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Un visiteur
2,5
Publiée le 10 août 2008
J'ai franchement été très déçu par ce film. Je l'ai trouvé mal joué (en tout cas, la VF est désastreuse), la photo est hyper flashy sur tout la première heure et les reports entre les personnages sont triviaux. Seule la fin, avec Nastassja Kinski, sauve le film. D'une manière générale, je n'ai pas été touché par ce Paris, Texas.
Alors certes l'histoire est très belle, le jeu des acteurs parfait, la musique et la photographie sont de qualité, mais le film traine en longueur et manque de rythme ou de suspens pour nous faire tenir éveiller. N'en reste pas moins que le jeu exceptionnel d'Harry Stanton Dean sur le fond musical de Ry Cooder nous offrent des images qui ne s'oublient pas de sitôt.
Un chef-d'oeuvre du cinéma porté par des acteurs époustouflants et une sublime réalisation. Un conte merveilleux avec une qualité d'interprétation magnifique. Une merveille.
Beaucoup d'émotion dans ce film. Harry Dean Stanton (enfin son personnage) et son fils sont vraiment touchants, des superbes images et paysages surtout dans la première partie (celle que je préfère car très bizarre). Le point fort c'est l'histoire qui est magnifique, il y a aussi une sorte de suspense. Mais malheureusement je trouve que les 20 dernières minutes paraissent longues mais elles sont nécessaires.
Wim Wenders (Buena Vista Social Club - 1999) réalise là un road movie à la fois contemplatif et poétique, où le personnage principal, en quête d’identité, doit se remettre en question après quatre années d’errances, où il va devoir refaire connaissance avec le fils qu’il avait finit par oublier et reconquérir la femme qu’il aimait. Le démarrage du film très lent nous permet de découvrir de magnifiques paysages, le Texas, où de vaste carrières dans un désert à perte de vue, aride et peu peuplé nous submerge tout au long. Parti dans une quête de la rédemption (?), Travis reprend sa longue errance afin de réparer ses erreurs. Magique, magnifique, touchant, pure, sont les mots qui viennent en premier, grâce à une très belle mise en scène, des cadrages splendides (notamment celui du Peep Show où le visage de Travis se superpose à celui de Jane). Des interprétations marquantes, dont Harry Dean Stanton, qui obtient ici, sans nul doute, l’un de ses rôles les plus important au cinéma. Avec à ses côtés, Nastassja Kinski & Dean Stockwell. Une œuvre qui mérite réflexion et qui fut le grand vainqueur lors de la 37ème édition du Festival de Cannes en remportant la Palme d’Or, ainsi que le prix de la critique internationale et le prix oecuménique.
Un véritable petit bijou du cinéma américain! Le jeu des acteurs meilleurs que jamais, la musique mythique composée par Ry Cooder et la mise en scène de Wim Wenders pour son premier film américain nous donnent une série de scènes à l’esthétique remarquable se liant dans une road movie au lyrisme rare. Le passage est tout particulièrement celle dans laquelle Nastassja Kinski entre dans la pièce dans son petit pull rose que la lumière rend étincelante est tout simplement inoubliable. Le scénario réussi à dépeindre parfaitement les relations entre les personnages, de la manière la plus émouvante que puisse le faire le septième art.
Renversant et débordant d'émotions, ce surprenant récit à le mérite d'étudier au plus profond des protagoniste les impacts d'un echec sur une vie entière. La lenteur des dialogues et des acteurs conforte le spectateur dans un univers surcharger de valeurs humaines en pleines ébulitions. A voir absolument ce film décoré par un festival de cannes évitant un peu son élitisme de première pour récompenser la beauté humaine.
Un choc cinématographique auquel s'émane des milliers d'émotions positives. Le regard du spectateur est stimulé durant 2h30 par des couleurs d'une incroyable beauté à l'image des paysages et des personnages du film. Certainement le meilleur voyage de ma vie.
