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Vinz1
175 abonnés
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3,0
Publiée le 1 avril 2020
Ce petit film français de genre inspiré d’une histoire vraie va crescendo et passe du banal thriller de base au home invasion movie violent. Entre les deux, pas mal de bavardages inutiles mais au final, même si ce n’est pas non plus ultra original, ce n’est pas trop mal, hormis les passages interlopes dans les soirées et autres boîtes de nuit : on a du mal à y croire tant ça sonne faux ! Et puis cette fin ouverte avec le personnage de Mickey qui pourrait être le Tyler Durden de « Fight club » est assez bien vue car elle peut remettre en question tout ce qui a été vu avant…
En revenant de deux mois de vacances, un couple et leur petit garçon ne peuvent plus rentrer dans leur propre maison à cause de leur nounou et de son mari, ces derniers ont investi les lieux et clament être chez eux. L'idée de faire un film sur ce fait réel était géniale, malheureusement le réalisateur loupe le coche à tous les niveaux, les acteurs sont peu crédibles, le scénario se perd dans des complexités et des scènes inutiles et les personnages ont des réactions très étranges voire ridicules. Quel dommage que Furie ne se contente pas d'être un bon home invasion à la française doublé d'un vigilante movie de qualité. Avec son scénario réaliste et malin, le réalisateur aurait pu nous offrir un véritable carnage, à la place de ça, il préfère mêler des histoires de racisme et de virilité, pire, il insiste pour que les pauvres victimes aient de la compassion pour leurs assaillants. 2,5/6
Quand j'étais au collège j'ai connu les cadavres exquis. Un élève dessinait une tête, repliait le papier, le suivant dessinait les pattes avant, le suivant les pattes arrières, et le dernier la queue. A la fin on dépliait le papier et on découvrait un animal incongru. Ben voilà, c'est l'effet que me fait ce "film" ( ou téléfilm ? ) ou les 5 premières minutes sont bien filmées et crédibles, avant de partir dans des morceaux sans queue ni tête. J'ai presque pris des fou-rires tant certaines scènes sont fausses. De temps en temps en entend des claquements de cymbales ! Pour donner du suspense ? ou pour annoncer un numéro de clowns ? Golden age of grotesque chanterait M Manson. spoiler: Et en plus il manque la fin.
Bon film mais il y a duperie, on s'attend a une furie contre les squatteurs et la 'justice' qui cautionne cette injustice ignoble, mais en fait le film bascule dans le grotesque à la moitié et la furie devient autre chose, quelque chose qui n'existe que dans les délires du scénariste. Du coup mon avis est mitigé, j'ai quand même bien aimé le jeu d'acteur efficace.
"Furie" séduit surtout dans sa première partie, bien mise en scène et assez psychologique, où brille le personnage interprété par Paul Hamy. Le dernier tiers est plus convenu, mais malgré tout efficace pour conclure ce qui reste dans l'ensemble un bon thriller.
On a bien compris que le but affiché du film est de dire que la violence n'est pas la solution et que tabasser des gens qui te volent ta maison, c'est mal. Pourtant, il ressort du film exactement l'inverse. spoiler: La violence paie et la famille récupère sa maison à la fin. Pourtant, ils tuent ceux qui délogent ces gougnafiers de squatteurs, les ingrats ! ^^ D'autant que leur menace de devenir les nouveaux squatteurs ne valait pas grand chose : ils allaient directement en prison. En bref, je trouve que ce film incite les gens abusés ou croyant l'être à la violence. Toutefois, je peux me tromper et ça peut avoir chez d'autres un effet cathartique, libérateur sur le téléspectateur, lui permettant de relativiser.
Le scénario et l'ambiance, issus d'une histoire vraie, paraissent plutôt atypiques et hors normes et on ne s'ennuie pas une seconde. Un couple a été remplacé durant leurs vacances par un autre à qui ils avaient gracieusement prêté leur maison, et qui ne veut plus en partir. D'où le couple déchu erre dans un camping ou auprès des instances judiciaires, avant de croiser le chemin de fêtards bizarres… Ce film est assez glauque et un peu gore, mais évoque surtout la pression psychologique que subit le personnage principal (un prof d'Histoire noir dont la femme ne se satisfait pas) et jusqu'où elle pourra le mener.
Je décide de mettre au dessus de la moyenne à ce film car l'idée de base est intéressante et surtout, on arrive pas à décrocher du film. Les acteurs sont vraiment bons mais cette déferlante de violence à la fin du film c'est beaucoup trop..
J’ai trouvé très intéressant le jeu des acteurs, C’est très réaliste c’est assez violent et cynique.. La fin c’est l’apothéose. La scène de la femme enceinte A la fin; il faut la trouver; Je ne sais pas où le cinéaste a cherché ça dans sa tête. Ce cinéaste me fait penser à Gaspard Noé avec son film « irréversible ». Les musiques dans le film dans les scènes du night-club sont géniales.
L'histoire est pourtant intéressante (histoire vraie) d'un couple qui ne peut plus rentrer chez eux après un roadtrip en Europe parce que leur nourrice et son copain vivent désormais dedans...
Mais purée c'est mou, lent et le personnel principal est un poulpe... Il y a une scène ( masque du cochon) que j'ai trouvé sympa mais cela Ne suffit pas à remonter la note ! La fin est nulle ! Déception !
