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Kadec
118 critiques
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2,5
Publiée le 14 novembre 2020
Film qui vaut pour son ambiance asiatique mais dont le scénario, tout en étant simpliste et très lent, réussit à perdre le spectateur. Belle prouesse !
Un polar sombre, apre, bénéficiant d'une atmosphère et d'une photographie très réussies. Dommage que le scénario ne soit pas totalement à la hauteur, heurté et très décousu. Vaut le détour malgré tout.
Rythme poussif, scénario très léger... quelques idées de mise en scène magnifiques mais qui ne suffiront pas à sauver le spectateur d'un profond ennui, grosse déception en regard du visuel très impressionnant
Je ne ferai pas de long discours sur ce film. C’est un excellent polar, froid, triste, poisseux. La mise en scène est vraiment inspirée alors que le montage est lui bien plus hasardeux. Un film loin d’offrir une image d’Épinal d’une Chine rurale, c’est brut sans concession et surprenant et donc à découvrir.
Visuellement, ce film est très original ..... malheureusement, le scénario est bien trop léger pour y adhérer complètement. Les longueurs n'arrangent rien !
Une atmosphère à la fois sombre, poisseuse et hypnotique pour ce polar noir superbement filmé. On se perd parfois dans l'histoire mais pas suffisamment pour oublier qu'on a affaire à un grand thriller.
Thriller intéressant et haletant dans la veine des films sombres que le cinéma de l'Asie nous propose en s'émancipant de plus en plus. Des plans magnifiques et oniriques au bord du lac et des quartiers aussi glauques qu'étranges qui offrent des images noctures inquiétantes et belles. A voir.
Malgré un titre qui fleure la perle de sagesse confucianiste, c’est à des influences occidentales avérées que se rattache ce film de Diao Yi’nan. Pour les plus évidents d’entre eux, on mentionnera la pluie battante, les lueurs criardes des néons dans la brume nocturne, la femme mystérieuse, les petits éléments plus ou moins signifiants adroitement disséminés ici et là, la nasse qui se referme sur un homme qui sait qu’il n’en réchappera pas, l’atmosphère à la fois romantique, poisseuse et désespérée : oui, ‘Le lac aux oies sauvages’ est un Film Noir, mais adapté à la réalité et aux particularismes chinois, ce qui crée un choc des codes et références cinématographiques indéniablement stimulant. L’exercice resterait pourtant une simple source d’amusement si le réalisateur ne faisait pas preuve d’autant de maîtrise tout au long de son projet: attentif à chaque détail, sculptant la lumière et les ombres pour obtenir le rendu le plus adéquat, manipulant les clichés et les passages obligés tout en ne donnant jamais l’impression de jouer les imitateurs serviles, son film est une réussite formelle qui se hisse au niveau des plus grands spécimens d’antan. Parfois, on s’y perd un peu : cela tient comme souvent aux patronymes chinois, et à une certaine manière de raconter une histoire par nature relativement complexe, avec de multiples intervenants...mais on ne décroche pas suffisamment pour ne pas se rendre compte qu’une autre des forces du film est qu’il parvient, sans donner l’impression de dénoncer quoi que ce soit (ce qui aurait sans doute été dommageable à sa diffusion) de dépeindre la Chine telle qu’elle est, brutale, autocratique et impitoyable.
Film décevant et ultra long, pourtant les premières minutes sont intéressantes mais par la suite il n y a ni tension ni excitation, le scénario n'est pas extraordinaire et l'intrigue est un peu confuse on s'y perds de plus elle est mal rythmée . Les points fort du film sont l'esthétisme et l'expressionnisme des couleurs. Bref le film est plus à regarder pour sa beauté visuelle que pour son histoire ou un gangster tue un flic, la suite c'est un imbroglio de situations qui nous échappent.
Un film esthétiquement étonnant avec des rebondissements inattendus et un univers jamais vu au cinéma de la part du cinéma chinois. Mieux que Parasite, célébré partout, à mon sens.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 18 juin 2020
Je regarde quatre films par jours. Je regarde des films de presque tous les pays du monde. Je regarde des films de France, des États-Unis, de Grèce (je suis grec). Je regarde des films muets et des films de super-héros. Mais je dois dire que Le Lac aux oies sauvages est l'un des pires films que j'ai jamais vus. Il est extrêmement ennuyeux et long et ne pensez pas que je n'aime pas les longs films. Le Lac aux oies sauvages était pour moi comme si j'étais devant l'écran pendant des années. Des années de malheur en enfer. Oh mon Dieu ayez pitié des gens stupides comme moi qui passe deux heures de leur vie à regarder ça. Présenté comme un thriller visuellement magnifique mais vide et ennuyeux comme l'enfer...
Il n’y a pas de doute Diao Yinan a le sens de l’esthétisme. La photographie du Lac aux oies sauvages est réellement superbe et les codes culturels qui imprègnent le film font de ce long métrage une œuvre unique et poétique. Malheureusement, l’histoire n’a pas su me porter plus loin. Par ailleurs, la faiblesse du jeu de certains acteurs n’a pas aidé et n’a fait que renforcer le manque de crédibilité. Je me suis renseigné sur le terme Jiang Hu puisqu’il est question de cet univers dans le film. L’imaginaire suscité par l'idée d'une société parallèle à celle de la société traditionnelle chinoise et peuplée de combattants, de bandits et autres chevaliers, semble bien plus stimulant sur papier qu’à l’écran…
Après le sublime de noirceur "Black coal", le nouveau film de Diao Yinan était attendu d'autant plus que la bande-annonce mêlait adroitement film noir et flashs esthétiques. C'est effectivement le cas à la vision du film dans son intégralité mais l'impression dominante est que le directeur de la photo et le chef décorateur se sont lancés dans une furieuse surenchère à savoir lequel des deux parviendrait à rendre la laideur la plus esthétisante possible. Pendant ce temps là, le réalisateur, dépassé par son intrigue inutilement alambiquée, en rajoute par, d'un côté, des plans très compliqués mais sans justification et, de l'autre côté, une direction d'acteurs à la lisière de la catatonie qui empêche toute empathie pour les personnages. Le film s'avère, au final, d'une prétention sans nom et, à certains moments, d'un total ridicule.