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    Les Oiseaux de passage
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    Thibe
    Thibe

    38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Une montée inexorable de la violence, des codes de l'honneur qui ferment à double tours toutes solutions pacifiques, un appât du gain intatiable... la naissance dans la douleur d'un cartel géré par l'ultra violence. C'est bien joué, c'est bien construit. Glaçant.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2022
    Le film est chapitré à la façon d'un chant funèbre, à chaque chapitre une année charnière dans le destin de cette famille Wayuu qui va se perdre en commençant des affaires avec les gringos, qui eux-mêmes apportent le capitalisme qui amène au luxe, à l'appât du gain et parallèlement les traditions s'érodent d'autant. La tragédie est connue pourtant d'entrée, la matriarche prévient, annonce les risques mais d'autres paramètres viennent se briser au mysticisme divinatoire. Les décors sont symptomatiques, les Wayuu vivent dans des huttes ou des maisons de fortune, dans une région plutôt sèche et aride, puis petit à petit habitent dans des maisons luxueuses isolées en plein désert ; le choc visuel fait mouche. Le vrai et seul bémol reste l'acting, ou plutôt certains personnages qui auraient mérité un jeu plus subtil et moins monolithique. On pense surtout au premier rôle, Rapayet/ Acosta qui se résume à un visage dur et impassible sans aucune nuance. Le duo Guerra-Galledo signe un drame qui qui s'avère d'une modernité pleine d'acuité et de pertinence.
    Site :Selenie
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Le point de vue du film est intéressant puisqu'il se place au plus près de familles colombiennes vivant pauvrement dans des zones reculées. Le trafic de drogue génère des profits croissants et semble la solution à tous les problèmes. Le décalage grandissant entre un mode de vie très traditionnel et hiérarchisé et une activité lucrative, risquée voire sanglante constitue l'intrigue centrale du récit. Les différends se règlent de façon expéditive, d'autant plus que l’État est complètement absent et n'offre donc aucune médiation ni alternative. Le film bénéficie du jeu d'acteurs globalement très bons et d'une mise en scène très correcte.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    101 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Dans Les oiseaux de passage, les cinéastes colombiens Cristina Gallego et Ciro Guerra nous embarquent au cœur d’une communauté amérindienne du nord de la Colombie, les Wayuu, à partir de l’année 1968. La date est importante car c’est à partir de là que la découverte du commerce de la marijuana, favorisée par l’explosion du mouvement hippie, va bouleverser le mode de vie ancestral de cette communauté. C’est la naissance des cartels de la drogue. En même temps que les familles vont accumuler d’énormes richesses, des rivalités meurtrières vont se créer, faisant valdinguer des dizaines d’années de cohabitation pacifique régie par des codes moraux traditionnels. Magistralement mis en scène, dans un tension froide qui monte crescendo, Les oiseaux de passage est un très bel objet de cinéma.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    En 2018, les réalisateurs colombiens Ciro Guerra et Cristina Gallego nous plongent dans l’univers amérindien avec un film qui mélange subtilement les genres (documentaire ethnologique et thriller sanglant). L’histoire, qui se déroule dans les années 1970, montre la naissance des cartels de drogue à travers le prisme de cultures ancestrales. On découvre comment les traditions de ces tribus ont façonné des rivalités destructrices. La sobriété du jeu des acteurs associée à une belle photographie rend cette guerre entre familles rurales absolument étonnante. Bref, une tragédie humaine de grande qualité.
    Triana
    Triana

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Bon film avec l'histoire du début des cartels en Colombie. Film avec les traditions millénaires d'un peuple qui a trahi ses croyances. Ce que l'argent peut faire !
    TheMadCat
    TheMadCat

