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    Leto
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    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    A l'heure où cette chronique s'écrit, Kirill Serebrennikov est toujours dans le collimateur des autorités russes et assigné à résidence. Leto, son magnifique film consacré à l'émergence, au début des années 80, de la nouvelle scène rock de Leningrad, n'a pas gagné le moindre prix à Cannes, ce qui restera incompréhensible. Mais qu'importe, ce long-métrage, bourré d'énergie juvénile et mis en scène avec une inventivité permanente, restera dans les mémoires, dans un genre très différent du film précédent de Serebrennikov, l'excellent Le disciple. Leto témoigne d'un bouillonnement musical qui anticipe la Perestroïka, mais se voit aussi comme un hymne à l'amour et à la rébellion contre le conservatisme d'un pouvoir incapable de maîtriser les aspirations d'une jeunesse nourrie aux groupes anglo-saxons. Au-delà de son intrigue à la Jules et Jim, illuminée par la présence d'une actrice aussi radieuse que Julie Christie en son temps, Leto séduit par son aspect de La La Land, toutes proportions gardées, à la soviétique. La musique est bonne, la réalisation survitaminée et le scénario implacable. 2 heures et des poussières de bonheur à taper du pied, s'attendrir et sourire dans ce film en noir et blanc qui passe parfois à la couleur comme pour signifier que la grisaille s'estompe de temps à autre pour céder la place à une euphorie provisoire et mélodique contre laquelle aucun régime répressif ne peut s'opposer.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    Liberté ! C’est ce vocable, c’est cette revendication, qui viennent à l’esprit à la vision de ce film enthousiasmant d’un cinéaste qui, il faut le savoir, est assigné à résidence depuis plus d’an dans l’attente d’un procès pour détournement de fonds : une accusation qui, sans nul doute, n’est qu’une manœuvre destinée à nuire à un artiste jugé dérangeant. Dans la Russie de Poutine, ultra réactionnaire, les libertés que s’octroie le cinéaste homosexuel et défenseur des minorités Kirill Serebrennikov ont tout pour déplaire au pouvoir en place.
    Du point de vue de l’atteinte aux libertés, la Russie d’aujourd’hui paraît même plus coercitive que du temps de Brejnev. Or c’est précisément cette période-là, celle du début des années 80, que revisite, à sa manière, le cinéaste. Il le fait par le biais d’une exploration de la scène rock qui émerge alors à Leningrad. L’un des chanteurs, un eurasien du nom de Viktor Tsoï, devint même, avec son groupe new wave du nom de Kino, une véritable star dans son pays.
    Ce chanteur charismatique occupe une place importante dans le film de Kirill Serebrennikov, mais il n’est pas le seul. Le cinéaste a soigneusement évité le piège du biopic pour lui préférer une suite de variations totalement libres évoquant la scène rock de cette époque-là. Au cœur du film, on ne trouve pas un homme unique, aussi fascinant soit-il, mais plutôt un trio. Avant qu’apparaisse Viktor Tsoï, c’est un autre chanteur qui se produit sur scène, un chanteur qui, même s’il n’a pas connu autant de succès que celui-ci, ne manque ni de charme ni de talent. Il se nomme Mike Naumenko et il est père d’un bébé qu’il a eu avec sa compagne Natasha.
    Dans la Russie soviétique du temps de Brejnev, tout est sous contrôle, bien entendu. Les chanteurs de rock sont admis sur scène, mais le public est prié de ne manifester aucun enthousiasme. Chaque chanson doit être examinée par un comité de censure. Le cinéaste se fait un plaisir de filmer ces scènes confinant à l’absurde. Mais il fait davantage, car, dans sa mise en scène comme dans sa réalisation, le film offre un festival d’inventivité et d’audaces de toutes sortes. Tourné en noir et blanc comme pour mieux illustrer la grisaille de l’époque, le long-métrage intègre, à plusieurs reprises, des séquences en couleur qui surgissent comme une prémonition de la liberté qui surgira dans le pays, quelques années plus tard, quand ce sera la perestroïka. Tout entier imprégné de musique, le film prend, à plusieurs reprises, des allures de comédie musicale : les passagers d’un train comme ceux d’un autocar se mettent tout à coup à chanter comme dans les meilleurs films de ce genre. À cela s’ajoutent même des éléments d’animation insérés dans l’image, ce qui donne à ces séquences un caractère fabuleux et totalement enchanteur. À d’autres moments, ce sont, par exemple, les paroles d’une chanson qui apparaissent à l’écran, en particulier celles de la chanson titre « Leto » (qui veut dire « L’été »).
    Le cinéaste ne se refuse rien. Sa façon de filmer est originale, elle est libre comme le sont les personnages du film qui, malgré la chape de plomb du régime soviétique, savent trouver ou inventer leurs espaces de liberté. Liberté fragile, risquée, toujours menacée et pas seulement du fait des apparatchiks. Quand Viktor rejoint la communauté de chanteurs et musiciens rock, on devine aussitôt que son charme n’indiffère pas Natasha, la compagne de Mike. Le cinéaste filme avec élégance les échanges des uns et des autres, donnant à Natasha un rôle qui ne se limite jamais à celui d’une simple muse ou d’un simple faire-valoir. S’il est un personnage qui symbolise le mieux la liberté dans ce film, c’est peut-être davantage cette jeune femme, plus encore que les chanteurs et musiciens de rock. Ce qui n’empêche pas le film d’être tout entier envahi d’une irrésistible ferveur musicale, pour notre plus grand bonheur de spectateur.
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Il est bien difficile de noter ce film du réalisateur russe Kirill Serebrennikov (toujours assigné à résidence dans son pays), tant l'esprit rock'n'roll qu'il veut insuffler à son œuvre ne suscite guère d'émotion à travers ses personnages. L'ambiance de l'époque est retranscrite à merveille et l'on revisite avec plaisir l'univers du rock mais cela reste assez terne malgré l'esthétisme de la réalisation. Un biopic sur un groupe qui va devenir Kino dont la quête de liberté m'a laissé de marbre. Une grosse déception pour un film aux critiques dithyrambiques.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Leto en russe veut tout simplement dire L’été. Justement, voilà un film absolument novateur dans la forme qui vient raconter l’été d’une nouvelle scène de Rock’n’roll dans l’Union Soviétique des années 80, quelques décennies avant la chute de l’empire communiste. Si des espaces alternatifs se créent sous le manteau des autorités, les organisateurs veillent à ce que les jeunes gens ne dansent pas trop et ne diffusent pas leur attrait pour une musique réputée capitaliste. Pour autant, des disques de tous les chanteurs de la scène New Wave se vendent dans un marché de la contrebande et permettent à des jeunes gens de se rêver dans l’habit de ces chanteurs qui passionnent les foules.

