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Thomas P
38 abonnés
509 critiques
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4,0
Publiée le 19 janvier 2011
Superbe échappée dans le sud des États-Unis où au-delà des paysages majestueux offrant des plans magnifiques, on suit le destin de Travis à la recherche de son avenir. Une réalisation de qualité signée Wim Wenders, avec des acteurs au sommet de leur talent, qui nous transporte tout au long du film sans aucun doute ni aucune déception. On aimerait souvent voir de tels films.
Mon premier film de Wim Wenders, je ne connaissais pas ce réalisateur avant ce Paris. Texas. Le film est lent et l'hstoire est magnifique notamment la scène où Travis raconte leurs hstoires à Jane, la photographie est magnifique, les acteurs excellents, le scénario trés bon et surtout la bande originale est géniale. Sublime, un chef d'oeuvre.
Paris, texas est un trés bon film mais surtout un beau film à tous les niveaux. Ce qui saute aux yeux en premier et qui va nous épater pendant tout le film, c'est la photographie qui est juste magnifique. Les couleurs sont chaleureuse, l'éclairage est parfait rien à redire la dessus, un bonheur visuel. Avec un peu d'attention on peut remarquer que le rouge est LA couleur du film, elle est présente dans chaque plan et ce n'est pas un hasard, car cette couleur est celle de la passion, de l'amour. L'amour d'un père pour son fils, d'un mari pour sa femme. L'histoire est poignante, émouvante et les acteurs renforce cette aspect bouleversant en nous proposant des interprétations trés touchante. Certe le film commence un peu trop lentement mais il va vite trouver son rythme de croisière à notre plus grand bonheur. Paris, texas est vraiment un pur bonheur, une belle histoire.
Silencieux et abstrait, le film se découd à mesure que la caméra de Wenders cadre des peintures toujours plus sidérante. Paris, Texas est un film sur les vies manquées, les retrouvailles, les gâchis, les choix, les oublis. D'une intimité aussi émouvante qu'essentielle au propos, le film dévoile petit à petit les trames, les liens, qui à la manière d'une peinture, s'anime de couleurs, d'émotions. Il est difficile d'en parler car il fait parti de ses films qu'il faut voir pour y croire, jamais le sentiment qui se dégage ne sera exprimé par les mots, car c'est là le but du cinéma, Paris, Texas c'est une affaire d'image, de musique, c'est un film qui montre pourquoi le cinéma est considéré comme un art. Mais il ne faut pas se méprendre, il n'est pas qu'une œuvre visuelle, c'est un film qui porte son sujet dans le cœur, avec l'impression d'une expérience personnelle du réalisateur tant la précision des sentiments qui se perçoit dans les regards et les attitudes bouleverse à tout égards. Un chef d'œuvre donc, intimement bouleversant.
La Palme d'Or de Cannes, cuvée 1984, n'a pas usurpé son titre. "Paris, Texas" est une œuvre majestueuse, contemplative et finalement colossale. On suit avec passion et admiration l'odyssée mystique de ces personnages dans des paysages splendides et effrayants à la fois. Le mystère autour des protagonistes permet d'entretenir un suspens d'enfer jusque dans les dernières minutes du film pour finalement aboutir à la parfaite scène du dialogue entre Travis et sa femme, à travers une vitre ô combien symbolique. La beauté irréelle de Nastassja Kinski permet à cette scène d'entrer dans une dimension quasi-métaphysique, légitimant du même coup toute l'attente accumulée dans le film. On en prend plein les yeux et notre cœur est soumis à rude épreuve lors des dialogues sans fin mais ô combien profonds. Une réussite brillante et inoubliable.
Un film très étrange. Dès le début on se sent happer par cette atmosphère si spéciale, due à une superbe mise en scène et photographie qui contribue à la réflexion métaphysique du film sur l'existence. Paris, Texas contient une multitude d'idées sur le cinéma, ainsi qu'un des dénouements les plus bouleversants du septième art.
