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    Paris, Texas
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    David M
    David M

    30 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    J'ai découvert ce road trip grâce au groupe de musique Texas!
    Je m'attendais à voir la Tour Eiffel mais je n'ai vu qu'un terrain vague.
    J'ai apprécié la lenteur du film, même si au début cela m'a un peu dérouté. Toute la force du film repose sur la scène forte du parloir qui répond aux très nombreuses questions que l'on se pose durant le film.
    jill_bioskop_n-y
    jill_bioskop_n-y

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2014
    Petite merveille que ce film et le découvrir en salle, un plaisir. Harry Dean Stanton est magnifique. Les très bons films ne vieillissent pas, il faut croire.
    Top of the World
    Top of the World

    71 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    Pour commencer, il faut bien dire que "Paris, Texas" est une des plus belles Palmes d'or qu'il m'ait été donné de voir à ce jour. Une pure merveille à la beauté discrète et pourtant si évidente, un drame familial intense sur le retour à la vie de Travis, un homme dévasté par un passé douloureux. Harry Dean Stanton en tient magnifiquement le rôle, face à l'étonnant Hunter Carson, au génial Dean Stockwell, à Aurore Clément et son inoubliable accent frenchy et enfin face à Nastassja Kinski, aussi sublime qu'émouvante. Ces personnages, Wenders les aime et nous fait vivre avec eux cette odyssée à la fois psychologique et physique. Travis ne s'arrête en effet jamais vraiment d'errer, de chercher le lieu qui pourrait l'apaiser, le consoler. Ce lieu n'est sans doute en fait que le "Paris, Texas" du titre, une ville qui reste hors-champ, un fantasme inaccessible, un mirage au cœur du Sud des États-Unis, que Wenders filme aussi bien que ses personnages, d'une manière à la fois tendre et cruelle. Tout le génie du film tient en fait à ce subtil écartèlement entre drame intimiste entre quatre murs, superbement dialogué, et épopée intemporelle, universelle, quasi-muette et accessible à tous. Un authentique chef-d'oeuvre !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2014
    Une coproduction franco-allemande, un générique composé en grande majorité d'Européens, pour un film paradoxalement on ne peut plus américain. Wim Wenders dépeint les Etats-Unis des grands espaces avec une splendeur rarement égalée depuis les années 80, y compris par les Américains eux-mêmes. S'appuyant sur une somptueuse photographie et des décors sublimes, il nous embarque au coeur d'un Texas fantasmé, tentant d'y dévoiler son essence même. Les paysages magnifiquement filmés évoquent ceux de Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni. Le point commun des deux films : le scénariste Sam Shepard, qui semble transformer tout ce qu'il touche en or. A noter également la présence au générique de Claire Denis, assistante réalisatrice sur le film, l'une des plus grandes cinéastes françaises actuelles, et de sa complice Agnès Godard. Mais malgré la magnifique Natassja Kinski, d'une beauté éblouissante, le film tire en longueur dans la dernière demi-heure, les retrouvailles entre les deux principaux protagonistes semblant ne jamais se conclure. Un peu dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Heureuse d'avoir revu ce magnifique film de Wim Wenders ... C'est incroyable comme la mémoire vous joue des tours, j'avais le souvenir du désert et de l'histoire d'amour ... Mais pratiquement pas de leur histoire ! J'avais plus en mémoire une atmosphère comme pour "Les ailes du désire"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2014
    du wim wenders majestueux! un regal de le revoir en 4k.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2014
    Je l'ai vu deux fois, à trente ans d'intervalle. A 15 ans comme à 45 ans, il m'a touché ... juste. Bien que je ne fus pas le même. Les critiques négatives, que j'ai lues, et qui sont visiblement sincères et argumentées, m'interpellent car je ne comprends pas qu'on puisse trouver ce film lent et mou, quand il est long d'une façon appropriée et impitoyablement vrai. Mais tout le monde n'attend pas la même chose d'un film. Pour moi le cinéma n'est pas du divertissement. Pas plus que la littérature ou la musique. La Télé, OK, c'est d'ailleurs pour ça que je n'en ai pas. Très peu de films m'ont touché autant que celui-ci, dont j'aime tout : le jeu des acteurs, la photo, le scénario, la musique, le rythme, le thème.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    91 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2014
    Impossible de savoir où "Paris, Texas" va nous emmener en assistant à sa magnifique introduction. Le désert s’étend, immense et aride, et Travis y marche avec peine mais en silence. Il faudra attendre avant de l’entendre parler pour la première fois, mais que faire de paroles quand la douleur et le manque envahissent tout ? La musique et le silence remplacent souvent les mots, mais ils expriment la même chose. Les images réussissent d’ailleurs là où les discours échouent, puisque ce sont des souvenirs filmés en Super 8 qui vont rapprocher Hunter et son père. À partir de ces instants magiques qui savent durer de façon appropriée, c’est une quête bouleversante qui se met en place. Travis est physiquement présent, mais il est en même temps ailleurs, le regard perdu au loin ou observant les avions dans le ciel. Il sait profiter de la richesse du moment présent tout en rêvant à d’autres horizons, à la ville de Paris, Texas, par exemple, ou bien à l’endroit où il retrouvera son épouse. Hunter, quant à lui, essaye de suivre son père, de le comprendre et de réagir à sa douleur. Il sait que la tâche n’est pas aisée, mais il fait de son mieux et garde espoir en toutes choses, même en la possibilité d’avoir deux pères et deux mères.
    Enfin vient le plus beau moment du film, ce dialogue long et bouleversant entre deux êtres séparés depuis quatre ans. Wim Wenders joue avec brio sur les lumières, les émotions et les visages. La conversation s’étire, les yeux brillent, les lèvres frémissent, les cœurs palpitent, jusqu’au moment où le reflet de l’un se confond avec l’image de l’autre. La barrière qui sépare les deux amoureux disparaît alors, et c’est en toute simplicité que naît l’émotion, pure et belle comme ce chef-d’œuvre.
    Karismatik La Grinta
    Karismatik La Grinta

