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    Furie
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    Avec ce film qui met mal à l'aise, Olivier Abbou questionne la masculinité au XXIeme siécle, pour être un homme faut-il courber l'échine, attaquer ou rendre les coups au centuple? Tiré d'un fait divers réel, l'oeuvre explore les zones fangeuses de la nature humaine, quelquefois de manière pataude et avec une interprétation qui laisse par moment à désirer. La dernière demi-heure est particulièrement éprouvante et même révoltante quand elle montre ce que les femmes attendent (des hommes).
    Dany R
    Dany R

    22 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Comme tout film de genre français qui se respecte, attendez vous ici à la french touch auteurisante... Plans de caméra autant osés qu'inutiles histoire de montrer qu'on a bien appris à l'école de cinéma et c'est tout... L'histoire est tellement débile qu'elle ne doit avoir qu'un rapport lointain avec "l'histoire vraie" dont elle est censée être tirée. Passons sur les clichés de la bande de méchants qu'on croirait sortie de Death Wish et sur le jeu d'acteur proche du zéro absolu pour s'intéresser à la "morale" de ce navet. Outre un anti racisme de bistrot, vous aurez droit au questionnement crucial "la place de l'homme dans la société du 21 ème siècle" entre 2 scènes de sexe. Nul de chez nul.
    Pascal I
    Pascal I

    776 abonnés 4 136 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juillet 2020
    Le postulat de départ est bien mais l'écriture fictive de la suite devient rapidement grotesque jusqu'à la fin ... Très indigeste et incohérences et improbabilités à tous les étages. 1.5/5 (pour le début) !!!
    amonavis
    amonavis

    4 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2021
    grotesque et mal joué de bout en bout.... et bien sûr avec le fameux "tiré d'une histoire vraie"... mais ce qui est tiré d'une histoire vraie c'est simplement le point de départ et c'est tout.
    https://www.ladepeche.fr/article/2013/01/12/1534415-leucate-les-proprietaires-retrouvent-la-maison-que-des-amis-avaient-squattee.html
    dire au debut du film que les prénoms ont été changés pour respect pour les "victimes" laisse entendre que dans la réalité il s'est passé ce qu'il s'est passé dans le film.. alors que non pas du tout rien du tout rien de tout ça..je trouve ça malhonnête..
    mais meme. sans parler de ça le film est grotesque.
    Florent B.
    Florent B.

    76 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Quelle déception !!! Des acteurs talentueux, un début intéressant, un cadrage maîtrisé et puis c'est une véritable descente aux enfers, mais dans le mauvais sens du terme. Clairement le film se brouille dans une succession de scènes qui n'a ni queue ni tête, à la violence gratuite et mal exploitée et aux personnages affreusement travaillés. Dommage d'avoir tant de potentiel sous la main et de le gâcher ainsi.
    Pépécari
    Pépécari

