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    Leto
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    4,0
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    149 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    126 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2022
    Une mise en musique des problématiques socio-politiques de la Russie de l'époque à travers les portraits d'artistes qui vont marquer l'histoire du rock de ce pays. Veillant à un graphisme raffiné par le recours à la bichromie ainsi qu'à un travail léché sur les scènes clipesques remplaçant de potentiels dialogues didactiques par des paroles parlantes rythmées, mi railleuses mi désabusées, le récit peine à transmettre de l'émotion à travers les personnages, la réservant à l'atmosphère mélancolique romantique qui transpose la tendresse et la compassion du réalisateur à l'égard de ses héros. Illustration de parcours amers quand le rêve utopique libératoire se heurte à la désarmante réalité...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    67 abonnés 777 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2020
    mérite certainement le grand écran pour apprécier le travail graphique et les touches de couleur et de formes incluses en surimpression dans un superbe noir et blanc. L'imagination est au pouvoir dans la mise en scène élaborée sous l'oeil attentif des censeurs. Biopic de reconstitution d'une jeunesse inconnue de nos nous les occidentaux, une jeunesse qui cherchait quelques soupapes pour survivre le temps que le grand méchant loup disparaisse enfin. L'énergie de ces rockers en herbe finit par déborder contagieusement sur le spectateur. Seul un russe pouvait appréhender avec justesse ce pan d'histoire et de marche vers un peu plus de liberté. - DVD1 - février 2020
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 382 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2019
    Avec « Leto », Kirill Serebrennikov dresse le portrait d’une petite communauté du rock dans l’Union Soviétique des années 80. Les albums de Lou Reed, Bob Dylan et de David Bowie s’échangent en contrebande et une scène rock émerge dans le pays. On assiste à la création d’une salle de concert et à l’enregistrement du premier album de Kino. En parallèle, « Leto » dévoile un triangle amoureux libre et anticonformiste. Quoi que reparti sans prix, le film a brillé au dernier Festival de Cannes. Pourtant, il n’est pas facile d’entrer dans cet univers noir et blanc où les couleurs pop débarquent sans se faire attendre. A l’image du public qui a l’obligation de rester assis pendant un concert de rock, nous sommes bloqués dans l’euphorie des personnages qui vivent leurs vies sans se soucier des autres et de la caméra. « Leto » s’apprécie à condition d’avoir une attirance pour la musique russe des débuts de la perestroïka.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Fabien S.
    Fabien S.

    559 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Un très bon film russe sur des musiciens qui veulent du rock n'roll dans la Russie sous le système de dictature.
    pfloyd1
    pfloyd1

    134 abonnés 2 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Leto est un film particulier, la montée du rock n' roll dans une union soviétique très conservatrice. Seulement on n'accroche pas vraiment à cette histoire notamment à cause de ces personnages trop exclusifs (russes, dans un dialecte bien différent de notre culture), malgré leur jeunesse, rien ne donne à la comparaison. L'histoire ne m'a pas passionné, préférez "Killing bono" dans le même genre ! Les chansons chantées et jouées tout au long du film ne sont pas terrible et n'emballent pas, dommage.
    brunocinoche
    brunocinoche

    95 abonnés 1 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2019
    Peu fan de biopics tant on nous en propose tellement en ce moment, "Leto" a l'avantage d'évoquer deux jeunes musiciens soviétiques dans les années 80 totalement inconnus de nous (ou de moi en tout cas).
    L'intérêt majeur de "Leto" est d'évoquer la jeunesse des années 80 qui pressent le vent du changement et goûte à la liberté.
    Filmé en noir et blanc, le cinéaste se lâche lors de moments musicaux qui donnent la pêche et insèrent de temps en temps des images en couleurs, hymnes à une certaine forme de liberté et de créativité.
    Sur le fond, l'histoire d'amour entre les 3 personnages n'est que suggérée froidement, ce qui est la faiblesse du film.
    Malgré cela, "Leto", hymne une nouvelle fois à la liberté et à la créativité, possède une force d'autant plus retentissante quand on pense aux problèmes du cinéaste russe avec la censure officielle de sin pays.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    58 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Esthétiquement le film est magnifique, la bande son est extraordinaire, cette histoire rock n roll en Russie est très belle
    Jonathan M
    Jonathan M

    134 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Leto, c’est un visage : Irina Starshenbaum. Et c’est tout. Dans une Russie pop-rock années 80, l’errance de cette tribu dans une rébellion culturelle par la musique. Pris à froid de Cannes - sur-vendu comme souvent par une critique qui ne dispose jamais vraiment du recul nécessaire lors du festival. Pour une personne comme moi qui ne connaît en rien l’impact politique qu’à pu procurer un tel mouvement (réel ? Imaginaire ?), le film ne m’aide pas à m’identifier. La caméra - froide et distante - dans un noir et blanc qui fige un passé sans parler au présent. Le film suscite des interprétations engagées mais n’enflamme pas assez à l’écran. Pas assez Rock quoi.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Dans le club de rock de Leningrad du début des années 1980, la musique occidentale est retenue prisonnière : autorisation de jouer, mais interdiction de s'amuser. Au cœur du paradoxe, c'est un curieux groupe d'artistes qui nous est proposé. Ce club, qui semble être l'unique refuge de la New Wave russe, tous les musiciens les plus emblématiques de la période y sont regroupés (contre tout bon sens historique) dans une ambiance feelgood et hippie trompeuse qui n'a pas manqué d'attirer les foudres du "grand-père du rock russe" ici représenté, Boris Grebenchtchikov.