    20 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    Magnifique film. La 2e scène de retrouvaille en VO est subliminale. La voix de la femme est magistrale. Je suis tombé sous le charme.
    Kiwi98
    Kiwi98

    268 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Sous les notes planantes de Ry Cooder, défilent les paysages Américains, ces paysages texans, d’une couleur indéfinissable, cette vision aérienne du néant. Des images qui en un peu plus de deux heures relient Paris au Texas dans une poésie des plus entrainantes. Ici, en 1984, Wim Wenders nous invite à cette danse qui lui vaudra sa Palme d’Or, une danse électrique, reculée, intime… Une métaphore, celle d’une vie.

    « Paris, Texas », à l’image de Nastassja Kinski, est un film qui ne se dévoile pas, au dernier moment, on se rend compte que ce petit accoutrement rose est trop beau pour disparaître. Et ainsi il tourne, plane, dévoile un peu ses pieds, ses mains, touche, caresse… Mais à quoi cela sert-il d’aller plus loin quand il n’y a rien en dessous ? Le film sonnant en soit comme une énigme. Qui est Travis ? Cet homme, ce clochard sorti de nulle part ? Ce spectre silencieux qui navigue entre les barbelés, se rappelant soudainement qu’il est père, qu’il avait une vie, qu’il était détestable.

    Wim Wenders filme la route, ses courbes, donne une sensualité à ses coins paumés. Grace à un intense travail sur la couleur, la pellicule est sublimée, magnifique, dans ces jeux de couleurs qui sont comme de la peinture jetée sur des visages, comme ses publicités invisibles qui donnent sens à la vie. Puis la crainte de ce monde en perpétuelle évolution, rester sur le plancher des vaches, créer un plan séquence qui met en avant certains des plus beaux dialogues de l’histoire du cinéma. Dans cette boite, ce studio, ou les entités se révèlent sans être vues.

    Travis est une métaphore. Il apparaît dans un paysage désolé, apprend à parler, reste chez son frère, vieillit au contact de son fils, et part… Il part en laissant derrière lui une erreur réparée, il part dans un plan esthétique remarquable… Wim Wenders qui habille la ville, la sublime, lui donne vie, en fait un tableau, utilisant les couleurs pour caractériser l’état des personnages en ce moment. Ils sont liés par le rouge, un rouge qui semble faire écho à Ozu, un rouge vif qui se transmet, qui prend le dessus, affronte le vert, le bleu, et toute sorte de chose.