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Film dégoulinant de clichés du noir victime du blanc et ce dès les premières minutes du film quand la police débarque.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Dix ans après "Territoires" qui n'était pas une grande réussite, Olivier Abbou est de retour avec un autre film de genre. "Furie" raconte plus ou moins le cauchemar de tout propriétaire. Il y a toujours des choses plus graves, des injustices encore plus inacceptables, mais ce cas de figure est quand même très révoltant surtout que ce sont faits qui se produisent chaque année. Vous partez quelque part et lors de votre retour, vous vous rendez compte que quelqu'un habite chez vous. Ce n'est pas grave, on appelle la police et c'est réglé. Eh bien non. La loi est très mal faite et si en plus cela arrive lors de la trêve hivernale, vous êtes complètement foutu... En 2018, ce sont des jeunes qui avaient délogé eux-mêmes les squatteurs, car l'état ne faisait rien. C'est juste révoltant. Le point de départ est donc vraiment bon même si l'histoire tourne plus autour de la façon dont Paul gère la situation que sur ses tentatives pour récupérer la maison. Paul se sent impuissant face à cette situation et est touché dans sa fierté d'homme et dans sa virilité. Il prend tout ce qui lui arrive dans la vie à ce moment-là comme une attaque contre lui. Il a de plus en plus l'impression qu'on le prend pour une mauviette, alors qu'un vrai homme aurait déjà repris son bien pour empêcher que sa famille dorme dehors. Il le prend et le comprend comme ça. Après avoir montré à quel point l'administration est inutile et impuissante, le réalisateur concentre son histoire sur la transformation de Paul en un homme qui n'a plus rien à perdre. Une partie à la fois intéressante et efficace même si le délire de la descente aux enfers va parfois un peu loin puisque cela vire au trip un peu étrange par moment. Après ça, j'attendais la prochaine étape, ce qu'on attend depuis le début seulement, c'est à partir de ce moment-là que j'ai décroché. Le virage épouvante horreur était amorcé depuis un moment, mais la dernière partie est un peu grotesque et pas crédible. spoiler: Le gars refuse d'appeler les flics... L'autre veut s'approprier la maison comme s'il pouvait l'occuper comme si de rien n'était même en y parvenant...
    Si tout le film avait été dans cette ambiance, comme dans un film d'horreur type home invasion, ça ne m'aurait pas dérangé, mais là, je trouve que le réalisateur a choisi la facilité avec beaucoup de violence gratuite pour autant d'incohérences. "Furie" est quand même pas mal, mais le film aurait pu être beaucoup mieux.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Et bien je dois dire qu'avec ce film j'ai été surpris, emballé puis frustré.
    Surpris par le scénario tirée d'une histoire vraie, en me demandant au fil des minutes jusqu'où la véracité de l'histoire allait, j'imagine qu'il s'agissait simplement d'un départ de fait divers d'une bande de squatteur qui a profité de l'absence d'une famille partie en vacances pour loger dans leur maison. À partir de là, Olivier Abbou a brodé pour basculer le film en un thriller psychologique. J'ai trouvé le casting très bon, il faut le souligner, le couple est vraiment convainquant et juste tout du long avec des nuances dans le jeu et les points de bascules vers la folie qui ont été très bien joués et maîtrisés par les acteurs. J'ai vraiment été emballé par la situation de blocage dans laquelle s'est retrouvée le couple et la façon avec laquelle la descente aux enfers s'est effectuée. L'intégration du personnage de Mickey était bonne, avec la manipulation psychologique du mari Paul, permettant la bascule finale avec son personnage. Mais c'est ensuite justement ce final qui m'a un petit peu dérangé. Très violente, et quelque peu insupportable à regarder tant le degré d'inhumanité chez la bande est inouïe. Je trouve que la conclusion manque d'humanité chez le couple, et surtout d'éclairage sur l'affaire en elle-même, comme si toute l'histoire fil rouge ne servait que de prétexte à servir un épilogue violent. spoiler: La maison est brûlée, les squatteurs blessés/traumatisés/assassiné, et ils s'en sortent comme ça, comme par magie, sans que la police intervienne, sans que la fin de l'histoire soit annoncée. Ce qui m'interroge du coup sur le message global du film par rapport à ce degré de violence, car le couple en dernière scène semble ne pas éprouver grande culpabilité, et avoir acquis un côté sauvage, sombre, comme s'ils acceptaient toute l'issue comme elle l'était, sans éprouver aucune once de responsabilité. Comme si la société (justice, administration, etc) les avaient abandonner mais aussi transformer vers la noirceur et la brutalité sans retour possible. Ce qui est clairement une fin brutale à mes yeux.

