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    Les Oiseaux de passage
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    81 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 010 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    Duo de réalisateurs, Ciro Guerra et Cristina Gallego (dont c'est le premier film, elle produisait son comparse jusqu'ici) pour un film atypique, sombre et violent. Sur une vingtaine d'année, la saga d'une famille amérindienne du nord de la Colombie sur fond de traditions et coutumes ancestrales, superstitions, honneur, vengeance et trafic de drogue. Tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir une vraie tragédie grecque. La mise en scène est parfaitement maitrisée, profonde, parfois brillante, au service d'un scénario puissant au suspens montant crescendo. Tout en nous faisant connaitre ce peuple d'Amérique du sud dont, personnellement, je n'avais jamais entendu parler. Un côté documentaire bienvenu donc. Techniquement, l'ensemble est superbe. L’interprétation suit le mouvement. Tout le casting est parfait, chaque acteur et actrice tenant là son premier rôle à l'écran. Émouvant, poignant et puissant, à la limite de la fascination, Les oiseaux de passage, bien loin des Escobar et autres films sur la drogue et les cartels, sort du lot et nous fait vivre un moment fort. On en sort pas indemne et on y pense longtemps après l'avoir vu. Un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Un western revisité en Narcos d art et essai sur le changement de la société à cause du trafic de drogue. De plus ce film montre aussi les traditions ethnique. Génial, intéressant et divertissant !
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Plus de trois ans après nous avoir proposé un fascinant périple au cœur de la forêt amazonienne dans L’étreinte du serpent, Ciro Guerra revient avec un nouveau film centré sur la genèse des cartels de la drogue. Accompagné cette fois-ci de son épouse et habituelle productrice Cristina Gallego à la réalisation, le cinéaste colombien s’essaie ici pour la première fois au film de genre. Si les films traitants de trafics et autres échanges de substances illicites ne sont pas les plus rares dans le paysage cinématographique, le fait de voir une action située au sein de la tribu autochtone amérindienne Wayuu était intriguant. Tiré de faits réels, le film parvient à combiner habilement les codes du genre et un style personnel bien affirmé qui transcende une base qui aurait pu facilement aligner les poncifs sans inspiration. Si tout n’est pas forcément parfait, le petit duo colombien nous offre un instant de cinéma prenant et assez intense à l'arrivée.

    Ce qui marque notamment d’entrée de jeu c’est cette capacité des réalisateurs à créer une ambiance marquante grâce à une utilisation remarquable du cadrage et du son. La séquence de danse du début révèle à la fois le côté virtuose de la mise en scène et l’intensité qu’elle parvient à dégager, notamment dans cette tension qui s’installe entre la jeune femme Zaida qui s’apprête à entrer dans sa vie de femme et ce jeune homme Rapayet prêt à tout pour la séduire. Et c’est cette quête du mariage qui nécessite une dot importante dans cette culture ancestrale qui sera le début de la recherche d’argent facile et le commencement de la perdition. Telle une tragédie ancienne annoncée par les chants prophétiques d’un berger Wayuu, le film sera chapitré et chaque segment annoncera la couleur d’un programme sombre, froid et implacable.

    Le film s’étale sur une décennie durant laquelle on passe de l’ivresse à la gueule de bois au sein de cette famille qui se déchire progressivement face à la croissance incontrôlée des intérêts de chacun. Le récit n’évite pas une certaine forme de linéarité qu’il compense néanmoins par le génie de sa mise en scène et un scénario qui propose quelques pics d’intensité assez puissants. Le rythme lancinant du film est notamment un atout pour ressentir plus puissamment encore les accès de violence qui frappent sans prévenir. On pouvait néanmoins espérer davantage de l’écriture des personnages (notamment concernant le personnage du fils de la matriarche assez unilatéral) mais ils sont suffisamment caractérisés dans l’ensemble pour que l’on prenne plaisir à suivre leurs évolutions.

