AlloCiné
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Votre avis sur Blackbird ?
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Très bon film, plein de justesse et d'émotions. Susan Sarandon et Kate Winslet, toujours aussi brillantes en tant qu'actrice.
Quel film bouleversant. Le sujet délicat du film est parfaitement traité et nous amène à réfléchir. On pleure, on rit, on est ému par ces personnages que l'on prend plaisir à découvrir et à suivre le temps de ce week-end suspendu. Susan Sarandon est tout simplement magistrale, belle et tellement touchante. Kate Winslet est excellente et dans un registre différent que ce que l'on connaît d'elle, elle confirme ici qu'elle peut tout jouer. Sam Neill est parfaitement dans son rôle et Mia Wasikowska assure aussi. Un très beau film porté par un merveilleux casting.
Un film qui fait mal au cœur, très belle leçon de vie. Très satisfait de la performance des acteurs, un super casting bien choisis, ils sont très convaincants. L'atmosphère est lourde, c'est réaliste, certaines scènes sont pas facile mais sans trop insister sur le dramatique. On se laisse prendre par cette histoire et on apprend à connaître la petite famille. Des conversations qui valent la peine d'être entendues.
Faut-il le redire, ce film est le remake d'une création danoise "Stille Hjerte" (Cœur Tranquille). Généralement, quand on emploie le terme de "remake", on y accole souvent l'adjectif "pâle". "Pâle remake"... Parce que là encore donc, l'adjectif est adapté tant le film est lourdingue avec son décor idyllique, sa maison d'architecte où rien ne traîne et où les meubles ont tous été achetés chez des designers de renom ou commandés chez Ikéa (probablement un clin d'œil du réalisateur à l'œuvre originelle ? ), ses personnages bien proprets, sa bien-pensance toute américaine (le fils qui lâche un "c'est dégueu !..." quand ses grands-parents lui apprennent que sa maman a été conçue dans la dune sur laquelle ils se baladent ...) Bref, c'est froid et morne comme un couloir d'hôpital et l'on ressort de ce film dépité par le fait que d'aussi bonnes actrices comme Susan Sarandon et Kate Winslet aient été sollicitées pour produire un si piètre résultat !
Le cinéma permet de rêver, de nous évader. Mais il raconte aussi la vie, les rapports humains. Blackbird est un drame réaliste, l'évocation du choix de la fin de vie au centre d'une famille avec toutes ses failles. L'atmosphère est lourde, empesée, tendue et la mise en scène parfois théâtrale. 20 ans après "Ma meilleure ennemie", S. Sarandon incarne de nouveau une femme condamnée. Mais ici la grande émotion n'est pas au rendez-vous.
Un film difficile mais nécessaire. Magistralement interprété, parfaitement bouleversant. A voir absolument !
Cinéphiles 44
Sortez les mouchoirs, “Blackbird” est le film le plus émouvant de cette rentrée. Susan Sarandon y joue le rôle d’une femme heureuse mais malade. Son heure approche à grand pas et plutôt que d’attendre la mort, accrochée à des tuyaux et devoir être assistée à chacun de ses mouvements, elle préfère décider la date de son départ et partir en paix. Ce sera ce week-end. Elle réunit ses proches, déjà au courant de la démarche, pour passer les derniers moments de joie tous ensemble. Mais tout le monde ne partage pas cette démarche et les non-dits remontent à la surface au fur et à mesure que l’heure ultime approche. Oui le sujet de “Blackbird” est extrêmement douloureux, et pourtant, il s’en dégage énormément d’optimisme face à la vie. Un long-métrage brillamment mené qui remet sur la table la question de l’euthanasie ou la mort par assistance programmée.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Excellent film, très triste mais tellement bien joué. Je le recommande vivement.
Tous les acteurs sont parfaits.
Tous les acteurs sont parfaits.
Très bien interprété, et finalement sans trop de longueur, on se laisse émouvoir par ce récit familial dont le thème risquait d'être un peu larmoyant. Au final un drame qui n'en fait pas trop dans les violons, et qui profite d'un sujet grave comme celui de l'euthanasie pour décrire avec justesse des rapports familiaux compliqués mais somme toute courants. Sympa.
Très belle leçon d'humanité à propos d'une fin de vie. Excellents acteurs sur un un thème somme toute délicat.
C’est l’histoire de Lily, incarnée par Susan Sarandon, qui, se sachant condamnée par sa maladie, décide de mettre fin à ses jours, tant qu’elle est encore lucide et valide.