    Mais dans sa globalité, je trouve que le film est hyper efficace, angoisse et oppresse lorsqu'il le faut, mais juste la fin aurait demandé à être plus lisible et un peu plus développée sur l'après-violence de la scène finale.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Des gens veulent récupérer leur maison qui est squattée par des inconnus. Le point de départ est bon mais le film s'embourbe au bout de dix minutes. Séquences inutiles, nauséeuses, plans tarabiscotés pour souligner ce que l'on sait déjà, jeu surfait et gras des comédiens, atmosphère pesante de film gore américain de quinzième zone, personnages secondaires vulgaires et bâclés (que vient faire Paul Hamy dans cette mélasse?). Le film, en voulant jouer la carte de la provocation, perd son fil et sa force au lieu de coller à l'intrigue réaliste. C'est totalement raté et c'est dommage.
    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2019
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: Si tu fais ce que le personnage fait à ses agresseurs à la fin du film, tu sors clairement du cadre de la légitime défense et de la proportionnalité des moyens de défense. Tu auras peut-être sauvé ta vie (et accessoirement celles de ta famille) mais tu passeras par la case prison.
    Un couple rentre de vacances et découvre que la maison familiale est squattée. On est en France, les squatteurs ont des droits. La petite famille doit décamper...au camping. C'est l'occasion pour le père de questionner l'usage légitime de la violence et de ce que c'est que d'être un bonhomme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. La bande-annonce semblait promettre un film sombre, insidieux et furieux sur le recours à la violence face au sentiment d'injustice. Mais en guise de réflexion, le personnage principal se comporte comme un enfant pénible, tantôt mutique tantôt colérique puis en ado attardé en se lançant dans une quête où viril rime avec débile. Quand enfin il retrouve l'âge adulte, c'est pour mieux se vautrer dans cette violence décriée depuis le début. Parce que la virilité, c'était effectivement la capacité à retourner à l'état sauvage et à laisser libre court à ses sombres pulsions. Rappelons au passage que la virilité aristocratique au XVIIIème consistait à enfiler des bas de chausses et une perruque poudrée. Donc la virilité, c'est un peu ce qu'on veut en fait. Et son contraire s'il y a besoin. Au final, le plus viril des personnages est la femme du héros qui a le courage de se confronter aux problèmes et non de les fuir. Au-delà du fond, il y a la forme. Paradoxalement, le film souffre du talent imagier de son réal. Les cadrages sont précis, les jeux de lumières parfaitement maîtrises. Le réal est capable d'asséner une idée forte en quelques plans. Mais n'ayant pas tant que ça à raconter, on a l'impression que le film se traîne. Impression renforcée par la percussion des cymbales qui donne des airs de thriller aux transitions entre des scènes qui ne font pas avancer l'histoire. Moralité: parfois la bande-annonce suffit.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2020
    Après nous avoir pondu un "Territoires" aussi osé qu’engagé, j’étais assez curieux de voir si Olivier Abbou allait continuer dans la même veine avec son deuxième long métrage. Et bien force est de reconnaître que ce monsieur est réellement doué dans l’art de surprendre ses spectateurs aussi bien dans le fonds que la forme, et ce avec une facilité déconcertante voire « diabolique ». Cette fois-ci on s’attarde sur un couple et leurs fils qui rentrent de vacances mais qui n’arrivent pas à rentrer dans leur domicile qu’ils avaient confié à la nounou du gosse pendant leur séjour. A la suite d’un obscur acte écrit qu’ils ont passé avant leur voyage, la nounou et son compagnon sont officiellement « locataires » des lieux et y résident légalement alors que les propriétaires, eux, doivent vivre dehors dans leur camping-car sans aucune chance de réinvestir leur domicile. Original n’est-il pas ? En effet, à partir d’un postulat de base dramatique assez simple, Abbou nous propose un nouveau type de « home invasion » basé sur les codes du genre mais fonctionnant « à l’envers » (un « self invasion » donc ?!) mais qui va peu à peu basculer dans une sorte de thriller social parano, offrant ainsi une vision tout sauf prévisible d’une histoire dont bien malin sera celui qui saura anticiper l’évolution et deviner le dénouement ! La force principale de "Furie" est de ne pas, comme on pourrait le croire, de s’attarder sur les faits mais plutôt sur la psychologie de son personnage principal. En effet, en plus d’être confronté à une situation aussi rocambolesque qu’irritante, notre héros va se retrouver confronté aux principales formes de « violence sociale » visibles dans la société française actuelle : spoiler: paperasse administrative, déclassement social, préjugés, racisme, remise en cause de la virilité
    …autant d’obstacles qui vont mettre en doute ses valeurs et son identité, provoquant ainsi une nouvelle « invasion » cette fois-ci psychologique le plongeant petit à petit dans une névrose paranoïaque et autodestructrice. Ce cauchemar éveillé qui s’amplifie de plus en plus nous prend aux tripes car nous finissons par nous identifier à ce pauvre type qui a l’impression d’avoir l’univers entier contre lui, mais aussi parce que nous comprenons que tout cela va finir par exploser et très mal se terminer….Pourtant rien, absolument rien ne peut vous préparer à l’ hallucinant climax de "Furie" : sans concessions parcouru de certaines fulgurances visuelles et graphiques (Dario Argento, Gaspar Noé et Tobe Hooper ne sont pas très loin !!) et refusant d’utiliser les facilités de mises en scène moderne (point de jumpscares outranciers ici), Abbou nous invite alors à un spectaculaire jeu de massacre jouant intégralement la carte de l’horreur, où la violence sociale amenée jusqu’ici finit par s’incarner dans une agressivité inhumaine quasi bestiale à la limité de la monstruosité. Bourrin, gore et décomplexé, mais toujours dans le sens (extrêmement poussif je vous l’accorde) de sa démonstration sociologique. Bref, Olivier Abbou nous prouve avec "Furie" que son "Territoires" n’avait rien à voir avec la chance du débutant et qu’il fait bien partie du nouveau cinéma de genre français avec tous les honneurs qu’il mérite : son nouveau cauchemar prend la forme d’un thriller qui explore les névroses du « mâle » français, tout en questionnant un système qui, aux travers de ses dérives, parvient à transformer les individus en victime et les victimes en prédateurs. A la fois ludique et cruel, "Furie" est réellement une authentique proposition de genre au sein de notre traditionnel cinéma hexagonal un peu trop pantouflard !
    titi3838
    titi3838