    « Leto » est un biopic qui réinvente totalement le genre. Car le réalisateur ne cherche pas seulement à retracer l’histoire de ce groupe alternatif, il mêle histoire d’amour et clips musicaux absolument enivrants. En réalité, il s’agit autant d’une comédie musicale que d’une hagiographie d’un groupe de Rock. La mise en scène brille d’une étonnante originalité qui montre un plaisir manifeste du cinéaste à jouer avec les images, les sons et les dialogues.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2018
    "L’été" nous dévoile la rencontre entre Viktor Tsoï, jeune musicien en quête de reconnaissance, et Mike Naumenko, leader du groupe Zoopark. De cette rencontre va naître une relation tout en égo et musique, le rapport de maître à élève toujours sous-jacent.

    Superbement filmé en noir et blanc, le film déborde d’énergie et de musique rock des 80’s. Le réalisateur s’amuse dans sa mise en scène en ajoutant de l’animé (ici expérimentations graphiques à même la pellicule) ou en brisant le quatrième mur par des « ceci n’a jamais existé » lors de scènes rêvées impossibles dans l’URSS de ces années-là. Il dynamise son film, rendant palpable l’extase et la vigueur de cette bulle créative où naviguent ces deux stars du rock soviétique. La caméra pénètre dans un univers méconnu, difficilement imaginable dans un Leningrad à l’aube des années 80. Sur fond de riffs de guitare, "L’été" marie avec grâce politique, Histoire, musique et amour.

