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    Le Lac aux oies sauvages
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    149 critiques spectateurs

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    riverainpsy2
    riverainpsy2

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un magnifique film noir , avec une maîtrise visuelle impressionnante qui aligne les morceaux de bravoure et les plans originaux et marquants . Il manque cependant un peu de profondeur aux personnages pour emporter totalement l'adhésion . C'est un pur chef d'oeuvre de mise en scène , à voir absolument , hélas tempéré par une faiblesse scénaristique relative . Un très bel exercice qui risque pourtant un oubli relatif assez rapide .
    Paulin Brun
    Paulin Brun

    26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Zhou Zenong est un des petits parrains du vol de motos d’une ville de province chinoise. Lors d’une course-poursuite avec une bande rivale, il tue deux policiers. Il devient alors un fugitif dont la tête est mise à prix. Il ne laissera que la personne la plus innocente de la ville, une prostituée envoyée par un de ses complices, arrêter sa cavale pour que la récompense de sa capture revient à sa femme.

    Le lac aux oies sauvages est un classique du genre du film noir. Il se déroule principalement de nuit. Le directeur de la photo est Dong Jingsong, le même qui signait les déambulations nocturnes et poétiques du Grand Voyage vers la nuit de Bi Gan. Les deux films partagent une partie de leur onirisme, mais dans le premier, la recherche était lente et rêveuse, dans le deuxième, effrénée et cauchemardesque. La signature visuelle de Dong Jingsong sont les éclaraiges colorés et notamment les néons. On a beau voir souvent ce type de lumières dans le cinéma actuel, il les renouvelle. Les policiers portant des baskets lumineuses, par exemple, passant d’une chorégraphie en groupe, dans une fête foraine nocturne, à l’identification d’un cadavre, dans l’obscurité d’un bord d’autoroute. La mise en scène est vraiment d’une grande beauté… (je suis loin d’être la seule à le dire).


    Le récit est simple : un homme fuit la police et ses ennemis/rivaux. Cependant la trajectoire narrative est assez complexe, et on met un certain temps à remettre en place la chronologies des scènes. Ce qui n’a paradoxalement aucun impact sur l’intérêt du spectateur et la force du film. Les scènes sont des récits dans le récit, et certaines sont découpées de manière extrêmement brillantes. Une des première scènes, d’une extrême violence, dans une cave, se clôt d’un coup de pied qui fait exploser l’ampoule. Noir absolu, scène suivante.

    Beaucoup de scènes se répondent, et vont « deux par deux ». Les deux scènes de baskets lumineuses par exemple, les deux scènes de bateau… Pour ma part, j’ai beaucoup aimé les deux scènes de « brief » durant lesquelles on découvre la carte de la ville. Dans la première, la ville est l’objet d’un partage entre voleurs de motos. Rue à rue, elles sont toutes distribuées par ordre de noblesse aux voyous, de la plus riche à la plus populaire. Dans la deuxième, ce sont les policiers qui se voient attribuer un secteur de la ville pour traquer le fugitif. J’ai adoré cette scène de commissariat, qui m’a beaucoup rappelé une scène très similaire dans Entre le ciel et l’enfer de Kurosawa (un de mes films préférés). Le chef de l’enquête nomme un quartier et le réalisateur nous le montre à l’écran tandis que la voix du policier nous le décrit. C’est à cette occasion qu’on découvre la zone de « non droit » qu’est le lac aux oies sauvages… et c’est le même procédé qui est utilisé dans les deux films.