    Je m'en doutais, mais ainsi tombe à l'eau mon idée de présenter le film comme un biopic qui ne se met pas de limites de créativité. J'imagine qu'il doit être plus facile d'y voir une œuvre de fiction si on ne se fascine pas pour son sujet lui-même, à savoir l'émergence et le succès de groupes comme Akvarium ou Kino malgré la répression de la culture étrangère en URSS. Malheureusement, c'est mon cas, et si j'ai adoré entendre la musique de Viktor Tsoï dans cet étonnant mash-up semi-historique qui tente véritablement de reproduire un "truc" qui s'est produit dans la culture russe grâce à eux, mon esprit critique est plus partagé.

    Voir représentée l'avant-garde de la New Wave russe, sa musique et son histoire au cinéma, c'est un plaisir. Mais pour qui aime vraiment ces groupes et le contexte derrière leurs paroles, c'est un déchirement de voir que les artistes qui ont le plus inspiré le film de Serebrennikov le méprisent, et un dilemme d'admettre qu'il n'est effectivement pas le reflet d'une révolution culturelle, mais plutôt de son illusion. Et Tsoï alors, aurait-il aimé Leto ? Allez, j'opte pour le paradoxe : j'ai beau argumenter qu'aimer le film interdit d'aimer la musique russe... j'aime les deux.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    68 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2020
    Le film possède des qualités techniques indéniables (réalisation, photo,...) mais il est très difficile, même pour un mélomane comme moi, de ressentir de l'intérêt pour cette histoire à la narration plate et prétentieuse qui finit rapidement par lasser. Reste la beauté de son actrice principale magnifiée par un noir et blanc impeccable!
    Romaric44
    Romaric44

    19 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    Film très intéressant mais qui pour moi relève plus d'un documentaire que d'un film.
    Le film traine en longueur et je me suis vite ennuyé malheureusement.
    A voir tout de même par les grands amateurs de musique je pense.
    Jules A.
    Jules A.

    18 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Un grand OUI pour ce film beau et vivant.
    Mon premier film russes, et pas déçu étant donné que ce film est magnifique. Certaines séquences m’on vraiment marqué tellement elles sont belle à voir et à écouter. Ce film est un hymne à la vie, à la liberté et au Rock des Années 80 en Russie!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Certainement une des plus belles découvertes de l'année, Leto est un rêve de musique et de grâce qui donne envie de traverser l'écran. Un film d'une inventivité comme elle ne se fait que trop rare au cinéma!
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2023
    Le cinéaste russe Kirill Serebrennikov brosse un portrait singulier de la jeunesse soviétique au début des années 1980. Pour cela, il raconte le parcours d’un véritable groupe de rock alternatif (« Kino ») forcément diabolisé et interdit par les autorités politiques de l’époque. Surfant entre le biopic, une histoire d’amour un peu fleur bleue et l’intégration de clips musicaux délirants, le film possède une véritable originalité. Malheureusement, les émotions suscitées restent ternes, finissant même par procurer une forme d’ennui. En ayant privilégié la forme (recherche d’un esthétisme parfait), le réalisateur a négligé le fond avec ce scénario bien fade. Rappelons qu’il a produit son long-métrage en 2018 alors qu’il se trouvait assigné à résidence par le régime de Poutine. Bref, une œuvre très mélancolique.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    L’histoire, d’après l’autobiographie de Natalia NAUMENKO, se déroule à Leningrad en 1980, dans le monde du rock où gravitent et se rencontrent deux musiciens, Mike Naumenko, 25 ans, leader du groupe Zoopark et Viktor Tsoï, 18 ans, leader du groupe Kino, aimés tous les deux par Natacha Naumenko, épouse de Mike dont elle a un enfant. Un triangle amoureux peu original depuis « Jules et Jim » (1962) de François Truffaut. De surcroît, le film est long (2h06) et lent, avec une succession de chansons et une intrigue amoureuse très chaste. Les musiciens ont un talent tout relatif (plus lié à jouer, en Union Soviétique, une musique occidentale qualifiée d’antipatriote) et vénèrent leurs homologues américains et britanniques (Bob Dylan, « Velvet underground », Lou Reed, « Blondie », Iggy Pop). Seules quelques scènes surréalistes, très rock & roll voire punk, avec un côté album de bandes dessinées (dans un train notamment), sortent le spectateur de sa torpeur. « Cold war » (2018), également en compétition à Cannes (prix de la mise en scène) la même année, de Pawel Pawlikovski en dit plus sur l’amour et le régime soviétique. spoiler: Pour mémoire, les musiciens meurent jeunes, Mike Naumenko à 36 ans (décès où la consommation excessive d’alcool n’est pas étrangère) et Viktor Tsoï à 28 ans, dans un accident automobile.
    Un film surestimé, avec quelques bonnes idées mais cela ne suffit pas à la réussite.
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