"Paris Texas" n'a rien perdu de son pouvoir de fascination. En se confrontant directement à son éternel rêve américain, Wenders parvient à passer du mythe (l'ouverture à la John Ford) à l'humain (l'incarnation progressive d'un personnage) sans perdre sa puissance poétique. Et le film de garder tout son ampleur jusque dans les scènes intimistes, proposant une belle fable sur les rapports père/fils. Dommage que le réalisateur se sente obligé de clore son récit dans l'explicatif et que cette belle errance, ambivalente et poétique, se termine dans une scène lourdement psychologique dans un improbable et très conceptuel peep show. Le réalisateur est rattrapé par son penchant pour les dispositif théoriques, alors que la force du film jusqu'ici vient justement d'avoir réussi à s'en libérer...
Wenders nous partage dans ce film, tournant de sa carrière, sa vision idéalisée et simplifiée du modèle familial confrontée à sa propre destruction. Travis, par sa quête identitaire et sa volonté de reconstruction de l'unité familiale nous apparaît comme simple et attachant. Jane et Travis, brisent ce modèle et s'en éloigne...
Le rythme du film est lent et progressif. La photographique du film est envoûtante et nous transporte dans l'Ouest Américain magnifié par Wim Wenders. La couleur rouge de la casquette de Travis, le pull over rouge, évoque la passion et s'imprime sur la rétine indéfiniment.
Point culminant de l'oeuvre de Wim Wenders. Cinéaste de l'errance par excellence. Avec Sam Shepard au scénario, (acteur, écrivain et grand dramaturge) il plonge au coeur de cette Amérique des grands espaces où l'homme peut disparaitre. De l'effacement au retour à la vie, parcours d'un grand brulé de l'amour interprété magnifiquement par Harry Dean Stanton. Paris Texas est le Road-movie ultime et définitif. Chef d'Oeuvre.
Une quête d'identité passionnante et émouvante, aux scènes inoubliables. Les plans sont soignés, les acteurs sont parfaits, et la musique est très belle. Un road-movie d'une rare sensibilité !
travis (harry dean stanton) se mit du jour au lendemain a marché a travers le desert, il sera parti quatre anné, jusqu'au jour ou son frere vient le récuperé, mais bien des chose on changé, et nottement le role de pere qu'il avai a été remplacé par walt (dean stockwel), c'est alors que travis va d'abord renoué le lien avec hunter, son fils, puis dans un deuxieme temps retrouvé sa femme... doté d'une magnifique photographie, paris texas qui est signé wim wenders, met en scene un film tres touchant, on prend plaisir a suivre l'histoire de cet homme perdu, sans savoir vraiment ou se situé mais qui garde ce meme point de mire, paris texas c'est avant tout l'esprit de famille, l'amour d'un pere et d'un fils, et que sa ne peut pas ce remplacé par un oncle et une tante... le film est porté par une tres belle musique de ry cooder qui apporte le tempo, mais que serait ce paris texas sans l'excellent harry dean stanton et la merveilleuse nastassja kinski qui apparai dans la derniere heure mais qui donne un brin de sensualité et surtout une force considerable a ce drame
Ce film est beau.., il prend le temps de raconter une histoire toute simple, avec des plans incroyables et une interprétation magistrale. Ce film prend aussi son temps et finit en apothéose avec une scène de dialogue d'anthologie. Grand grand film.
Un film magnifique de bout en bout, une BO splendide, des acteurs parfaits. L'histoire d'un homme à la recherche de ses origines (du lieu où il a été conçu) , d'un passé (de son fils, de sa femme), d'un bonheur, qu'il ne retrouvera jamais. Il est perdu dans le désert américain, que Wenders filme magnifiquement. Les cadrages sont tous formidablement bien pensés, tous les plans sont d'une beauté incroyable. Le rythme particulier, la musique (splendide, je le redis) de Ry Cooder donnent au film une mélancolie, une nostalgie qu'il est rare de ressentir devant un film.