    La suite sur https://legoutducine.home.blog/2020/01/05/le-lac-aux-oies-sauvages/
    Abvwyl
    Abvwyl

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Jeux d'ombre et de lumière, mise en scène virtuose, ce lac tourbillonnant déroute un peu au début avant de nous éclabousser de son talent.
    Orno13
    Orno13

    12 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Apres le prometteur mais néanmoins exigeant film black coal, diao yinan nous ponde un autre polar glauque mais surtout incompréhensible, avec des personnages plus détestables les uns que les autres ce qui n'aident pas pas à l appréciation du film.
    Peu à peu on se détache de ce film et on regarde sa montre en espérant que la torture prend vite fin.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Un beau film rempli de poésie , sur une intrigue policière, assez banale , un petit voyou tue un policier sans le faire exprès , s'en suit une fuite, un road movie hallucinant, où il rencontrera une prostituée qui le suivra pour le meilleur et pour le pire. ( il y a un petit côté " A bout de souffle" dans la fraîcheur de la réalisation. Tout cela se passe dans les milieux mafieux de cette capitale d'une province chinoise, policiers corrompus, petits malfrats , bordels aux prostituées aguerries . On se laisse séduire par ce faux- néo réalisme, souvent baroque .
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Le premier intérêt de ce polar Chinois est de montrer une Chine rarement vue, celle des bas-fonds et des délinquants ; ici des gangs qui se disputent des territoires pour le vol de motos, dans un environnement urbain impersonnel ou délabré. L’autre intérêt est la dimension esthétique de la mise en scène, qui alterne le nerveux et le contemplatif, en utilisant au mieux l’environnement précité. Bien. Mais cette préoccupation esthétique donne l’impression que le cinéaste se regarde filmer, au détriment d’une vraie approche des personnages, qui restent des stéréotypes mystérieux, ce qui empêche l’émotion d’affleurer. Et il s’agit d’un polar : on peut regretter la faiblesse du scénario et un manque de fluidité dans la narration qui nuit grandement à la compréhension de tout ce qui est montré.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    Un polar sombre et crasseux, servi par une mise en scène virtuose, compensant un scénario nébuleux mais intriguant.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2022
    Dao Yinan, obtint avec son précédent film en 2014, " black coal" l'ours d'or au festival de Berlin. Film policier excellent pour ne pas dire exceptionnel, on attendait avec impatience l'opus suivant du realisateur Chinois.

    " le lac ..." est malheureusement de qualité incomparable avec celle de son prédécesseur. Si le scénario est plus rectiligne que " black coal" ( un chef de bande poursuivit par la police et par une bande rivale, qui sait que sa fin est proche, souhaite faire parvenir à sa future veuve le montant de la prime pour sa capture), il manque cruellement de saveur.

    Certes, il restera à deviner pour qui roule la jeune femme qui se présente au personnage principal comme celle qui peut l'aider dans son entreprise ; c'est quand même très maigre comme élément de mystère !

    Déception pour ce " lac aux..." qui ne parvient jamais à captiver, même s'il se regarde sans déplaisir.

    Certes, on suit le déroulement de l'intrigue qui se passe intégralement de nuit ( l'épilogue est filmé symboliquement en plein jour) ; on assiste à deux reprises à des scènes d'action assez courtes qui tirent sur le cinéma du Coreen Park Chan Wook , mais rien de bien transcendant.

    Ajoutons que le cinéma chinois nous a habitué à des casting d'un meilleur standard et à une distribution presentant des acteurs manifestant plus de charisme et surtout moins de fadeur.