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Western, tragédie grecque, fresque familiale, fable moderne ou œuvre anthropologique, inscrire "Les Oiseaux de passage" dans un genre précis n'est pas aisé. Mais quel que soit le domaine dans lequel joue le réalisateurs Ciro Guerra, déjà connu point son mystique « L’Étreinte du serpent », difficile de nier l'extraordinaire puissance d'un film unique et pénétrant, qui frôle le chef d'œuvre.
    Puissant, le film l'est d'abord par ses airs de tragédie grecque. Le spectateur verra en effet se succéder, deux heures durant, trois "chants". Trois actes qui se déploient magistralement dans une tension presque insoutenable, trois actes qui rythment la lente descente aux enfers annoncée dès les premières secondes. Trois chants qui empruntent aux épopées homériques la sublime violence des affrontements guerriers et le thème des querelles de clans, mais font également partie d'un dispositif qui rappelle fortement celui de la tragédie classique. Car dès les premiers instants (la danse d'une jeune fille avec son prétendant Rapayet), c'est une implacable et funeste mécanique qui se met en place. Et face à la force obstinée de la fatalité, aucun personnage ne peut lutter. La chute est inévitable, et le film sera le récit magnifique d'une catabase éprouvante et mystique.
    Mais « Les Oiseaux de passage » doit aussi sa puissance à son esthétisme certain. Devant les yeux d'un spectateur plongé sans ménagement dans une infernale spirale de violence, se succèdent des images au caractère pictural marqué, des scènes qui rappellent par leur troublante étrangeté les univers de Dalí, des plans magnifiques sur cette maison moderne perdue dans l'aridité du désert colombien ou des instants d’onirisme et de mystère quand il s’agit d’interpréter les rêves des personnages, à l’aube du dernier acte. Le travail sur les couleurs et l'ambiance sonore mériterait d'être dignement salué; on se contentera de dire qu'il ne fait que servir la beauté du récit et la force de l'immersion qui nous est proposée (ou imposée?) durant ce récit tragique.
    Le film, enfin, marque par son intelligence.
    Intelligence dans le traitement de son sujet : la naissance des cartels de la drogue dans la Colombie des années 1970. Car plutôt que de se concentrer sur une opposition stérile entre innocentes tribus indiennes et vilains capitalistes, le film évite tout manichéisme en donnant à voir, en plus de la cupidité des vendeurs de marijuana, les conséquences tragiques du respect aveugle des traditions tribales.
    Intelligence également dans la manière dont est filmée l’ethnie Wayuu, entre respect des traditions, mysticisme et anthropologie.

    Sur le papier, "Les Oiseaux de passage" est décrit comme un long-métrage retraçant l'émergence des cartels de la drogue en Colombie. En réalité, cette description n’est pas à même de rendre compte de l'ampleur de l'oeuvre. Car « Les Oiseaux de passage » est un film virtuose et magistral, tragique et puissant, intelligent et esthétique, une sublime catabase qui ne laissera personne indemne.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Ce merveilleux film se déroule en Colombie dans la péninsule de la Guajirain une région peu peuplée et aride. Il est principalement joué avec les autochtones Wayuu. Cet univers intemporel se caractérise par un communautarisme assez prononcé chaque village mettant en avant ses différences avec les environs tandis que l'origine de ces différences reste comme souvent inexpliquée et obscure. Néanmoins ils partagent des traditions ancestrales, le folklore et des valeurs telles que l'honneur et les liens familiaux. Ainsi pendant les 30 premières minutes on ne sait pas vraiment quand le film se déroule jusqu'à l'apparition informative et surprenante des voitures. Ainsi nous pouvons deviner que nous sommes dans les années 60/70. Une proposition de mariage entre un homme et une femme de deux tribus voisines sera par une étrange combinaison de circonstances liées à une dot exorbitante et l'occasion d'intégrer le trafic de marijuana qui est un univers très lucratif qui déforme lentement les personnalités. Comme dans une tragédie grecque ces familles subiront inéluctablement une descente aux enfers via la philosophie classique œil pour œil, dent pour dent. Les Oiseaux de passage est visuellement sobre et simple mais d'une esthétisme exacerbé avec un soin inhabituel pour les détails y compris les oiseaux. De plus les acteurs sont excellents surtout les deux principaux : José Acosta (Rapayet) et Carmiña Martínez (Úrsula). Nous sommes face à l'un des meilleurs films auxquels le cinéma colombien a donné naissance. Il devrait être nommé au Patrimoine culturel de l'humanité...
    Nico 66
    Nico 66

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2020
    Positif : Rares ont été les films nous renseignant sur un peuple méconnu : tout y passe : enterrements, mariages, rites, lignes à ne pas franchir, etc.

