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    Le Lac aux oies sauvages
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    149 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Je ne sais pas, je dois être complètement dépassé face à cette avalanche de bonnes critiques. Alors oui c'est bien filmé, certaines scènes sont mêmes magnifiées par le contraste avec la misère et la crasse ambiante. Mais l'intrigue est vraiment banale, d'une platitude sans nom, et cela m'a particulièrement dérangé. Je ne regrette pas de l'avoir vu pour autant mais il ne restera pas dans ma mémoire bien longtemps.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    De Diao Yinan (2019).
    Un film d'action entre policier et thriller nerveux et particulièrement bien mené. Bonne réalisation même si parfois confuse . Le risque étant de se perdre dans cette histoire en forme de course poursuite . Le jeu est excellent . Le film nous donne à voir de sacrées gueulles ! Notamment Hu Ge, Gwei Lun Me et Liao Fan !
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Honnêtement, j'ai l'impression de me répéter mais on dirait qu'on nous passe toujours le même film depuis des années. J'ai vu beaucoup de films asiatiques de tous les genres et un particulier les thrillers / drames donc je pense que j'ai un minimum d'objectivité pour juger ses films. Alors tout commence super bien avec une ambiance réussie, une mise en scène qui nous plonge dedans, de bons acteurs qui incarnent des personnages très marqués, etc. Mais pour tout le reste, c'est du réchauffé, très clairement. C'est une copie, d'une copie, d'une copie et on y retrouve toujours les mêmes codes depuis un certain temps. L'originalité n'existe plus et on est même plus surpris même pas un dénouement qui se veut inattendu. Après, j'ai bien apprécié la photographie et l'atmosphère pensante mais malgré ses quelques points positifs, ça reste trop simple à mon goût. Avec les les moyens que l'on a quasiment en 2020, que ce soit financiers ou matériels, on est clairement en mesure de s'attendre à de meilleurs longs métrages. Mais bon, ce n'est que mon avis, je suis peut-être parfois trop exigeant. 11/20.
    lancelo25
    lancelo25

    31 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Désolé d’élire ce film le nanar de l’année : un jeu plus que théâtral et parfois maniéré de certains acteurs (ou actrices), une histoire qui ne nous intéresse pas, une longueur infinie, des scènes grotesques, un enchaînement de scènes collées avec du scotch tant le montage est découpé et abrupt…Tous les ingrédients sont présents pour nous faire fuir ou nous endormir, on peut juste lui accorder de beaux éclairages, ce qui ne suffit pas pour faire un film…
    Melvin Heurtebise
    Melvin Heurtebise

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    C'est le genre de film symptomatique ou l'on voit trop de choses dans sa bande annonce qui est dantesque elle soit dit en pensant :).

    J'étais tellement hypé j'en demandais peut être trop pour ce film, le premier film chinois que je vois. On sent l'influence du cinéma coréen d'ailleurs sur celui ci. En tout cas la mise en scène, les décors et le jeu d'acteurs sont très bons. Les couleurs de ce polar sont juste somptueuses et le réalisateur nous surprend à chaque plan mais cela traîne en longueur et je ne vois pas trop le rapport avec le titre du film et ce fameux lac d'ailleurs c'est bien dommage mais cela reste un bon thriller en tout cas !

    3,5/5
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Le précédent film de Diao Yinan, « Black Coal », avait eu l’Ours d’or à Berlin en 2014. Récompense quelque peu exagérée tant ce film était neurasthénique et prétentieux en se rêvant comme le renouveau du film policier chinois. Mais si on s’y ennuyait copieusement, il laissait déjà présager des talents de metteur en scène du cinéaste. Celui-ci revient cinq ans plus tard avec un nouvel opus qui s’apparente plus au polar, un genre voisin du film policier, puisqu’il met en vedette tout un tas de gangsters et de marginaux. Présenté en compétition au Festival de Cannes cette année et revenu bredouille de la Croisette, il aurait pourtant pu prétendre aux côtés de Tarantino et d’autres à remporter le Prix de la mise en scène plutôt que les frères Dardenne pour « Le jeune Ahmed ». Ceci mis à part, « Le Lac aux oies sauvages » est un film visuellement sublime, aux atours hypnotiques, dont l’esthétique joue pour beaucoup dans la réussite.



