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kingbee49
38 abonnés
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3,0
Publiée le 12 novembre 2021
Une variation du genre "Home invasion" qui se double d'un questionnement sur le partage, la possession des choses, la masculinité, la virilité.. Bon, y a des moments ou c'est quand même les gros sabots et à d'autres moments, c'est un peu plus pertinent. Formellement, c'est plutôt bien découpé, pas trop long et la plupart des acteurs sont bons, notamment l'incroyable Paul Hamy. Après, il y a ce côté volontairement trashouille auquel je n'adhère pas (la fête alternative ou on boit des bières dans un cabine téléphonique remplie d'eau...) c'est un peu too much... Et puis les occupants de la maison, on ne sait pas grand chose sur eux... Mais le mérite du film est de garder tout du long le point de vue du personnage principal qui en bave des ronds de chapeau, on ne le quitte pas, on est littéralement avec lui. Au final, ça reste un correct film de genre français et qu'on mettra sur la même étagère que "Martyres", "Frontières", "A l'intérieur" ou "Sheitan"...
Un film de genre dans le paysage du cinéma français c est assez rare pour le souligner. Après c est le souci des comédiens qui ne suivent pas toujours et l ecriture qui se perd un peu en route . A part ça et la dernière scène absolument ridicule c est plutôt pas si mal si on met de côté l interprétation approximative de certains .
Paul est une cocotte minute en puissance, prêt à exploser à la moindre secousse. Il est en plein questionnement existentiel, notamment sur sa virilité. En définitivespoiler: il n'explosera pas, fidèle à ce dont il a été fait . On sent la tension monter lentement, inexorablement. A quel niveau atteindra-t-elle son paroxysme ? De quelle manière ? A quelle intensité ? Les scènes finales sont vraiment hardcore. Les relents racistes n'étaient pas nécessaires à l'intrigue et desservent le propos. Un film un peu vain, inabouti !
Attention OVNI cinématographique! L'histoire de base est inspirée par des faits réels, c'est à dire refuser de restituer une maison prêtée pour les vacances par ses propriétaires. La suite est librement interprétée par le réalisateur Olivier Abbou où il fait basculer Paul (Adama Niane) dans des comportements extrêmes. C'est une vraie réflexion sur la violence et la virilité de l'homme. Après, il est dommage que ce film de genre bascule dans la deuxième partie vers un sadisme et une cruauté particulièrement malsaine mais là n'est-il pas le but de ce projet… Un film qui marque les esprits.
Un fait divers simple : une famille prête sa maison pendant leurs longues vacances et au retour, ils ne peuvent plus retourner chez eux car les autres ont squatté la maison. J'ai un doute concernant l'histoire vraie : le début pourquoi pas, mais la fin non, je n'y crois pas.
Le film est très bien construit au début et on voit progressivement le mari plonger dans la violence. Et justement parlons de la fin, j'ai du mal à comprendre le message de ce film. On assiste à une escalade de violence spoiler: maison qui crame, violence gratuite suivie de meurtre, ..... et au final spoiler: les méchants meurent et le couple récupère sa maison . Mais que va-t-il se passer ? Au niveau de la justice par exemple étant donné qu'ils avaient engagé une procédure. La fin a clairement fait baisser la note.
Ca ressemble un poil à parasite (le film coréen) mais la fin était plus travaillée.
Ce film est particulier ... il m'as mis mal à l'aise à certains moments et puis là dernière demi heure est presque insoutenable à regarder. Un film de genre inspiré de faits réels qui a le mérite d'être bien interprété. Attention, il y a des scènes vraiment difficiles. Pour un public averti !
pas mal... la première partie du film est prenante... on nous parle de certaines vérités sur la nature de l homme, la masculinité, les rapports de domination etc... on sent la tension montée et on voit où le film va nous mener... puis dans la seconde partie ça part complètement dans un grand n'importe quoi sans aucun sens et ne suivant pas la suite logique des choses... en effet les squatteurs deviennent les pauvres victimes - d un home invasion façon Funny Game et American Nightmare - tout comme le propriétaire et sa femme... je pense que le film s est perdu dans cette seconde partie en voulant trop faire du politiquement correct... c est vraiment dommage...