    Pour une fois, enfin, le trafic de drogue n'est pas glorifié, et est encore moins le centre du film (même s'il est la cause de tous les maux qui arriveront dans le film). C'est donc une question humaine, qui est posée dans le film, montrée du point de vue de la communauté des Wayuu (peuple semi colombien-venezuélien).

    Tiré d'une histoire vraie mélangé à la fiction, le film dénonce notamment l'emprise capitaliste sur les traditions et le moral de ce peuple autochtone, dans les années 70. On suit l'ascension d'une famille du clan (et notamment le personnage principal), qui s'enrichit grâce au trafic de drogue, mais au prix de certaines traditions Wayuu. La descente aux enfers interviendra à cause du fils, victime du capitalisme.

    Mais ça ne s'arrête pas là, car ce qui détruit aussi le clan, c'est l'obstination, l'autoritarisme et l'égoïsme de la grand-mère, qui enlève les enfants et la femme du père, ce qui les conduit à leur perte. Personnage complexe, la grand-mère est très respectée, mais a aussi cette part d'ombre.

    Négatif : Une fin un peu floue, qui ne nous laisse pas de perspective sur le destin des personnages et du peuple Wayuu.

    Personnage principal du père, qui aurait pu être construit un peu plus. On a du mal à être empathique pour lui, et il manque de charisme ou de révolte.

    Le système de compensation (argent, armes, voitures, animaux...) peut lasser vers la fin, car il est un peu trop récurrent.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    349 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2020
    J’ai trouvé ce film fascinant. On a tellement l’habitude de voir les trafics de drogue abordés sous le même angle, que l’aborder de cette manière est intéressant. Déjà, le contexte est bien posé car on voit un peu comment fonctionne cette tribu. Les rites et tradition sont expliqués afin qu’on puisse se plonger dedans. Cela donnera lieu à de superbes séquences. La réalisation permet aussi une totale immersion en découpant par chapitre. C’est un choix très judicieux car il va permettre d’observer les différentes étapes de l’évolution des Wayuu au fur et à mesure que leur implication dans le trafic de drogue grandit. On va voir à quel point l’avidité de l’homme va prendre le dessus sur les traditions ancestrales. L’argent va faire oublier des siècles d’histoire, ce qui n’est pas une bonne chose dans ce cas-là. J’ai été totalement pris dans ce récit. Le film a beau durée un tout petit peu plus de deux heures, c’est assez rythmé pour ne pas s’ennuyer. Il faut dire que les acteurs sont assez bons. J’ai surtout aimé José Acosta et Jhon Narváez, ce dernier est le symbole de la perdition qui guette ce peuple. Même si la majorité du film va être tranquille niveau action, et qu’on va surtout se baser sur le dérouler scénaristique, la fin est corsée niveau violence. On va voir tout le déchainement de haine dont sont capables ces nouveaux cartels. Un très beau mélange des genres, entre le drame, le film de gangsters et le western.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    119 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Quand on se dit “film criminel colombien”, on pense à la drogue en premier lieu, & on a raison. Pourtant, c’est parce que c’était un film colombien sur la drogue que je n’ai… absolument pas vu la Colombie. J’ai vu un pays où c’est un euphémisme de dire que la drogue fait la loi, car elle fait aussi tout le reste : les frontières, les traditions, les gens, la guerre.

    De ce petit paradis de l’or vert, Ciro Guerra & sa femme font un film comme les Wayuus chantent la mémoire & les rêves de leurs ancêtres : sans littérature, une vérité brute. Les Wayuus, ce sont les autochtones ; ils appellent les hispanophones & les anglophones des gringos mais vivent de la doctrine qu’ils apportent : le capitalisme.

    Entre tradition & luxe, rites & guérillas, les jeunes font leur trou entre différents pôles & rapports de force qui, pour le coup, s’adressent au plus touriste des spectateurs – là encore (& cette fois-ci c’est dommage), le film n’est pas porté sur le sous-texte. En revanche, quand les réalisateurs veulent faire du dramatique, ça sort de nulle part & c’est piquant – plus rien à voir alors avec la parole souvent ignorée de la mère superstitieuse qui ne perd malgré tout jamais de son panache tandis qu’elle préserve pour nous le lien fondamental entre l’infini & l’infinitésimal, cette sécularité salvatrice qui, en même temps que l’image, met Hommes & criquets au même rang.

