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clarence bodicker
7 abonnés
28 critiques
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4,5
Publiée le 29 mars 2020
GENIAL ! tout simplement , rarement le cinéma français offre de perles aussi denses, tous les sujets de société de moeurs de rapports couple, de virilité de question de droits, de liberté.. les acteurs sont tous exceptionnels!! Paul hamy est une star. La réalisation qui rejoint celle de Mesrine, de Calvaire, de frontières ou ghostland, mais surtout c'est une belle variation des Chiens de Paille de Peckinpah! Fier du cinéma francais pour une fois, après le chant du loup ça fait plaisir. Olivier Abbou le réal a une belle carrière devant lui . Bravo
Ce film tient toutes les promesses contenues dans son titre et dans la bande-annonce. Parti d’un banal mais extravagant fait divers, il fait monter la violence et l’angoisse crescendo pour un final peu prévisible et nous tient en haleine tout du long
Début du film déjà moyen,mais la dernière demi-heure part complètement en vrille dans le gorre plus que malsain et dégoûtant,je déconseille vivement!🤮🤮
Histoire vraie j'en doute. C'est une pâle copie de l'excellent film "les chiens de paille" de Sam Peckinpah avec Dustin Hoffman. Film decevant et irréaliste trés mal concue coome malheusement beaucoup de film français. Surtout ce n'est pas une ouevre original, c'est vraiment une adaptation du celebre film les chiens de paille.
Le cinéma d’horreur français est suffisamment rare pour ne pas être vu. “Furie” est un film de genre s’inspirant d’un fait réel. Lors de leurs vacances d’été, un couple et leur enfant ont laissé leur maison à la nounou. A leur retour, les serrures ont été changées et les occupants déclarent être chez eux. Olivier Abbou a eu l’idée de mêler son thriller horrifique au conte social. Bien qu’ambitieux, la sauce ne prend pas et il manque un sacré coup de nerf à la mise en scène pour transcender le spectateur. Aussi, pour rendre moins paresseuse son intrigue, le cinéaste préfère la conclure avec bons nombres de scènes de violence. Celles-ci ne sont que l'écho d’une platitude et “Furie” n’est finalement qu’une série B ratée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Quelle claque ! Et encore une fois on est au cinéma, si le film s'inspire d'un fait réel il ne se veut pas un copier-collé de ce fait. Le film est assez inclassable, ce n'est pas un film à message, mais certains thèmes forts sont évoquésspoiler: (la bêtise administrative, le machisme ordinaire et ses raccourcis débilles assimilant toute faiblesse à un problème de virilité…) cette première partie qui dure une heure connait quelques faiblesses (longueur et ellipses malheureuses) La dernière demi-heure marque le film comme film d'horreur, un vrai, qui fait peur, qui dérange avec quelques clichés "hollywoodiens" à la fin (mais bon on est au cinéma) L'interprétation du trio d'acteurs principaux est excellente. Je n'ai pas boudé mon plaisir (coupable ?). PS : Encore un motspoiler: pour ceux qui ont critiqué la dernière scène, dans le genre "pourquoi ce couple n'est-il pas en prison ?") Ils auraient aussi dû se demander pourquoi il n'y a plus de traces des dégâts dans la maison ? Ben oui il y a une ellipse, la dernière scène ne se passe pas dans la continuité immédiate de l'assaut, mais des semaines ou des mois plus tard (et elle est très jolie).
Furie est un thriller tiré d'une histoire vrai qui est assez plat et manque de rythme dans les 3/4 du film. La réalisation est moyenne, la fin par contre est plus mouvementé mais on peut se poser la question de savoir si au vu des événements c'est réel au vu des scènes finales.
Ce film s’inspire d’un incroyable fait divers qui s’est déroulé en France il y a une dizaine d’années. L’adaptation commence plutôt bien à l’écran avec un préambule pluvieux instaurant un climat étrange et inquiétant. On y voit un couple parti en vacances en camping-car qui retrouve sa maison occupée par leur baby-sitter et son mari à leur retour de vacances. A la base, un prêt pétri de bonnes intentions se retourne contre eux par la faute d’un document à l’interprétation arbitraire corroboré par la loi, les nouveaux occupants ne voulant pas quitter les lieux. Et ce qui ne devait être qu’une question de temps pour qu’ils récupèrent leur maison devient un chemin de croix en forme d’imbroglio administratif. Ce postulat tangible mais kafkaïen laissait augurer d’un thriller social sous haute tension sous forme d’une confrontation entre les deux couples. La première demi-heure est plutôt prenante en restant dans les méandres administratifs de cette situation incongrue et déplaisante. Notre curiosité est titillée et on rage du malheur de cette famille injustement privée de son foyer. Pourtant l’image peu soignée n’est pas du meilleur effet et donne l’impression d’un téléfilm daté en dépit de quelques bons effets de style et d’une musique adéquate. Mais plus le film avance, plus il s’éloigne de son sujet pour aller creuser les problèmes de couple des personnages principaux puis faire intervenir le gardien du camping où ils logent. Là, le film commence à s’éloigner de la réalité et prend un chemin de traverse qui mène à un troisième acte poussif et ridicule où tous les défauts de cette petite série B fauchée sont exacerbés.