Elle veut donc passer un dernier WE avec toute sa famille avant la date fatidique.
Au travers du déroulé de ce WE, le film va ainsi aborder ce sujet délicat qu’est l’euthanasie ainsi que les questions que les plus proches vont devoir se poser. Il n’y a pas vraiment de trame narrative, mais on s’attache à cette famille et on suit avec empathie les interactions entre ces personnages tout le long du WE. Il y a plusieurs répliques qui font mouche et le cadre est magnifique.
Elle veut donc passer un dernier WE avec toute sa famille avant la date fatidique.
Au travers du déroulé de ce WE, le film va ainsi aborder ce sujet délicat qu’est l’euthanasie ainsi que les questions que les plus proches vont devoir se poser. Il n’y a pas vraiment de trame narrative, mais on s’attache à cette famille et on suit avec empathie les interactions entre ces personnages tout le long du WE. Il y a plusieurs répliques qui font mouche et le cadre est magnifique.
Un beau drame, avec des personnages haut en couleurs, de l'émotion, et on ne voit pas le temps passer. Je recommande.
🎬 RENGER 📼
Sujet au combien délicat abordé ici, à savoir celui de "l’euthanasie active", à ne pas confondre avec "l’euthanasie passive" (légale en France) ou encore le "suicide assisté" (lui aussi interdit en France). Si le premier consiste à aider un patient incurable à mourir, le second quant à lui consiste à cesser tout acharnement thérapeutique et à laisser mourir le patient de lui-même.
Pour mettre en scène ce triste drame familial, on retrouve Roger Michell (Coup de foudre à Notting Hill - 1999), qui s’est attelé à l’adaptation du remake du film danois Stille hjerte (2014) de Bille August. L’intrigue est quasiment identique à l’œuvre originale. On y retrouve trois générations d’une même famille réunies le temps d’un week-end dans leur maison de campagne. Lily & Paul ont conviés leurs enfants et petits-enfants pour un dernier moment en famille, avant que Lily ne les quitte définitivement. Cette dernière, atteinte de la maladie de Charcot (une maladie dégénérative incurable), se refuse de se voir finir avilissante (totalement paralysée et nourrit par le biais d’une sonde), elle préfère mettre fin à sa vie pendant qu’elle en est encore capable.
Blackbird (2020) nous dépeint une brillante (et au combien) émouvante chronique familiale. D’une rare justesse, on suit pas à pas ce dernier week-end en famille où l’on sent le poids du malaise, la gêne occasionnée par la raison qui les unit tous à cet instant précis. Au fil des heures, certains secrets et autres non-dits volent en éclat.
Roger Michell parvient à nous offrir de très beaux moments, de rires et de larmes, des personnages forts en caractère (quelle magnifique composition d’acteurs !). Le trio d’actrice est tout bonnement magique et on ne peut rester insensible à leurs tourments. Susan Sarandon, Kate Winslet & Mia Wasikowska magnifient ce huis-clos familial aux côtés d’un Sam Neill plus en retrait. Si la distribution joue un très grand rôle, il faut aussi souligner l’excellent travail au niveau des décors (la résidence principale est un personnage à elle-seule), tout comme la photographie, dont bon nombre de plans ont été tournés en lumière naturelle.
Une œuvre puissante, aussi bien émotionnelle que lacrymale. Un sujet hautement d’actualité, là où la France n’a toujours pas réussie ou eu le courage de se positionner concernant l’euthanasie, préférant favoriser les soins palliatifs au détriment d’une solution certes radicale mais qui aurait le mérite d’être en accord avec les dernières volontés des malades.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Pour mettre en scène ce triste drame familial, on retrouve Roger Michell (Coup de foudre à Notting Hill - 1999), qui s’est attelé à l’adaptation du remake du film danois Stille hjerte (2014) de Bille August. L’intrigue est quasiment identique à l’œuvre originale. On y retrouve trois générations d’une même famille réunies le temps d’un week-end dans leur maison de campagne. Lily & Paul ont conviés leurs enfants et petits-enfants pour un dernier moment en famille, avant que Lily ne les quitte définitivement. Cette dernière, atteinte de la maladie de Charcot (une maladie dégénérative incurable), se refuse de se voir finir avilissante (totalement paralysée et nourrit par le biais d’une sonde), elle préfère mettre fin à sa vie pendant qu’elle en est encore capable.
Blackbird (2020) nous dépeint une brillante (et au combien) émouvante chronique familiale. D’une rare justesse, on suit pas à pas ce dernier week-end en famille où l’on sent le poids du malaise, la gêne occasionnée par la raison qui les unit tous à cet instant précis. Au fil des heures, certains secrets et autres non-dits volent en éclat.