    Des choses au ralentie, dans une perspective atmosphérique et ténébreuse, une énigme qui fait rêver, une énigme sans fin, une poésie sans fin, dominée par une simple guitare qui répète inlassablement ces trois petites notes intemporelles.
    Un voyage au cœur des Etats-Unis, un voyage dans le cœur de Travis, un bijou au doigt de Nastassja, un arc en ciel dans le cosmos.
    Candice L
    Candice L

    43 abonnés 831 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    Un excellent film! Une histoire originale, des personnages bien creusés et attachants et une virée dans le Texas qui dépayse! A voir!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    C'est le premier succès à la fois critique et public de Wim Wenders. C'est aussi son film le plus émouvant. Davantage dans la tonalité d'Alice dans les villes, qu'il a tourné dix ans auparavant (1974), que dans celle de films plus proches, L'État des choses (1982) ou Les Ailes du désir (1987), méditations intellos sur l'art et l'artiste, sur la vie et la mort. Dans Paris Texas, loin de toute visée symbolique et autres considérations métaphysiques, le réalisateur s'appuie sur un scénario dont la première qualité est d'exprimer avec une simplicité bouleversante des sentiments complexes : la passion amoureuse et ses ravages, l'amour filial, les difficultés de communication, la quête de rédemption... Magnifique scénario de Sam Shepard, adapté par Kit Carson (le père de Hunter Carson qui interprète le petit garçon). À l'écran, les situations et les dialogues s'enchaînent avec une justesse et une évidence propres aux chefs-d'oeuvre. Le récit coule de source en un flot de chagrin et de tendresse merveilleusement capté par la réalisation fluide et sensible de Wenders. Wenders qui jouit dans ce film (le dernier de sa période US des années 1970-1980) d'une grande liberté créatrice, après avoir expérimenté à ses dépens les contraintes des productions hollywoodiennes. Paris Texas est une coproduction indépendante, franco-allemande, tournée en anglais, où l'auteur a pu maîtriser tout son projet et trouver une alchimie miraculeuse entre les participants. On a déjà parlé des scénaristes et du réalisateur. Il faut aussi mentionner les interprètes : Harry Dean Stanton, qui touche par son humanité douloureuse ; Nastassja Kinski, tout en beauté, en sensualité, en émotion à fleur de peau ; Hunter Carson, hypernaturel ; Dean Stockwell et Aurore Clément, sobres et bons dans leurs rôles secondaires (même si l'accent de l'actrice française est assez terrible). Côté photo, le travail du chef op' Robby Müller est remarquable : le cadre et les couleurs (avec notamment une récurrence de la couleur rouge) offrent des visions à la Hopper, exploitent superbement l'horizontalité des routes et des déserts, la verticalité de villes, et traduisent la fascination de Wenders pour les espaces états-uniens. Et puis il y a la musique de Ry Cooder, indissociable du film : quelques notes de guitare qui font vibrer la corde sensible, électrisent et donnent le frisson. De cette réunion de talents naît une oeuvre d'une grande beauté, ponctuée de séquences inoubliables : l'errance du début, en plein désert ; la projection du film en super 8 ; la longue conversation dans le peep show ; le dénouement...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    L'amérique vue par Wenders. Un film inoubliable et qui reste dans mon petit panthéon personnel :)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    J'ai vu "Paris Texas" a sa sortie en salle, il y a 30 ans. J'avais alors été subjugué et profondément bouleversé par cette réalisation à fleur de peau, par la beauté de ses images et par la profonde mélancolie dégagée par son écriture et sa mise en scène. Face à "Paris Texas", mon émotion fut à son comble et je dois dire que 30 ans plus tard ce film m'a autant subjugué et toujours autant bouleversé !
    Ce qui m'a le plus frappé en revoyant ce film, c'est sa fraicheur et son actualité. Sa jeunesse ! Le film n'a pas pris la moindre ride. Si n'était le contexte, on le croirait réalisé très récemment. C'est que "Paris Texas" est habité de bout en bout par une espèce de besoin primordial, prolongé par un cinéma s'enracinant dans l'essentiel.
    On est là face à un road movie mélodramatique d'une beauté sidérante. Le film étire sa mélancolie sur un fond de paysages américains tout droit sortis des fantasmes d'Amérique du réalisateur à l'époque. Les acteurs sont d'un réalisme et d'un naturel vraiment hallucinants, et Nastassja Kinsky est bouleversante de beauté et de fragilité, comme c'était déjà le cas dans le Magnifique "Tess" de Polansky quelques années plus tôt.
    "Paris Texas", un chef d'oeuvre ultime de l'histoire du cinéma, un film comme il en existe peu, un film unique que j'ai revu avec autant d'éblouissement et d'émotion, à mon sens un peu trop esthétisé par une restauration beaucoup trop flashy et caricaturale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Sans aucun doute le plus beau et le plus grand film de Wenders, une maîtrise impressionnante de la mise en scène et un Harry Dean Stanton extraordinaire font qu'on en redemanderais encore ! Quelle performance de Natassja Kinski, aussi, dans les "face à face" avec HDS. Un film culte, grandiose, qui mérite amplement son rang, si ce n'est plus !
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