En effet, le script de « Furie » choisit la mauvaise direction et part dans une espèce de « home invasion » à la « American Nightmare » premier du nom. Alors qu’il aurait pu (et dû) se focaliser sur les errances judiciaires des protagonistes et ainsi montrer les défaillances des lois françaises ou aller sonder plus en avant les raisons qui poussent le second couple à faire cela sous forme de drame psychologique ou encore de partir sur un espèce d’affrontement moral et/ou physique entre les deux parties. Rien de tout cela ici. Le cheminement psychologique du mari est grossier et improbable et l’interprétation de Adama Niane laisse à désirer. Il y a des séquences complètement ratées voire inutiles comme celle de la boîte de nuit qui s’approchent d’une série Z et la musique se pare ensuite de drôles d’effets qui rendent le tout encore plus ridicule. « Furie » choisit d’aller vers le film de série B, oublie complètement son postulat de départ et se vautre dans les grandes largeurs tant la dernière demi-heure est foireuse et souffre de la comparaison avec ses cousins américains de « Funny Games » à « Panic Room ». On ose à peine imaginer ce qu’un Michael Haneke pour le film d’horreur social ou un Claude Chabrol pour le thriller psychologique aurait fait d’un tel matériel et d’un sujet en or comme celui-ci. Ici, malgré un démarrage correct, la seule furie qui reste c’est la nôtre face à ce ratage.
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Un bon vieux film français comme on les connait. Mal joué tant tôt, sur joué... Donc mal joué au final. C'est lent et décousu, je n'ai pas pu regarder le film jusqu'au bout, bon quasiment, il me restait 20 minutes de film. Mais cela m'a saoulé sincèrement. L'histoire de départ semblait bien, mais la réalisation est molle et morte.
Le film ne tient qu'à son pitch, une ligne. Et après le scénario déroule une histoire faiblarde, des personnages fades et incohérents. La réalisation est plate, sans idée, comme tout bon film français qui se respecte. Si c'est pour faire comme les coréens, les allemands et les américains en 100 fois moins intéressant, autant ne rien faire. J'attendais enfin de voir un film français de genre qui tenait la route. C'est plus qu'une sortie de route, c'est un crash !
Dès le début j'ai eu beaucoup de mal à y croire; le jeu d'acteur peu convainquant, un scénario prévisible, bâclé.. Mais -fait très rare - je suis sorti, dégoûté, à la scène de viol 'mais elle en voulait bien'. L'analogie évoquée par certains critiques avec le film Chiens de Paille comme gage de qualité me laisse pantois. J'aurais cru, naïvement sans doute, que ce qui fût acceptable dans les années 70, serait dans le climat actuel considéré déplacé, voire inacceptable. Le machisme a encore de beaux jours devant lui...
Je ne sais pas pourquoi, mais ce petit film, pourtant prometteur au départ et qui change soudain de tempo, me rappelle quelque part Parasites, le film coréen évènement de cette année et révélé par sa Palme d'Or à Cannes. Une histoire d'intrusion de domicile - Home Invasion, comme disent les Anglos-saxons - mais à l'envers, inspiré d'une histoire vraie pour la première partie, et inventé pour le reste; comment pourrait il en être autrement? Un sujet intéressant pour qui y regarde de près, sur la capacité de cet homme d'accepter son héritage génético culturel. Celui d'être un descendant d'esclave et de devoir l'assumer en tentant de s'intégrer dans un monde dominé principalement par des Blancs. Mais ces bonnes intentions sont bien vite noyées, submergées par une seconde partie pour moi totalement ratées, à la manière des films hollywoodiens avec ce méchantspoiler: qui n'en finit pas de mourir....On en rirait presque tellement c'est invraisemblable. Pour moi, ça gâche tout ce petit film de genre plutôt audacieux à défaut d'être couillu.
Postulat de départ intéressant, traitement plus calamiteux sur le fond que la forme cela dit. Faudra m'expliquer en quoi la dernière demi-heure heure est "éprouvante" à moins d'être exactement dans ce que l'ethnomasochiste réalisateur essaie de traiter - cela étant sous le prisme éculé du fameux racisme systémique donc misérablement. Les acteurs sont bons néanmoins.
J'ai du mal à imaginer que le postulat de départ émane d'une histoire vraie. Et quand des squatteurs auraient envahi votre maison, ils ne sauraient rester au-delà de la trêve hivernale, puisqu'ils ne sont pas chez eux . J'avoue avoir un peu de mal à comprendre l'origine de l'imbroglio juridique permettant aux squatteurs d'occuper en toute légalité une maison ne leur appartenant pas; ce n'est quand même pas parce qu'ils ont réglé les dépenses liées à l'énergie...Bref, je trouve que c'est gros. Je pense que l'on aurait aisément pu se passer de trop d'ingérence de la part des voyous du camping; les scènes dans "la boîte de nuit" sont ridicules et superflues, le cheminement du père de famille trop rapide et trop radical.Quant à la fin, c'est le triomphe de Néandertal sur l'homme civilisé, ou quoi? Cela semble être l'avis de Mme, en tout cas. Bref, j'ai préféré Territoires, même si Furie n'ennuie pas son monde, comme beaucoup d'autres, ces derniers temps.