Roger Michell parvient à nous offrir de très beaux moments, de rires et de larmes, des personnages forts en caractère (quelle magnifique composition d’acteurs !). Le trio d’actrice est tout bonnement magique et on ne peut rester insensible à leurs tourments. Susan Sarandon, Kate Winslet & Mia Wasikowska magnifient ce huis-clos familial aux côtés d’un Sam Neill plus en retrait. Si la distribution joue un très grand rôle, il faut aussi souligner l’excellent travail au niveau des décors (la résidence principale est un personnage à elle-seule), tout comme la photographie, dont bon nombre de plans ont été tournés en lumière naturelle.
Une œuvre puissante, aussi bien émotionnelle que lacrymale. Un sujet hautement d’actualité, là où la France n’a toujours pas réussie ou eu le courage de se positionner concernant l’euthanasie, préférant favoriser les soins palliatifs au détriment d’une solution certes radicale mais qui aurait le mérite d’être en accord avec les dernières volontés des malades.
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velocio
Un sujet pas follement joyeux qui donne un très beau film : la réunion d'une famille dans une grande maison au bord de la mer afin d'accompagner les derniers moments de Lily, la mère, la grand-mère, la belle-mère, l'amie, l'épouse, qui sera euthanasiée le lendemain, car, atteinte de la maladie de Charcot, elle ne supporte pas l'idée de ne plus pouvoir maitriser le reste de sa vie et qui a préféré, en accord avec son mari, prendre cette décision difficile à un moment où cela était encore physiquement possible pour elle. "Blackbird" est un remake, réalisé par le sud-africain Roger Michell, de "Stille hjerte" du réalisateur danois Bille August, celui-là même dont nos chers critiques français n'ont toujours pas réussi à supporter le fait qu'il se voit vu attribuer 2 fois la Palme d'Or cannoise ! A noter que "Stille hjerte" n'a pas eu droit à une sortie en salles dans notre pays et que les scénarios de "Blackbird" et de "Stille hjerte" ont été écrits par une seule et même personne, Christian Thorpe. "Blackbird" traite ce sujet difficile avec beaucoup de pudeur, sans temps mort, certains secrets de famille remontant au cours des discussions ou des promenades dans la nature. Devra-t-on s'étonner que la génération des septuagénaires se montre beaucoup plus jeune d'esprit que celle des quadras ? Quant à la distribution, elle est fastueuse, avec Susan Sarandon absolument remarquable dans le rôle de Lily, Kate Winslet excellente dans le rôle de Jennifer, sa fille ainée, plutôt coincée, Mia Wasikowska, très bonne dans celui d'Anna, l'autre fille, psychologiquement fragile, Sam Neill, très bon interprète de Paul, le mari de Lily, Lindsay Duncan, jouant parfaitement Liz, la meilleure amie de Lily.
J’ai trouvé que c’était un très bon drame. Je dois tout de même avouer que la première partie m’a un peu ennuyé. Il a toute une mise en place du contexte. On va apprendre à connaitre les différents personnages. Que ce soit la mère qui va mettre fin à ses jours, mais aussi son entourage. Ces moments sont assez lents, et j’ai compté les minutes. J’avais du mal à voir la profondeur des protagonistes, et je trouvais ça trop superficiel. Mais heureusement, il y a une bascule, et là le film va prendre une tout autre dimension. Les enjeux vont être concrètement posé sur la table, et le voile va se lever. Toute la richesse et complexité des personnages vont prendre forme. Il va avoir un enchainement de séquences dramatiques extrêmement touchantes. Sur certaines séquences, j’étais à la limite d’avoir les larmes aux yeux tant c’était émouvant. Le schéma fait qu’il est facile de s’identifier. Le panel des personnages est complet, avec le mari, les enfants, et la meilleure amie. Chacun va apporter comme il se doit sa pierre à l’édifice. Susan Sarandon en matriarche est bluffante. Il y a une puissance dans l’interprétation de cette femme qui veut quitter ce monde en paix. Cela fait un décalage avec la souffrance de ses proches, et leur volonté d’accepter cette décision. Toutes les blessures vont remonter à la surface notamment pour ses filles. Que ce soit Mia Wasikowska ou Kate Winslet, les deux sont impressionnantes. Même les membres satellites que sont Rainn Wilson et Bex Taylor-Klaus gardent la barre haute.
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