Mon compte
    Le Lac aux oies sauvages
    Note moyenne
    3,4
    1664 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Lac aux oies sauvages ?

    149 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    37 critiques
    3
    50 critiques
    2
    29 critiques
    1
    10 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Lecharentais37
    Lecharentais37

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Du vrai, du pur, du dur !!! C'est à dire ni la Chine de Xi Jinping, ni celle des touristes.
    On est dans le fond du fond d'une petite ville (où ?) du pays. Glauque, sordide, pauvre, sale, violente, où seuls les gangs et les combines de survie règnent. Un chef de gang, trop petit pour faire partie des triades, et une prostituée croisent leurs destins misérables.
    De l'action, des personnages aussi hors normes que vrais.
    Ça tape fort dans nos consciences et dans nos idées convenues. On se sent petit en sortant.
    A voir pour comprendre, un peu, la prochaine - ou peut-être actuelle - 1ère puissance mondiale.
    Chris Marou
    Chris Marou

    6 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Très déçue par ce film . la critique polar époustouflant est bien exagérée. Le plus c 'est la réalité de la chine actuelle loin de pékin et shangai . Les conditions de vie y sont plus que déplorables et les cités du film misérable sont d 'un luxe par rapport a celles de ce film. Film long et étant un peu fatiguée je me suis battue pour ne pas m endormir.
    Benoit A.
    Benoit A.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Rythme atypique (lent) pour une cavale. Personnages attachants . Belle qualité de photo.
    Un bon moment à passer dans cette Chine urbaine mais sombre.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Ah ça c’est sûr que c’est un vrai piège à cinéphiles amoureux de la belle forme ce dernier film de Diao Yinan !
    Et un peu comme un moustique bien naïf, j’y suis allé, me laissant attirer par toute cette myriade de jolies couleurs électriques, même si au fond je savais que je risquais de m’y brûler les ailes…

    Parce qu’en effet, même si je sais que nombreux seront celles et ceux qui y trouveront leur compte, moi je n’oublie pas le souvenir que j’ai conservé de « Black Coal », le précédent film du même Diao Yinan.
    Un souvenir de quelques jolies touches visuelles certes, mais un souvenir surtout constitué de beaucoup de vide…
    Mais vraiment de beaucoup de vide…

    Pourtant, le premier contact avec ce « lac aux oies sauvages » fut encourageant.
    Plus que ça : il fut même totalement enivrant me concernant.
    Ah ! Mais cette introduction ! Mais quel savoir faire !
    Au-delà de toute considération esthétique, il y a dans ces premiers plans un remarquable savoir-faire narratif par l’image.
    spoiler: On pose un lieu et une atmosphère par un seul plan. Puis vient un personnage. Gros plan sur sa montre : l’occasion de montrer à la fois l’heure – presque minuit – tout en suggérant l’idée que ce personnage attend un rendez-vous. Sur sa main : un tatouage qui laisse supposer l’appartenance à un gang. Plan sur son visage. Il a l’œil observateur et méfiant. Il est bien en train d’attendre quelqu’un. Il tourne la tête à droite et à gauche. On observe une balafre encore vive et on comprend alors que ce malfrat ressort certainement d’une sale affaire. Surgit soudain une silhouette féminine. On insiste sur son sac. Du sac sort une cigarette. Et en suivant la cigarette on découvre un visage. Une femme qui se met à fumer nerveusement. C’est bon – on a compris – elle est dans le coup. L’homme demande du feu. Méfiant. On comprend qu’il s’attendait à voir quelqu’un mais pas forcément cette femme là. Il demande où est sa femme. Elle lui répond qu’elle peut jouer son rôle s’il le veut.

    Bim ! En quelques plans me voilà ferré comme un pauvre merlan.
    J’ai été pris et je ne me débats même pas. Je suis presque content qu’on tire sur la ligne tellement je suis sous le charme.

    Alors certes, je me doute que pour certains ç’en serait presque trop, cette introduction.
    C’est vrai que, sur ce coup le Diao Yinan est carrément en parade ; en démonstration totale. Mais bon, c’est tellement limpide que moi je succombe.
    Un vrai merlan vous disais-je…
    Ou plutôt non… Plutôt un moustique bien naïf comme je vous disais plus tôt…

    Parce que bon, si le premier quart d’heure fait un peu illusion en termes de promesse d’intrigue et de propos, très rapidement le film va prendre le chemin de l’enlisement.
    Tout un symbole : c’est dès qu’on commence à nous parler de ce fameux lac aux oies sauvages que, tout doucement, les fougueuses motos du début commencent à patiner dans la gadoue qui entoure tout ce plan d’eau vaseux.