    22 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Impressionnant et bluffant. A partir d’un simple fait divers (une famille qui ne peut reprendre possession de sa famille du fait de squatteurs), le réalisateur Olivier Abbou (que je ne connaissais pas) a su en faire un film prenant du début à la fin avec un personnage principal prof qui dérape complètement et totalement dépassé par la situation. Une maitrise des mouvements de caméra et du scénario pour tenir en haleine le spectateur que je suis. Le film pourtant court arrive à toucher plein de sujets qui se complètent parfaitement (couple en crise, injustice,…). Malheureusement il passe dans très peu de salles à Paris (je l’ai vu au MK2 bibliothèque) avec une salle au ¾ vide. Quel dommage. Alors dépêchez vous d’aller le voir avant qu’il soit déprogrammé (en plus l’actrice est très jolie). En espérant que le bouche à oreille fonctionne pour ce film digne d’hollywood et qui mériterait un vrai succès.
    Philippe L
    Philippe L

    8 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mars 2020
    tout est mauvais dans ce film, surtout le jeu des acteurs.. il n'y pas de rythme, on n'y croit pas un instant dès le départ : dans quel pays ne peut on prouver son lieu de domicile? (un quelconque contrat?? ) le jeu redondant sur la tromperie de la femme , mais que c'est lourd.. avec l'accent tout le long...
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Peu vu, faute à une très faible distribution en salle (l interdiction -16 et production française non pas du aider). Le film même si il n est pas concrètement original tient la longueur du film meme si me rythme n est pas dés plus rythmé. Mais associé à une musique et une ambiance ou peu à peu on sent une montée crescendo de la violence tout en terminant par une note qui est celle de la violence. Qui n est pas la réponse à quoique cela mais a force de ne pouvoir agir. L acteur principal, qui d ailleur n est pas sa meilleure prestation va être amené à l utilisé et cela de façon assez brut et radical mais mettant le spectateur face à une fin relativement prévisible. Un côté un peu thriller - home invasion - huit clos. il y a un petit truc sur la partie final qui m a fait vaguement pensé à "American Nightmare ". Mais globalement sa se laisse regarder pour amateur du genre, en mettant bien sur de coté quelques incohérences etc... Exploité un peu plus "la famille" ou ne serait ce que les squatteurs auraient pu être intéressant afin d approfondir le scénario et le sujet comme les réactions que l on voit pour le perso principal ; noir bien entendu... et les autres personnages ou ne serait ce que survoler la psychologie de base.. malheureusement ce n est pas le cas et rends un film assez plat concernant la mise en scène qui aurait pu être exploité selon certains angles. Apres ce n est pas un navet ni un chef d œuvre. Mais si on apprécie le genre. Un visionnage pour voir un film pas trop prisze de tête mais laissant pas mal dr suspens.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Énorme déception.

    Le début du film est prometteur et impose d’emblée l'intrigue principale du film: justice, avocat et les démarches interminables pour récupérer de droit ce qui leur appartient. Un fait qui arrive assez souvent dans notre société malheureusement. Et c'est justement là que la déception est énorme.

    Tout d'abord revenons à l'annonce du réalisateur qui est trompeur "tiré d'une histoire vraie": pour être tiré d'une histoire vraie, il est évident que cela est tiré d'une histoire vraie qui existe dans notre société. Démarche administrative en longueur, trêve hivernale et j'en passe... Qui n'a jamais entendu parler de locataire peu scrupuleux refusant de quitter une location ?

    Mais il y a un gros "MAIS" : l'intrigue de départ, bien qu'intéressante n'est qu'un ÉNORME prétexte à la mise en scène de violence, torture, déchéance, viol, fête, massacre, sexe, alcool à flot et de nudité plus que limite et inutile.

    C'est d'une incompréhension totale: au début du film, les locataires appellent les flics pour empêcher les propriétaires de rentrer chez eux ? Mais à la fin, ô, bien sur on n'appelle pas les flics pour des faits de violences digne de la petite délinquance dans une propriété privée mis à feu et à sang ?

    Et c'est la que l'on peut douter du fameux "tiré d'une histoire vraie" avec des scènes mettant en avant des petites crapules complètement immature à masque de cochon... Je peux vous assurer que pour les meurtre commis par le proprio, c'est minimum traduction en justice et prison si l'histoire s'avérait être VRAI.

    On vit dans une société malheureusement hyper sexualisé, le sexe est devenu banale. Était il nécessaire de mettre en scène des ébats avec des prostituées ? La pseudo scène de viol à la fin du film donne juste la gerbe. Était il nécessaire de montrer que Madame soit nu au toilette entrain de faire ses besoins et de s'essuyer ?

    C'est vraiment dommage, l'idée de base était vraiment intéressante, le reste beaucoup moins...
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