Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
islander29
863 abonnés
2 354 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 25 décembre 2019
Un scénario confus, mieux vaut lire certains commentaires pour avoir un idée claire. et suivre le film….Celui ci aurait pu être beau, si le réalisateur avait soigné la mise en scène….J'ai regretté que beaucoup de scènes se passent dans l'obscurité, la pénombre ou la nuit...Comme par hasard la vraie et seule poésie de certaines séquences (une ou deux) a lieu de jour (je pense à la "baigneuse" sur la plage….Le film est une chasse à l'homme, parfois peu crédible, vu les moyens exorbitants de la police ou des truands…..Il faut avoir ceci en tête pour mieux suivre un scénario confus, avec des raccords parfois douteux….la musique hélas est pratiquement absente, et cela se remarque car la seule scène musicale est de grande beauté (poétique)...Tout ceci me fait regretter ce film d'action, à cheval entre plusieurs genres, et qui n'excelle dans aucun;...Le réalisateur s'est dispersé...A vous de voir…..
Présenté au festival de Cannes, Le lac aux oies sauvages n’a pas remporté le Prix de la mise en scène que certains critiques lui voyaient attribuer. Diao Yinan, auteur en 2014 du remarqué Black coal, propose ici un polar. Un film d’ambiance dont la noirceur n’est pas uniquement liée au fait qu’il ait été principalement tourné de nuit. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/12/25/le-lac-aux-oies-sauvages/
Avec « le lac aux oies sauvages » nous assistons à une chasse à l’homme d’une heure cinquante dans une Chine des bas fonds gangrénée par la mafia, une Chine où le miracle économique n’existe pas. Cette traque avec ses instants de violence fulgurants et étonnants (le coup du parapluie !) est magnifiée par une mise en scène virtuose. Pour le scenario, le terrain est un peu plus convenu : femme(s) fatale(s), trahisons, etc.…., car il s’agit bien là d’un film noir. Et pour un final ou l’avenir se présentera plus clément pour les deux personnages féminins principaux du film grâce à une solidarité bienvenue dans cette société patriarcale. Un film donc, impressionnant pour la forme et plus banal pour le fond, mais qui nous en apprend un peu plus sur ce pays aux multiples facettes.
Un film à la mise en scène virtuose et d'une beauté visuelle démente. Du grand cinéma. Diao Yinan nous plonge dans les bas fond de l'Empire du milieu et nous tient en haleine pendant près de deux heures. C'est une nouvelle réussite après son Black Coal déjà virtuose.
Vu "Le Lac aux oies sauvages" de Diao Yi'nan, en avant-première. C’est un polar haletant et glauque de deux âmes soeurs qui courent après leur salut, et cherchent à le trouver ensemble, au moins pendant un temps. Tourné principalement de nuit, à part une échappée belle et romantique sous un ciel d’azur, tout est donc ombres et lumières, pour encore plus de noirceur. Ici, peu de dialogues, pas de psychologie non plus des personnages, c’est l’action qui est à l’honneur et qui prime. Donc, chasse à l’homme, gangs qui s’affrontent, et avec quelques scènes très graphiques et violentes. Le récit alterne également sa mise en scène avec un savant dosage de moments en suspension, où l’on se retrouve aux aguets, tout comme les protagonistes, jusqu’à la charge et aux confrontations orchestrées de manière virtuose. En pur film d’atmosphère opaque, assurément, l’exercice de style est réussi. Mais, attention âmes sensibles, divertissement avec dose d'hémoglobine.
Polar froid et humide, Diao Yinan nous entraine dans son film comme une ombre dans la nuit. Une vraie claque esthétique due à une photographie millimétrée, néanmoins un petit bémol pour le scénario qui ne m'a pas attiré.
Le nouveau venu, découvert lors d'une projection surprise, est proche de Zhangke il jouait dans "Les éternels") et fait tourner certains même acteurs tel Liao Fan. On sent les références aux grands classiques des thrillers dans cette course-poursuite sans pitié quand la pègre et la police chassent la même proie. Une femme s'interpose, mais les rebondissements du scénario vont compliquer leur échappée dans les bas-fonds de cette ville chinoise jamais nommée. Le parallèle entre la distribution des rues pour aller bosser tant aux flics qu'aux hommes de main est frappante. Le sang gicle allègrement, on n'est pas obliger d'apprécier. La musique contient des tubes pop mondiaux, mais aussi les bruits brusques du quotidien, qui sont autant de raison de sursauter. Fan met en scène brillamment à sa sauce acide et décapante, et nous lève un nouveau coin du voile sur la réalité sociale de son pays. Une sorte de L.A. confidential version asiatique. Cinéma - novembre 2019.