    Alors OK, ça continue à être beau, soigné, travaillé… Mais les minutes passent et le fantôme de « Black Coal » refait surface.
    Certes, en termes de richesse formelle, ce « Lac aux oies sauvages » dépasse de loin son ainé. Si bien que si on veut juste se laisser bercer par les belles séquences joliment filmées pour ne pas sombrer dans le plus morne des ennuis, on peut aisément le faire.

    spoiler: Moi ne serait-ce que pour ces images d’animaux de zoo qui se retrouvent spectateurs étonnés et étonnants d’une course-poursuite entre humains, ou bien encore pour ces danses robotiques sur fond de vieux Dschinghis Khan (si si), je ne regrette absolument pas mon déplacement.


    Mais à force d’accumulation de ce type de scènes n’existant que pour leur pouvoir esthétique, la vacuité de toute cette démonstration finit par ne plus pouvoir se cacher bien longtemps. Personnellement, je me suis surpris à regarder ma montre une première fois, puis une seconde fois, puis une vingtième fois. Plus d’une heure d’écoulée et l’intrigue n’avait toujours pas bougée depuis qu’on s’était rapproché de ce foutu lac.
    Toujours cette chasse à l’homme. Toujours les mêmes enjeux.
    On court. On tape. On tue de manière esthétisée. Et puis on s’arrête. On mange des pâtes. On se fait turlutter sur une petite barque au milieu des vagues flasques, et puis on repart. On recourt. On retape. Et on retue de manière esthétisée…
    Toujours la même boucle jusqu’à… Bas jusqu’à ce que le réalisateur en ait marre en fait.

    Ce film, il aurait pu s’arrêter une heure plus tôt comme une heure plus tard.
    Si Diao Yinan avait eu quelques idées de plans ou de scènes supplémentaires, on aurait très bien pu s’étaler comme ça pendant plus de trois heures.
    D’ailleurs la fin tombe un peu comme ça, comme un cheveu sur la soupe.
    Comme un moustique qui s’écrase bêtement sur la grille électrifiée alors que ça faisait déjà une bonne heure qu’il savait qu’il avançait vers le néon sans raison…
    Et le générique de fin tombe, laissant ce constat : au-delà des pirouettes formalistes, Diao Yinan n’a rien trouvé à dire. N’a rien trouvé à raconter.

    Alors après, il y en aura toujours quelques-uns qui vous trouveront au travers de cette longue chasse à l’homme un portrait fin de la Chine d’aujourd’hui, avec ses travers, ses inégalités, son Etat policier en perpétuelle conquête…
    Mouais… Perso moi je ne suis pas si convaincu que ça. Après tout, par définition, un film qui se passe en Chine et qui se veut un minimum contemplatif sera toujours un portrait de la Chine. Celui lui autant qu’un autre…
    Maintenant, je serais vous, je ne me laisserais pas guider par ce genre d’arguments là pour savoir si vous comptez vous rapprocher de ce lac pour barboter ou pas.

    Moi, personnellement, je pense plutôt que le plus honnête à dire au sujet de ce film, c’est que c’est surtout un trip d’esthète. Et que si les belles démonstrations plastiques vous branchent alors vous n’avez pas forcément besoin d’en savoir plus.
    Parce qu’au fond, ce « Lac aux oies sauvages » n’est pas forcément plus, justement.
    Il n’est même d’ailleurs – de mon point de vue – que ça.
    Alors tant mieux pour les merlans.
    Et tant pis pour les moustiques…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Les éloges de ce film me navrent autant que le film. Franchement ce film cumule les poncifs, les ficelles, les platitudes, les longueurs. Les 2 personnages principaux sont certes beaux ms d une beauté froide et malheureusement sans saveur. Ce film sont une successions de plans sans écriture, une idée ne suffit pas pr porter un film de bout en bout.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    j'ai été absorbé quasiment sur tout le film, néanmoins un peu longuet vers la fin ou d'ailleurs plusieurs personnes ont décrochés comme moi . Film qui tient la route
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 janvier 2020
    Une magnifique photographie à la fois brute, violente crépusculaire et onirique... Des personnages sans illusions écorchés par la dureté des conditions sociales... Une Chine méconnaissable, marginale qui survit, grouille et s'entretue dans les interstices de la Chine industrielle victorieuse.. Un acteur sublime, magnétique, mutique et justicier...
    Ce film aurait pu être un chef d'œuvre si il avait été mieux construit, plus rythmé, avec quelques dialogues qui nous auraient davantage attachés aux personnages...
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Esthétiquement très beau, Le Lac aux Oies Sauvages est un polar efficace à la narration et au montage un peu déroutant, avec certaines scènes marquantes, particulièrement les scènes d'actions qui sont parfois assez impressionnante. Beau film, belle histoire, et belle réalisation mais n'arrive pas à trouver une véritable originalité, j'avais l'impression d'avoir déjà vu ce film à certains moments, notamment dans son ton et sa palette esthétique.
    ivahy
    ivahy

