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Casimirismylegend
52 abonnés
311 critiques
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1,5
Publiée le 2 novembre 2018
... Ce n'est vraiment pas un bon film fantastique. L'histoire démarre mollement et se révèle très confuse. Toni Collette livre une prestation grossière. Grosse déception. Hérédité n'a pas l'intensité de l'exorciste, ni la classe de Rosemary's baby.
Si vous cherchez un film d'horreur sans prise de tête avec jumpscares à foison, n'allez surtout pas voir Hérédité. Il s'agit d'un des rares films d'horreur récents qui arrive à terrifier en se basant principalement sur une tension constante et des scènes réellement troublantes. Effrayant, innovant et surtout dérangeant, il se démarque des films auxquels nous sommes habitués et va surprendre les spectateurs s'attendant à voir un énième copié-collé de film d'épouvante prévisible et oubliable. Ce film est visuellement très marquant et certains plans risquent de ne pas quitter votre esprit pendant un bon moment. Le film prend son temps, et contient des longueurs selon moi nécessaires. Malheureusement, ces longueurs ont l'air d'avoir été fatales à tous les auteurs de ces critiques négatives qui ont apparemment besoin d'être régulièrement réveillés en sursaut pour apprécier un film. Point négatif majeur ceci dit : le scénario inutilement complexe n'a rien de très original et va en perdre plus d'un.
Grande amatrice de films d'horreurs, je peux vous assurer qu' Heredity vaut la peine d'être regardé et reconnu. Ce chef d'oeuvre perturbe, mélange avec justesse la psychologie, la démonologie, l'épouvante, les jeux d'acteurs, les mises en scènes...C'est incroyable, ça faisait longtemps qu'un film de ce genre ne m'avait pas fait autant d'effets. Je vais faire une cure de films d'horreurs et d'émissions de crimes pendant au moins 1 mois. Si vous êtes réceptifs, cet oeuvre peut être pesant et malsain pour certains.
"Hérédité" du tout jeune réalisateur Ari Aster a été produit par la société A24 fondée en 2012 par trois anciens managers de compagnies plus importantes désirant prendre leur indépendance. Spécialisée dans les films à petits et moyens budgets comme dans le téléfilm, A24 met le pied à l'étrier à de jeunes réalisateurs prometteurs en espérant qu'ils l'aideront à décrocher la timbale. Ce modèle qui tente de se faire un chemin à l'ombre des blockbusters en piochant dans tous les genres s'avère viable et se trouve même accompagné d'une certaine reconnaissance critique notamment dans le domaine du film d'angoisse où ses réalisateurs semblent apporter un nouveau souffle à un genre devenu un peu ronronnant à force de recycler les mêmes recettes à coups de séquelles, préquelles ou reboots. Ainsi "The wich" de Robert Eggers, "The lobster" de Yorgos Lanthimos ou "It comes at night" de Trey Edward Shults ont-ils été salués dans les festivals spécialisés. Mais A24 n'est pas la seule compagnie à exploiter le filon et la concurrence devient rude avec Blumhouse ("Insidious", "Ouija","Get out"), Platinium Dunes ("Sans un bruit") ou même New Line Cinema ("Dans le noir") société plus mature qui s'est immiscée dans la bataille. Les premiers pas dans le long métrage d'Ari Aster, tout juste âgé de 31 ans, s'inscrivent résolument dans cette démarche qui s'approprie certes toute l'histoire du genre depuis les films de la Universal des années 1930 et même du muet ("The witch") mais entend aussi affirmer sa singularité en mettant ces divers emprunts (narratifs, visuels) au service d'une démarche "auteurisante". Les films cités plus haut n'appellent pas systématiquement une suite pouvant amorcer une franchise comme c'est sans doute trop souvent le cas mais visent plutôt à se suffire à eux-mêmes. Le défi est certes plus motivant et ambitieux mais aussi plus difficile à relever. Ari Aster qui endosse le costume de scénariste, plonge son intrigue dans la déliquescence programmée d'une famille dysfonctionnelle suite à la mort de la grand-mère qui ne semble pas laisser un souvenir impérissable comme le montre l'oraison prononcée par sa fille Annie (Toni Collette) à l'entame du film. La mise en abyme évoquée à partir des reproductions miniatures faites par Annie de son quotidien indique très clairement un enfermement mental qui sera tout l'enjeu du film. Très consciente de son lourd passif héréditaire et mariée à son psychiatre (Gabriel Byrne), Annie a en toute logique déjà accompli une bonne partie du chemin qui aurait dû la mener vers l'équilibre. Ari Aster tord artificiellement ce postulat de départ pour concentrer son attention sur les deux enfants du couple. Tout d'abord, la petite Charlie (Milly Shapiro) au physique inquiétant nous est présentée comme le réceptacle potentiel évident de toute la névrose familiale, son grand frère Peter (Alex Wolff) étant un adolescent de son époque naviguant entre éveil sexuel et expériences lysergiques. Par strates narratives et fausses pistes successives assez plaisantes dans un premier temps Aster finit par tomber à pieds joints dans ce qu'il voulait certainement éviter : le film référentiel. Ne semblant plus très bien savoir où le mène cet enchevêtrement plutôt habilement exposé, le jeune réalisateur étire excessivement son propos (le film dure 2h06) pour livrer une conclusion qui s'avère être un mélange assez indigeste entre "L'exorciste" de William Friedkin (1973) et "Rosemary's baby" de Roman Polanski (1968). Tout n'est certes pas à jeter dans "Hérédité" mais Ari Aster aurait sans doute dû se poser la question de savoir s'il était vraiment utile de convoquer tout un fatras satanique pour expliquer une psychose familiale qui telle qu'il l'avait imaginée, pouvait certainement se suffire à elle-même en refusant le recours à une certaine facilité passée la moitié du film. Il a ainsi gâché une bonne partie du potentiel de son casting avec un Gabriel Byrne sous-utilisé, une Toni Collette en surrégime et une Milly Shapiro trop tôt disparue après avoir fortement intrigué.