    Sous sa forme de saga en cinq chants qui prend le passé très au sérieux en sachant manier l’adrénaline par moments, Les Oiseaux de Passage est un Sicario homemade, moins pénétrant mais sur plus d’octaves. Dans cette enclave supposément colombienne, la drogue installe donc des îlots plutôt cocasses : des villas au milieu de nulle part, ici dans le désert, là dans la montagne – on voit naître une guerre des clans qui n’a rien à envier à Dune, sauf que ce n’est pas la même “épice” qui est en jeu.

    L’aspect cocasse, soulageant souvent Guerra & Gallego du fardeau de l’histoire trop vraie, apparaît à des moments qui frisent le mauvais goût : lorsque la guerre éclate entre les deux maisons, les morts se multiplient, & tous les corps tombent dans la même posture & avec la même dose de faux sang mal réparti, comme la moquerie bien peu ésotérique qu’on lâche devant des enfantillages, ultime métaphore d’un enjeu qui est le même pour tout le monde. En ne montrant jamais l’instant fatal pour toutes ces victimes, les réalisateurs recherchent l’élégance, demeurant néanmoins périphériques à une vérité chargée de culture & d’humanisme bafoués.

    Après tout ça, comblé qu’on est de paysages & les oreilles remplies de langue wayuu, tout ce qui nous vient à l’esprit reste : “d’accord”. On n’interjecte pas. On se remémore quelques images, comme l’inoubliable comptage de l’argent par la pesée des billets (magique), mais on est pris d’un léger syndrome du tout-ça-pour-ça. Guerra a fait du beau pour du beau, une recette artistiquement convaincante mais qui mène vite l’analyse dans une impasse.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2020
    Une fresque originale et tragique qui fait cohabiter sous forme de thriller la naissance des cartels de la drogue en Colombie à la fin des années 60 et les rituels ancestraux des tribus qui régissent les clans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    Un peu lent à mon goût mais de belles images et un bon scénario. Existe seulement en version originale
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    Prix spécial au Festival du film Policier de Beaune et auréolé par la presse, “Les Oiseaux de Passage” n’est pas pour autant un film mémorable. La raison ? Un rythme extrêmement lent et un ton qui hésite perpétuellement entre le drame poétique ou le thriller noir. Le choix d’embaucher des acteurs non professionnels n’aide pas non plus à se projeter dans cette famille d’indigènes dans la Colombie de 1970 qui donnera naissance aux cartels de la drogue.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    51 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2019
    L’histoire (inspirée de faits réels) se déroule dans le département colombien de la Guajira, péninsule la plus septentrionale du pays et en partie désertique. Il est principalement habité par les amérindiens Wayuu. Le film est divisé en 5 chapitres :
    I. L’état sauvage – 1968, II. Les tombes – 1971, III. La prospérité – 1979, IV. La guerre – 1980 et V. Les limbes.
    Cela raconte l’évolution de deux familles amérindiennes confrontées au développement de la production et de la vente de marijuana et au sein desquelles certains se laissent emportés par la soif de richesse et de pouvoir (l’hubris n’est pas loin) tandis que d’autres mettent en avant l’importance des traditions. Le premier thème n’est pas très original et a été traité maintes fois au cinéma tandis que le second relèverait plus du documentaire ethnologique. C’est d’ailleurs par cet aspect que débute le film, avec les cérémonies de passage à l’âge adulte des femmes (isolement pendant 1 an avec confection d’un tissu et danses), la tradition de la dot (constitué de bétail) et le mariage. Puis au cours du film, cérémonies funèbres (juste après la mort du défunt et un an après, avec enlèvement de ses os). Malheureusement, il est difficile de s’intéresser à des gens violents, qui n’hésitent pas à tuer tous ceux qui les entravent sur leur chemin (y compris ceux de leur clan) et donc de « rentrer » dans le film, ayant en tête tous les films traitant des sociétés mafieuses. Il s’agit bien d’une tragédie et la fin est écrite d’avance. Rien de bien nouveau sous le soleil et l’insertion de scènes oniriques ou visionnaires n’apportent pas grand-chose au film voire même le rendent plus confus. Une déception.
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