    A la fois sobre et puissant, "L’été" est un film rock jusqu’au bout des ongles où résonnent romantisme, révolte et ébullition créative.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    J'ai du mal à donner une note à LETO car c'est un film mélancolique aux jolis accents rêveurs (des sortes de clips punk fantasmés le parcourent) mais aussi un film qui n'a pas vraiment d'histoire et qui se contente d'une très longue suite de scènes, parfois vaines en terme de propos (comme cette love story inachevée, timide), pour donner à voir cette période de la vie du groupe pseudo-rock dans ces années où l'on devait s'acclimater aux conditions de la censure idéologique. Le noir-et-blanc, qui imprime un air à la fois classe et triste à l’ensemble, ne fait pas tout. Paradoxalement, ça manque de chair, de caractère. On reste sur sa faim, avec des infos déprimantes sur le devenir de ses membres après 1989, auxquels on s'était toutefois attaché.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    62 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    Avant de faire une critique, il me semble nécessaire de le voir une seconde fois tant mon opinion diverge de celle du reste du pays. Partant pourtant avec de belles idées en tête et pensant voir quelque chose entre jeunesse, politique, mélancolie et rock'n'roll je fonce donc au cinoche. Que ne fût pas ma déception, c'est bien simple je l'ai vu il y a un mois et je ne m'en souvient plus, même le noir et blanc chère aux réalisateur désireux de créer une ambiance ne m'a pas envoûté et touché une seconde. On peux s'identifier à tous les pays, toutes les guerres, toutes les coutumes, ou générations quand ceux-ci sont bien fait et permette une identification. Hors là, à part en étant un soviétique et en ayant vécu précisément à cette époque, je ne vois pas comment nos émotions ou notre empathie pourrait se révéler, sûrement pas grâce aux jeux des acteurs ou aux idées farfelu du réalisateur (la musique, les tags, dans les transport, délire incompréhensible). Enfin si on comprend un peu mais c'est mal fait quoi désolé ... Non en vrai je ne crois pas que je me l'imposerai une nouvelle fois !
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    Ça pourrait être l’enfer moderne de la répression culturelle d’un mouvement toléré du bout des lèvres. Mais pour cette jeunesse encore bercée par les promesses de la perestroïka, leur musique, rock et punk mâtinée de new-wave exprime toute leur joie de vie et l’urgence d’en faire état. Sous l’œil et l’oreille plus ou moins réprobateurs des vieux de la vieille orphelins de la « grande Russie » et sceptiques sur l’avenir d’un Gorbatchev déjà bien vacillant. C’est à travers leurs propres compositions que Mike et Viktor vont alors bousculer les traditions en opposition à un pays qui recrute ses jeunes pour aller faire la guerre en Afghanistan. Ce film en noir et blanc, sautillant sur des musiques barbares, a déjà traversé des siècles et des générations. Il va griser des nostalgies, soulever des interrogations et projeter sur l’avenir une sorte d’espoir de l’utopie. C’est déjà un grand film
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    189 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Les films russes qui nous parviennent sont assez rares. Avec "Leto" nous sommes renvoyés en URSS dans les années 80 où la censure est très oppressante. On suit le parcours de musiciens fan du Rock'n'Roll et qui souhaitent en jouer mais doivent se refréner pour pouvoir monter sur scène. On découvre tous les conflits qui existent entre eux et les censeurs tout comme les volontés personnelles à y répondre ou non. La réalisation est magistralement inventive, dynamique et artistique qu'elle nous emporte. On adore les passages reprenant les classiques du Rock'n'Roll en mélangeant de l'animation. Le noir et blanc est superbe Les acteurs sont très bons. La bande son est évidemment géniale. On découvre le Rock'n'Roll russe avec ses paroles pro-activistes. Ce film est un véritable bijou. Dommage qu'il ne fut pas récompensé à Cannes.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Une réalisation tout en finesse, un scenario qui tient la route sans tomber le classique biopic ou le pathos. Tout est juste.

    Ce film tourné en noir et blanc pour dénoncer la grisaille de la vie dans l’union soviétique de l’époque, laisse un peu de place à quelques scènes en couleurs, en signe d’espoir et annonçant la pérestroïka.

    Des prises de vue exceptionnelles et la scène du train est mythique. Artistiquement et cinématographiquement au top.

    Un film qui deviendra sûrement culte.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Leto est un bel objet, qui plaira aux esthètes, aux journalistes de rock, aux défenseurs de Kirill Serebrennikov (le réalisateur du film, persécuté par le pouvoir russe), aux fans d'Iggy Pop, aux lecteurs des Inrocks (qui a priori doivent cocher toutes les cases précédentes).

    En ce qui me concerne, et le jury du dernier Festival de Cannes a pensé la même chose que moi, j'ai été à la fois intéressé par cette reconstitution de l'URSS pré-glasnost et un peu ennuyé par ce qui m'est apparu comme une molle chronique de personnages peu intéressants. Alors, au risque de m'attirer les foudres des nombreux admirateurs du films, je dirais que j'ai trouvé la musique jouée vraiment quelconque, l'intrigue amoureuse peu intense et le film beaucoup trop long (2h06 pour ne pas raconter grand-chose).

    La mise en scène est virtuose, à l'image de la première scène, mais on sent un peu trop qu'elle se sait virtuose. De temps en temps Serebrennikov essaye de rompre la monotonie de sa chronique par une sorte de clip foutraque dans lequel les personnages tentent de s'échapper de leur quotidien. A base d'incrustations assez laides (un procédé qui rythmait déjà son film précédent), le réalisateur rend hommage à des morceaux phares du rock occidental des années 70 (Lou Reed, Iggy Pop). Ces effusions plastiques (auxquelles il faut ajouter écrans splittés et tics divers) empêchent l'émotion et rendent Leto un brin prétentieux.