    En effet, c’est le genre d’œuvre stylisée à l’extrême (et qui a du style) dont on se doute que le réalisateur aime à se regarder filmer. Cela paraît encore un peu trop prétentieux, on peut en effet et encore une fois trouver Diao Yinan trop conscient de la propre excellence visuelle de son long-métrage. Mais quand c’est beau il faut le dire et cette fois ça fonctionne complètement, il nous cueille complètement avec ce nouveau film. Les images font d’ailleurs parfois penser au « In the Mood for love » de Wong Kar-Wai en mode contemporain et flashy. Les plans sont savamment travaillés, il sait découper ses séquences de manière méticuleuse et justifiée comme lors de ce combat dans un immeuble ou de celui dans la cave d’un hôtel, sommets de mise en scène. Et les environs de son lac, rarement montré, sont mis en avant de la plus belle des manières et donnent au film son cachet si original. La faune humaine bigarrée et les décors très étranges de cette zone de non-droit, comme la qualifient la police, sont particulièrement mis en avant et donnent à « Le Lac aux oies sauvages » une âme singulière, une atmosphère envoûtante et un aspect unique en son genre.



    Il y a bon nombre de plans ou de séquences qui feront date et qui excitent la pupille du spectateur avide de belles images sans que cela fasse sombrer cette œuvre dans un aspect trop clip. On se souviendra longtemps de cette décapitation à scooter ou de ce bandit tué au parapluie, des fulgurances de violences certes esthétisée mais magnifiques que ne renieraient pas Tarantino ou un certain cinéma coréen qui serait cependant peut-être plus énervé. Mais il y a aussi des séquences presque oniriques au détour d’un simple plan à l’image de cette chorégraphie des policiers infiltrés avec leur baskets fluos qui clignotent sur « Raspoutine » de Boney M. Le cinéaste a le sens du détail et filme comme un chorégraphe des images de toute beauté qui flattent le regard. Malheureusement, il y quelques errements au niveau du scénario et de la psychologie des personnages. Si l’intrigue est relativement claire et que les allers et retours dans le temps entretiennent le mystère, il y a un manque de clarté flagrant dans les motivations des personnages et leurs déplacements qui peuvent rendre tout cela parfois opaque. Le réalisateur semble tout miser sur la forme au point d’en oublier parfois le fond relégué semble-t-il au second plan. Mais « Le Lac aux oies sauvages » est un tel plaisir pour les yeux que l’on ne s’en offusquera pas jusqu’à cette belle conclusion féministe.



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    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Zhou Zenong (Hu Ge), chef de gang trahi par ses pairs, se retrouve au cœur d'une chasse à l'homme après avoir tué des policiers. Liu Aiai (Kwai Lun-mei), prostituée en quête de liberté, s'allie à Zhou Zenong pour le dénoncer volontairement auprès des autorités et ainsi récupérer la prime. Prime qui servira à aider la femme et l'enfant de l'ex chef de gang.

    Apres *Black Coal* auréolé de l'Ours d'Or à la Berlinale 2014, le cinéaste Diao Yi'nan est de retour dans le polar contemplatif *Le Lac aux oies sauvages*. Un film partagé entre esthétisme, violence et modernité.

