudeur) touche juste!
Quel film magique. Un pur moment de bonheur, à la fois drôle et émouvant! Un film qui fait un bien fou, on sort de la salle et on a envie d’aimer tout le monde et de profiter de la vie tout simplement. Un des meilleurs films de l’année. Un immense Bravo au casting parfait et aux équipes techniques du film pour ce grand moment et Vive les Crevettes Pailletées.
Comédie épatante !!! Bien entouré ce soir, c'était drôle et émouvant. Un vrai scénario costaud, une bande d'homosexuels trop rigolos à commencer par leur slip de bain - le motif de la crevette est osé, il fallait y penser, - le tout inspiré de faits réels ! Le verbe est quelquefois sans compromis, mais sans importance, tout cadre parfaitement dans l'amusement et le but à atteindre. Quelques scènes particulièrement cocasses, notamment la parodie de "Sous le vent" ( Garou / Céline Dion) absolument géniale. La part belle à l'humour et la franche camaraderie, avec de la tendresse et de la générosité ! Grace à un immense casting, Nicolas Gob ou Alban Lenoir, tous deux excellents pour ne citer qu'eux, un film qu'on rapproche forcément d'un autre "Le grand bain", et qui vaudra bien un ou plusieurs prix, tant les prestations, l'ambiance, les acteurs, la continuité sans temps mort, la musique, et bien sur l'originalité méritent bien une reconnaissance !! **
Plutôt qu'un film sur la place et la condition des gays dans la société, le film raconte l'histoire d'une bande de potes un peu déjantés et leur roadtrip jusqu'aux gay games. Bien que frôlant parfois la caricature, notamment au début, le film est très positif et globalement assez léger, même si certaines problématiques assez graves sont abordées (comme la maladie). Un bon film de bande au final, plus réussi et plus drôle que Le Grand Bain, auquel il est parfois comparé.