Au-delà d'un film bien interprété et réalisé, nous avons surtout enfin un film qui dénonce le système judiciaire et administratif français.
Car il est vrai que la justice aujourd'hui c'est exactement ce qu'on voit pendant les 30 premières minutes : La surprotection de ceux que l'état juge faible : squatteurs sans scrupules, délinquants; Et à l'inverse, intransigeance et injustice envers l'autre camp : 3 ans de prison si le propriétaire tente de récupérer son bien volé, interdiction d'expulser les squatteurs pendant la trêve hivernale. Pourtant ici c'est bien d'un vol, d'une atteinte à la propriété, dont il est question. Pour l'administration : Le passage où Paul est renvoyé de services en services et la lourdeur des démarches serait presque amusante si elle n'était pas vraie. Ensuite il y a tout ce questionnement sur la virilité et la victimisation. En effet, face à un système qui surprotège certaines personnes (comme dit précédemment), certains choisissent volontairement de se poser en victime pour profiter de ce système qui les soutient. On s'en prend au contraire à ceux qui veulent bomber le torse et refusent de se plier à ces règles de victimisation. Tout le questionnement qui va envahir Paul pendant la 2e demi-heure du film est d'une pertinence remarquable. Le discours de Mickey sur cette situation du système français est d'ailleurs plein de vérité. Aujourd'hui on choisit d'être victime par facilité. Au lieu de s'imposer et de reprendre ce qui nous appartient.
En revanche la fin du film fait malheureusement perdre en puissance tout le message construit dans les deux premiers tiers du film. Le "tiré d'une histoire vraie" en perd de sa crédibilité quant on voit cette surenchère de violence et le comportement absolument pas crédible des racailles qui envahissent la maison. Mickey qui aurait pu être le personnage incarnant un autre moyen de penser dans cette société est complètement décrédibilisé et devient un simple délinquant immature. De plus que tout ça sera sans aucune retombée pour Paul (Qui a quand même tué 4 personnes dans cette histoire). En résumé ce film aurait pu être un chef d'oeuvre sans ce final facile et tellement décevant.
Après un premier plan séquence très réussi, le film s'éparpille dans toutes les directions, jusqu'à un final directement pompé sur plusieurs films de "home invasion", ceci sans aucun état d'âme, et sans grand talent non plus. Dommage car le sujet en or pris en main par un cinéaste de talent aurait pu générer un grand film.
Film assez sympa mais ça l'est moin pour la véritable famille qui a vécu ce genre de situation. J'ai bien aimé le jeu d'acteurs mais le problème des français c'est qu'ils articulent pas, c'est pénible. La fin est assez stressante et niveau violence je m'attendais à pire.
Chloé & Paul prêtent leur maison à la nounou de leur fils le temps des vacances d’été. Sauf qu’à leur retour, ils trouvent portes closes, les serrures ont été changées et les locataires se déclarent désormais propriétaires…
Olivier Abbou (Drone Games - 2023) réalise ici un thriller sociétal, librement inspiré de faits réels (la première partie uniquement) et nous entraîne dans une longue bataille judiciaire où un couple lambda se retrouve à la rue, contraints de loger dans leur camping-car parce que leur pavillon est squatté et que la législation française ne permet pas de les expulser. Entre la paperasse administrative, le fait qu’ils paient toutes leurs factures (eau et électricité) et la trêve hivernale qui les empêche d’être expulsés, les squatteurs ont encore de beaux jours devant eux, ce qui ne fera que mettre les nerfs à rude épreuve de ce jeune couple.
Il y avait de bonnes idées dans ce scénario co-écrit par Aurélien Molas, mais hélas, plus le film avance et plus les clichés s’accumulent (il n’est plus seulement question de la perte d’un bien immobilier (bien que celle-ci soit le signe de réussite et d’acceptation au sein de la société) mais aussi et surtout, de la perte de virilité du père de famille, qui passe d’homme noir parfaitement intégré à “pauvre babtou victimaire” qui se fait marcher dessus).
Furie (2019) oscille maladroitement entre fable sociale et home-invasion, avec une montée crescendo jusqu’à un climax final (très) attendu étant donné que tout le reste s’avère particulièrement long à se mettre en place et à des airs de déjà-vu (Les Chiens de paille - 1971 ou encore You're Next - 2013).
Furie possède un vrai potentiel, on ne peut le nier, durant les premières minutes on sent le film à l'allure différente du cinéma français actuel. Le style fleure bon le cinéma de genre, cette histoire d'une famille ne pouvant rentrer chez elle à cause de squatteurs trouve un certain écho avec des affaires récentes. Le début du film est bien, on voit ce père de famille se batailler pour reprendre possession de son bien (en plus c'était la maison de son père) mais passé une demi-heure Furie commence à faiblir. Le réalisateur a du mal à renouveler son histoire, il s'enfonce un peu dans des redites, il ne parvient plus réellement à nous accrocher à son récit. Certaines scènes plombent plus le film qu'autre chose, notamment la fête nocturne assez lourdingue. La dernière demi-heure se termine sur un accès de violence attendu mais faisant finalement peu d'effet, on est loin de l'intensité d'un film tel que Les Chiens de paille de Peckinpah.