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Michael
20 abonnés
468 critiques
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2,5
Publiée le 25 novembre 2024
Qu'est devenu Tanguy, depuis toutes ces années. . Malheureusement comme son créateur Etienne Chatilliez; il a mal vieillit . Le début est long , heureusement que Sabine Azema et André Dussolier sont là pour sauver le début. qui reprend un peu les mêmes gags que le premier . Quelques gags bien sentis dans la seconde partie mais l'ensemble reste mou et long , bien loin du premier
Sur un scénario laborieux mais vraisemblable, Chatillez a réalisé un film improbable qui est obéré par le jeu outrancier de Dussolier. Par contre, le retournement de situation m'a semblé s'imposer...
J’ai entendu Etienne Chatilliez expliquer qu’il avait été mal compris, qu’avecTanguy il n’avait pas tant voulu traiter du phénomène de société des enfants ne voulant pas prendre leur envol que de s’amuser de parents faisant preuve de cruauté envers leurs enfants. Dès lors, la suite de Tanguy s’imposait. D’une part, parce que le retour d’enfants largement adultes chez leurs parents après des déboires familiaux est aussi une vraie réalité sociale et, d’autre part, parce qu’il fallait donner une bonne fois pour toutes le mauvais rôle aux deux vieux, incarnés de manière toujours aussi hilarantes par Sabine Azéma, qui a maintenant de l’arthrose, et André Dussolier, qui a des problèmes de prostate et de mémoire. Bien sûr, Tanguy, de retour à Paris avec sa fille de 16 ans parce que sa femme l’a laissé tomber, a tendance à se laisser aller et à se reposer sur papa et maman qu’il aime tant alors qu’ils recommencent à lui jouer des mauvais tours dès qu’ils s’aperçoivent qu’il risque de s’incruster. Mais, lors de la chute de l’histoire, le parti-pris du réalisateur est clair, cette fois : il valorise la solidarité familiale telle que la conçoit la famille d’origine chinoise du petit ami de la fille de Tanguy, et l’accueil de la vie, et dénonce à sa manière les réflexes bourgeois et égoïstes des deux vieux affreux surtout soucieux de leur bien-être !
Sans aucune mise en scène, construite comme une sitcom – de laquelle auraient été écartés les rires enregistrés – enchaînant les saynètes et les lieux avec une disgrâce rarement observée, cette suite apportée à Tanguy et à sa famille consterne de bout en bout, n’offre pas même un semblant de répit lorsque la vengeance des parents s’applique puisqu’elle procède par répétition des coups bas imaginés par le volet original. Les comédiens, fort mal dirigés, subissent un espace de jeu restreint qui empêche composition et évolution des personnages ; c’est à se demander si Étienne Chataliez tient encore la caméra, écrit toujours le scénario… Le seul intérêt du long métrage, si l’on peut le qualifier ainsi, réside dans l’inversion de la menace : non plus un fils qui reste, mais un étranger qui vient s’installer accompagné des siens : cette occupation de l’appartement prend des allures de colonisation, avec la culture chinoise perçue de manière menaçante pour une culture française réduite à la condition bourgeoise de retraités parisiens heureux à l’idée d’engloutir un croissant au petit-déjeuner et de déambuler dans des pièces que l’on croirait issues d’un magasin d’ameublement. Autrefois de la caricature ? Maintenant un eldorado.
Moins de dix minutes après son arrivée, Tanguy m'exaspérait déjà ! Je retrouvais, en moins intense, les mêmes sensations que dans le premier opus. Cet agacement de se retrouver coincé par son mioche qui refuse de prendre son envol. Insupportable ! Cette fois-ci, l'effet de surprise fonctionne moins bien, d'autant que les gags résonnent comme des répliques de l'histoire sortie dix-huit ans plus tôt. J'ai noté cependant quelques répliques en écho à ma vie, mais pas dans le sens présenté dans le film. Par exemple lorsque Paul (André Dussollier) se veut philosophe : "Si on ne peut pas compter sur ses parents en cas de coup dur, on se demande sur qui on peut compter." Oui, c'est vrai ça, on se demande... Ou encore lorsque Tanguy (Éric Berger) déclare : "Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille." Ah bon ?! Ou plus prosaïquement lorsque Édith (Sabine Azéma) s'exprime sur les affres de la vieillesse : "Après cinquante ans, si t'as mal nulle part, c'est que t'es mort." Les parents Français pourront aussi profiter d'une leçon d'éducation à la chinoise, en voyant le comportement exemplaire de Zhu (Émilie Yili Kang). Le film fait aussi la part belle aux citations tirées de la culture chinoise, qui invitent à réfléchir, comme : "Le moment que te donne le hasard vaut mieux que le moment que tu as choisi." Au final, on passe un bon moment avec ce retour, sans la surprise de l'aller.
Une suite vraiment pas terrible. On ne rit jamais, le scénario est mollasson. Le film sent vraiment le réchauffé et Chatillez a perdu son mordant. Le film de trop. A part le plaisir de revoir le couple Sabine Azema et André Dussolier on ne trouve pas grand chose à se mettre. Mieux vaut se refaire l'original plutôt que de s'imposer cette suite inutile. Vraiment déçu.