    Présenté en compétition officielle à Cannes en 2019 " le lac aux oies sauvages " repartira la corbeille vide. Ce n'est pas moi qui crierait au scandale !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Quelle ambiance, dès le départ le ton est donné et il sonne juste. On a l'impression de visiter au pas de course une ville de province quelque part en Chine mais vue par les bas fonds.
    Je ne connais pas la Chine mais ce qu'on y voit est exotique, fou et angoissant en même temps. L'argent, toujours l'argent, quête éperdue de morts vivants juste entraperçus. Histoire d'amour lugubre, aucune intimité possible, des dédales de ruelles grouillantes jour et nuit, surtout la nuit. Il faudra attendre l'ultime seconde du film pour que la course s'arrête enfin et que surgisse une part d'oubli.
    Beaucoup de références du cinéma occidental viennent à l'esprit mais ce qu'on voit là est peut-être la naissance d'un genre cinématographique nouveau, un polard asiatique qui dégage une poésie vénéneuse mais tellement imaginative. La Chine comme nous ne l'avions pas encore vue …
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2021
    Dans sa fuite, un malfrat se retrouve associé bien malgré lui à une prostituée. La police le recherche suite au meurtre bien malheureux d’un policier ; lui, dans sa fuite, n’a qu’une seule idée en tête, offrir la sienne, mise à prix pour mettre sa femme à l’abri. La prostituée en quête de sens dans sa vie sera sa plus fidèle alliée.
    Diao Yinan, dans ce film nommé à Cannes, montre toute l’étendue de son talent et de sa culture cinématographique. Son film est d’une grande réussite formelle et ce dès l’entame ; sa première demi-heure est virtuose et son final magnifique. Ces deux parties offrent des courses poursuites haletantes et des moments d’une grande poésie. Au milieu, ne coule pas une rivière, mais un long fleuve d’ennui autour d’une intrigue nébuleuse et dénuée d’intérêt. Le garçon a bien digéré tout l’esthétisme du film noir américain des 50’s (« La dame de Shanghaï », « Le faucon Maltais », « Le grand sommeil », « Le port de l’angoisse »,…) et du cinéma Hong Kongais (comme les Wong Kar Wai) et livre une mise en scène exceptionnelle. Mais par ce gros passage à vide dans la tenue de son histoire mais aussi par une forme de vacuité de ses personnages, ce talent finit par se résumer à un exercice de style talentueux mais trop peu incarné.
    Passé la claque de la première demi-heure, on se lasse, mais restez jusqu’au bout, les vingt dernières minutes méritent aussi d’être vu.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    monique h.
    monique h.

    49 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    déçu de ce film asiatique , on a beaucoup de mal à suivre , c' est très embrouillé cette chasse à l' homme et qui sont les policiers , pourquoi cette prostitué s' intéresse tant à la femme de l' homme recherché , pour moi ce film n' est pas abouti et trop d' ombre
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Néophytes (ou insensibles) du décorum de la culture asiatique, ne vous lancez pas, au risque de trouver le temps long, voir très long.
    Tout est subtilité, patience et sublimation. Autant dire, que l'on accroche ou l'on bougonne. Ma notation vous oriente assez nettement sur mon ressenti.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2021
    D’une beauté plastique évidente, magnifiquement mis en lumière, Le lac aux oies sauvages est une plongée envoûtante et nocturne dans les endroits les moins fréquentables d’une mégalopole chinoise. Reprenant les codes du film noir, ce long-métrage à l’intrigue complexe et sinueuse nous embarque dans le milieu de la petite mafia urbaine qui n’hésite pas à sortir les armes pour régler ses différends sur fond de trafic de motos volées. Si le cinéaste Diao Yinan nous offre plusieurs séquences absolument sublimes, il s’égare à d’autres moments dans des longueurs qui peuvent laisser perplexes. Mais l’envie de cinéma transparaît dans chaque plan du film, et l’ensemble reste bluffant, prouvant une nouvelle fois que le septième art asiatique est plus que jamais une terre de citations et d’expérimentation.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2021
    Je n'ai pas accroché plus que cela. Le rythme est assez faible du début jusqu'à la fin.
    L'histoire est intéressante mais la mise en scène me laisse sur ma faim.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2021
    On reconnaît l'esthétique et le style du cinéaste dans la même lignée que son "Black Coal" avec surtout et une nouvelle fois la sublime photographie. On n'est par contre pas très séduit par un prologue très classique qui mène alors forcément à "attend que je te raconte". Si le flash-back n'est pas rédhibitoire en soi le réalisateur le mets en place de façon un peu abrupt. Mais doucement le scénario se construit malgré tout et on finit par s'attacher, mais surtout aux deux femmes qui sont finalement deux victimes des hommes. Les hommes sont tous des brutes plus ou moins avoués ou assumés. Un film sincère sur le fond mais parasité par de vraies maladresses comme la plus risible avec "le coup du parapluie" qui est d'un grotesque malheureux puisqu'on en rit alors même que ce n'est certainement pas le but recherché. Le film surnage grâce au climax général, aux deux personnages féminins et à une fin savoureuse.
    Site : Selenie
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