    Nous assistons donc ici à une belle proposition de cinéma, sèche et aride à l’image de ces déserts peuplés par une partie du peuple Wayuu. Oppressante aussi comme cette forêt luxuriante qui abrite une autre partie du même peuple. Un décor qui marque la séparation nette entre ces deux clans, ces deux familles qui ne peuvent plus collaborer ni cohabiter autour des mêmes intérêts et qui inexorablement se déchirent. L'importance des décors est également illustrée par cette maison majestueuse, dressée au milieu de rien, qui symbolise la folie des grandeurs qui a gagné cette région reculée. Les oiseaux de passage ce sont ces hommes qui voguent, s’installent, font des affaires, s'entretuent puis repartent. Un récit sombre, violent et radical avec une mise en scène en béton armé et une éclatante photographie.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Magnifique film, très beau visuellement et très prenant sur le fond. Entre traditions et ouverture vers le monde capitaliste, la vie d'une famille indigène de Colombie qui se lance dans le trafic de drogue. Guerre des clans, appât du gain, impatience de la nouvelle génération, problème logistique, tous les ingrédients sont présents dans cette très belle fresque familiale.
    Patator7
    Patator7

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Scenario prévisible et assez conventionnel bien que basé sur des faits réels.
    Critique des dérives du capitalisme et des travers qu’il fait subir à une population aux mœurs ancestrales.
    Certains personnages sont un peu caricaturaux.
    Les paysages colombiens entre aridité et faune luxuriante rendent plutôt bien.
    FaRem
    FaRem

    8 560 abonnés 9 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2019
    Avec "Birds of Passage", Ciro Guerra délaisse la forêt Amazonienne qu'il avait explorée dans "L'étreinte du serpent" pour le désert colombien, et ce récit initiatique en deux parties pour une histoire de guerre des clans sur fond de trafic de drogue et de respect des cultures. Il est inutile de faire une comparaison entre ces deux films, car ils sont différents, mais on retrouve quand même des similitudes avec l'importance de la culture et cette ambiance très particulière à la fois spirituelle et apaisante même si cela contraste avec la violence présente ici. Pour parler une dernière fois du précédent film du réalisateur, j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus accessible pour le grand public et sans surprise j'ai préféré ce film même s'il est plus classique. Plus classique au niveau de l'intrigue principale sur le trafic de drogue et sur la guerre des clans, mais sinon, Ciro Guerra nous plonge dans un univers que l'on prend plaisir à découvrir à travers ses personnages et leurs codes, croyances et culture. J'ai beaucoup aimé découvrir la culture de ce peuple qui en s'ouvrant à la richesse autre que spirituelle va rencontre des problèmes. C'est vraiment le fait d'aborder cette histoire commune sous un angle nouveau qui donne tout son intérêt à ce film. Pour le reste, il n'y a pas de surprise dans le sens où le réalisateur sait ce qu'il fait. L'immersion est totale, l'ambiance est très réussie et la photographie de David Gallego est une fois de plus superbe. Il n'y a que la dernière partie qui est un peu décevante, mais sinon, c'est un bon film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2019
    1968 dans la tribu des Wayuu, un jeune homme tombe sous le charme d’une jolie jeune fille ; mais la dot est colossale. Profitant de la présence de jeunes gringos américains dans les parages, il comprend qu’il peut faire de l’argent facile en leur vendant de la marijuana. Et hop le tour est joué, la dot en poche, il peut se marier. Mais comme les virus apportés par les premiers colons en Amérique du Sud ont bien plus décimé les indiens que les troupes de Cortez ; le commerce de la drogue c’est le ver dans le fruit de cette tribu aux valeurs ancestrales bien ancrées. Tribu qui arrive à se tenir loin des conflits depuis des lustres et qui là va voir en deux décennies un équilibre précaire complétement mis à bas par cet argent et tout ce qu’il véhicule. Comparé à « Scarface » et au « Parrain » ; les références sont lourdes mais bien assumés par un film débutant avec des accents naturalistes qui va rapidement se transformer en film de genre. Pour moi, la référence au « Parrain » est plus judicieuse ; les codes moraux, les valeurs et le poids de la famille sont tellement au cœur des choix et des dilemmes de ce mafieux local. A travers ce film, Ciro Guerra et Cristina Gallego revisitent le film de mafieux et lui donne de l’épaisseur avec un choc des cultures comme origine du drame. Ils se démarquent intelligemment de ce qui aurait pu être un énième film sur les narco trafiquants (type « Sicario »). C’est aussi une description minutieuse et romanesque de la genèse du mal. Et la construction sous forme de tragédie grecque en 5 actes aux accents parfois Shakespeariens sied à merveille au sujet. Un film de mafia qui deviendra assurément un classique du genre, sa tonalité étant si novatrice.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Film qui retrace bien la réalité de cette tribu.
    Les paysages sont sublimes, un scénario qui m’as agréablement surpris, je me suis pas ennuyé pendant les 2 heures.
    De plus le film parle comme beaucoup d’autres de la drogue, mais au contraire des autres il n y a pas de fusillades à tout va, il y a une histoire réelle et bien construite en amont, on se laisse emporter par cette tribu et on s’imagine avec eux.
    En résumé j’ai adoré ce film car il est différent des autres qui parlent du même thème, et on apprends un peu plus sur le mode de vie de cette tribu.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2019
    "L'argent ne fait toujours pas le bonheur" ou quand l'anthropologie influe sur la vie tumultueuse des cartels ... des tribus.
    Un choc des mondes qui sera totalement désastreux !
    Images léchées - scénario assez étonnant et en plus une mise en place solide, ce film me semble avoir beaucoup de qualités, même si pour moi, ça frise juste les 4****
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2019
    Une photo époustouflante de beauté et un climat enivrant, mais la dernière demie-heure est ratée pour moi.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2019
    Dans les années 1970, en Colombie, une famille d’indigènes Wayuu se retrouve au cœur de la vente florissante de marijuana aux jeunes américains de passage, à l’initiative de Rapayet, amoureux de Zaida, une jeune femme de la tribu Wayuu . Petit à petit, entre honneur bafoué et appât du gain, le commerce florissant va se transformer en piège inextricable pour l’ensemble des protagonistes.