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2020
    Je m'endort presque jamais , mais là !!! Impossible de résister . Très lent , décousu , final tu ne sais plus qui est qui .
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Les spectateurs qui s'attendent à un "polar époustouflant", comme le laissent croire beaucoup de critiques, risquent d'être fort déçus. Le Lac aux oies sauvages se réfère effectivement à une trame de polar classique (le truand poursuivi par la police, mais aussi par ses anciens complices), mais il s'agit surtout d'un exercice de style. D'ailleurs plusieurs ellipses dans le déroulement du film, indiquent bien que le réalisateur ne s'intéresse pas vraiment au scénario. Malheureusement pour lui cette cavale autour du lac peut assez rapidement lasser, même si l'ensemble est remarquablement filmé et photographié. Comme nombre de réalisateurs un peu imbus d'eux mêmes, Diao Yinan nous fait comprendre qu'il connaît bien les codes du film noir, mais qu'il entend bien les transcender. On est pas obligé d'adhérer.
    pierre b
    pierre b

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    Un film noir qui nous embarque ailleurs, très loin du cinéma américain et européen. Les décors sont dénués d'artifice, volontairement pour nous embarquer dans un conglomérat de baraques et de labyrinthes de ruelles vétustes.
    Le héros est un fugitif traqué par la police qui tisse sa toile autour de sa proie.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Le cinéma chinois est désespérément coincé dans la confusion esthétique : la plupart des réalisateurs persistent à croire qu'un grand film doit être lent et contemplatif. Il y a encore du chemin à faire avant d'atteindre la finesse des cinémas japonais et sud-coréens. Pour autant, ce film constitue une première marche vers le changement car, par-delà les longs passages inutiles, la lenteur de nombreux passages et une réalisation convenue (pluie et nuit), ce policier surprend par quelques scènes étonnantes et originales.
    Hulufo
    Hulufo

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2020
    Ce chef d'oeuvre chinois est un thriller pour le moins inattendue. Contemplatif, atmosphèrique, délurée, ce film hybride nous régale par sa densité. L'auteur arrive à texturer la matière et le son d'une manière inespéré, on ressent réellement les choses. L'influence de l'expressionnisme allemand et de la nouvelle vague donne un air frais au genre et au cinéma asiatique. Même le scénario surprend de part la résolution du personnage, à aucun moment il ne souhaite s'en sortir, son développement est vraiment intéressant. Chaque plan est une peinture baroque fusionné à la lumière aliéné du cinéma de Nicolas Winding Refn, une inspiration entre autres. Le plus étonnant à mes yeux reste tout de même, ce montage parfaitement équilibré, entre très long plan où l'on respire et sur découpage où l'on étouffe face à toute cette violence pulsionelle. On se souviendra assurément de cette expérience que je recommande grandement, un très grand film.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Franchement, en y mettant toute ma bonne volonté, j'ai eu du mal à suivre cette histoire brouillone, confuse, aux raccords de plans parfois hasardeux. Non ce n'est pas un nouveau petit genie Chinois du cinema, il a encore beaucoup à apprendre. Evidemment Telerama à adoré, c'est tout dire...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Le Lac aux oies sauvages n'est pas un n-ième polar chinois ; c'est bien plus une sorte d'À bout de souffle ou de Badlands de l'Empire du milieu. Comme ses illustres prédécesseurs, le cinéaste trouve prétexte d'une cavalcade pour conjointement explorer les coulisses de son pays et tenter toutes les expérimentations possibles de son art. La mise en scène est exceptionnelle. Folle d'inventivité et de liberté, comme l'était celle des pionniers de la Nouvelle vague. Une bagarre dans un sous-sol d'hôtel captée en plans serrées, une course poursuite nocturne dans un zoo sous le regard de bêtes sauvages, le délire fiévreux d'un blessé croyant voir s'animer des articles de journaux, une tête de chanteuse tournant sur elle-même dans un cirque : tout est possible dans ce film. Le scénario, tout autant libéré des conventions, se démarque aussi par son ampleur. Le récit commence sous un pont de chemin de fer en une scène ample de rencontre entre un fugitif et une prostituée. Il se poursuit en un flashback, bientôt suivi d'un second pour comprendre la trajectoire de chacun. Les multiples aventures du couple s'accélèrent, s'accélèrent pendant l'heure trente qui suit jusqu'à une scène d'anthologie où tout s'arrête net le temps de manger des pâtes dans un restaurant. Tout est poésie dans ce film où l'on pense autant à Godard, qu'à Welles (les miroirs du cirque), Tarantino (les gros plans sur les pâtes), Wong Kar Wai (la chambre 302), etc. Le regard sur la Chine porté ici est terrible de cynisme : les infrastructures sont en déliquescence, les mafias partout, la prostitution à l’œuvre, les flics sont ridicules, des mourants crèvent seuls dans leur lit, etc. Parmi les rares bémols qu'on peut formuler, citons les acteurs qui ne sont pas toujours au meilleur, et l'occasion ratée d'une superbe mort antonionienne que la scène des pâtes offrait sur un plateau... Mais bon, Jia Zhang Ke n'est vraiment plus seul à porter la voix de la Chine dans le cinéma mondial ; il est d'ailleurs largement en train de se faire dépasser par des cinéastes plus inventifs encore que lui.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top