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Fêtons le cinéma
705 abonnés
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3,5
Publiée le 7 mars 2021
Boss Level commence par jouer la carte de l’action décomplexée nourrie au second degré – marque de fabrique des productions contemporaines médiocres, incapables de prendre au sérieux leurs enjeux quand enjeux il y a – pour peu à peu réinsérer ce jeu dans une routine déshumanisante et stérile, le héros finissant par rejoindre le bar où descendre des bouteilles en attendant ses ennemis. Joe Carnahan refuse la linéarité et malmène la chronologie pour présenter, lors des séquences inaugurales, un personnage désabusé et isolé qui noie sa mission et ceux qui l’aiment dans l’alcool, avant que tout ne reparte à zéro, encore et encore. Ce faisant, le réalisateur offre une belle métaphore à la démission d’un mari et père, incapable de protéger les siens ; sa quête devient ainsi une lente rémission au terme de laquelle il se sera raccordé à l’essentiel et aura joué son rôle. Boss Level, par son titre, sa mise en scène vidéoludique et l’omniprésence des écrans, consoles et bornes d’arcade, s’empare du jeu vidéo afin de glisser du virtuel vers le réel : le héros, après que son autodestruction acceptée comme telle ne le satisfait plus si elle occasionne la disparition d’un enfant et de sa mère, prend conscience que sa partie ne l’engage pas seul mais que d’elle dépend la survie des autres. Le long métrage est alors double, à l’instar de la clausule défendue par Ready Player One (Steven Spielberg, 2018) : s’il est divertissant de jouer sa vie en mode individuel, de vivre et de mourir dans un écran, rien ne vaut pourtant le jeu en équipe et la vie construite et partagée avec ceux qu’on aime.
Joe Carnahan renoue avec le cinéma fun et décomplexé qu'il affectionne dans la lignée de son Stretch et Mise à prix. Sans renouvelé le genre, le principe de la boucle temporel ayant déjà été éculé au cinéma, on sera tous de même plus proche ici de Edge of tomorow que d'un Jour sans fin. Les scènes d'actions sont maîtrisés le tous dans un second degré appréciable. Le scénario n'es franchement pas mémorable et les personnages sont stéréotypées, mais le ton globale du film permet de masquer en partie ces faiblesse. Franck Grillo est à l'aise dans son personnage blasé, il est en revanche dommage que les autres tête d'affiche sois sous exploiter, Naomi Watts et Gibson serve presque de figurants. Un bon divertissement mais très perfectible.
Bon, pour une fois, j’ai bien aimé ce film, sauf sa fin qui me laisse sur ma faim...
Bon, c’est un énième film sur une boucle temporelle dans lequel le personnage principal revit en la même journée, mais je me suis laissée prendre par l’histoire, les acteurs sont excellents et je n’ai pas vu le temps passer. Le seul truc qui m’a ennuyé c’est la façon dont se termine l’histoire, sinon le reste passe bien. Ça faisait un moment que je n’avais pas vu un film sans m’endormir à moitié ou à accélérer juste pour voir la fin...
Ce n’est pas le film du siècle, mais il se laisser regarder, 4 étoiles c’est peut-être beaucoup, mais j’ai apprécié ce film. Il y a de l’action, de l’humour et bien sur de l’amour.... et le tout m’a bien plu.
Énième variation sur le thème de Un jour sans fin, la même journée qui redémarre tous les matins. Il est ici question de fin du monde, on craint le pire au début mais il faut le prendre au troisième degré (minimum). C’est très rythmé, ça dézingue dans tous les coins à la vitesse de la lumière, bien violent, bien gore. Un casting hétéroclite, avec un Franck Grillo taillé pour le rôle, un Mel Gibson toujours tricard à Hollywood et une Naomi Watts dont on se demande ce qu’elle est venue faire là...Bref, sans surprise, vu et revu mais un film d’action et de SF survitaminé qui au final est vraiment très fun, un petit plaisir coupable. Une bonne surprise pour un bon moment.
La boucle temporelle n'est pas une thématique nouvelle, pas plus que l'idée de sauver le monde! Autour de cascades spectaculaires, d'un déferlement de combats et de fusillades, une part d'humour bien senti et de l'émotion. Malgré quelques creux et facilités, ce thriller tient sur la durée, F. Grillo assure avec poigne son personnage condamné.