Furie est un patchwork français de plusieurs films américains, des Chiens de paille (1971) à Us (2019) en passant par The Strangers (2018). Le souci, c’est que la rencontre de ces influences diverses engendre une production maladroite et hétérogène qui ne réussit jamais à imposer une vision artistique cohérente, l’intérêt étant éparpillé entre le brûlot social, le clip esthétisé et le film de genre. Tout paraît forcé, et nous comprenons pourquoi le réalisateur a pris soin d’indiquer en ouverture que ce que nous nous apprêtons à regarder s’inspire de faits réels : pas une minute nous ne croyons à cette histoire mal ficelée et mal interprétée – les acteurs ne sont pas très bons – qui construit laborieusement une haine pensée comme une révolte à l’encontre de la passivité et de la faiblesse. Car là où l’œuvre de Sam Peckinpah brossait le portrait de personnages ambigus dont les relations – notamment amoureuses – divulguaient mal une violence contenue et sur le point d’exploser au sein d’un crescendo magistral, Furie part de protagonistes gentils comme tout, droits dans leurs bottes, pour leur faire subir les pires atrocités tout en subordonnant celles-ci à une utilité : elles sont des vecteurs d’apprentissage, elles initient les « faibles » à la vie, la vraie. Les faibles deviennent alors des forts et se choppent comme des bêtes. Quelle révolte ! Pour incarner à l’écran la conversion du pauvre prof d’Histoire en guerrier assoiffé de sang, nous avons le droit à des scènes ridicules où Paul (de son petit nom) enfile ses baskets et court, court, droit devant lui, le visage resserré, les yeux pleins de fureur, une musique électronique derrière lui. Tonitruante, la musique. Le spectateur est pris en otage dans cette conversion à la violence qui n’est jamais spontanée mais qui résulte de l’application des schémas les plus éculés et grossiers du genre ; car que vaut un film sur la révolte qui ne révolte pas son spectateur ? La seule révolte qu’il occasionne est celle du plagiat, en moins, beaucoup moins bien. Les ficelles sont grosses et sont visibles, nous anticipons – ou craignons d’anticiper – ce qui se produit quelques minutes plus tard. Furie est un long métrage faible et dépourvu d’âme qui se complaît dans les séquences barbares qu’il élabore, pense que des néons rouges, des sorties en boîte de nuit et des massacres sur fond de chanson vintage suffiront à faire du cinéma. De genre ou pas, il n’en est rien.
Au terme de ‘Furie’, on se dit qu’on a été témoin d’une belle occasion manquée. De retour de vacances, une famille découvre que sa maison est occupée par des squatteurs et qu’une subtilité juridique les empêche de les expulser manu militari. La situation générant une tension qui mine peu à peu son couple, le père de famille, homme posé et pacifique, ne sait comment réagir et incapable de concilier l’idée qu’il se fait de son rôle d’homme et son impuissance avérée, commence à se poser des questions sur sa masculinité. Toute cette partie, absurde et dérangeante, fonctionne à merveille : en outre, comme il s’agit d’un couple mixte et que la question de la couleur de peau du père commence à compter dans l’équation à ses propres yeux, ‘Furie’ ne craint pas d’aborder la problématique frontalement et d’inclure quelques réflexions inconfortables mais tout à fait dignes d’intérêt. Bien sûr, on devine assez vite quelle conclusion cette introspection finira par emprunter, et c’est là que les choses commencent à se gâter. Tout le monde est bien d’accord qu’un film de genre bien torché a pour vocation à pousser le spectateur à se demander comment il réagirait, en tant qu’être humain, confronté à une telle situation : c’est même une de ses raisons d’être...mais face à ce genre de choses,, on exige aussi qu’un home-invasion, ou même un home-re-invasion, assure la tension, le spectacle et la violence cathartique. Malgré quelques éruptions de brutalité froide, les vingt dernières minutes manquent de rythme et de mordant : on est très loin des ‘Chiens de paille” de Peckinpah !
Nanar ! Choix musical et sonore catastrophique. On se croirait parfois dans tex Avery ou un vieux film d'horreur bas de gamme des années 70. Ils nous vendent le film comme un thriller et on se retrouve avec un film sociologique mauvais à la française, pas drôle avec de nombreux dialogues insipides. Des effets ringards comme le ralenti vers la fin. Aucun mystère, que des scènes pénibles qui n'apportent rien. Fuyez !
Un film inspiré d'une histoire vraie qui fait froid dans le dos, plutôt pas mal, mais assez long à rentrer dans le vif du sujet. Le final est cependant réussi et ultra violent et le tout servi par un très bon casting.
4 531 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 15 avril 2020
Bien sûr ce petit long métrage français est sorti en même temps que Parasites, donc je ne pense même pas qu'il soit inspiré du film asiatique. Mais les deux films ont quelque chose en commun, concernant une sorte d'envahissement de domicile. Il semble inspiré d'événements réels et c'est peut être vrai. Le film change de rythme après le deuxième tiers, pour devenir un thriller d'horreur d'action mais malheureusement avec une fin totalement ratée. Dans la pure tradition hollywoodienne, ce qui n'est pas un compliment...
Je crains toujours les films avec histoires vraies qui peuvent etre longs. Pour celui ci une grosse part de fiction vient s'y meler et ca rattrape les scènes un peu longues. Sinon interdit au moins de 16ans vaut mieux entre les scenes ultra violentes et quelques scenes un peu chaudes 😂... Tres bon jeu d'acteur 👍🏻
Un film d'une extrême violence !!! INSOUTENABLE !! D'une histoire vraie de SQUAT sur une telle VIOLENCE GRATUITE c'est juste HORRIBLE !! Je n'ai pas pu regarder sans me sentir mal