Voilà, ce n'est pas un remake du premier mais cela y ressemble. C'est une suite, mais qui reprends la ligne directrice du premier opus. Quelques nouveautés sont ajoutées, tout de même! On a donc un fort sentiment de déjà vu, au moins au début. Puis les ajouts viennent redorer un peu le blason, et on finit par s’imprégner, un peu, du film. Une suite qui aurait pu être évitée, mais on peut la voir si on veut se distraire un dimanche de pluie, au lieu d'aller à la messe. A voir par les amateurs vraiment pas difficile de comédie à la française.
J’ai toujours eu crainte des remake de films qui ont bien marché. Ici,!on passe un très bon moment, avec de bons acteurs et une histoire qui a su se réinventer. Pétillant et drôle. A voir.
Soyons honnête ! Le film n'arrive pas à la cheville du premier opus mais les comédiens sont tout autant irrésistibles. Ils manquent peut être de l'audace, de l'originalité et les scènes drôles sont du déjà vu. Bien pâle copie donc sans grande originalité.
Au delà du débat sur "la suite qu'il ne fallait pas faire", ici, c'est tout simplement le film qu'il ne fallait pas faire. Où est donc passé E.Chatillez, et ses dents acérées, qui avait le don de faire des comédies populaires sous fond de satire sociale, au ton acide et percutant? Le miroir de notre société est ici plus que fendu, éclaté, brisé. Les dents acérées du réalisateur sont remplacées par un dentier où les canines sont limées en molaires. Ce n'est jamais drôle, c'est plat, mou, ringard. C'est gênant très rapidement pour les acteurs. Affligeant, ce retour de "Tanguy" est un ovni de non-sens qui fera tache dans la carrière du réalisateur.
Vraiment ce film ne vaut rien.Autant le premier était drole, là on est en dessous de tout. C’est souvent le cas avec les suites. C’est ennuyeux au possible , le scénario est plat. Je ne vais pas raconter le film mais le scénario de la fin n’est pas très crédible.
Etienne Chatiliez récidive, dans la veine du premier « Tanguy », avec une férocité adoucie. Cette suite honnête nous fait sourire, à défaut de nous faire vraiment rire, l’effet de surprise s’étant un peu envolé. On attendait un feu d’artifice, on hérite d’un huis clos pépère et sans grande surprise. Mais ne boudons pas notre plaisir, cette comédie reste acceptable et les critiques qui ont descendu ce film sont tout de même excessives. « Tanguy le retour » est un film sympathique et c'est avec plaisir que l'on retrouve les mêmes acteurs, plus de 15 ans après le 1er volet. Sabine Azema et André Dussolier sont irrésistibles... Ce n'est pas un chef-d'œuvre mais on passe malgré tout un bon moment.
Il est effrayant de constater que le dernier succès d'Etienne Chatiliez remonte à... 2001. Avec, justement, Tanguy, cet adulescent tête à claques que l'on n'imaginait jamais revenir sur le grand écran. Surtout après 18 ans.
Chatiliez ne se cache qu'à peine de sa tentative de come back. Et l'on se demande assez longtemps, durant la séance, ce qu'il veut réellement en faire. Car le premier quart du film apparaît bien autre, loin de la comédie grinçante et bien méchante d'antan. Tout juste le public s'amusera-t-il d'un running gag facile sur la prostate d'André Dussollier, bientôt suivi de quelques piques sur ses pertes de mémoire récurrentes.
Mais rien qui n'arrache plus qu'un sourire. Il y aura aussi, de temps à autres, l'entourage du couple Guetz, prévoyant dans son dos l'éternité du retour au nid familial.
Au point que l'on doute presque de la nature comédie de l'entreprise, sans que cela soit pour autant pénible à suivre. On se dit juste que Chatiliez capitalise sans trop se renouveler, sans trop chercher à surprendre. Jusqu'à ce que Tanguy s'invite à nouveau, flanqué d'une mini-moi aussi gentille, mielleuse et sans gêne que son ascendance.
Mais si Tanguy, le Retour se hisse sans mal au dessus de l'infâme fange actuelle de la comédie merde in France, il peine à renouer pleinement avec ce qui a fait son succès et sa drôlerie d'il y a dix-huit ans. Et devant un tel chiffre, il n'est pas interdit de penser, ou encore de s'exclamer en sortant de la salle un truc du genre : Putain, moi aussi je deviens vieux !
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2,0
Publiée le 17 octobre 2022
Tanguy revient! il a des gros soucis et ses parents vont en avoir aussi [...] On se souvient tous de "Tanguy" sorti en 2001, l'emblème d'une gènèration qui a du mal à quitter le nid familial! De ce jeune homme bien à la maison, collè aux semelles de ses pauvres parents qui ne rêvaient que d'une chose : virer leur fils à la gentillesse oppressante et inattaquable! La force d'Etienne Chatiliez, avec sa verve bien à lui, est d'avoir dit dans le premier volet ce que des parents pensaient tout bas de leurs enfants! Là nous sommes dans le rèchauffè et le dèjà vu avec les mêmes ingrèdients que l'original! L'histoire a du mal à dèmarrer mais on est content de retrouver Andrè Dussollier et Sabine Azèma, extrêmement complices, qui sauvent à eux deux cette suite du naufrage! Eric Berger, cinquante ans tout rond lors du tournage, n'est plus du tout dans le coup! Un coup pour rien malgrè quelques situations amusantes toujours bonnes à prendre dans la seconde partie de film...