Un jour sans fin à la mode film d'action. L'idée est originale. Le scénario prend sa référence dans le jeu de combat des années 80 : Tekken ou plus globalement dans l'univers des jeux vidéos. Il faut parfois de multiples de vies pour arriver au boss final. Franck Grillo tient bien son rôle de tueur perdu dans la boucle temporelle avec décontraction et humour. Boss Level est une bonne surprise parmi la masse des films d'actions produit pour les plateformes de Streaming. Mel Gibson retrouve un rôle à la hauteur de son talent et de sa folie, loin de ces derniers films pour remplir son frigo. Le problème des films jouant sur le temps est la fin. Comment finir ces boucles temporelles avec la notion de réciprocité ou de distorsion de la réalité. Boss Level n'y arrive pas non plus et sa fin est ratée. Ceci ne remet pas en cause la qualité du film et le bon moment passé.
"Boss Level" film d'action S.F américain co-écrit et réalisé par Joe Carnahan et sorti en 2021. Un blockbuster plein d'action et d'humour. Un scénario à base de boucle temporelle, sur le fameux modèle d'"Un jour sans fin" et réutilisé dans "Edge Of Tomorrow". A la façon des jeux vidéos, il faut passer les étapes. La boucle temporelle, c'est toujours fascinant pour agrémenter un film. Un bonne réalisation, le spectacle est bon, le divertissement est bon. C'est le dernier film dans lequel Mel Gibson est doublé par Jacques Frantz récemment décédé. en espérant que la prochaine voix ne sera pas trop différente.
On nage en pleine série B assumée, décomplexée et explosive! Pas d'autre ambition ici qu'un bon délire pétaradant et bien sanglant mais doté d'un savoir faire certain, aussi bien techniquement que dans la capacité à délivrer du divertissement bourrin, plaisir coupable revendiqué à 100%! Très sympa!
Franchement pas mal. Même si il a pléthore défauts comme ses nombreuses inepties de scénario spoiler: (illogique que le personnage principal conserve seul des souvenirs des journées, pour ne citer que ça) , une histoire assez facile et déjà-vue, il en reste au final une réal super propre, 1h40 de fun et un gros casting stéroïdé. Un bon divertissement classique à voir une fois
Bonne série B qui fait le job pendant une période d'insurrection populaire où l'Ambassade de France vous conseille de rester calfeutré chez vous. N'est pas Nolan qui veut mais hormis une fin bâclée d'une pauvreté visuelle extrême à la Bionic Man ou Super Jaimie d'il y a quarante ans ou plus, ça se laisse regarder tout en faisant une partie de golf ou de bowling virtuels en attendant le sommeil :)
Action rondement menée dans ce thriller futuriste dont la trame principale est une copie d'Edge of Tomorrow de Doug Liman, à savoir : progresser chaque jour grâce à une boucle temporelle afin d'atteindre le niveau "Boss". Et c'est réussi ! On en prend plein les yeux au fur et à mesure que note héros grapille de précieuses minutes à force de connaître sur le bout des doigts le déroulement de sa journée. Reste, hélas, que les 15 dernières minutes paraissent totalement bâclées et déçoivent fortement, une sentiment désagréable de gâchis, come si le manque d'idées avait provoqué ce final en carton à la sauce gnangnan. Bien dommage, surtout que Frank Grillo (un acteur qui mérite bien plus de premiers rôles) se donne vraiment à fond pour ce rôle, avec une bonne pointe d'humour façon Ryan Reynolds dans Deadpool.
Joe Carnahan retrouve une galerie de tueurs décalés pour les confronter à l'excellent Franck Grillo, entouré d'un gros casting (Mel Gibson, Naomi Watts, Michelle Yeoh etc) pour un jeu de massacre façon jeu vidéo sur le principe d'un "Jour sans Fin". Le procédé est ici tellement répétitif qu'il lasse rapidement et le casting n'apporte rien au film. Un coup dans l'eau.
Bahhh! C'est divertissant et pas plus! Le sujet est battu et rebattu depuis des décennies mais là on le retourne en mode jeu vidéo , c'est "le jour sans fin" chez Street Fighter. C'est pas mal fait , Frank Grillo est pas mal du tout dans le rôle du hèro mauvais père et mauvais mari qui va chercher sa rédemption .Bien sur que Naomi et Mel cachtonnent, on ne peux pas leurs en vouloir ;O)) Je viens de me rappeler que je viens de voir y a pas longtemps un film avec Vin Diesel qui est un copié collé, tiens donc, comme c'est étrange...
Bavard est également prévisible, le film s'annonce moins fun que prévu. Quant à Mel Gibson, on se demande vraiment ce qu'il fait là. C'est également la dernière fois que Jacques Frantz le double.