Le vieux Continent regorge de talents en matière de cinéma depuis des lustres, cela ne fait aucun doute. La preuve en est, une fois de plus avec notre cousin germaniste Wim Wenders qui réalisait en 1984 son désormais célèbre "Paris, Texas" à l'excellente réputation tout à fait justifiée. Si l'on pouvait craindre au vu du premier acte une démonstration de masturbation intellectuelle et qu'il est par conséquent difficile de rentrer dès les premiers instants dans ce long-métrage, la suite s'avère remarquable de maîtrise narrative comme de largesse dans la palette visuelle. Comme souvent dans ces oeuvres plébiscitées par la critique, un personnage sort de nulle part sans que l'on ne sache rien de lui et puis nous découvrons au fur et à mesure le but de son existence et les raisons de son implication essentielle dans le film. Sauf que si Wenders manifeste non seulement une capacité exemplaire à rendre passionnante son histoire (cela en éparpillant des indices soigneusement choisis qui ne se délient que lentement et sans que l'on ne puisse augurer quoique ce soit sur la suite des événements), il n'a pas la prétention détestable de certains lorsqu'ils évoquent des pseudos-quêtes existentielles. Lui laisse couler lentement mais sûrement un récit à la construction sans failles et l'illustre esthétiquement notamment grâce à l'apport de la photographie et des multiples contrastes qu'elle offre ici. Le rythme se ralentit dans la dernière demie-heure jusqu'à parvenir lors d'un plan-séquence clé à un quasi-état de transe assez fascinant. La belle Nastassja (toutes mes excuses si l'ortographe s'avérait incorrecte) Kinski fait son apparition, sobre et splendide à la fois après une bonne heure et demie durant laquelle tout aura tourné autour d'elle sans qu'on ne l'aperçoive. Cette éloge du fantasme féminin nous remue notre petit estomac jusqu'à un point final réussi. Si l'exposition de "Paris, Texas" est un peu lourde, le reste du film mérite que l'on s'y attarde sérieusement.
Si je ne devais retenir qu'une seule scène de ce pur joyau américain, ce serait la séquence du peep-show : deux êtres abîmés par la vie, séparés par une vitre et par le temps ( l'un souffre d'une jalousie maladive, l'autre ne peut oublier la voix du premier ). Wim Wenders signe un véritable chef d'oeuvre avec Paris, Texas. Harry Dean Stanton trouve là le rôle de sa vie ( l'acteur joue habituellement les seconds rôles ) aux côtés de la ravissante Nastassja Kinski. Impossible de ranger Paris, Texas dans une catégorie spécifique : à la fois drame psychologique, road-movie et western, il nous entraîne dans le voyage intérieur d'un homme qui fut jadis père, mari et frère et qui est aujourd'hui devenu un anonyme, un quidam errant sur le sol rocailleux de la frontière mexicaine. En ce sens, les premières minutes du film de Wim Wenders sont déchirantes. Quant à la musique, extraordinairement calme, poussée à bout de l'épuration, elle apporte une dimension méditative à l'ensemble. L'une des plus belles Palmes d'Or qu'il m'est été donné de voir. Sublime.
Et bien que dire??! Simplement que c'est ce que le cinéma peut nous donner de meilleur!! Un mise en scène impeccable, une photographie superbe avec des paysages et des panoramas absolument magnifiques, des acteurs touchants dans leur intériorité et dans leur simplicité, et enfin un bande son qui accompagne le tout qui nous fait presque sentir l'air sec et aride du Texas. Un film à contempler et à ressentir tout simplement!! Merci Monsieur Wenders pour se moment inoubliable de GRAND cinéma...
Un film récompensé de la Palme d'Or à Cannes en 1984 et ce n'est pas volé! Travis, devenu mutique et absent depuis 4 ans en raison de sa séparation difficile avec sa femme, est retrouvé errant dans le désert de Mojave. Son frère, devenu le père officiel de son garçon Hunter, renoue les liens et pense qu'un fils doit connaître son vrai père. Après les retrouvailles avec sa progéniture, Travis désirera retrouver sa vie antérieure. Il décide de chercher sa femme, résidente à Phoenix. Quelle virtuosité dans le cinéma de Wim Wenders! Ce dernier réussit un véritable coup de maître où personnages et panoramas se fondent parfaitement. Il expose une fresque sublime des paysages américains où prédominent les couleurs vives, la photo est absolument resplendissante de beauté. La couleur s'étend à énormément de lieux, elle est omniprésente, apaisante. On suit agréablement ce road-movie où les acteurs sont talentueux et le scénario exhaustif en leçons de vie. La BO adoucie l'ambiance et place efficacement l'histoire dans le contexte et la nature de ses paysages Sud américain. Les cordes lentement grattées de cette guitare mexicaine sont en parfaite adéquation avec le climat désertique, les couleurs pétantes et les relations humaines du film. Un chef d'oeuvre absolu et intemporel.
Un film exceptionnel d'émotion... Un rythme languissant comme le soleil du Texas et une musique parfaitement adaptée...
Pour arriver sur une des plus belles scènes du cinéma (celle du peep-show) tellement forte qu'elle se trouve sur le dique de la BOF et qu'on y retrouve l'émotion intacte...