    Chronique biographique de deux artistes, tableau politique, recension d'un mouvement artistique naissant, chronique sentimentale intimiste : Leto essaye sans succès d'être tout ça à la fois, pour ne ressembler au final qu'à un exercice de style sûr de sa force.
    AZZZO
    AZZZO

    303 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2018
    Quand Kirill Serebrennikov, cinéaste persécuté par le régime russe, fait un film sur un groupe de punk-rock underground sous le régime soviétique, on se précipite... et on est déçu. Désolé les Inrocks mais il faut être honnête : on s'attendait à mieux. Le régime agonisant n'apparait pas, la vie quotidienne est absente, le scénario est aussi épais qu'une tranche de jambon dans un magasin d'Etat, et la romance est un prétexte pour faire durer le film. Les musiques sont cependant sympa, certains passages sont originaux mais c'est trop léché, trop travaillé, trop artistique. Ce n'est pas vraiment rock. Ca ressemble plus à un clip de A-ha qu'à un concert des Stone's.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2018
    Précédé d'une belle réputation au dernier festival de Cannes, "Leto" raconte la relation entre les chanteurs Viktor Tsoi et Mike Naumenko dans l'URSS des années 80. Le film réussit indéniablement à retranscrire le contexte musical de l'époque, la manière dont les titres occidentaux pouvaient être repris et les possibilités de les chanter en contournant une censure qui ne connaissait absolument rien au rock. L'opposition entre oppression et liberté est d'ailleurs formidablement introduite lors d'une séquence d'ouverture enthousiasmante et un plan-séquence où de jeunes spectatrices tentent de s'infiltrer dans un public sommé de ne pas trop applaudir les artistes sur scène. La plan-séquence entraîne le spectateur dans une tentative d'immersion qui fonctionne souvent très bien, hormis lors des moments clipesques dans lesquels un collectif reprend des tubes tels que "Passenger" (Iggy Pop) ou "Psycho Killer" (Talking Heads) : dans ces scènes, Serebrennikov fait dans la surenchère esthétique avec des incrustations animées assez laides qui dénaturent ce superbe noir et blanc – le blanc faisant ressentir l'innocence de l'été; le noir charbonneux à l'obscurité d'une salle de concert. Malgré cette esthétique imposante et une musique quasi omniprésente, le cinéaste tente de faire de la place à ses personnages; ces derniers n'existent pas autant qu'on le voudrait et leurs relations, presque englouties dans un rythme trop élevé, manquent d'incarnation. Pourtant, il est surprenant de voir que, malgré la distance avec les principaux protagonistes, la mélancolie parvienne à se frayer un chemin dans une dernière demi-heure qui gagne en émotion, notamment lors d'une scène où un personnage secondaire plonge puis disparaît dans un écran qui lui fait face – belle image de sa mort – et culmine dans un final magnifique, sur le visage de Natasha. Film dynamique, drôle et finalement mélancolique, "Leto" est, à défaut d'un choc, un beau film.
    cinono1
    cinono1

    305 abonnés 2 058 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Davantage un beau film qu'un grand film. Le film a un coté trop poseur pour y accéder. En revanche, on part dans un voyage très agréable grace à une mise en scène douce et harmonieuse, composés de plans séquences aériens. On est en fait dans une sorte de spleen joyeux, de ballade au milieu d'une jeunesse insouciante et brulant de mille feux alors que le monde et leur pays va basculer. La bande-son est très agréable et les acteurs ont suffisamment de charisme. La force de la musique se déploie et l'influence de la musique Occidentale sur les jeunesse du monde subtilement montré.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    un film à la forme particulièrement brillante: avec de belles images, beaucoup de créativité.
    Exemple: avec des passagers d’autobus qui chantent comme dans une comédie musicale.
    Des images sur lesquelles sont ajoutées des « bulles » genre bandes dessinées.

    L’histoire d’idoles locales, complexés vis à vis de leurs idoles américaines ou anglaises…qui pratiquent leur musique dans une union soviétique encore très refermée sur elle-même.(époque Brejnev).
    C’est aussi, 10 à 15 ans après mai 68, un vent de Liberté qui commence à souffler….

    Une belle histoire d’amour, d’amitié, de créativité musicale entre deux garçons et une fille,
    sorte de Jules et Jim, rend le film attachant.

    Bien sûr, la musique est tout à fait centrale et peut gêner les oreilles sensibles,
    on peut la trouver envahissante. Pour ceux qui aiment la musique anglo-saxonne, c’est plutôt sympa et les références à
    Lou Reed, Bowie, T Rex, Stones ou Beatles, sont agréables…
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