    Ici, le rural qui se modernise au fil du temps devient la zone maîtresse du ce film. Le Lac aux oies sauvages, dernier bastion naturel qui se perd peu à peu dans la prostitution, s’avère être la région de refuge des derniers jours de Zhou Zenong. La pluie et la nuit dictent le temps, avec à leurs pieds le grand-banditisme, la violence et la misère qui mènent une société chinoise vacante. Mais c'est aussi la modernité qui touche cette région : la loi écrite par ses gangsters aux allures de samouraïs modernes, et ces lumières omniprésentes qu'elles soient en publicités ou accrochés aux chaussures.
    C'est dans cette ambiance que se développe ce grand règlement de compte entre policiers et gangsters avec en son milieu ce duo insolite, Liu Aiai et Zhou Zenong. Deux personnages rencontrés au détour d'une gare, la lumière d'un briquet les éclairants. Diao Yi'nan nous invite rapidement à un retour sur les origines et les circonstances qui ont amenés ces deux êtres à se rencontrer.
    Plus rien ne les retiens, tous les dégoûtes. Zhou Zenong est trahi et complètement cerné, sa liberté et sa fugue sont inévitablement chronométrés. Liu Aiai ne supporte plus son rôle de prostitué, et voit l'occasion de pouvoir se reconstruire à travers les yeux de Zhou Zenong et la prime qu'il porte sur le dos.
    Deux êtres qui vont vivre comme une sorte d'idylle, le temps de quelques jours avec à leurs traces la peur d'être arrêtés et tués. Point d’apothéose de cette relation, cette balade de nuit sur une barque, au cœur même du Lac aux oies sauvages. Et enfin, ce repas dans un restaurant miteux, qui se voudrait durer éternellement.

    Indéniablement, *Le Lac aux oies sauvages* se voit beaucoup plus marquant dans la propreté de sa photographie et de sa mise en scène, que dans son scénario ( bien qu’intéressant quand-même ). C'est une véritable claque visuelle ! Une chasse à l'homme sublimée par le travail des néons colorés qui éclairent les villes chinoises; un travail sur les ombres qui magnifie des dialogues et scènes de tensions; des scènes de combat réussites où le sentiment de grande violence et de force physique sont ressentis; un travail remarquable aussi sur le son, alternant entre douceur de la pluie et cries inquiétant d'animaux dans un zoo assombri par la nuit; ...
    En alternant entre plusieurs personnages le temps d'un plan-séquence, la caméra de Diao Yi'nan nous convie dans une sorte de voyage contemplatif au cœur d'une ville moite remplie de misère de violence.

    Injustement boudé lors du Festival de Cannes 2019, *Le Lac aux oies sauvages* s’avère comme un véritable voyage de deux êtres lâchés et dégoûtés par le monde misérables qui les entourent. Une idylle brouillée par la quête de justice des policiers et de vengeance des gangsters, le tout dans une mise en scène et une photographie hypnotisante et magnifique.
    Lucas J.
    Lucas J.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Un poil moins entraînant à mon goût que "les éternels" , son précédent film, cette nouveauté conserve trois méga points forts :
    - Scènes de vie quotidienne chinoise et notamment les bas-fond ultra appréciables et vraiment bien placées : on voyage total
    - Le travail de la lenteur et du silence toujours aussi beau
    - La lumière, et finalement l'ensemble du travail de réalisation est vraiment remarquable !!

    Côté scénario par contre j'étais sur ma faim... L'attachement aux personnages est relatif, et c'est un souci dans le cadre d'une course poursuite : /
    thomashoward
    thomashoward

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Très beau titre que LE LAC AUX OIES SAUVAGES, mais ça s'arrête là. Beaucoup de critiques élogieuses pour ce film, mais ce n'est pas le cas; Durée un peu trop longue, 20 ou 30 minutes de trop. Histoire confuse et flash-backs iinutiles. Bref, une grosse déception pour un film que j"aurais voulu aimer.
    nid clair
    nid clair

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Film très lent: on s'ennuie beaucoup pour un film policier..
    Bonne description de la Chine profonde et de ses conditions de vie, sous une pluie torrentielle qui semble être la marque du réalisateur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Sous la pluie battante d'une nuit sans lune, un homme et une femme se rencontrent sur le quai d'une gare. Ils ne se connaissent pas ; mais leurs destins seront désormais liés. Lui est un petit malfrat dont la tête a été mise à prix par la police ; elle est une "baigneuse", une prostituée, qui rêve d'une vie merveille.

    En 2014, Diao Yinan remportait l'Ours d'or à Berlin avec "Black Coal", un polar noir de la couleur du charbon de Mandchourie. Il a fallu attendre cinq ans son film suivant, sélectionné illico en compétition officielle à Cannes. Il y creuse la même veine, celle du polar expressionniste, mélange efficace du film noir américain des années cinquante façon Raoul Walsh et du cinéma hongkongais esthétisant des années quatre-vingt-dix façon Wong Kar Wai.