Pendant la première partie du film on regarde sagement et on se demande comment ça va tourner. Et après quand ça démarre c’est plutôt bien tourné et très angoissant
Super film d'épouvante, gros suspense et ambiance très angoissante tout au long de l'oeuvre. J'ai été conquise ! Gros rôle pour Toni Collette, immense dans ce film. La référence à Polanski est méritée, malgré la fin quelque peu.. grotesque.
Je ne m'attendais pas à voir un film aussi bon! Du début à la fin il n'est que noirceur, malaise, folie et angoisse, il est dans la même lignée que les bon vieux films du genre. On retrouve tout les codes du genre et le cycle qui conduit vers l'autre côté du miroir respecte ses prédécesseurs des années 60 70. Les effets spécieux et l'ambiance sonore ponctuée de moment de silence collent au film à merveille sans pou autant tomber dans l’excès comme dans d’autres films de ces dernières années . Je n'ai pas ressentit la moindre longueur au contraire je trouve que tout va crescendo et s’imbrique vers un final sans la moindre échappatoire. Bref, un film qui ne s'adresse pas aux adeptes des scarry movies pour adolescents mais bien plus aux cinéphiles et amateurs du genre...
Excellent ! Malgré quelque longueurs ! La réalisation sombre, glauque, offre une ambiance malsaine et pesante. Chaque détail compte, chaque personnage inquiète, le scénario se révèle petit à petit jusqu'à un final surprenant, ( mais qui peut aussi décevoir ), avec comme point fort, une photographie soignée. Une histoire de possession qui m'a franchement scotchée.
Une blague ! C'est le film d'horreur le plus bizarre et le plus surréaliste que je n'ai jamais vu ! Le début est intéressant mais la fin est une catastrophe ! les personnages ont un comportement illogique et peu crédible, on y croit pas du tout. C'est tellement irréaliste que ça en devient drôle...
Malheureusement je n'ai pas du tout accroché, c'est très long, plus de deux heures et terriblement ennuyeux. Je ne suis pas spécialiste des films d'horreurs mais j'en regarde de temps en temps lorsque qu'on me le conseille. Bien sur j'ai regardé les classiques mais je suis très déçu par ce film qui n'a pas su capter mon intérêt, faute à un scenario basique malgré un bon jeux d'acteurs.
Un excellent film d'épouvante à mi-chemin entre "Donnie Darko" pour sa plongée aux confins de la schizophrénie et le récent "The strangers" de Na Hong-jin pour son écriture qui semble partir tous azimuts pour finalement aboutir sur un final en forme de claque sensationnelle, dérangeante et poisseuse à souhait le tout nimbé d'un style qui rappelle énormément la filmographie de M. Night Shyamalan pour la façon dont le scénario est progressivement dévoilé. Une première partie assez longue, lente et mystérieuse, aux nombreuses fausses pistes qui met en place lentement son canevas puis une seconde moitié plus rythmée, magnétique. Une mise en scène qui manie aussi bien le suggestif, instillant le doute avec parcimonie et le démonstratif avec des jump-scares très efficaces. Face à un Gabriel Byrne toujours aussi charismatique, Toni Collette livre une performance incroyable, toute en nuances qui m'a beaucoup fait penser à sa prestation dans "Sixième sens". Un long-métrage que je n'attendais pas spécialement mais qui m'a littéralement cloué à mon siège. Une énorme sensation.
comme vous dites : à l ancienne! ce qui prouve que le genre a été modifié par une mode et concept de film d épouvante /horreur très inégaux en 20 ans... déjà orphelin début 90 de sensation et de qualité de métrage, à part Candyman en 92 et Scream en 96 l'antre de la folie.. quedalle! Là on est devant et clairement un Chef d'oeuvre à mettre à côté de shining, l'exorciste, rosemary's baby rien que ça! et franchement quelle maîtrise! biensûr qu'il déroute d'entrée le film, le réal est malin est à la main libre surtout, il te transperce avec une aiguille fine qui reste en toi durant des mois, ça monte en puissance comme il faut, le travail sonore, la mise en scène, les acteurs, l'histoire ( tu sais pas où tu vas, le réal peut même se permettre d'avoir le choix de direction scénaristique en plein milieu de film et il nous emmène vers là où on voulait) j'ai pas dormi tout de suite tellement c bon de retrouver ça, Grand merci pour ton film � génie on attend ton second
J’suis pas fan de film type horreur. Mais ça fait du bien de voir un film cohérent, avec de vrais bon acteurs. La réalisation est excellente, la BO géniale.
Une excellente surprise qui sais retenir l'attention de son spectateur jusqu'au dernier acte. Bien loin des films d'horreur formatés, Hérédité nous emporte dans un prisme familial authentique et inquiétant. Tony Colette est toujours aussi extraordinaire de justesse.