    Attention cette critique risque de vous spoiler..

    Les oiseaux de passage est un drame policier mexicano-colombien de Cirro Guerra (L’étreinte du serpent) et Christina Gallego de 2019. Le film raconte sur une période de 30 ans la prospérité d’une tribu indigène du nord de la Colombie grâce au trafic de Majijuana puis la chute de cette famille suite aux rivalités avec un autre clan.

    Avec la séquence d’ouverture montrant la danse de Zaida sous l’angle attentif de sa matriarche de mère Ursula, le film commence comme un documentaire montrant les coutumes initiatiques d’une tribu d’indiens vivant au nord de la Colombie. Rapayet, un jeune homme amoureux de la jeune femme fait connaître ses projets de mariage auprès d’Ursula qui, pour l’écarter, lui demande de rassembler une dot d’un montant inatteignable. spoiler: Rapayet va alors se lancer dans le trafic de Majijuana avec son ami Moises, un jeune homme impulsif et violent. Le film bascule alors dans le thriller. Rapayet et les Wayuu vont considérablement s’enrichir grâce au trafic de drogue jusque dans les années 80. Tout va s’écrouler à cause du fils d’Ursula, Leonidas, qui va multiplier les affronts envers un famille rivale qui déclenchera une guerre des gangs.


    Entre Tradition et modernité, la Colombie portait en elle un instinct de mort

    Les oiseaux de passage est un film vraiment original. Reposant sur un casting de qualité (Notamment Carmina Martinez impressionnante dans le rôle d’Ursula), le film déroule un scénario que je n’avais pas anticipé, narrant la montée en puissance d’une vendetta entre 2 familles au milieu d’autres tribus médusées du nord de la Colombie avec un final shakespearien.
    Au travers de cette fable racontant le trafic de drogue avant les Narcos, c'est comme si les oiseaux de passage démontraient comment la Colombie portait en elle cet instinct de mort et les germes de sa propre destruction.
    Finalement, même dans ces structures semblant hors du temps en raison de rites anciens et de superstitions, si l’honneur et l'orgueil sont bafoués, la violence finit toujours par trouver un chemin.

    Les oiseaux de passage a été tourné dans des paysages variés, du désert aux forêts tropicales de la Colombie.

    Mariant la tradition, les rites et la crainte des superstitions et des signes à la modernité des codes d’honneur, de la violence et du grand banditisme, Les oiseaux de passage confirme tout le talent de Cierro Guerra.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mai 2019
    Les coutumes et les traditions d'une communauté indienne en Colombie face à la mise en place d'un trafic de drogue en direction des Etats-Unis. Cette oeuvre lyrique donne à voir les dégâts annexes de la libération des années 1960.
    Rod C.
    Rod C.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Un film étonnant qui laisse longtemps après une sensation d étrange, d énigmatique. Un scénario nouveau, une façon de filmer autre, une musique omniprésente et lancinante qui vous emporte, des personnages dignes, hieratiques et authentiques
    DeFelgart
    DeFelgart

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2019
    Je suis passé complètement à côté de ce film... les acteurs, la mise en scène sont pourtant très correctes ! Peut-être le scénario... sans véritable surprise.
    bendelette
    bendelette

    24 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Des longueurs et certains personnages un peu trop manichéens.Mais,le sujet est intéressant et si l'on voit une société anéantie par l'argent et la convoitise que peut engendrer la culture et vente de marijuana,on a aussi un aperçu de la culture de ce peuple "Wayuu".
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