    Le polar est en train de devenir un genre chinois à part entière. Comme si le cinéma chinois se réappropriait toutes les variantes du cinéma américain. Sans remonter bien loin, on en a vu, ces deux dernières années, toutes les déclinaisons possibles : les héros criminels ("Les Éternels"), la traque du serial killer ("Pluie sans fin"), l'enquête policière neurasthénique ("Un été à Changsha") et même le film d'animation tarantinesque ("Have a nice day"), des quatre précédemment cités celui que j'ai préféré.

    Dans cette galerie très riche, les films de Diao Yinan ne font pas pâle figure. Ils ont du style, voire même une certaine flamboyance. Mais le souci porté à la forme, qu'il s'agisse de l'image très travaillée ou du scénario construit autour de savants flash-back qui reviennent toujours à la même gare inondée de pluie, se fait au détriment du fond.

    On ne comprend pas toujours tout du scénario alambiqué de ce "Lac aux oies sauvages". On nous rétorquera qu'on ne comprenait pas grand-chose non plus au "Faucon maltais". Mais le plus gênant est qu'on ne s'attache pas vraiment non plus aux personnages, réduits à des caricatures sans relief. Comme Humphrey Bogart et Lauren Bacall, lui encaisse les coups et les balles en serrant les dents tandis qu'elle démontrera une grandeur d'âme et une fidélité inhabituelle dans sa profession.

    Et qu'on ne vienne pas nous dire que "Le Lac…" dessine un portrait accusateur de la Chine contemporaine. Ce n'est pas parce que son action se déroule dans des immeubles décrépits, qu'il met en scène des policiers et des voyous usant quasiment des mêmes méthodes expéditives, qu'il faut y voir un témoignage à charge sur les laissés-pour-compte de la croissance chinoise. On n'a jamais donné une telle portée au "Grand Sommeil" ou au "Faucon maltais" ; ne la donnons pas à ses épigones chinois.
    Pauline R.
    Pauline R.

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2019
    Ce film m'a déconcertée et j'en suis sortie déçue et dégoûtée. Plus on avance, plus cela devient décousu et gratuit en termes de violence et de scènes répulsives. Le début est fort, on se prend aussitôt au jeu, malheureusement ça s'épuise complètement et on perd le fil. Si l'acteur principal est captivant, la jeune femme ne m'a pas touchée du tout, complètement fade. D'ailleurs les femmes sont ici réduites à des êtres sans liberté aucune, sans prise de décision. Ce sont des choses fragiles et passives à la merci des hommes. Non merci !!
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    L’esthétique est indéniablement remarquable. Mais c’est tout et c’est insuffisant. Scénario vide voir ridicule par moment, personnages inconsistants, manque total de crédibilité. Ce film ne fait à mon goût pas honneur au cinéma asiatique qui regorge par ailleurs d’originalité, de créativité et de talent.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le film est d'une beauté plastique souvent hallucinante mais le cinéma n'est pas un simple art plastique et l'on s'ennuie devant tant de vacuité. L'écriture est extrêmement faible, c'est simple l'intrigue et les personnages sont inexistants. Reste une belle photo qui fait souvent référence aux film noir américains.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le paradoxe de ce film policier, noir et violent, c’est la beauté de son cadre, la force de sa mise en scène, presque élégante, parfois virtuose. Sur une histoire banale le réalisateur-scénariste imagine son voyou se faire courser dans une zone de non droit où les prostituées font l’amour dans des barques et dans l’eau. On sait qu’il va vers une mort inéluctable, mais la manière de la conduire est déjà un regard sur ce monde désespéré qui prend pour décor la Chine mais pourrait tout aussi bien s’accommoder des taudis du monde entier. Mais aujourd’hui le renouveau du filon passe par cette veine chinoise qui ne renouvelle pas le genre, mais l’adapte à sa culture et en fait un genre nouveau. L’interprétation lente, énigmatique, est tout aussi exemplaire de cet esthétisme particulier qui donne des lettres de noblesse à un style qui s’en accommode parfaitement.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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