Ayant été un grand admirateur de Black coal, j'étais ravi d'assister à l'avant première du Lac aux oies sauvages, d'autant plus qu'il était en sélection officielle à Cannes (alors certes cela n'est pas toujours gage de qualité mais quand même) et que les critiques furent relativement positives à son égard. La déception fut aussi grande que l'excitation d'aller à sa rencontre. C'est forcément une critique personnelle, mais il n'y a absolument rien de positif à dire sur ce film, hormis peut-être qu'on a certainement jamais aussi bien réussi à s'ennuyer aussi profondément. Moi qui tombe rarement de sommeil, c'est bien malheureux de l'être à ce moment là. Mise en scène, scénario, jeu des acteurs, photo, non il n'y a rien à sauver, c'est un film totalement inutile. Par pitié il y aura bien évidemment des personnes qui l'aimeront et c'est tant mieux car l'art est heureusement subjectif mais j'avoue être très intéressé d'écouter leurs arguments!
Une film esthétiquement superbe mais qui peine par une narration très lente et confuse. la contemplation ne suffit pas à compenser une intrigue dans laquelle on a du mal à rentrer.
Présenté en compétition au Festival de Cannes 2019, « Le Lac aux Oies Sauvages » nous plonge en Chine dans la cavale d’un gangster ennemi de tous. Dans une ambiance nocturne et pluvieuse, il tombera amoureux d’une baigneuse, c’est-à-dire une prostituée qui souhaite s’échapper de son malheureux sort. Le film est très violent et le travail sur les sons et les plans sont étonnants. Mais le film est également très romantique et la photographie valorise la femme avec un style presque céleste. « Le Lac aux Oies Sauvages » est un polar envoûtant grâce à une mise en scène et un esthétisme irréprochable et ce, malgré la complexité de l’intrigue. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Autant "Black Coal", le précédent film du cinéaste, avait une intrigue de film noir, autant l'argument du "lac aux oies sauvages" est plutôt celui d'un polar. Zenong Zhou est un chef de gang qui tue accidentellement un flic; aux côtés d'une prostituée, il se cache pour échapper à la chasse à l'homme dont il est victime. En présentant un antagonisme très clair, Diao Yi'nan crée un fil rouge conducteur qui permet au spectateur de naviguer dans une narration elliptique aux personnages opaques. La construction de l'ensemble est très vite complexifiée par l'utilisation de flashbacks faisant le point sur la nature de la relation entre les deux personnages principaux; si la suite est plus linéaire, le recours au hors-champ et l'absence d'explication et de morale nous met dans une zone inconfortable, instable. Le plus déstabilisant n'est pas l'incompréhension de certains éléments de l'intrigue – une norme dans la tradition du film noir, dont le film reprend la construction – mais de l'absence de surplomb moral du cinéaste sur des personnages perçus comme de pures figures abstraites. L'ambition de Diao Yi'nan est de recourir à une identification à la mise en scène, pari qui se révèle être à double tranchant : si l'on est séduit par l'esthétique du film, on entrera dans celui-ci et on acceptera sa logique; sinon, on risque de rester très vite sur le carreau. La singularité du "lac aux oies sauvages" (titre magnifique) est de se confronter franchement au genre sur certaines scènes en usant d'un montage tranchant et d'une hyperviolence stylisée (vous ne regarderez plus jamais votre parapluie de la même manière) et d'y échapper à travers de longs blocs vaporeux où l'on peut se laisser bercer par la combinaison d'un rythme indolent et d'une photographie sublime. Proposition maîtrisée qui ouvre des brèches envoûtantes et transperce par des fulgurances poétiques (un tigre éclairé suite à un coup de feu, une femme qui crache le sperme de son amant sur un lac au beau milieu de la nuit), "Le lac aux oies sauvages" aurait mérité d'être récompensé au dernier festival de Cannes, rien que pour la beauté lancinante de sa mise en scène.
Même si l’histoire se suit agréablement, elle se révèle parfois confuse. On sent souvent que l’intrigue est un prétexte pour faire de belles séquences, mais pour les amateurs tels que moi des réalisateurs plasticiens, on lui pardonne sans sourciller cet engouement pour l’esthétique, car c’est un régal de tous les instants pour les yeux.
Pas mal, le suspens se maintient tout au long du film, par contre les agissements de certains personnages ne sont pas hyper clairs (on s'interroge un peu sur l'utilité de certaines situations / scènes). Rien de très original mais on ne s'ennuie pas.