Quelle lourdeur, quelle niaiserie, et quel dommage surtout. Ce film m'a attirée avec son casting alléchant, mais cet amoncellement de clichés m'a vite gavée, dès les premières minutes. Un drame réaliste qui se veut toujours trop larmoyant et qui comporte trop de longueurs.
"Blackbird" atteinte d'une maladie dégénérative incurable Lily et son épaux Paul réuni ses proches pour vivre un dernier week end avec eux. En effet elle a décidé de finir sa vie avec l'aide de son mari médecin à la retraite. Waouh et bien que d'émotion ce film! On passe par toutes les émotions possibles et inimaginables tout le long du film. On passe de la tristesse à la colère, de la colère la joie et cela se croisent sans cesse au fur et à mesure des scènes, des discussions etc... On a des réactions qui sont bizarres car au final chacun réagis a ce genre d'événement comme il peut, alors faut prendre le recul et ce dire que nous ne sommes pas à leur place et donc finalement on en veut moins à certains personnages. Quoiqu'il en soit âme sensible attendez vous a avoir les yeux qui brillent et pour d'autres les yeux qui coulent. Beau film vraiment. NOTE : 8.5/10
Film poignant qui prend aux tripes sur un sujet très délicat, traité ici avec pudeur et sans aller dans l'excès de sentimentalisme. Le cast est très juste, de grande qualité. On pourra peut-être regretter le côté un peu trop cliché des personnages de Jen, la bobo qui finit par se libérer, ainsi que ceux de Anna et Chris, bien trop proches du cliché basique des lesbiennes... un film à voir assurément
Blackbird n'échappe pas vraiment au sort réservé au genre délicat qu'est le huis-clos, avec son action figée et ses dialogues bien verbeux. Ici, il faut aussi ajouter un propos extrêmement convenu, pour ne pas dire totalement lourdingue à certains moments.
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1,5
Publiée le 24 août 2021
Il faut faire un réel effort pour avoir une histoire aussi larmoyante sur quelqu'un qui va mourir et autant d'acteurs bons et oscarisés et arriver à ce résultat médiocre. Car ce film n'a absolument rien d'intéressant. Oui Susan Sarandon est sur le point de mourir et quoi de plus pour en faire un film et bien il n'y a rien de plus. On jette quelques scénarios clichés qui n'ont absolument rien à voir avec le sujet comme quelqu'un est lesbienne, quelqu'un se drogue et quelqu'un veut être acteur etc. Et quand ils pensent avoir assez filmé et rempli le temps de l'histoire elle meurt et c'est tous. Où sont ses luttes émotionnelles et où sont ses pensées avant qu'elle ne meurt. Non Hollywood trouve plus intéressant de nous montrer un cliché sur les relations lgbt une fois de plus que les pensées d'une personne qui est sur le point de se suicider...
Les films de réunions de famille sont presque un genre en soi. De tous temps et dans de nombreux pays, ils s’égrènent régulièrement sur nos écrans. Se positionnant en tant que comédie ou drame et souvent les deux, ce type d’œuvres nous a offert quelques pépites mémorables avec souvent des castings quatre étoiles. On se souvient notamment de l’immense « Festen » de Thomas Vinterberg ou encore de « Un été à Osage County » avec Meryl Streep et Julia Roberts pour les films plus dramatiques mais aussi de comédies populaires et réussies telles que « Le Prénom ». Ici « Blackbird » est mis en scène par le britannique et versatile Roger Michell. Ce cinéaste fait partie des réalisateurs touche-à-tout à la James Mangold voguant avec aisance d’un genre à l’autre. Il a, par exemple, réalisé l’excellent thriller « Dérapages incontrôlés » ou la comédie romantique culte « Coup de foudre à Nothing Hill ». Un metteur en scène rigoureux et appliqué qui s’attaque cette fois à un sujet plutôt difficile et qu’il parvient encore une fois à appréhender avec brio : le suicide assisté au sein d’un weekend en famille. Il aurait pu se vautrer dans le pathos excessif et le larmoyant ou, à l’inverse, se retenir dans l’émotion au point que son film en devienne froid et tienne le spectateur à distance. Fort heureusement, ce ne sera ni l’un ni l’autre ici, son numéro d’équilibriste étant plutôt bien négocié. On est touché par ce que vit cette famille mais on n’est pas non plus à verser des torrents de larmes forcés.
Ce « Blackbird » n’atteint cependant peut-être pas l’extrême délicatesse du film de Stéphane Brizé sur le suicide assisté. En effet, le sublime duo offert par « Quelques heures de printemps » avec Vincent Lindon et Hélène Vincent semble intouchable. Mais ce long-métrage nous convie à un film choral avec en toile de fond ce même sujet difficile de manière propre et réussie. Le casting de choix y est certainement pour beaucoup, chacun jouant sa partition avec brio et sans se tirer la couverture à lui. On ne saurait d’ailleurs nommer une prestation supérieure à une autre tant toute la distribution est au diapason. Le cinéaste ne martèle pas un avis sur la question, laissant le spectateur avoir sa propre idée mais le scénario semble clairement en faveur du suicide assisté au vu du contexte. Il évacue les questions religieuses et morales et ce n’est pas plus mal, cela aurait certainement alourdi le film. L’ambiance est tout sauf pesante alternants petits moments d’émotion et parfois quelques sourires. C’est très bien écrit au niveau des dialogues et « Blackbird » a le bon goût de ne pas s’éterniser sur la durée faisant de ce weekend en famille un moment juste et pudique vantant les valeurs familiales malgré certaines dissensions évidentes. On regrette peut-être que cette histoire prenne encore une fois place chez les riches (les milieux plus populaires ne semblent pas avoir les faveurs de bien des sujets) et son côté classique assumé, mais cela reste du beau cinéma de qualité à tous niveaux. Sortez tout de même les mouchoirs pour le final, pudique mais assez déchirant.
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Un drame familial qui te plombe bien le moral, un peu trop larmoyant par moment, mais servi par un excellent casting illuminé par la présence de Susan Sarandon qui crève l'écran.
Le début m'a fait un peu peur... Je m'attendais à un film convenu qui tire les émotions, mais j'ai été surprise par la suite du film qui a relevé le niveau ! Un huis clos qui vaut le détour !
Casting de haut vol, pour un thème sensible, la mort, l amour, ... l'euthanasie. Quelques dialogues sentis, mais à côté de ça ... qu est ce que c est ennuyeux ce huit clos familiale... très décevant.
Ce besoin de maîtriser le moment de sa mort et de refuser la déchéance de la maladie rejoint mes propres préoccupations. Alors ce film nous a beaucoup touchés ma femme et moi. Roger Michell évite d'en rajouter sur les effets larmoyants et compose un joli film où chaque personnage est fouillé.
Que c'est plan-plan! Que de clichés! Bien sûr tout est soigné et les comédiens sont bons... Mais quand on compare avec Les Invasions Barbares, c'est cruel pour ce film très prévisible. Pas d'invention, pas de prise de risque. Reste le thème (triste) et Susan Sarandon.
Un bon long-métrage dans son ensemble. Un scénario assez simple et déjà vu mais la mise en scène est efficace. Ce qui rend efficace le film est son casting qui est de grande qualité. Mention spéciale aux actrices féminines qui représentent 3 générations dans une famille.